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OCCITANIE - Page 212

  • Pénurie de foie gras frais à la veille de Noël dans le Sud-Ouest

    Le foie gras frais a disparu des rayons des supermarchés et de chez les spécialistes . En cause: les mesures sanitaires prises à l'encontre des élevages.

    Impossible de trouver du foie gras frais autour dans certains endroits.

    C’est la pénurie au rayon foie gras frais dans tous les magasins du Sud-Gironde. En supermarché, chez les éleveurs, aussi bien que chez Palmagri, la coopérative spécialisée dans les palmipèdes, basée à Auros, pas un lobe de foie d’oie ni de canard à glisser dans son panier.

     " C’est à cause des mesures contre les élevages, soi-disant à cause de l’épidémie H5N1, ou je ne sais plus combien. La production a été divisée de moitié ", explique un commerçant, un brin fâché. Difficile de contrôler autrement qu’en faisant le tour des échopes.

    On trouve tous les morceaux du canard sous toutes ses formes, mais de foie gras cru, pas de trace. "On n’en a plus!  déplore les vendeur-ses. Et vous pouvez allez chez Leclerc, il n’y en a pas non plus. Ils nous ont envoyé des clients. Alors si eux n’en ont plus!".

    "C’est à cause des mesures contre les élevages, soi-disant à cause de l’épidémie H5N1, ou je ne sais plus combien. La production a été divisée de moitié";  De foie cru, point. C’est la disette.

     Revue de détail des rayons buffet de fête: poulardes à gogo, petits fours à foison, foie gras entier traditionnel mi-cuit, bloc de foie gras certifié maison, terrine estampillée sud ouest, sous vide, en bocal, toujours, en boîte, encore, mais toujours pas de foie cru.

    Une employée arrive, les bras chargés de magrets sous blister. Une lueur d’espoir: qui dit canard gras dit foie… Mais non. " Il n’y en a plus. J’en ais reçu une livraison hier, en provenance d’Europe Centrale, il n’y en avait que dix. Et il n’y en aura plus. "

    Les professionnels l’annonçaient déjà au moment des Foires au gras: " il n’y en aura plus pour les fêtes de fin d’année. Faites des réserves.  " Beaucoup n’y ont pas cru. Les faits leur donnent raison. Début décembre, les analystes prévoyaient des quantités en baisse et des prix à la hausse au niveau national. Delà à une totale pénurie de foie cru au pays…

     

  • Mon ragoût de mouton

     

    Pour 4: 800 g à 1 kg de viande de mouton (collier de préférence); 4 oignons jaunes; 4 carottes; 1 cuillère à soupe de paprika; 1 litre de bouillon cube; 1 kg de pommes de terre; 1 cuillère à soupe de farine; 2 feuilles de laurier; 1 petite boîte de concentré de tomate; 2 cuillère rase de graisse de canard, oie ou de saindoux

    Pelez et coupez les oignons en cubes et faites les revenir à bien brun; ajoutez la viande en gros cubes, faites bien rissoler à feu moyen; saupoudrez de farine et saupoudrez du paprika, remuez pour bien mélanger durant 3 à 5 mn;

    Ajoutez le bouillon, la tomate concentrée diluée dans un peu de bouillon, les feuilles de laurier, sel et poivre; couvrez et laisser cuire à feu moyen pendant 40 m,

    Dix minutes avant ces 40 mn, pelez les pommes de terre et coupez-les en gros cubes; ajoutez au ragoût et continuez la cuisson encore 30 minutes.

    Bien meilleur réchauffé; devient gélatineux le lendemain si vous avez cuit le ragoût avec un os à moelle (os de veau par ex.). La mœlle de l'os contient de la glycine un acide aminé excellent pour la force musculaire…. et le rajeunissement des cellules de l'organisme: votre ordonnance beauté, mine de rien!

     

     

     

  • Discussion autour d'un tourin amélioré

    Vous avez déjà lu ma recette du tourin (ou soupe toulousaine) ou soupe à l'œuf ou soupe des pauvres qui permet aussi bien la récup' des croûtons de pain…..

    Vous pouvez ajouter à la recette deux gousses d'ail coupé en lamelle et c'est à rajouter quand le bouillon cuit. L'aîgo, ça fait du bien au corps!

    Il m'est arrivé de laisser durcir du pain de seigle aux noix… avant qu'il ne devienne dur comme du bois, je le coupe en petits morceaux pour mon tourin; c'est pain béni! heu, non… cela donne un goût excellent et différent au tourin.

    De plus, comme je sais que la glycine est un acide aminé qui renforce les muscles et rajeunit les cellules du corps, je rajoute trois feuilles de gélatine dans mon bouillon avant de le jeter sur mon pain et le jaune d'œuf. Cela donne du “velours“ à ma soupe.

    Et, comme ma fille n'aime que le râpé de chèvre (produit assez nouveau), heureusement pour moi, j'ai pu remettre du fromage râpé dans mon tourin: j'en ai été privé depuis des années car, va comprendre, Charles, ma fille n'aime pas le râpé d'emmental ou comté!

    J'ai toujours du pain grillé en réserve. Quand je n'ai plus d'idée, hop, mon tourin! Je n'ai pas toujours de râpé de chèvre mais comme nous faisons tous les dix jours à peu près une omelette au chèvre et croûtons, j'ai toujours une bûche de chèvre (à cuire, dont fromage le moins cher) au réfrigérateur… et si ce n'est de l'omelette, c'est une pizza que je réalise.

    Le reste du temps, quand je veux nous faire plaisir, je m'achète du Roquefort et pour elle, une bûche de chèvre fermier… le bonheur n'est pas dans le pré mais dans mon coin toulousain!

    Et dire que certains sont obligés de suivre des cours de cuisine parce que leur fainéante de maman les a nourris de pizza et de conserves! C'est tellement facile de faire du Tourin toulousain. Et pas cher! Ha, les ménines de Toulouse, elles savaient y faire, hein?

     

     

  • Champagne

    Comment le champagne a-t-il, contre toute attente, atteint un tel prestige pour devenir le symbole festif par excellence dans le monde entier?

    Qu’est-ce qui a fait d’un simple vin, cultivé dans une région viticole plutôt médiocre, l’une des icônes les plus célèbres et les plus féériques d’aujourd’hui? Comment le champagne a-t-il, contre toute attente, atteint un tel prestige pour devenir le symbole festif par excellence dans le monde entier? Aucune fête, anniversaire, mariage, contrat d’affaires, événement sportif ou exposition artistique ne saurait être parfait sans champagne. Si ses mystérieuses bulles ne suffisent pas à tout expliquer, comment le champagne est-il devenu l’emblème de la fête?

    Examinons les 250 années de marketing avant-gardiste du champagne et ce qu’elles nous révèlent sur l’image en constante évolution du champagne et son rôle dans la culture de la consommation. La renommée impérissable du champagne est née de quatre temps de mythification. Ils ont façonné son identité nationale et les archétypes qui accompagnent sa consommation à l’époque moderne. Cette fabuleuse histoire d’image de marque nous offre une leçon de marketing. Elle permet de comprendre le pouvoir de la mythification collective en matière de connexion et de reconnexion des marques au tissu culturel de la société.

    Le mythe de l’origine

    À l’origine, la Champagne était plus connue pour son commerce de la laine que pour ses vins. Région viticole la plus septentrionale, son terroir n’était pas considéré comme adapté à la production de bons vins. La production était souvent offerte comme cadeau promotionnel aux acheteurs de laine.

    Ce sont les moines bénédictins qui ont commencé à améliorer la qualité des vins régionaux pour les vendre. Ils avaient besoin de fonds pour leurs monastères. Mais, contrairement à ce que l’on prétend souvent, ils n’ont pas "inventé" le champagne. Ce n’est que bien plus tard que Pierre "Dom" Pérignon (1635–1713), qui dirigeait un monastère à Reims, fut inscrit dans le "mythe de l’origine". Une stratégie promotionnelle élaborée pour souligner les notions de patrimoine, d’authenticité et de racines attachées au champagne et faire face à un marché toujours plus concurrentiel.

    Mais alors, qui a inventé le champagne? Hé bien… personne. Les bulles se forment naturellement dans certaines circonstances. Le champagne a réellement pris son essor quand les producteurs de laine, recevant de plus en plus de commandes de champagne de la part de leurs clients, y ont vu une opportunité de sortir de l’industrie de la laine, la production de champagne leur semblant une activité plus rentable et prometteuse. Le mythe attribuant l’invention de l’élixir magique aux saints hommes est demeuré.

    Le mythe de l’opulence

    Le second mythe forgé autour du champagne est celui de l’opulence. Le fait que le champagne soit singulièrement identifié et commercialisé comme un produit de luxe peut être attribué à… un heureux hasard. Il remonte aussi loin que l’année 496 après J.-C., quand le roi des Francs, Clovis, fut baptisé chrétien à Reims, berceau du champagne. Dès lors, la tradition voulut que les rois français se fassent couronner dans la ville.

    Par la suite, chaque couronnement donna lieu à de somptueux festins au cours desquels les invités s’enivraient du vin local, le champagne. Cette tradition marque l’origine du champagne comme boisson de fête, dégustée principalement par une minorité de privilégiés.

    Cette identité du champagne fut encore exacerbée lorsque le monarque le plus opulent de tous, à savoir Louis XIV, le roi Soleil, goûta pour la première fois au champagne dans la magnifique cathédrale de Reims, à l’âge de 16 ans. Ce fut Louis qui associa le champagne à ses autres obsessions : la mode, le prestige et le luxe.

    L’industrie connut encore une nouvelle impulsion grâce au décret de Louis XV, autorisant pour la première fois le transport du champagne – et uniquement du champagne –, dans des bouteilles en verre au lieu de fûts en bois. Pour les producteurs, cela fit toute la différence car le bois laissant échapper le gaz, le vin s’éventait. En outre, cette nouvelle loi contribua à l’élaboration soigneusement pensée du conditionnement du champagne – l’un des tout premiers cas de marketing moderne.

    Sa promotion par des célébrités fut immédiatement monnaie courante. Les étiquettes affichaient des superstars telles que Marie-Antoinette, Jeanne d’Arc, des officiers de l’armée victorieux, des nobles, des artistes et autres personnalités. Les vendeurs de champagne ont très vite compris l’intérêt de ces techniques de construction d’image pour renforcer la notoriété de leurs marques et attiser les désirs d’une base de clientèle croissante et toujours plus fortunée.

    Le mythe de la nation

    Avec la Révolution française de 1789, le couperet tomba, mettant fin à l’association du champagne avec les monarques et les aristocrates. Pourtant c’est la révolution qui lança le troisième, et peut-être le plus puissant, cycle de mythification en liant intimement le champagne à "l’âme" et aux vertus de la nouvelle République française.

    À cette époque, le champagne s’était acquis une renommée suffisante pour devenir un symbole national de premier plan, une réussite collective digne de respect. Non seulement "le champagne est l’image brillante de notre nation", selon la célèbre citation de Voltaire, mais il en est venu à être considéré comme "l’expression la plus glorieuse" de la civilisation française.

    Sous l’Empire la destinée glorieuse du champagne s’accomplit véritablement. Napoléon s’en servit quand il voulut établir une nouvelle société bourgeoise, industrieuse et loyale. Jean-Rémy Moët établissait Moët aux États-Unis, développant une nouvelle clientèle dont le président George Washington en personne. Et lorsque l’armée russe mit Napoléon en déroute et atteignit la ville de Reims, l’entreprenante Madame "Veuve" Clicquot ouvrit ses caves de champagne aux vainqueurs dans l’espoir que cela l’aiderait à conquérir le marché russe.

    Ces stratégies portèrent leurs fruits. Après la chute de l’Empire et à l’aube de la première révolution industrielle, le champagne connut un véritable âge d’or. Grâce à l’accès plus rapide aux différents marchés et à des réseaux ferroviaires efficaces, le champagne pouvait être transporté plus loin, en plus grande quantité et vers plus d’endroits que jamais auparavant. De nouveaux équipements permirent une production plus efficace et rendirent le champagne plus attrayant, tant d’un point de vue gustatif qu’esthétique.

    Le champagne s’imposa rapidement comme un symbole de la France aux yeux du monde. Cette période fut marquée par l’augmentation des contrefaçons. Mais l’Appellation d’Origine Contrôlée internationale n’était pas accordée au champagne avant les années 1930. Cette reconnaissance marqua l’aboutissement de plusieurs siècles d’efforts marketing de la part de la communauté de Champagne.

    Le mythe de la modernité

    Dès le début des années 1900, le champagne fut mis en avant par les publicitaires à travers le prisme de la modernité. Durant la Belle Époque, les publicités pour le champagne mettaient en scène les merveilles modernes auxquelles aspiraient les classes moyennes en expansion, voitures, montgolfières, bateaux à vapeur, avions…

    Ce n’est pas un hasard si le champagne était servi à bord du Titanic ou s’il fut dégusté à l’Exposition universelle de Paris en 1889, lors de laquelle la Tour Eiffel fut dévoilée aux yeux du monde. Le champagne devint omniprésent pour baptiser les navires et nouer des relations d’affaires. Il fit l’objet du tout premier film publicitaire au monde. Le champagne devenait un symbole de modernité à une époque où la France essayait d’oublier les horreurs de la Première Guerre mondiale et aspirait à se tourner vers un âge nouveau, plein de promesses.

    Lorsque la concurrence arriva sous la forme du Prosecco italien ou du Cava espagnol, les publicitaires du champagne s’adaptèrent, s’appuyant sur la mythologie, l’histoire et le patrimoine du champagne pour en faire un produit de prestige unique. Moët créa le mythe évoqué précédemment autour de Dom Pérignon pour promouvoir sa marque premium.

    Champagne et star: le cas Jay Z.

     

     

     

    Aux temps modernes, c’est avec James Bond, Audrey Hepburn ou, plus récemment, Beyoncé et son mari Jay Z, que nous adhérons aux mythes et à l’histoire entourant le champagne, preuve ultime de l’acuité contemporaine du champagne et de l’écho qu’il continue de trouver en tant qu’icône sur le marché mondial. Par le biais d’une mythification collective, le champagne a su non seulement tirer parti de tendances culturelles et sociales favorables, mais également gérer d’intenses contradictions culturelles, continuant ainsi à faire scintiller notre imaginaire.

     

  • Occitanie en deuil

    Pour avoir subi dans mon âme d'enfant de 7 ans, l'effroyable douleur de la disparition (dans un accident d'une jeune sœur qui jouait sur le trottoir à mes côtés), je puis vous assurer que, soixante ans plus tard, la plaie est toujours béante.... Et que ça fait mal!

    Que ça fait mal!

    C'est une effroyable douleur qui ne peut cesser que dans la tombe...

    Toute ma compassion douloureuse pour tous ceux et celles qui souffrent....

    Une pensée émue, toute particulière, pour cette femme conductrice: son enfer commence! Surtout, ne la quittez pas des yeux, gens de son entourage!

     

  • Santé cardiovasculaire

    Quand j'ai commencé à m'intéresser à la nutrition-santé dans les années 60, on disait déjà que les meilleurs nutriments santé étaient dans l'ordre: le foie, l’œuf, les noix.... et pourtant, il n'y avait pas autant de savoir sur la diététique de ces produits!

     

    Les personnes qui mangent le plus de fruits à coque ont une meilleure santé cardiovasculaire. Conseils de consommation.

    Pourquoi c'est important

    Les noix et graines oléagineuses sont riches en graisses monoinsaturées et polyinsaturées. Elles apportent des fibres, des vitamines B et E, des minéraux. Dans une étude de 2015, des chercheurs néerlandais ont déjà montré que la consommation de fruits à coque est associée à une meilleure longévité : les personnes qui consomment environ 10 grammes de noix et/ou d’arachides par jour ont un risque de mortalité diminué par rapport à celles qui n’en consomment pas.

    D’autres études suggèrent que les noix protègent la mémoire et stimulent les capacités cognitives. Par exemple, un régime riche en noix réduirait le risque de développer les symptômes de la maladie d’Alzheimer. Mais peut-on espérer diminuer son risque cardiovasculaire en mangeant des noix et autres fruits olégaineux, et lesquelles ? 

    Ce que les chercheurs ont trouvé

    Dans une étude de 2017, des chercheurs de Harvard ont combiné les résultats de plusieurs études (Nurses’Health Study I et II, Health Professionals Follow-up Study) pour obtenir des données sur 210.000 personnes. En tout, les participants ont été suivis sur une trentaine d’années et les informations sur leur santé et leur alimentation ont été recueillies tous les deux ans grâce à des questionnaires. Les questionnaires alimentaires donnaient des informations sur la consommation de fruits à coque tous les quatre ans. Pendant la période de suivi, il y a eu 14.136 cas de maladies cardiovasculaires, dont 8.390 maladies coronariennes et 5.910 AVC. L'étude est parue dans le Journal of the American College of Cardiology.

    Résultats : La consommation totale de fruits à coque était inversement associée aux maladies cardiovasculaires. Cela signifie que plus les participants mangeaient des fruits à coque, moins ils souffraient de maladies cardiovasculaires. Avec au moins cinq portions de fruits à coque par semaine (140 g), le risque de maladie cardiovasculaire diminuait de 14% et celui de maladie coronarienne de 20%. Dans cette étude, une portion pesait 28 g.

    D'autres travaux ont montré que la consommation de noix et fruits olégaineux est associée à une baisse du risque de diabète, de syndrome métabolique et de maladies coronariennes. Dans l'étude PREDIMED, une population à risque cardiovasculaire élevé a reçu la consigne de suivre un régime méditerranéen supplémenté en fruits oléagineux de plusieurs sortes : amandes, noisettes, noix ; après 5 ans de suivi, le risque d'accident cardiovasculaire majeur était réduit de 28% dans cette population.

    Dans l'étude de Harvard, lorsque les chercheurs faisaient la différence entre les différents types de fruits à coque, les noix semblaient les meilleures pour la santé cardiovasculaire. La consommation de noix au moins une fois par semaine réduisait de 19 % le risque cardiovasculaire et de 23 % celui des maladies coronariennes. Des arachides ou des noisettes au moins deux fois par semaine réduisaient de 13 % le risque cardiovasculaire et de 15 % le risque de maladie coronarienne.

    En pratique

    Il est donc conseillé de consommer 1 à 2 portions de noix et graines oléagineuses chaque jour, soit comme snack, soit en accompagnement de salades et autres plats, en évitant ce qui est grillé et/ou salé. 

    Nombre de fruits oléagineux dans une portion de 30 grammes

    Noix

    8-11

    Amandes

    20-24

    Noix du Brésil

    6-8

    Noix de cajou

    16-18

    Noix de pécan

    9-10

    Pistaches

    45-47

    Noisettes

    18-20

    Références

    Ros E. Health benefits of nut consumption. Nutrients 2010;2:652–82.

    Ros E, Hu FB. Consumption of plant seeds and cardiovascular health: epidemiological and clinical trial evidence. Circulation 2013;128:553–65.

    Sabate J, Oda K, Ros E. Nut consumption and blood lipid levels: a pooled analysis of 25 intervention trials. Arch Intern Med 2010;170:821–7.

    Kendall CW, Josse AR, Esfahani A, Jenkins DJ. Nuts, metabolic syndrome and diabetes. Br J Nutr 2010;104:465–73.

    Luo C, Zhang Y, Ding Y, et al. Nut consumption and risk of type 2 diabetes, cardiovascular disease, and all-cause mortality: a systematic review and meta-analysis. Am J Clin Nutr 2014;100:256–69.

    Hu FB, Manson JE, Willett WC. Types of dietary fat and risk of coronary heart disease: a critical review. J Am Coll Nutr 2001;20:5–19.

    Estruch R, Ros E, Salas-Salvado J, et al. Primary prevention of cardiovascular disease with a Mediterranean diet. N Engl J Med 2013;368: 1279–90.

    Bao Y, Han J, Hu FB, et al. Association of nut consumption with total and cause-specific mortality. N Engl J Med 2013;369:2001–11.

    Aune D, Keum N, Giovannucci E, et al. Nut consumption and risk of cardiovascular disease, total cancer, all-cause and cause-specific mortality: a systematic review and dose-response meta-analysis of prospective studies. BMC Med 2016;14:207.

    Mayhew AJ, de Souza RJ, Meyre D, Anand SS, Mente A. A systematic review and meta-analysis of nut consumption and incident risk of CVD and all-cause mortality. Br J Nutr 2016;115:212–25.

     

     

     

  • Bientôt du foie gras sans gavage?

    Je voulais laisser la note sur Johnny au moins jusqu'à samedi, mais j'ai cette nouvelle sur le foie gras et, le fois gras, c'est sacré chez nous!

     

    Obtenir des foies gras sans nourrir des oies de force. Tel est le pari d’une équipe de chercheurs toulousains. D’ici 2019, leur entreprise Aviwell, basée en Ariège, produira des foies naturellement gras destinés notamment aux marchés internationaux.

    Et si la science permettait d’améliorer le bien-être des oies et des canards élevés pour leurs foies? Une équipe de trois scientifiques toulousains a mis au point une méthode pour produire du foie d’oie naturellement gras sans passer par l’étape du gavage.

    Chercheur à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) depuis plus de 20 ans, Rémy Burcelin a mis à profit ses travaux sur le microbiote intestinal pour mener à bien ce projet. Il a étudié les mécanismes de la flore intestinale chez l’homme et les animaux. "Nous avons démontré que ce sont des bactéries qui sont responsables du développement de la stéatose hépatique (l’accumulation de graisse dans le foie, ndlr). Il n’y avait pas de raison que cela ne soit pas aussi le cas chez des oies sauvages". Ces dernières stockent en effet des graisses dans leur foie de façon naturelle afin de parcourir de nombreux kilomètres en période de migration.

    Pour tenter de reproduire ce phénomène chez des oies d’élevage, Rémy Burcelin s’associe avec Gérard Campistron, docteur en pharmacologie et propriétaire d’une exploitation agricole et avec Geneviève Bénard professeur à l’École vétérinaire de Toulouse. Ils montent une ferme expérimentale en Ariège et mènent des tests.

    Après cinq ans de recherche mêlant analyses ADN et outils de biostatistiques et bio-informatiques, ils réussissent à identifier les bactéries responsables du développement naturel d’un foie gras et isolent celles ayant permis de produire les plus gros. Puis, ils mettent au point un cocktail de ferments qu’ils administrent à des oisons âgés d’un jour. Les oies d’élevage développent alors un foie naturellement gras au bout de 20 semaines. Tout en étant élevés en plein air et en se nourrissant de maïs. "Nous parvenons à obtenir des foies autour de 300-400 grammes contre 800 grammes pour des foies gras traditionnels. Et avec un goût tout à fait similaire“.

    Cette innovation arrive au moment où la méthode du gavage est de plus en plus controversée. Une dizaine de pays européens ont décidé d’interdire cette pratique, aux côtés des États-Unis, du Canada et de l’Argentine. (Tans pis pour ces crétins, mais qu'ils ne viennent pas important NOTRE PART de foie gras!).

    Des marchés justement ciblés par Aviwell. Rémy Burcelin le précise d’emblée: "Nous ne voulons pas concurrencer le foie gras, nous visons plutôt les États où les consommateurs n’y ont pas accès. "

    Mais ce foie sans gavage n’est pas près de finir dans toutes les assiettes. Il faut compter autour de 800 euros le kilo pour les produits d’Aviwell contre moins de 150 euros pour du foie gras traditionnel. Les producteurs s’inscrivant dans ce type de démarche restent d’ailleurs rares. L’Espagnol Edouardo de Sousa est un des seuls à se targuer d’en produire dans le monde. Olivier Demaret, éleveur de canards dans le Lot-et-Garonne, avait annoncé sa volonté de se lancer à son tour. Mais la grippe aviaire et les contraintes d’élevage ont mis entre parenthèses son projet. Aujourd’hui, les deux éleveurs continuent de produire du foie de façon traditionnelle.

     Aviwell, actuellement en phase expérimentale, changera bientôt d’échelle. Dès le printemps prochain, 1 000 oies seront élevées et les premiers foies devraient être vendus fin 2018-début 2019.

     

    Prêts à acheter du foie gras "naturel" à 800 euros le kg?