Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Recettes - Page 148

  • Ma galette des rois

    Par ici, à Toulouse, on fait une galette briochée en couronne avec des fruits confits; dessus ou dedans, avec souvent de la fleur d'oranger ou pépites de sucre (voir ci-dessus)

    Mais, voici une galette à faire, maison, rapide et pas chère.

    Plutôt que d'acheter des galettes fabriquées par des gens que vous ne connaissez pas, pourquoi ne pas la faire vous-même? Ce n'est pas plus cher et bien sûr, ce sera vous la pâtissière!

    Il faut deux pâte feuilletées, du lait entier au moins 1/2 litre, de la vanille bourbon liquide (de la vraie de vraie… si vous achetez une gousse, cela va bien aussi mais il faut l'ouvrir récupérer les graines… quel boulot!) de la poudre d'amande au moins 80 g et/ou de l'arôme amande amère ainsi qu'une grosse cuillère bien débordante de fécule de maïs.

    Pour cela, j'achète deux pâtes feuilletées bio; vérifiez qu'elles soient faites avec du vrai beurre.

    Je prépare une crème pâtissière très épaisse. Avec deux ou trois œufs fermiers battus en omelette que je fait cuire au bain-marie en tournant sans cesse (et sans jamais cesser de tourner, fôt ski fôt! J )

    Je rajoute presque tout le flacon de vanille vraie, la poudre d'amandes, ou l'arome amande amère, et je tourne sans cesse, j'ai déjà dit, puis la cuillère à soupe de fécule. Je tourne sans cesse, hein et cela devient très épais.

    Je dépose sur un plat à tarte en verre (ou en céramique) du beurre mou que je répartis bien sur tout le moule et je rajoute du sucre en poudre fin que je répartis aussi sur tout le moule. (cela s'appelle “chemiser“ un moule. Quand vous faites un gâteau, vous chemisez avec du sucre et du beurre mou; quand vous faites une tarte salée ou une pizza, vous chemisez avec de l'huile et un nuage de farine….).

    Je dispose une première pâte feuilletée (vous pouvez piquer le fond avec une fourchette) et je verse ma crème épaisse. Puis, je recouvre de la seconde pâte et je borde bien pour que la tarte soit bien close.

    Sauf que, au milieu du gâteau, vous devez faire un trou afin que la vapeur s'échappe; vous faites “une cheminée“ comme vous voulez: avec du papier ou une belle croix avec un couteau, c'est ce que je choisi car, le papier sulfurisé et le papier alu, c'est pas bon pour notre santé.

    Allez hop! au four à 180° ou th. 6-7 durant 30-35 mn. Si vous êtes une bonne cuisinière, vous voyez l'aspect de votre galette.

    Pour qu'elle soit bien dorée, passez au pinceau un peut de lait sur le dessus avant d'enfourner: inutile de gaspiller un œuf car vous lirez souvent dans les recettes: dorer au jaune d'œuf. Croyez-moi, le lait fait l'affaire.

    Dans votre crème, vous pouvez oublier la poudre d'amande. Ou bien, remplacer pas du chocolat à tartiner, cela vous fait une tourte au chocolat… Ou alors, si vous aimez que cela dégouline, mettez de la confiture. Ou des fruits poêlés au beurre. Bref, imaginez!

     

  • Pommes de terre farcies

    (ou patates douces)

    Pour huit personnes

    16 petites patates douces (deux par personnes) ou pommes de terre moyenne; 900 g de bœuf haché ou de saucisse de Toulouse

    100 g de parmesan (facultatif)

    Sel, poivre, cumin, curcuma, Persil plat, thym

    Pour commencer, dans une poêle légèrement graissée à la graisse de canard, faites revenir la viande ou la saucisse de Toulouse, hachée et laissez cuire pendant 10 à 15 minutes à feu moyen. Salez, poivrez, réservez.

    Lavez les pommes de terre ou patates douces, dans de l'eau bicarbonatée en laissant tremper 10 mn et sans enlever la peau. Essorez-les. Préchauffez le four à 190°C. Placez ces légumes sur une plaque de cuisson graissée et faites cuire au four pendant environ 45 minutes. Au bout de 30 minutes, vérifiez la cuisson des patates, en les piquant à l’aide d’une fourchette. Une fois cuite, sortez les patates du four.

    Coupez les patates en deux dans le sens de la longueur. Enlevez une partie de sa chair et faites-la revenir dans une poêle légèrement graissée et introduisez au fur et à mesure, le sel, le parmesan (facultatif), le poivre et les épices.

    Préchauffez à nouveau le four à 190 °C. Dans une plaque allant au four, disposez les patates, transposez une cuillère à soupe de farce et terminez en ajoutant les herbes fraîches.

    Faites cuire pendant 15 minutes. Servez sans plus attendre deux patates par personne, accompagnées de légumes, ou autres accompagnements à votre convenance.

    Vous pouvez avant d'enfourner, saupoudrer de fromage râpé, de chapelure et d'une noisette de beurre pour gratiner le tout.

    Pommes de terre farcies

    (ou patates douces)

    Pour huit personnes

    16 petites patates douces (deux par personnes) ou pommes de terre moyenne; 900 g de bœuf haché ou de saucisse de Toulouse

    100 g de parmesan (facultatif)

    Sel, poivre, cumin, curcuma, Persil plat, thym

    Pour commencer, dans une poêle légèrement graissée à la graisse de canard, faites revenir la viande ou la saucisse de Toulouse, hachée et laissez cuire pendant 10 à 15 minutes à feu moyen. Salez, poivrez, réservez.

    Lavez les pommes de terre ou patates douces, dans de l'eau bicarbonatée en laissant tremper 10 mn et sans enlever la peau. Essorez-les. Préchauffez le four à 190°C. Placez ces légumes sur une plaque de cuisson graissée et faites cuire au four pendant environ 45 minutes. Au bout de 30 minutes, vérifiez la cuisson des patates, en les piquant à l’aide d’une fourchette. Une fois cuite, sortez les patates du four.

    Coupez les patates en deux dans le sens de la longueur. Enlevez une partie de sa chair et faites-la revenir dans une poêle légèrement graissée et introduisez au fur et à mesure, le sel, le parmesan (facultatif), le poivre et les épices.

    Préchauffez à nouveau le four à 190 °C. Dans une plaque allant au four, disposez les patates, transposez une cuillère à soupe de farce et terminez en ajoutant les herbes fraîches.

    Faites cuire pendant 15 minutes. Servez sans plus attendre deux patates par personne, accompagnées de légumes, ou autres accompagnements à votre convenance.

    Vous pouvez avant d'enfourner, saupoudrer de fromage râpé, de chapelure et d'une noisette de beurre pour gratiner le tout.

     

  • Poêlée toulousaine

    Je l'appelle “toulousaine“ parce que c'est un mélange à moi avec de la bonne et vraie saucisse de Toulouse!

    Par personne: 120 g de saucisse de Toulouse ou 2 à 3 chipolatas; deux ou trois grosses pommes de terre; 1 demi oignon jaune; 1 cuillère café; de moutarde maison; herbes de Provence; thym frais, sel, poivre; graisse de canard; 15 cl de crème fraîche liquide

    Pelez si nécessaire les pommes de terre (ou non, si elles sont bio mais lavez-les bien tout de même en les faisant tremper dans une cuillère à soupe de bicarbonate de soude durant dix minutes -ce trempage doit être utilisé pour TOUS VOS LÉGUMES ET FRUITS).

    Coupez en très gros cubes les pommes de terre, faites les cuire dans de l'eau bouillante salée, environ 20 mn (ou moins en cocotte-vapeur); réservez au chaud.

    Dans un sautoir, versez la graisse de canard et faites cuire les oignons coupés en gros dés; laissez-les bien brunir. Ajoutez la saucisse coupée en tronçon de deux ou trois cm et faire bien cuire.

    Pendant ce temps, mélangez la crème fraîche et la moutarde avec des épices

    Ajoutez les pommes de terre précuites et faites rissoler le tout. Versez la sauce moutarde épicée et laissez mijoter dix minutes à feu doux. Remuez bien.

    Vous pouvez rajouter des haricots verts en bocaux de verre coupés en morceaux si vous trouvez que vous n'en avez pas assez dans l'assiette ou des champignons sauvages.

    Pas mal aussi avec des choux de Bruxelles ou des marrons -déjà cuits, en conserve de verre.

     

  • Truffes maison

    15 cl Crème liquide entière; 50 g Beurre doux

    5 cl alcool fort: armagnac pour rester entre nous chers payses!

    300 g Chocolat noir, Cacao en poudre non sucré

    Faites chauffer la crème liquide, l'alcool et le beurre. Incorporez délicatement la crème obtenue, légèrement tiédie, au chocolat à l'aide d'une spatule (la crème ne doit pas être trop chaude pour ne pas trancher).

    Réserver au réfrigérateur. Lorsque la ganache commence à durcir, versez-la dans une poche à douille et réalisez des boules sur des feuilles de papier sulfurisé. Vous pouvez aussi rouler avec un cuillère pour faire des billes…

    Réservez ensuite au frais jusqu'à complet refroidissement. Roulez chaque truffe dans du cacao en poudre.

     

  • Maïs aux crevettes

    ou lycée de Versailles...

    Par personne: une petite boîte de maïs tendre, 2 grosses cuillères à soupe crème fraîche épaisse; 250 g de crevettes fraîches que vous laverez à grande eau deux fois et décortiquerez ensuite. ½ poivron rouge; sel, poivre, persil haché, 1 cuillère à soupe de moutarde maison

    Déposez vos crevettes décortiquées sur papier absorbant pour retirer l'eau.

    Ouvrez la boîte de maïs, jetez la saumure, rincez à l'eau courante la passoire que vous secouer longtemps; déposez dans un saladier avec une feuille de papier absorbant; malaxez pour que l'eau soit absorbée.

    Epépinez le morceau de poivron et coupez finement en brunoise.

    Mettre tous les ingrédients dans un saladier ou plat creux et mélangez déjà.

    Préparez la sauce froide: dans un grand bol, versez la moutarde et mélangez avec la crème fraîche. Poivrez, salez, rajoutez le persil ciselé. Poivre et sel. Goûtez: il faut toujours goûter ce que l'on fait. Mélangez bien le tout et versez sur le mélange maïs, crevettes et brunoise de poivron.

    Servez frais. Vous pouvez en faire des tartines.

    Vous avez bien compris que crevettes et maïs ne doivent pas contenir l'eau de rinçage.

     

     

  • A propos de mon confit sarladaise...

     

    Voici la photo

    Vi, c'est moi qui l'ai fait!

  • Le lendemain midi…

    Voici mes victuailles du réveillon de Noël: du foie gras, bien sûr pour commencer. Je l'achète en terrine de verre… lorsqu'il est en promotion. Je fais bien attention à ne choisir que le foie gras qui n'a pas coulé sa graisse. Il vaut mieux payer du foie que de la graisse, bien sûr.

    Cependant, même si à travers le pot de verre vous avez choisi le moins gras, il y a toujours de la graisse dans le bocal. Chose que j'ôte soigneusement et met de côté sur une assiette en verre, au réfrigérateur. Ne jetez jamais cet or goûteux! D'ailleurs, on ne doit jamais rien jeter en cuisine, il existe toujours un moyen de récupérer un fond de plat ou de légumes.

     

    La preuve? c'est ici: www.tradi-cuisine.com

     

    Après le foie gras, nous avions des crevettes: rien à dire, on les mange nature, sans fioritures. Puis, le saumon sauvage, fumé au bois de hêtre. Consommé nature, avec du pain de seigle. Il est toujours parfait. On m'a dit que le saumon sauvage est plus “pesticidé“ que le saumon d'élevage. Peut-être… mais, tant que je n'ai pas lu ou regardé un reportage de mon moi-même…

    Puis j'ai fait du confit de canard avec pommes de terre et giroles à la graisse de canard, bien sûr.

    Les pommes de terre bio sont assez petites. Donc, marre de peler ces minuscules légumes… Je les lave soigneusement dans une première eau, je les laisse tremper dix minutes dans une eau bicarbonée. Je les récupère une à une pour retirer les germes, retirer les taches diverses pas très jolies. Pour ma recette, même si elles sont petites, je les coupe en deux. Je les passe à la cocotte vapeur durant 5 minutes.

    Puis, dans la sauteuse où j'ai fais fondre la graisse des cuisses confites, je jette mes girolles pour les faire suer (je sais très bien faire suer les autres!) et mes gros morceaux de pommes de terre déjà précuits puisqu'ils sont passés à la vapeur. Je fais sauter longuement le tout dans la graisse récupérée, sans oublier de rajouter sel, poivre, pincée d'herbes de Provence que vous achetez ici sur mon site.

    Après le confit et sa poêlée (parait qu'on dit sarladaise mais on a toujours fait cela chez moi, à Toulouse, quand j'étais môme, j'ai jamais demandé le nom du plat, je me contente de savoir la recette et... de le manger!…. vient le fromage (nous, c'est chèvre fermier et Roquefort Papillon) et la bûche glacée.

    Le lendemain midi, on a fini le foie gras. Il ne restait rien du saumon et des crevettes; par contre, il y avait bien assez de la poêlée de pommes de terre aux champignons. Ni une, ni deux, j'ai récupéré le peu de graisse de foie gras posé sur l'assiette, il était durci au frigo. Il n'y en avait que la valeur d'une grosse cuillère à soupe. Je l'ai ajouté sur le restant de pommes de terre, j'ai battu trois œufs dans un saladier et j'ai versé dans le sautoir. Très bon croyez-moi!

    Chez nous, ce qui compte, c'est le soir du réveillon; le repas du lendemain ne sert qu'à finir les restes (s'il y en a). Quand on a eu une bonne “ventrée“ la veille, le midi suivant on mange peu. Enfin, chez moi c'est ainsi. Et d'ailleurs, pour le petit déjeuner, on n'en fait pas; par contre, de grands lampées d'eau en bouteille (n'en déplaise aux ingénieurs de l'assainissement de l'eau, qui nous coûte un max, l'eau du robinet contient les molécules médicamenteuses et, non, merci).

    Concernant le confit, dernière info très importante: le confit acheté dans des boîtes alu (appert) est -hyper- cuit… il ne demande pratiquement que du réchauffage.

    Le confit du boucher par contre, il faut le cuire 35 à 40 minutes, après l'avoir dégraissé (et conservé la graisse pour cuire une poêlée de légumes, une omelette, etc.).

    Attention à l'arnaque: le confit doit être entouré de graisse de canard; trop souvent, on l'entoure de graisse de porc (saindoux); vous la différenciez à l'odeur et la couleur (graisse trop blanche du porc).