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Recettes - Page 154

  • Truffes maison

    15 cl Crème liquide entière; 50 g Beurre doux

    5 cl alcool fort: armagnac pour rester entre nous chers payses!

    300 g Chocolat noir, Cacao en poudre non sucré

    Faites chauffer la crème liquide, l'alcool et le beurre. Incorporez délicatement la crème obtenue, légèrement tiédie, au chocolat à l'aide d'une spatule (la crème ne doit pas être trop chaude pour ne pas trancher).

    Réserver au réfrigérateur. Lorsque la ganache commence à durcir, versez-la dans une poche à douille et réalisez des boules sur des feuilles de papier sulfurisé. Vous pouvez aussi rouler avec un cuillère pour faire des billes…

    Réservez ensuite au frais jusqu'à complet refroidissement. Roulez chaque truffe dans du cacao en poudre.

     

  • Maïs aux crevettes

    ou lycée de Versailles...

    Par personne: une petite boîte de maïs tendre, 2 grosses cuillères à soupe crème fraîche épaisse; 250 g de crevettes fraîches que vous laverez à grande eau deux fois et décortiquerez ensuite. ½ poivron rouge; sel, poivre, persil haché, 1 cuillère à soupe de moutarde maison

    Déposez vos crevettes décortiquées sur papier absorbant pour retirer l'eau.

    Ouvrez la boîte de maïs, jetez la saumure, rincez à l'eau courante la passoire que vous secouer longtemps; déposez dans un saladier avec une feuille de papier absorbant; malaxez pour que l'eau soit absorbée.

    Epépinez le morceau de poivron et coupez finement en brunoise.

    Mettre tous les ingrédients dans un saladier ou plat creux et mélangez déjà.

    Préparez la sauce froide: dans un grand bol, versez la moutarde et mélangez avec la crème fraîche. Poivrez, salez, rajoutez le persil ciselé. Poivre et sel. Goûtez: il faut toujours goûter ce que l'on fait. Mélangez bien le tout et versez sur le mélange maïs, crevettes et brunoise de poivron.

    Servez frais. Vous pouvez en faire des tartines.

    Vous avez bien compris que crevettes et maïs ne doivent pas contenir l'eau de rinçage.

     

     

  • A propos de mon confit sarladaise...

     

    Voici la photo

    Vi, c'est moi qui l'ai fait!

  • Le lendemain midi…

    Voici mes victuailles du réveillon de Noël: du foie gras, bien sûr pour commencer. Je l'achète en terrine de verre… lorsqu'il est en promotion. Je fais bien attention à ne choisir que le foie gras qui n'a pas coulé sa graisse. Il vaut mieux payer du foie que de la graisse, bien sûr.

    Cependant, même si à travers le pot de verre vous avez choisi le moins gras, il y a toujours de la graisse dans le bocal. Chose que j'ôte soigneusement et met de côté sur une assiette en verre, au réfrigérateur. Ne jetez jamais cet or goûteux! D'ailleurs, on ne doit jamais rien jeter en cuisine, il existe toujours un moyen de récupérer un fond de plat ou de légumes.

     

    La preuve? c'est ici: www.tradi-cuisine.com

     

    Après le foie gras, nous avions des crevettes: rien à dire, on les mange nature, sans fioritures. Puis, le saumon sauvage, fumé au bois de hêtre. Consommé nature, avec du pain de seigle. Il est toujours parfait. On m'a dit que le saumon sauvage est plus “pesticidé“ que le saumon d'élevage. Peut-être… mais, tant que je n'ai pas lu ou regardé un reportage de mon moi-même…

    Puis j'ai fait du confit de canard avec pommes de terre et giroles à la graisse de canard, bien sûr.

    Les pommes de terre bio sont assez petites. Donc, marre de peler ces minuscules légumes… Je les lave soigneusement dans une première eau, je les laisse tremper dix minutes dans une eau bicarbonée. Je les récupère une à une pour retirer les germes, retirer les taches diverses pas très jolies. Pour ma recette, même si elles sont petites, je les coupe en deux. Je les passe à la cocotte vapeur durant 5 minutes.

    Puis, dans la sauteuse où j'ai fais fondre la graisse des cuisses confites, je jette mes girolles pour les faire suer (je sais très bien faire suer les autres!) et mes gros morceaux de pommes de terre déjà précuits puisqu'ils sont passés à la vapeur. Je fais sauter longuement le tout dans la graisse récupérée, sans oublier de rajouter sel, poivre, pincée d'herbes de Provence que vous achetez ici sur mon site.

    Après le confit et sa poêlée (parait qu'on dit sarladaise mais on a toujours fait cela chez moi, à Toulouse, quand j'étais môme, j'ai jamais demandé le nom du plat, je me contente de savoir la recette et... de le manger!…. vient le fromage (nous, c'est chèvre fermier et Roquefort Papillon) et la bûche glacée.

    Le lendemain midi, on a fini le foie gras. Il ne restait rien du saumon et des crevettes; par contre, il y avait bien assez de la poêlée de pommes de terre aux champignons. Ni une, ni deux, j'ai récupéré le peu de graisse de foie gras posé sur l'assiette, il était durci au frigo. Il n'y en avait que la valeur d'une grosse cuillère à soupe. Je l'ai ajouté sur le restant de pommes de terre, j'ai battu trois œufs dans un saladier et j'ai versé dans le sautoir. Très bon croyez-moi!

    Chez nous, ce qui compte, c'est le soir du réveillon; le repas du lendemain ne sert qu'à finir les restes (s'il y en a). Quand on a eu une bonne “ventrée“ la veille, le midi suivant on mange peu. Enfin, chez moi c'est ainsi. Et d'ailleurs, pour le petit déjeuner, on n'en fait pas; par contre, de grands lampées d'eau en bouteille (n'en déplaise aux ingénieurs de l'assainissement de l'eau, qui nous coûte un max, l'eau du robinet contient les molécules médicamenteuses et, non, merci).

    Concernant le confit, dernière info très importante: le confit acheté dans des boîtes alu (appert) est -hyper- cuit… il ne demande pratiquement que du réchauffage.

    Le confit du boucher par contre, il faut le cuire 35 à 40 minutes, après l'avoir dégraissé (et conservé la graisse pour cuire une poêlée de légumes, une omelette, etc.).

    Attention à l'arnaque: le confit doit être entouré de graisse de canard; trop souvent, on l'entoure de graisse de porc (saindoux); vous la différenciez à l'odeur et la couleur (graisse trop blanche du porc).

     

  • Des trucs à savoir....

    Une fois jugée comestible, une espèce vivante va encore subir de nombreuses opérations classificatrices: certains aliments sont purs, d’autres impurs, on ne consomme pas un aliment avec n’importe quel autre aliment, certains sont consommés crus, d’autres cuits, d’autres sont réservés à certains groupes (chefs, femmes enceintes.), à certaines périodes de la journée, de l’année etc. Tous ces classements complexes et largement inconscients forment un système culinaire, une cuisine, ils nous situent dans le temps et dans l’espace, en tant qu’individus et en tant que groupes.

    Tous les êtres humains parlent, chaque groupe a sa langue ; tous mangent, chaque groupe a sa cuisine.

    Le principe d’incorporation

     

    Il veut que, lorsque nous introduisons un aliment dans notre corps, nous lui fassions franchir la frontière entre le monde et le soi, entre le dehors et le dedans. De manière universelle, l’être humain est convaincu que l’aliment agit non seulement sur l’état de son organisme mais sur sa nature même: on est ce qu’on mange. Dans la plupart des cultures il est tenu pour évident que ce que l’on mange modifie ce que l’on est ; les exemples sont légion, et pas seulement dans les sociétés dites primitives. De nombreuses personnes pensent que la viande rouge donne de la force et les boxeurs, il n’y a pas si longtemps, allaient aux Halles le matin pour boire le sang frais des bêtes puissantes.

    Ce principe d’incorporation explique aussi les tentatives des êtres humains pour maîtriser leur identité corporelle ou symbolique par leur alimentation ; " que tes aliments soient ta seule médecine " disait Hippocrate.

    Le paradoxe de l’omnivore

    Le paradoxe de l’omnivore implique que l’être humain doit chercher sans cesse de nouveaux aliments potentiels tout en restant prudent tant qu’il n’a pas la certitude de leur innocuité. Les omnivores ne peuvent survivre qu’en arbitrant constamment entre 2 motivations concurrentes, la néophilie, ou appétence pour les nourritures nouvelles et la néophobie, c’est-à-dire la peur de celles-ci. Cette ambivalence installe chez l’omnivore neuronal une anxiété constitutive de l’alimentation elle-même.

    L’urbanisation, l’industrialisation, la mondialisation, la circulation de l’information, l’affaiblissement des préceptes religieux, les changements à l’œuvre dans le domaine de la famille viennent bouleverser ces schémas millénaires sur lesquels sont assises en partie nos identités personnelles et collectives.

    Fausse sécurité ou liberté culinaire

    Nos anciennes classifications sont chamboulées par l’éloignement des lieux de fabrication des produits alimentaires, leurs transformations technologiques et leur surabondance.

    Le principe d’incorporation se voit lui aussi remis en cause: on est ce qu’on mange mais quand on ne reconnait plus ses aliments, qui devient-on vraiment en les mangeant?

    Enfin, dans ce monde de nouveautés permanentes portées par la communication des firmes, on ne sait plus quoi est quoi, ce qui est ancien et ce qui est nouveau, et notre naturel omnivore ne sait plus où donner de la fourchette.

    Loin des campagnes d’antan, face à une offre alimentaire plus large que jamais, de moins en moins soumis aux cadres culturels et religieux traditionnels, exposé aux injonctions contradictoires de l’information nutritionnelle, l’individu moderne se retrouve libre, seul, en situation d’avoir à renouveler chaque jour sa culture culinaire.

    Cet environnement inédit est anxiogène et explique pêle-mêle le succès des livres de recettes, les régimes et gourous de tous poils, le succès des émissions culinaires, et…le refuge dans la fausse sécurité du bio.

    Pourtant un regard distancié nous permet de constater que la plupart de nos contemporains vivent nutritionnellement un âge d’or, dégagés de la crainte millénaire de la famine et protégés par la technologie. Rappelons que les infections alimentaires tuaient encore 15 000 personnes par an dans la France des années 50 du siècle dernier pour 150 aujourd’hui.

    Oser manger par toi-même

    Dans ce champ ultrasensible de l’alimentation, ce qui est à l’œuvre, comme partout ailleurs, c’est le combat entre la liberté assumée des individus et le retour fantasmé à un univers protecteur mais prescrit.

    Les politiques, les media, les scientifiques ne doivent pas jeter de l’huile sur les feux de ces peurs explicables, ils doivent accompagner rationnellement l’autonomie nouvelle de chacun dans ses choix alimentaires et culinaires.

    Kant donnait pour devise aux Lumières " ose savoir par toi-même " ; " ose manger par toi-même " voilà une belle devise pour une liberté alimentaire encore à construire.

    Richard Guédon - Contrepoints.org

    Richard Guédon est docteur en médecine, ancien Directeur médical d’une mutuelle d’assurances et ancien administrateur d’une caisse d’assurance maladie.

     

     

  • C'est la mode des laits végétaux

    Vous payez très cher... de l'eau!

    Au lieu d'acheter les produits transformés des sociétés agro-alimentaires, voici une recette que vous pouvez adapter aux amandes ou autres graines

    Lait de noisette

    Ingrédients pour 1 Litre: 70 g de noisettes; 30 g de noisettes grillées;  1 L d’eau

    Faire tremper les noisettes dans un saladier (en verre) d’eau en bouteille toute une nuit.

    Le lendemain, rincez les noisettes et les mixer dans un blender ou un robot avec 500 Ml d’eau. Ajoutez progressivement le reste de l’eau jusqu’à l’obtention d’un liquide très mousseux. Filtrez la préparation à travers un linge propre et fin. Bien presser à la fin le résidu du linge pour avoir un lait dense.

    Versez le lait dans une bouteille en verre et la mettre au frigo. Conservation: 4-5 jours

    Ne jetez pas le résidu: il peut être réutilisé dans une pâte à gâteau.

    Si vous êtes gourmand-e: ajoutez au “lait“ après filtration, une cuillère de miel ou de sirop d’érable ou d’agave.

  • Panais: la blanche racine….

    Il fut un temps où on l'appelait carotte blanche...

    La fraîcheur du panais se vérifie par son aspect: il est préférable de choisir un panais de taille moyenne, ferme, et plutôt lisse et brillant.

    Les panais peuvent se conserver au réfrigérateur pendant 1 semaine. Vous pouvez également les envelopper d’un linge humide pour préserver plus longtemps sa fermeté.

    Pour votre santé?

    Le panais est un légume peu calorique et riche en eau. Environ la moitié des glucides présents sont des fibres (environ 4,7g pour 100 g). Les fibres, notamment les insolubles très présentes dans le panais, aident à prévenir la constipation en augmentant le volume des selles.

    Ce légume renferme de nombreuses vitamines et minéraux. Avec une teneur moyenne de 500 mg de potassium pour 100 g, le panais participe à couvrir les besoins journaliers en ce minéral indispensable au bon fonctionnement de l’organisme, notamment au maintien d’une tension artérielle normale.

     Source de magnésium, il participe au développement osseux, à la synthèse des protéines, mais également à une meilleure assimilation des graisses et des sucres par la présence de manganèse. 

     Il est également une excellente source de vitamines du groupe B telles que la vitamine B9 qui participe notamment au bon fonctionnement des systèmes nerveux et sanguin et qui est indispensable aux femmes souhaitant tomber enceintes.

    Source d’antioxydants, ce légume jouerait un rôle dans la prévention du cancer. En effet, il contient des molécules telles que l’apigénine ou les polyacétylènes (principalement le falcarinol) qui contribueraient à réduire le risque de cancer. L’apigénine aiderait ainsi à réduire l’activité d’enzymes responsables de la maladie. La présence de manganèse joue également un rôle dans la neutralisation des radicaux libres (l’excès de radicaux libres menant à un stress oxydant, donc à des dommages sur l’ADN des cellules, ce qui favorise le cancer).

    Par ailleurs les légumes blancs sont soupçonnés d’être protecteurs contre le cancer de l’estomac.

    Références

    Nikolić NC,Lazić MM,Karabegović IT, Stojanović GS, Todorović ZB. A characterization of content, composition and scavenging capacity of phenolic compounds in parsnip roots of various weight. Nat Prod Commun. 2014; 9(6): 811-4.

    Yan X, Qi M, Li P, Zhan Y, Shao H. Apigenin in cancer therapy: anti-cancer effects and mechanisms of action. Cell Biosci. 2017;7:50. Published 2017 Oct 5. doi:10.1186/s13578-017-0179-x

    En cuisine?

    Pas compliqué: Le panais se prépare de la même manière que la carotte ou la pomme de terre. Il doit être rincé et brossé à l’eau claire pour éliminer tout résidu. L’épluchage n’est pas obligatoire si la peau n’a pas été traitée s'il vient de votre potager. J'en ai pas encore trouvé en bio mais je ne vais pas dans les magasins spécialisés en bio.

    Attention: c’est un légume sensible à l’oxydation comme le céleri-rave, il est donc préférable de le citronner afin d’éviter son noircissement quant vous le pelez.

    Il  peut se consommer -aussi bien- cuit que cru: râpé dans une salade, en purée, sous forme de soupe, grillé au four, en pot-au-feu, en poêlée…Par exemple, des pommes de terre et des panais en purée, auxquels on ajoute des oignons fondus et que l'on fait gratiner au four. Perso, j'en rajoute parfois dans une sorte de rata de légumes: avec des pommes de terre, du panais et de la crème fraîche liquide. On peut le gratiner avec fromage râpé et de la chapelure.

    Son temps de cuisson est plus rapide que celui de la pomme de terre ou la carotte mais variable selon sa taille. Il peut donc être préférable de le cuire en tranches ou en bâtonnets.

    J'en utilise quelques fois, dans mon pot-au-feu.