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Recettes - Page 98

  • Une salade de pois chiches au “mi-ail“

    Un de mes classiques d'été (par temps orageux); mi-ail: sauce verte toulousaine à base d'ail, de persil frais haché, de quelques noix, d'huile de noix, bien écrasé au pilon; parfois, on s'en sert pour épaissir une sauce trop coulante... peut se servir sur des grillades de viandes, du poisson, etc...

    1 pot de pois chiches cuits en conserve de verre, rincées largement sous l'eau courante et égouttées

     2 gousses d'ail, émincées et 1  poivron (n'importe quelle couleur), coupé en petits dés  (brunoise)

    1/4 de verre (65 ml) d'huile d'olive extra vierge

    1 citron bio à presser

    2 cuillères à soupe de base d'ail (mi-ail) et persil (mi-ail: sauce toulousaine: piler de l'ail frais avec du persil (feuilles et tiges fines) et un ou deux cerneaux de noix, mouillé d'huile de noix; il vaut mieux utiliser un pilon de bois et son bol en inox épais qu'une moulinette à épices qui tournant vite, chauffe les aliments et dénature le goût

    1 pincée de sel [facultatif]; Poivre du moulin au goût                

    2 c. à soupe (10 g) de persil plat, frais, haché ou ciselé

    Égoutter et rincer les pois chiches (il faut acheter une conserve en verre ou les pois chiches sont justes cuits avec de l'eau salé et aucun conservateur et colorant) et le mettre dans un saladier de verre.

    Émincez les gousses d'ail, le trancher finement et l'ajouter au mélange. Lavez, épépinez et pelez le poivron avec un couteau économe (c'est la peau qui donne “le renvoi“ qu'ont beaucoup de gens avec ce légume).

    Coupez le poivron en petits dés et l'ajouter dans le saladier.

    Faire, au pilon, le mélange “mi-ail“ et battre avec l'huile d'olive, le jus de citron et persil, le sel et le poivre dans un petit bol, à l'aide d'une fourchette, jusqu'à ce que la vinaigrette soit émulsionnée.

    Versez sur la salade et bien mélanger. Mettre à refroidir dans le réfrigérateur 20 min.

    Servez -saupoudré du persil haché- et servir.

  • Les vraies vertus de l’huile d’olive

    Christophe Lavelle

    Chercheur en biophysique moléculaire, épigénétique et alimentation, CNRS UMR 7196, Inserm U1154, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

    The Conversation - CC BY ND

    Vantée depuis l’Antiquité pour ses vertus médicinales, ingrédient star du régime méditerranéen, l’huile d’olive s’invite régulièrement dans la rubrique santé des médias grand public.

    Cependant, si un certain consensus semble régner quant à ses bienfaits, l’huile d’olive est loin d’avoir révélé tous ses secrets. Ce qui explique qu’elle a aussi élu domicile dans les colonnes des journaux scientifiques les plus pointus. En effet, aujourd’hui encore, les chercheurs bataillent pour décortiquer, à l’échelle moléculaire, les mécanismes d’action qui permettraient de valider ses vertus.

     

    En ce début d’été, faisons le point sur ce que sait la science des qualités de l’huile d’olive vierge extra.

    Une masse grasse importante

    Contrairement aux huiles raffinées, dont l’extraction fait appel à des solvants, l’huile d’olive vierge extra est obtenue à partir d’olives fraîches, en ayant uniquement recours à des procédés mécaniques : pressage, décantation, filtration… En ce sens, c’est un pur jus de fruits. Que contient-elle exactement ?

    En tout premier lieu, on y trouve des triglycérides. Constitués d’une molécule de glycérol associée à trois molécules d’acides gras, ces constituants sont une composante majeure de toutes les matières grasses alimentaires, huiles comme graisses. Il s’agit d’une réserve d’énergie très importante pour l’organisme. Dans l’huile d’olive, les triglycérides sont accompagnés de quelques diglycérides, monoglycérides, acides gras libres et phospholipides (constituants importants des parois des cellules animales et végétales).

    L’huile d’olive vierge extra est extraite uniquement par des moyens mécaniques (ici à Mola di Bari, dans les Pouilles, en Italie). Shutterstock

    L’huile d’olive vierge extra est notamment riche en acides gras monoinsaturés (l’acide oléique en tête, représentant entre 55 et 80% des acides gras totaux) et, dans une moindre mesure, en acides gras polyinsaturés (acide linoléique principalement) et acides gras saturés (acide palmitique, acide stéarique…).

    Cette masse grasse est très largement majoritaire dans l’huile d’olive. Celle-ci contient cependant également d’autres molécules qui, bien que présentes en proportion réduite, n’en ont pas moins un effet majeur sur ses propriétés.

    Goût, couleur, stabilité, vertus: de nombreux responsables

    Parmi les composés minoritaires mais essentiels aux qualités de l’huile d’olive vierge extra figurent notamment des phénols simples et leurs dérivés polyphénoliques (des assemblages de phénols) aux noms et aux structures chimiques compliqués, comme l’oleuropéine, le ligstroside, ou le 3,4-DHPEA-EA, ainsi que de nombreux autres composés aux désignations tout aussi exotiques) : pinorésinol, acide férulique, acide syringique, lutéoline… L’huile d’olive contient également des stérols, des triterpènes, des pigments tels que carotènes et chlorophylles, des tocophérols (vitamine E), et divers composés aromatiques dont les propriétés restent à décrypter.

    Plusieurs facteurs influent sur la teneur de ces molécules dans l’huile d’olive vierge extra : variété des oliviers, nature du sol, type de climat, année de production, mode de culture, maturité à la récolte, conditions de stockage, etc.

    Pris ensemble, ces composés ne représentent qu’1 à 2% de la masse totale de l’huile d’olive, mais celle-ci leur doit beaucoup. D’eux dépendent en effet son goût (amertume), son arôme (fruité vert, mûr, noir), les sensations trigéminales (véhiculées par le nerf trijumeau) qu’elle provoque (astringence, ardence), sa couleur, et sa stabilité face à l’oxydation… En outre, ces molécules sont aussi responsables de ses vertus en termes de santé

    On comprend pourquoi les constituants de l’huile d’olive suscitent un grand intérêt, et font l’objet de diverses études ambitionnant de décrypter les mécanismes à l’origine de leur potentiel préventif vis-à-vis de diverses maladies chroniques. Ce dernier ne fait en effet plus de doute : il a été mis en évidence par de multiples travaux.

    Des effets bénéfiques sur la santé validés scientifiquement

    De nombreuses études épidémiologiques concordent quant aux effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire d’une consommation régulière d’huile d’olive vierge extra, avec une réduction mesurable du risque de mortalité. Cet effet est d’autant plus marqué que l’huile est de bonne qualité.

    Des conséquences bénéfiques en termes de cholestérol sont également souvent rapportés, ainsi que des effets anti-inflammatoires. Ce n’est pas surprenant, puis que stérols et triterpènes sont connus pour être impliqués dans la bonne gestion du cholestérol sanguin, tandis que carotènes et tocophérols sont des antioxydants réputés.

     

    Les polyphénols présents dans l’huile d’olive vierge extra protègent aussi les lipides sanguins contre le stress oxydatif. Celui-ci résulte d’une agression des composants cellulaires de l’organisme par des " espèces réactives de l’oxygène ", les fameux " radicaux libres ". De nombreux tests in vitro, ainsi que des essais cliniques, ont montré que l’huile d’olive piège les radicaux libres. Cette propriété a amené l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) à reconnaître la validité de l’allégation santé " les polyphénols de l’huile d’olive contribuent à la protection des lipides sanguins du stress oxydatif ".

    Néanmoins, contrairement aux déclarations un peu trop enthousiastes des adeptes de superlatifs, l’huile d’olive vierge extra n’est pas un élixir de jouvence ou un remède miracle contre le cancer. Ses effets protecteurs contre le vieillissement ou le cancer doivent encore être clairement établis. En attendant, on aura néanmoins tout intérêt à intégrer cette huile dans une alimentation variée.

    Mais pour bénéficier au mieux des bienfaits de l’huile d’olive vierge extra, encore faut-il savoir comment bien la choisir, la conserver et l’utiliser!

    Comment bien choisir, conserver et utiliser l’huile d’olive vierge ?

    Une fois que vous aurez trouvé l’huile d’olive vierge extra qui correspond à votre nez et à votre palais, assurez-vous de bénéficier de la dernière récolte. Et surtout, conservez soigneusement votre huile au frais et à l’abri de la lumière. De cette façon, elle n’en sera que plus riche en composés bénéfiques. La placer sur le plan de travail, à côté des plaques de cuisson, comme on le voit trop souvent est la pire des idées!

    Vous voici armé pour agrémenter vos plats de cet or liquide ; et ce ne sont pas les opportunités qui manquent! On pense bien sûr immédiatement à l’assaisonnement des crudités ou des cuidités, cependant l’huile d’olive vierge se prête aussi très bien à de nombreux modes de cuisson, grâce à son point de fumée élevé (température à partir de laquelle on détecte de la fumée lorsque l’on chauffe une matière grasse, soit 210 °C pour l’huile d’olive).

    Il a ainsi été démontré que lors de la cuisson de tomates dans l’huile d’olive vierge extra, cette dernière se chargeait en caroténoïdes contenus dans le légume-fruit. Encore mieux : in fine la biodisponibilité des caroténoïdes, c’est-à-dire leur capacité à être utilisée par l’organisme, est augmentée, ce qui améliore le pouvoir antioxydant de la préparation.

    Par ailleurs, l’huile d’olive vierge extra fournit des antioxydants non seulement lors de sa consommation directe, mais aussi lorsqu’elle est utilisée en cuisson. Lors d’une friture, une partie de ses antioxydants " migrent " en effet dans les aliments! On aurait donc tort de se priver de l’utiliser (même s’il est préférable de ne pas dépasser 190 °C pour les huiles vierges extra).

    Une question pourrait laisser perplexe le marmiton en herbe : quelle huile d’olive vierge extra choisir, pour quel plat ? La réponse est simple : celle que votre palais vous commandera! En effet, s’il existe des applications pour assister les choix, celles-ci relèvent plus du marketing que de la science exacte. Comme toujours en matière de cuisine, c’est votre palais qui restera le plus sûr des juges!

    Passons en cuisine

    Pour conclure ce bref voyage au pays de l’huile d’olive, voici quelques conseils de préparation originaux extraits de l’ouvrage Extra vierge. L’Huile d’olive, Histoire d’Hommes & Recettes de Grands Chefs, publié aux éditions Dunod.

    Extra vierge. L’Huile d’olive, Histoire d’Hommes & Recettes de Grands Chefs. Author provided

     " […] Bien que l’huile d’olive soit le plus souvent pensée comme assaisonnement ou auxiliaire de cuisson, il peut être intéressant de chercher à la valoriser dans des préparations un peu plus élaborées, dans lesquelles elle pourra éventuellement constituer l’élément mis en avant, passant ainsi d’une cuisine “ à ” l’huile d’olive à une cuisine “ de ” l’huile d’olive. Les sources d’inspiration ne manquent pas, qu’elles viennent de recettes dans lesquelles on substitue simplement le corps gras traditionnellement employé par de l’huile d’olive, ou que l’on aille chercher du côté de la cuisine moléculaire et de sa quête de nouvelles textures en cuisine.

    Concernant le type d’huile, on préférera généralement les huiles de début de saison, plus vertes, pour les assaisonnements, et celles de fin de saison, plus douces et sans amertume, pour les cuissons. Ces usages restant cependant subjectifs, nous nous garderons bien ici de toute directive systématique et donnons seulement quelques pistes “ générales ” d’utilisation de l’huile d’olive en cuisine ; laissons à la charge du cuisinier le choix, selon le cas, de l’huile qui lui convient, et, surtout, l’expérimentation au gré de sa fantaisie!

    L’huile en poudre, c’est possible : pour un sable craquant et glacé, verser l’huile dans de l’azote liquide, attendre quelques secondes puis passer le tout à travers un chinois et servir sans attendre. Pour un sable plus fondant et tempéré, fouetter l’huile avec un peu de maltodextrine, tamiser et servir.

    Pour de l’huile crémeuse, monter tout simplement, à la façon d’une mayonnaise, une émulsion avec un jaune ou un blanc d’œuf. Pour une crème légèrement gélifiée, on pourra aussi monter l’émulsion avec de la gélatine dissoute dans un peu d’eau.

    Et pour une huile mousseuse ? Ce ne sont pas les solutions qui manquent. Pour une écume, faire chauffer un mélange d’huile et de liquide aqueux (bouillon, jus de fruit ou légume), ajouter de la lécithine de soja (environ 1%), faire mousser à l’aide d’un mixeur plongeant, récupérer l’écume en surface et servir sans attendre. Pour une mousse plus dense, procéder comme pour une chantilly : fouetter à froid (ou siphonner) de la crème liquide entière additionnée d’huile. Pour une mousse dense et chaude, mélanger 2/5 de blanc d’œuf à 2/5 de crème et 1/5 d’huile d’olive, verser dans un siphon, charger une cartouche, secouer, placer au bain-marie à 65-70 °C pendant au moins 30 minutes et servir.

    Enfin, en dessert, outre la fameuse pompe à huile provençale, le pâtissier ne manquera pas de tester ses recettes favorites (gâteaux, glaces, soufflés, nougats, etc.) avec de l’huile d’olive comme matière grasse principale".

    PERSO: je rajoute toujours dans mon huile d'olive de cuisson (donc, pas huile gastronomique) des branches de thym en fleurs ou de romarin en fleurs.

    Si vous voulez vous fabriquer une huile piquante, rajoutez dans la bouteille des petits piments oiseaux ou autres piments d'Espelette.

    Mettre dans une poêle noire en tôle vos épices, faites chauffer une à deux minutes à sec, rajoutez de l'huile d'olives et faites chauffer à feu doux trois minutes, laissez macérer.

    Pour récupérer l'huile de la poêle, il est nécessaire d'utiliser une passoire à confiture en inox pour mettre dans un pot de verre; vous reversez ensuite dans une bouteille de verre avec un en inox.

    Toujours utiliser des instruments en inox et pas en vieux plastique qui laisse passer du chimique si le liquide est chaud.

     

  • Fabriquez vous-même des eaux aromatisées

    Pour réaliser une eau aromatisée, il faut une grande carafe et un réfrigérateur, ainsi qu’un temps de pause de minimum 3 à 4 h pour que les arômes se diffusent. Pour ce type de recettes, il est -bien sûr- préférable de se tourner vers des produits bio, ainsi, vous pourrez utiliser les zestes sans souci de pesticide…

    N'oubliez pas: bio ou pas, tous les fruits et légumes doivent TOUJOURS être lavés avant utilisation… oui, même les bio

    Lavez les fruits ou les légumes, les couper en lamelles ou en morceaux, puis les introduire dans la carafe pour les laisser se diffuser dans l’eau.

    Voici quelques idées de mélanges:

    • Citron vert & menthe (2 citrons verts, 20 feuilles de menthe)
    • Pêche & basilic (3 pêches et une quinzaine de feuilles)
    • Orange & myrtilles (1 orange et 200 g de myrtille)
    • Concombre & gingembre (1/2 concombre et 1,5 cm de gingembre frais)
    • Pamplemousse & romarin (1 pamplemousse et un bouquet de romarin)
    • Ananas & sauge (1 ananas et un bouquet)
    • Fraises & framboises (250 g de fraises et 250 g de framboises)
    • Pastèque & mûres (1/4 de pastèque et 200 g de mûres)

    Trop assoiffé-e?

    Vite: de l'eau pétillante et le jus d'un demi-citron. Pour les enfants, vous pouvez rajouter un peu de sucre mais, bon, le sucre n'est pas bon pour la santé: n'habituez pas votre nourrisson au goût sucré, notamment s'il y a des diabétiques dans la famille de 2e ou 3e génération ancestrale

  • Crème glacée maison à la vanille.

    Durée: 3h30

    Ingrédients:

    500 ml de crème épaisse

    500 ml de crème liquide

    200 g  de sucre (selon le goût ou le besoin: attention: la vanille donne un goût sucré, donc, il se pourrait que vous en mettiez moins pour le même goût sucré en bouche)

    10 ml (une bonne cuillère à caféà) d’extrait liqui de de vraie vanille

    Tout d'abord, préparez le contenant (moule)

    Mettez au congélateur un bol (ou un moule) acier inoxydable, vide et peu profond, 6 à 7 cm,, de 133 x 23 cm. Évitez le verre ou les matériaux peu résistants pour ce faire.

    Dans un grand bol, mixez tous les ingrédients jusqu’à ce que le sucre soit bien incorporé.

    Conseil maison: pour obtenir une texture plus onctueuse, assurez-vous que le sucre est totalement dissous avant de mettre le mélange au congélateur.

    Versez la mixture dans le récipient refroidi et déposez-le au congélateur de 20 à 30 min. Lorsque les rebords commencent à geler, ressortez la préparation et mixez avec un mélangeur à main. Le fractionnement de la crème glacée accentue son côté moelleux et crémeux. Prenez bien votre temps.

    Replacez le moule au congélateur. Ressortez la crème glacée toutes les 30 min, à quatre ou cinq reprises, et battez-la encore, jusqu’à ce qu’elle soit totalement prise. Si elle devient trop dure, faites-la ramollir au frigo pour la mélanger à nouveau avant de la recongeler. Elle deviendra ainsi plus onctueuse et homogène.

    Conservez la crème glacée dans un contenant à congélation couvert jusqu’au moment de la servir.

    Maintenant que vous maîtrisez la technique, essayez ces idées maison exceptionnelles qui surpassent tout ce qui se trouve dans le commerce:

    Incorporez des morceaux de votre barre de confiserie préférée.

    Garnissez de caramel fondu, de chocolat noir ou de caramel au beurre.

    Étalez de la crème glacée entre deux biscuits pour obtenir un dessert fabuleux.

    Mélangez les saveurs les plus inattendues comme sirop d’érable et figues.

     

  • Salade pomme de terre cansalade

    200 g de roquette ou pissenlit; 200 g de cansalade salée en tranches épaisses

    1 oignon rouge; 1 kg de pommes de terre (c'est mieux si elles sont “primeur“; vous n'avez pas besoin de les peler, roulez-les dans un torchon propre et frottez la peau.

    1 poivron rouge

    Épluchez et coupez les pommes de terre en morceaux de la taille d’une grosse noix.

    Mettez-les dans une casserole, ajoutez de l’eau froide puis une fois porté à ébullition couvrez, laissez cuire 10 à 15 minutes et réservez.

    Émincez l’oignon et le poivron rouge pelé à l'économe

    Prenez les tranches de cansalade plate et faites-les griller dans une poêle bien chaude non huilée puis réservez.

    Dans un grand saladier en verre, mettez la roquette et les pommes de terre et mélangez.

    Ajoutez l’oignon plus le poivron et la cansalade grillée, mélangez à nouveau puis saupoudrez de'herbes aromatique et servez avec une bonne vinaigrette au vinaigre maison et huile de noix ou noisettes.

    Idée: vous pouvez ajouter une brunoise de chorizo, revenue dans la poêle à sec.

    PLUS

    Si vous utilisez des pommes de terre du jardin, n'oubliez pas de les laver à plusieurs eaux et de rajouter un trait de vinaigre dans la dernière eau pour éliminer les petites bestioles.

  • Croque-monsieur au foie gras et magret de canard

    Mes recettes de croque-monsieur sont réalisée avec du vrai pain… laissez tomber le pain de mie qui est un pain sans goût ni saveur. Laissez leur pain aux angliches et achetez du bon pain français traditionnel!

    Pour 4

    400 g de roquette ou autre salade amère; 8 tranches pain complet ou aux graines

    150 g de foie gras de canard mi-cuit, acheté en verrine de verre, bien sûr

    90 g de magret de canard fumé

    25 g de graisse de canard

    Mettez le four en position grill et allumez-le.

    Découpez le foie gras en tranches épaisses et le magret de canard en tranches fines.

    Coupez des tranches de pain d'un cm minimum d'épaisseur

    Huilez la plaque du four. Badigeonnez une face de toutes les tranches de pain d’une fine couche de graisse de canard.

    Déposez des tranches de foie gras sur la moitié des tranches de pain. Disposez dessus les tranches de magret de canard en diagonale. Recouvrez les croque-monsieur avec les autres tranches de pain en gardant la partie recouverte de graisse de canard à l’extérieur.

    Déposez les croque-monsieur sur la plaque du four et faites-les dorer pendant 2 minutes sous le grill très chaud, évidemment.

    Poursuivez avec le dressage des assiettes. Pour cela, déposez 100 g de roquette dans chaque assiette, relevé d'une vinaigrette aux agrumes ou à l'huile de noix avant d’y ajouter les croque-monsieur au foie gras et magret de canard.

     

  • Patati, patata...

    Avec une de mes recettes, fin article

    Six raisons pour lesquelles les pommes de terre sont bonnes pour la santé

    Duane Mellor;  Associate Dean Education - Quality Enhancement, College of Health & Life Sciences, Aston University

    The Conversation - CC BY ND

    L’"humble" pomme de terre a une mauvaise réputation. Cet aliment de base bon marché autrefois présent dans le régime alimentaire de nombreux pays a été qualifié ces dernières années d’aliment "malsain" à éviter.

    Manger trop de n’importe quel type ou groupe d’aliments (comme les glucides) n’est pas "santé", et certaines recherches suggèrent que manger trop de pommes de terre pourrait être associé à une pression artérielle plus élevée. Mais c’est généralement la façon dont nous préparons et consommons les pommes de terre (comme les faire frire) qui a des effets néfastes.

    Dans les faits, les pommes de terre contiennent beaucoup de vitamines et autres nutriments importants pour la santé. Voici six raisons pour lesquelles les pommes de terre sont bonnes pour vous.

    1. La vitamine C

    Les gens associent généralement la vitamine C aux oranges et aux agrumes. Mais une source importante de vitamine C dans le régime alimentaire britannique, pendant la majeure partie du 20e siècle, provenait en fait des pommes de terre. En moyenne, une petite pomme de terre (150 g) contient environ 15ù de l’apport quotidien recommandé en vitamine C.

    La vitamine C est importante, car elle soutient la fonction immunitaire et contient des anti-oxydants. Elle joue aussi un rôle essentiel dans la formation du tissu conjonctif, qui aide nos articulations à bien fonctionner et maintient nos dents en place. C’est pourquoi la carence en vitamine C est liée à la chute des dents ou à des maladies comme le scorbut.

    1. La vitamine B6

    La vitamine B6 est un cofacteur (petite molécule) essentiel à l’organisme. Elle aide plus de 100 enzymes à fonctionner correctement, leur permettant de décomposer les protéines, un processus essentiel au bon fonctionnement des nerfs. C’est peut-être aussi la raison pour laquelle la B6 est liée à une bonne santé mentale.

    En général, une petite pomme de terre contient environ un quart des apports quotidiens recommandés en vitamine B6 pour un adulte.

    1. Le potassium

    La présence de potassium dans nos cellules est importante pour réguler la signalisation électrique dans les muscles et les nerfs. Ainsi, si le taux de potassium est trop élevé ou trop bas, cela peut empêcher notre cœur de fonctionner.

    Les pommes de terre rôties, cuites au four et frites contiennent des niveaux plus élevés de potassium que les pommes de terre bouillies ou en purée. Une pomme de terre en chemise contient environ un tiers des apports quotidiens recommandés. En effet, si l’on fait bouillir des pommes de terre en dés, environ la moitié du potassium s’échappe dans l’eau.

    Cependant, pour les personnes souffrant d’une maladie rénale – qui peut limiter la capacité à éliminer l’excès de potassium dans l’organisme – il peut être utile de limiter sa consommation de pommes de terre. Et lorsque l’on fait rôtir ou frire les pommes de terre, il faut faire attention à la quantité d’huile utilisée.

    1. La Choline

    La choline est un nutriment essentiel qui se fixe aux graisses pour fabriquer des phospholipides, les éléments constitutifs des parois cellulaires, ainsi que l’acétylcholine, un neurotransmetteur qui aide à contracter les muscles, à dilater les vaisseaux sanguins et à ralentir le rythme cardiaque. Les pommes de terre contiennent les deuxièmes niveaux les plus élevés de choline, après les aliments riches en protéines, comme la viande et le soja.

    Il est vital de consommer suffisamment de choline, car elle est indispensable à la bonne santé du cerveau, des nerfs et des muscles. Et de subtiles différences dans nos gènes peuvent faire en sorte que certains d’entre nous ont une carence en choline. Une pomme de terre en chemise contient environ 10ù des besoins quotidiens en choline d’une personne. La choline est particulièrement importante pendant la grossesse, alors que le fœtus en pleine croissance fabrique beaucoup de nouvelles cellules et de nouveaux organes.

    1. la santé du microbiote

    La cuisson et le refroidissement des pommes de terre avant de les manger permettent à l’amidon résistant de se former. Cet amidon sain aide notre corps de nombreuses façons, notamment en agissant comme un prébiotique, qui est important pour maintenir un microbiote intestinal sain.

     

    En anglais

     

    L’amidon résistant n’est pas digéré dans la partie supérieure du tractus gastro-intestinal et continue son voyage pour atteindre les micro-organismes présents dans le côlon. Il y est fermenté par les bactéries du colon, produisant des molécules similaires au vinaigre appelées acides gras à chaîne courte (AGCC). Ces acides gras nourrissent nos intestins et les maintiennent en bonne santé.

    Les acides gras à chaîne courte peuvent également modifier notre métabolisme dans le bon sens, en contribuant à réduire les taux de graisse et de sucre dans le sang. Ces caractéristiques, associées à la forte teneur et à leur faible teneur en graisses, font des pommes de terre bouillies ou cuites à la vapeur des aliments peu caloriques, riches en nutriments et rassasiants.

    1. Naturellement sans gluten

    Les pommes de terre sont également naturellement sans gluten, ce qui en fait une excellente option pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque ou qui doivent éviter le gluten.

    Il en va de même pour les patates douces, dont l’indice glycémique est plus faible – ce qui signifie qu’elles ne provoquent pas de pic de glycémie, ce qui peut aider à contrôler le poids et l’appétit. Cependant, les patates douces sont légèrement plus riches en calories et en glucides que les pommes de terre ordinaires, bien qu’elles contiennent davantage de bêta-carotène (une forme de vitamine A).

    Moins de calories qu'une banane

    Certaines personnes choisissent d’éviter les pommes de terre par crainte de prendre du poids, mais une pomme de terre bouillie typique ne contient qu’environ 130 calories, soit moins de calories qu’une banane de la même taille. Mais il est important de porter attention à la manière d’apprêter les pommes de terre et de les consommer.

    L’ébullition ou la cuisson à la vapeur (éventuellement accompagnée d’un refroidissement pour augmenter la quantité d’amidon résistant) est le meilleur moyen de maintenir un faible nombre de calories par gramme. La cuisson au four augmente le nombre de calories par gramme (en raison de la perte d’eau), tout comme la purée avec du beurre ou de la crème. La façon la moins saine de manger des pommes de terre est de les consommer sous forme de frites ou de croustilles, car elles absorbent l’huile comme une éponge.

    Vous devez également éviter les pommes de terre vertes, qui produisent une toxine pouvant irriter l’intestin. Cela se produit lorsque la pomme de terre a été entreposée à la clarté. Autrement, pour la plupart des gens, inclure les pommes de terre dans une alimentation saine et variée peut être une bonne idée.

    En plus d’être saine, la pomme de terre présente également des avantages environnementaux. Sa production nécessite moins d’eau que celle du riz et génère moins de gaz à effet de serre que celle du riz et du blé. Voilà une autre bonne raison d’inclure les pommes de terre dans votre alimentation.

    Une de mes recettes avec la saucisse de Toulouse parfois

    POMME DE TERRE A LA CRÈME

    Faites bouillir vos pommes de terre (environ deux grosses par personne), éteignez le gaz après 40 mn, de cuisson; pelez-les, coupez-les en tronçons de  5cm maximum.

    Mettre dans un plat à four en verre, aillé et beurré, mettre de la crème fraîche liquide jusqu'à hauteur, poivrez, salez; enfournez dans un four à 180° et faites cuire durant 42 mn environ.

    Bien sûr, vous pouvez saupoudrer de fromage râpé avant d'enfourner. Et même de chapelure.

    Si vos n'avez pas de four, cuire à feu moyen dans une large sauteuse durant le même laps de temps, à couvert, en remuant jusqu'à cuisson complète.

    Saupoudrez de fromage râpé 5 mn avant d'éteindre le feu.