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Recettes - Page 145

  • Poivrons farcis au riz

    Pour 4 personnes :

    4 poivrons de la couleur que vous voulez mais je prends toujours des rouges, presque noirs

    1 aubergine; 1 oignon jaune, 200 g de riz de Camargue (du riz de chez nous!)

    1 cuillère à soupe d’huile d’olive

    50 g de pignons de pin; 50 g de raisins secs blancs; 2 cuillères à soupe de coulis de tomate (en pot de verre et bio)

     3 cuillère à café de mélange 4 épices ou 1 de cannelle moulue, 1 cuillère à café de curry

    1 cuillère à café de piment de Cayenne

    Faites cuire le riz dans une casserole d’eau bouillante avec le curry.

    Découpez le pédoncule du poivron et le vider. Faire bouillir le poivron pendant 15 min.

    Emincez l’oignon, découpez l’aubergine en dés, puis les faire revenir à la poêle avec l’huile d’olive et rajoutez les pignons de pin trois minutes avant d'éteindre.

    Arrêter la cuisson lorsque les dés d’aubergine sont cuits, ajouter les épices, les raisins secs puis le coulis.

    Mélangez cette préparation au riz. Farcir les poivrons; vous pouvez faire pareil avec des courgettes ou des aubergines.

     

  • Comment choisir les cerises?

    TISANE DE QUEUES DE CERISES cliquez sur l'image

     

    Vérifier que les pédoncules (tiges) soient bien verts et attachés. De plus il faut que les fruits soient brillants et colorés.

    Faire attention aussi aux trous de ver, et aux meurtrissures.

    Il est préférable de les consommer dans la journée qui suit l’achat, même s'il est possible de les conserver quelques jours.

    A température ambiante, elles se gardent 3 à 4 jours et dans le bac du réfrigérateur pendant 5 jours à condition de les ranger dans une boîte hermétique. Et pour plus de saveur, les sortir minimum 20 minutes avant consommation.

    Les cerises sont très simples à préparer :il suffit de les laver et de les manger (tout en faisant attention à ne pas avaler le noyau bien sûr). Une fois lavées, elles doivent être consommées dans la foulée, sous peine de les perdre.

    Pour dénoyauter les cerises, il faut enlever le pédoncule, faire une petite incision en forme de croix à la base du fruit (à l’opposé de la tige), puis à l’aide d’une baguette chinoise (ou un instrument qui y ressemble), expulser le noyau en réalisant une petite pression là où se trouvait la tige.

    Les cerises se consomment le plus souvent crues, mais il est possible de les incorporer dans des recettes, sucrées le plus souvent mais aussi salées.

    Pour réaliser une confiture, il faudra les cuire entre 10-15 minutes dans un confiturier ou une marmite.

    Pour un coulis, rien de plus simple : les cuire 8 à 10 minutes dans une casserole.

    Les cerises s’associent très bien aux entremets, mais aussi aux volailles, gibiers, au porc ou encore au veau.

     

    GRATIN DE CERISES

    Ma recette habituelle quand je les fais cuire

    A cuire dans des bols en terre

    1 bol par personne, crème fraîche liquide 25 cl au moins par personne, 1 œuf par personne, cannelle ou vanille non synthétique, sucre ou vrai steevia: 1 feuille par personne

    Faire tremper la feuille de steevia dans la crème fraîche fluide

    Lavez les cerises, après trempage 10 mn avec du bicarbonate de soude. Retirer les noyaux (voir ci-dessus).

    Les mettre directement dans le bol à cuire en terre cuite ou en verre de cuisson.

    Retirez la feuille de steevia de la crème, mettre un œuf dans un saladier de verre et le battre, rajoutez la crème fraîche liquide, du sucre si vous n'aviez pas la steevia (une plante que l'on trouve en jardinerie) et de la cannelle ou de la vanille nature. Battez bien le tout, le verser sur les cerises.

    Faites cuire 10 à 12 mn à four moyen. Consommez tiède.

  • Des aliments anti-cancer

     

    Les causes du cancer sont plurielles, mais l'alimentation joue directement ou indirectement un rôle important. En veillant à son alimentation, on peut donc infléchir aussi son risque de cancer. Et même si les études épidémiologiques ne peuvent pas conduire à des liens de cause à effet, il existe, lorsqu'on les rapproche des preuves expérimentales, des arguments convaincants en faveur de certains aliments et certaines manières de manger.

     Quelle alimentation adopter en prévention des cancers ? Voici des règles simples, sans danger, mais non exhaustives, que l’on peut dégager des connaissances actuelles.

    Les fruits, les oléagineux, les légumes et les légumineuses comportent tous de nombreuses substances protectrices contre le cancer. En effet, les plantes pour bien grandir doivent se protéger de nombreux agresseurs. Et les composés phytochimiques qui les protègent sont aussi ceux qui freinent les processus impliqués dans le cancer.

     Contre le cancer, il faudrait idéalement consommer 7 à 10 portions de légumes et fruits par jour en veillant à varier les couleurs : blanc, rouge-rosé bleu-violet, jaune-orange, vert.

    La famille des crucifères

    Les crucifères (choux de Bruxelles, brocoli, cresson des fontaines, chou-fleur, chou chinois, chou pommé, navet, radis…) contiennent deux familles de composés exceptionnels qui contribuent à évacuer les substances cancérigènes avant qu’elles n’aient eu le temps de causer des dégâts dans l’organisme : les isothiocyanates (dont le sulforaphane, très connu) et les indoles. Selon la recherche, la famille des choux figure ainsi parmi les principaux responsables des effets anti-cancer des végétaux. Et ceux qui en mangent le plus sont ceux qui sont le plus protégés contre la maladie. Ainsi, selon une étude de mars 2018, les personnes qui mangent le plus de crucifères ont un risque de cancers colorectal et gastrique réduits de 8% et 19% respectivement.

    Parmi les crucifères ce sont le brocoli et les choux de Bruxelles qui apparaissent les plus protecteurs.

    Pour bénéficier des vertus des crucifères, il est préférable de les manger crus ou de les cuire le moins possible (cuisson al dente) dans un minimum de liquide car les substances protectrices sont solubles dans l’eau et sensibles à la chaleur. Cuisson vapeur ou au wok sont donc préconisées.

    Veiller aussi à les acheter et les cuisiner frais, ainsi qu’à bien les mastiquer.

    3 à 4 portions par semaine semblant être une bonne dose de protection d’après les études.

    Saucisse de Toulouse aux choux de Bruxelles

    Pour 3:

    1 kg de choux de Bruxelles; 3 tranches de cansalade plate; 350 g à 400 de saucisse de Toulouse (la vraie de vraie et pas la saucisse en forme d'étron que vendent les parigots); 1 gros oignon jaune paille, des branchettes de thym frais, 40 g graisse de canard ou 2 cuillères soupe huile, sel et poivre du moulin.

    Choisissez de préférence de petits choux de Bruxelles; sinon, il faudra couper les gros en deux ou quatre et ils sont plus durs. Laissez-les trempez dans de l'eau bicarbonatée pendant 10 mn; retirez les feuilles jaunes et mettez dans une cocotte vapeur avec un verre d'eau et du sel.

    Faites cuire 5 mn après chuchotement de la soupape; éteindre le feu sans retirer la soupape, la vapeur se dégage peu à peu et les choux continuent de cuire.

    Pendant ce temps, découpez l'oignon en cubes et la cansalade en lardons et faites-les sauter dans le poêle en fer à hauts bords ou sauteuse, avec un peu de gras de canard ou huile d'olive de cuisson tout venant. Ajoutez la saucisse coupée en trois morceaux. Lorsqu'elle est bien grillée, réservez au chaud.

    Ouvrez la cocotte vapeur après avoir soulevé la soupape pour faire fuir le restant de vapeur.

    Egouttez les choux de Bruxelles que vous rajoutez dans la poêle à hauts bords ou sauteuse, rajoutez les brindilles de thym, salez, poivrez au goût.

    Faites sauter à feu vif en remuant souvent pour les enrober d'huile ou graisse et afin qu'ils prennent une couleur brune. Faites cuire ainsi une dizaine de minutes.

    Posez les trois saucisses grillées pour le maintien au chaud sur le dessus de la poêlée de Choux.

    Pour les maris qui ont bon appétit, vous pouvez ajouter un pot de verre de marrons déjà cuits (et rincés à l'eau courante) dans la sauteuse, pendant la cuisson des choux.

     

  • Le concombre

    Vous aimez le concombre (Cucumis sativus L.)? Alors choisissez de préférence des variétés courtes et amères (voir fin du texte), en bio, pour l'éplucher le moins possible, et ne le faites pas dégorger dans le sel.

    Quand j'étais jeune on nous enseignait à faire dégorger le concombre au sel... j'ai trouvé cela idiot et je ne l'ai jamais fait... on me disputait. J'expliquais que l'eau du concombre contenait des tas de bonnes choses.... car, je ne le savais pas mais "j'intuitais" et j'avais bien raison car des décennies plus tard, c'est recommandé.

    Quand j'ai pris mon indépendance... (en fin 1969 :-), j'ai toujours fais des salades de concombre nature; tellement nature que je n'y rajoute - et toujours- pas de vinaigrette. Nous le consommons, tel quel, nature et sans sel. Bien sûr, je n'achète que des concombres BIO que je lave avec de l'eau bicarbonatée et que je ne pèle jamais.

    Comme il y a longtemps que nous ne salons plus notre alimentation, nous le mangeons même, sans sel! C'est croquant, cela fait mastiquer et donc, entretien les dents....

    Le concombre contient naturellement des curcubitacines (des substances de la famille des terpènes), dont la cucurbitacine C; ces cucurbitacines sont responsables de l’amertume de la plante. Elles ont des propriétés anti-inflammatoires et peuvent, in vitro, inhiber la croissance des cellules cancéreuses, voire les détruire. Malheureusement, les semenciers ont tendance à sélectionner des plants qui suppriment l’amertume, donc la cucurbitacine C.

    Difficile dans ces conditions de compter sur ses propriétés anti-cancer sauf à miser sur des semences anciennes ou des variétés courtes et amères.

    De plus, il vaut mieux le consommer avec la peau; Le concombre a des propriétés anti-oxydantes… à condition de ne pas l’éplucher! Les études montrent en effet que la peau du concombre contient des composés phénoliques ayant une légère activité anti-oxydante. Ça tombe bien, le concombre est cultivé avec peu de pesticides, le manger entier présente donc peu de risque pour la santé. Malgré tout, le potentiel antioxydant du concombre reste bien moins important que celui d’autres légumes comme le poivron, le brocoli ou le chou. Mais parce qu’il fait partie des légumes fréquemment consommés, il contribue tout de même aux apports quotidiens en antioxydants.

    Il favorise la satiété. Avec 95% de son poids en eau, le concombre est idéal pour les personnes qui surveillent leur ligne. Il contient en effet très peu de calories.

    La mastication des aliments favorise la libération d’histamine, ce qui induit la satiété mais permet aussi de déstocker des graisses abdominales selon des travaux récents. Des chercheurs japonais ont analysé l’index masticatoire (IM) de plus de 100 aliments courants. Verdict: avec un IM de 3327, le concombre est l’un des aliments qui nécessite le plus de mastication. Les femmes qui consomment souvent des aliments à index masticatoire élevé comme le concombre sont plus minces que celles qui mangent surtout des aliments mous.

    La peau du concombre contient une protéine appelée peroxydase, présente également dans d’autres légumes comme le raifort. Or cette peroxydase pourrait réduire le cholestérol et les triglycérides et donc diminuer le risque de maladies cardiovasculaires (2). Elle aurait également des vertus anti-diabète par diminution du glucose sanguin et serait capable de protéger certains tissus de l’oxydation.

    Il peut être indigeste: Si le concombre est parfois difficile à digérer, ce n’est probablement pas en raison de sa teneur en fibres (elle est faible) mais plutôt de la présence en son centre de graines d’autant plus coriaces qu’il est cueilli après maturité. Inutile donc de faire dégorger le concombre dans le sel pour améliorer sa digestibilité, cela ferait fuir une partie des minéraux.

    Retirez plutôt les graines centrales à l’aide d’une cuillère, ou mieux, choisissez les variétés hollandaises ou beit-alpha, qui eux, n’en contiennent pas.

     

    Antioxydants : salade 1 – concombre 0

     

    Concombre

    Laitue

    Densité calorique

    0,15 (très faible)

    0,14 (très faible)

    Densité nutritionnelle

    12,3 (élevée)

    14,9 (élevée)

    Indice de satiété

    15 (très élevé)

    15 (très élevé)

    Protéines (g)

    0,65

    0,90

    Lipides (g)

    0,11

    0,14

    Glucides (g)

    2,9

    1,8

    Fibres (g)

    0,73

    1,2

    Eau (g)

    95,23

    95,64

    Bêta-carotène (µg)

    45

    299

    Lutéine et zéaxanthine (µg)

    23

    277

    Vitamine B9 (µg)

    7

    29

    Vitamine C (mg)

    2,8

    2,8

    Vitamine E (mg)

    0,03

    0,18

    Vitamine B5 (mg)

    0,259

    0,0910

    Vitamine K (mg)

    19,0

    24,1

    Calcium (mg)

    16

    18

    Fer (mg)

    0,28

    0,41

    Magnésium (mg)

    13

    7

    Phosphore (mg)

    24

    20

    Potassium (mg)

    147

    141

    Sodium (mg)

    2

    10

    Sources

    Mukherjee P. K. Phytochemical and therapeutic potential of cucumber. Fitoterapia 2013, 84: 227-236.

    Horie H. Cucurbitacin C—Bitter Principle in Cucumber Plants. JARQ 2007 ; 41 (1) : 65 – 68.

    Antiproliferative and antioxidant activities of common vegetables: A comparative study / Dominique Boivin. Simon Lord-Dufour. Jessica Jackson. Edith Beaulieu. Martine Côté. Albert Moghrabi. Stephane Barette. Denis Gingras. Sylvie Lamy. Richard Béliveau. / Food Chemistry Volume 112, Issue 2, 15 January 2009, Pages 374-380

    Chu YF, Antioxidant and antiproliferative activities of common vegetables. J Agric Food Chem 2002 November 6;50(23):6910-6.

    Stratil P, Determination of total content of phenolic compounds and their antioxidant activity in vegetables-evaluation of spectrophotometric methods. J Agric Food Chem 2006 February 8;54(3):607-16.

    Rolls BJ, Salad and satiety: energy density and portion size of a first-course salad affect energy intake at lunch. J Am Diet Assoc. 2004 Oct;104(10):1570-6.

    Rolls BJ, Reductions in dietary energy density are associated with weight loss in overweight and obese participants in the PREMIER trial. Ledikwe.Am J Clin Nutr. 2007 May;85(5):1212-21.

    Murakami K. Hardness (difficulty of chewing) of the habitual diet in relation to body mass index and waist circumference in free-living Japanese women aged 18-22 y. Am J Clin Nutr 2007;86:206-213.

    Battistuzzi G, Characterization of the solution reactivity of a basic heme peroxidase from Cucumis sativus. Arch Biochem Biophys 2004 March 15;423(2):317-31.

    Wang L, Effects of peroxidase on hyperlipidemia in mice. J Agric Food Chem 2002 February 13;50(4):868-70.

  • Pour maigrir, mangez beaucoup!

    Ce n'est pas une plaisanterie: c'est même très sérieux!

    Consommez des aliments à indice de satiété très élevés. Barbara Rolls, une chercheuse américaine spécialiste des comportements alimentaires et de la gestion du poids, a en effet mis en évidence qu’en adoptant un régime "volumétrique", basé sur les aliments à faible densité énergétique (riches en eau, en fibre, et pauvres en graisses), on agissait positivement sur les mécanismes naturels de la satiété et on perdait du poids.

    Avec ses collaborateurs, la scientifique a démontré par exemple qu’en mangeant des crudités 15 minutes avant le repas, on réduisait de 12% en moyenne le nombre de calories consommés au cours du repas. En 2007, elle a comparé l’efficacité du régime volumétrique à un régime pauvre en graisses et mis en évidence que le premier permet de perdre un peu plus de poids mais surtout d’avoir moins faim.

    Comment maigrir sans diminuer la quantité de nourriture avalée? En misant sur des aliments de faible densité calorique, ce régime vous permet de manger à votre faim sans en payer les conséquences sur la balance.

    Principe

    On réduit les calories mais pas les quantités. Ce qui suppose de remplacer les aliments dits "de haute densité énergétique" par d’autres de faible densité énergétique. Ces derniers sont peu caloriques mais rassasiants. Vous mangez des quantités plus importantes de nourriture mais en diminuant l’apport calorique, donc vous maigrissez sans sensation de faim, ni de privation. La clé: choisir les bons aliments, à la bonne quantité.

    Points forts = Aucune privation

    Pas de sensation de faim

    Points faibles = Difficulté à déterminer la densité énergétique des aliments

    Régime assez coûteux

    La densité calorique (DC) est le nombre de calories (kcal) apporté par gramme (g) d’aliment. Elle s’exprime donc en kcal/g.

    La DC permet de comparer l’apport en calories d’une même quantité d’aliments. Plus la DC d’un aliment est élevée et plus cet aliment apportera de calories à portion égale.

    Pour calculer la DC d’un aliment, relevez le nombre de calories pour 100 g qu’il apporte et divisez par 100. Par exemple, un hamburger au bacon apporte 300 calories pour 100 g. Sa DC est donc de 3. Par comparaison, 100 g de haricots blancs cuisinés apportent 100 calories. Leur DC est de 1.

    Traduction: si, au lieu de manger des haricots dont la DC est égale à 1, vous mangez la même quantité (en poids) de hamburger dont la DC est égale à 3, vous allez ingurgiter trois fois plus de calories.

    Le régime volumétrique vous permet de perdre du poids car en choisissant des aliments dont la densité calorique est faible, on arrive plus rapidement au sentiment de satiété. C’est-à-dire que pour une même portion, les aliments à DC faible apportent moins de calories, mais l’estomac est rempli de la même façon et arrête d’envoyer des signaux de faim. Vous êtes rassasié plus rapidement, sans en payer le prix en termes de calories.

    Il est important de savoir que, quels que soient les aliments ingérés, nous mangeons toujours la même quantité de nourriture tous les jours. C’est donc la densité énergétique des aliments consommés qui détermine le nombre de calories ingérées quotidiennement. En privilégiant les aliments de densité énergétique faible par rapport à ceux de densité énergétique élevée, on peut manger des repas aussi copieux, voire plus, grâce à un apport calorique moindre sans en payer le prix fort sur la balance! Choisir des aliments à DC faible revient à satisfaire votre estomac, tout en réduisant le nombre de calories ingérées et en comblant les besoins nutritionnels.

    Au final le principe est simple: vous maigrissez parce que vous consommez moins de calories, sans pour autant manger moins !

    Règle de base.

    Le groupe des légumes et des légumes secs comprend des aliments dont la densité calorique est faible. Les aliments à densité énergétique faible sont en effet ceux qui sont riches en eau et en fibres. L’eau est importante dans le contrôle des calories ingérées parce qu’elle dilue les calories dans une quantité donnée de nourriture. Quand on ajoute, par exemple, des aubergines aux lasagnes, on ajoute du volume de nourriture mais peu de calories. On peut ainsi manger plus pour le même nombre de calories.

    Soupe, salade ou fruit en entrée

    Comment faire pour manger moins au cours du repas? Commencez par une salade, une soupe ou un fruit. Barbara Rolls et ses collègues ont en effet montré manger une salade 15 minutes avant le repas permettait de réduire de 12% le nombre de calories consommés au cours du repas. Croquer une pomme diminue de 15% les calories consommées et manger un bol de soupe permet de manger 20% de calories en moins.

    On peut augmenter les quantités d’eau et de fibres alimentaires d’un repas en y ajoutant des légumes, des fruits, quelques céréales complètes. C’est une bonne stratégie pour diminuer la densité énergétique des repas… donc pour pouvoir manger plus en volume pour moins de calories.

    Les graisses doivent représenter 20 à 30% de l’apport énergétique quotidien. L’accent est mis sur les lipides des huiles végétales (colza, olive) et sur ceux des noix et graines.

    Les glucides doivent compter pour au moins 55% du total des calories ingérées tous les jours. Les glucides des céréales complètes et des légumes et fruits doivent être privilégiés car ils sont plus rassasiants.

    Les fibres doivent être consommées à raison de 20 à 30 g par jour.

    Les sucres ajoutés doivent être évités au maximum.

    Les protéines doivent correspondre à 15% de votre apport énergétique quotidien. Elles sont plus rassasiantes que les glucides ou les graisses. Les viandes maigres (volailles sans la peau, viandes blanches) et les poissons maigres sont à privilégier.

    La consommation d’alcool doit être limitée à un verre par jour pour les femmes et deux verres par jour pour les hommes.

    Penser à boire suffisamment d’eau (1 L à 1,5 L d’eau par jour).

    Faire au moins 30 min d’activité physique modérée par jour. Pratiquer un sport de résistance deux fois par semaine.

    En pratique, voici une liste non exhaustive des aliments courants et de leur densité calorique.

    Toutefois, les aliments à forte densité calorique ne doivent pas forcément être évincés de votre panier de courses. Il faut simplement les utiliser en très faible quantité quotidiennement.

    Aliments                                DC

    Densité calorique très faible (à privilégier) < 0,6 kcal/g

    Eau                                  0,01

    Laitue, chou chinois           0,14

    Courgette cuite                 0,16

    Tomate rouge d’été crue    0,21

    Haricots verts                    0,26

    Champignon                     0,3

    Aubergine, brocoli             0,35

    Carotte crue                      0,4

    Pamplemousse                 0,42

    Mandarine                        0,5

    Densité calorique faible      0,6-1,5 kcal/g

    Yaourt nature brassé         0,68

    Raisin                               0,7

    Haricots blancs                 0,78

    Patate douce                     0,9

    Crabe (tourteau),

    crevettes, surimi                0,99

    Riz brun cuit                      1,12

    Lentilles, tofu, thon            1,16

    Riz blanc cuit                      1,30

    Œuf frais                           1,45

    Densité calorique modérée 1,5-4 kcal/g

    Pois chiche                       1,64

    Poulet (blanc)                    1,77

    Sardines à la tomate         1,86

    Saumon        2,06

    Crème glacée au chocolat 2,16

    Crêpe nature                     2,27

    Sandwich jambon-fromage 2,41

    Maquereau, et

    éclair pâtissier                   2,62

    Pain                                    2,8

    Sandwich merguez-frites   3,2

    Saint-Nectaire                   3,41

    Galette de riz                              3,87

    Comté (fromage)               3,98

    Densité calorique élevée > 4,0 kcal/g

    Céréales Nesquick            4

    Pain au chocolat               4

    Rôti de porc cuit                4,6

    Biscuit BN                         4,66

    Barre chocolatée

    (Mars, Snickers)                4,67

    Tablette de chocolat          5,01

    Bacon grillé                       5,4

    Beurre                              7,2

    Huile végétale (moyenne)  8,84

    Graisse de porc

    (saindoux)                         9,02

     

    Le régime volumétrique est-il fait pour moi?

    Si vous avez besoin de manger de grandes quantités de nourriture, alors vous êtes le candidat idéal pour le régime volumétrique. Correctement mené, ce dernier ne s’accompagne pas d’une sensation de faim. Si en plus vous aimez les fruits et légumes alors vous pourrez prendre du plaisir à suivre ce régime en mettant l’accent sur ces catégories d’aliments qui sont ceux qui ont la densité calorique la plus basse.

    A l’origine du régime volumétrique on retrouve Barbara Rolls, professeur de nutrition et chercheur à la Pennsylvania State University. Cette dernière fait autorité en matière de régime car elle a consacré sa carrière à l’étude des comportements alimentaires et de la gestion du poids corporel. Ses recherches ont permis de mieux comprendre l’impact de la consommation de certains types d’aliments sur la sensation de satiété.

    Barbara Rolls a publié plusieurs articles scientifiques sur la densité calorique et sur des expériences qu’elle a menées. En 2007, la spécialiste a comparé l’efficacité du régime volumétrique à un régime pauvre en graisses. Au bout d’un an, les femmes qui avaient suivi un régime volumétrique avaient perdu un peu plus de poids que les autres, mais surtout elles rapportaient une sensation de faim nettement plus faible.

    La même année, la chercheuse a mené une étude sur des patients en surpoids ou obèses. Au bout de 6 mois de régime, les chercheurs se sont aperçus que ceux qui avait adopté une alimentation à densité calorique basse avait perdu le plus de poids alors même qu’ils avaient mangé davantage de nourriture en quantité. Déjà en 2006 les chercheurs avaient montré une nette association entre la densité calorique de l’alimentation et le poids. En suivant plus de 7300 américains l’équipe de Barbara Rolls avait montré que ceux qui avait une alimentation à basse densité calorique avaient moins de problèmes de poids alors même qu’ils mangeaient davantage, jusqu’à 400 grammes de nourriture par jour en plus.

    Comme on indiqué, les conseils nutritionnels de Barbara Rolls sont plutôt bons et le régime est équilibré. Le concept de densité énergétique conduit à manger plus de fruits et de légumes, ce qui ne peux être que bénéfique pour l’organisme. Attention cependant à ne pas en profiter pour trop augmenter les portions de nourriture.

    CONSEIL PRECIEUX

    Ma meilleure amie a, pour son malheur, un fils très handicapé. Un jour, elle me dit: je ne comprends pas, il mange comme nous, autant qu'avant, mais il a perdu 7 kg en quatre mois…

    Je venais de lire un article de diététique qui indiquait que manger deux pommes par jour faisait perdre du poids, à la longue. On y indiquait aussi que, si l'on avait consommé un repas trop riche ou un peu gras, il fallait choisir comme dessert une pomme.

    J'interrogeais mon amie: il mange des pommes. Surprise, elle me dit: cela fait trois ou quatre mois qu'il ne veut que des pommes pour goûter.

    Et il en mange combien?

    Deux

    Je lui parlais de l'article que je venais de lire. Elle fut rassurée.

    Si vous n'aimez pas trop les crudités au début du repas, voilà une info précieuse!

    D'ailleurs, vous devez sans aucun doute, comme moi, maigrir en été car, on consomme beaucoup de salades à cause de la chaleur!

     

     

  • Gratin de courgettes

    Pas besoin de préchauffer le four

    Pour 4 personnes:

    4-5 courgettes; 2 cuillères à s. d’huile d’olive

    2 œufs; 170 g de crème fraîche entière

    60 g de comté râpé, Sel et poivre

    Une pincée de noix de muscade ou quelques pluches de safran ou une demi-cuillère de curcuma en poudre

    Lavez les courgettes et faites les tremper 10 mn' dans de l'eau bicarbonatée… ou achetez des courgettes bio qu'il faut tout de même laver soigneusement; essuyez-les et coupez les en rondelles peu épaisses.

    Dans un plat à gratin en verre, huilez-le légèrement et déposez les rondelles de courgette.

    Dans un bol, battre en omelette les œufs puis rajoutez la crème épaisse et battez à nouveau. Si vous n'avez pas de fouet en inox, prendre deux fourchettes et séparez les entre vos doigts. Ajoutez sel, poivre et muscade ou autres épices.

    Mettre cette préparation sur les courgettes, puis le comté râpé. Pour gratiner, saupoudrez de chapelure.

    Mettre 35 min au four à 180 ° (th. 6 ou 7)

    Vous pouvez préparer ainsi des brocolis, des blettes, des épinards ou des salsifis.

     

  • Ben oui: les clafoutis!

    C’est bientôt la saison des abricots!

    LE CLAFOUTIS À L’ABRICOT

    Bien entendu, achetez des abricots français (même qu'on dit: des (espace) abricots et pas dèzabricots!)...

    350 g d’abricots bien mûrs; 4 œufs.

    30 g de beurre fondu. 80 g de farine.

    100 g de sucre en poudre ou du vrai steevia (et pas celui qu'on achète qui est raffiné avec des produits chimiques!)

    1 cuillère à café de levure chimique. 1 cuillère à café du sucre vanillé fait maison

    25 cl de lait.

    Préchauffez votre four à 180°c.

    Dans un saladier en verre, battez à la main, vos œufs avec le sucre en poudre et le sucre vanillé jusqu’à “blanchiment“ des œufs.

    Incorporez la maïzena, la farine, la levure chimique et mélangez de nouveau.

    Ensuite versez le lait et le beurre fondu: mélangez jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène.

    Lavez et faire tremper 10 mn dans de l'eau bicarbonatée vos abricots et coupez-les en deux.

    Répartissez les abricots dans le moule, bien chemisé (beurre et sucre) côté ouvert, et recouvrez-les de votre pâte.

    Laissez cuire pendant 35-40 min. Se mange tiède ou froid