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blog - Page 2

  • Semoule au lait

    L'entremet que nous réalisions très souvent, dans mon enfance… le dessert des pauvres... mais gourmands!

    Pour 6

    60 cl de lait; 80 g de semoule de blé fine; 50 g de sucre

    1 c. à café d'arôme au choix (vanille, fleur d'oranger, cannelle...)

    Faites chauffer le lait dans une casserole sans le faire bouillir. (sauf en cas de lait cru, qu'il faut faire bouillir trois minutes et attendre 10 mn pour qu'il refroidisse).

    Versez la semoule en pluie. Laissez cuire 3 à 5 minutes en remuant en continu avec une spatule en bois.

    Hors du feu, ajoutez le sucre et l'arôme de votre choix (extrait de vanille, eau de fleur d'oranger, cannelle, rhum...) et bien mélanger.

    Laissez refroidir, la semoule va alors épaissir. Dégustez tiède au froid avec des fruits frais (fraises, framboises...), du coulis de fruits ou de chocolat, etc.

  • PFAS: polluants éternels

    Voici ce que vous devez savoir sur les PFAS, que l’on surnomme "polluants éternels"

    Les PFAS, produits chimiques toxiques. On l'a su car, une usine de production de PFAS a causé une vaste pollution de la région, et affecté ses employés et les gens qui buvaient l’eau contaminée. Depuis ce scandale, les connaissances sur la toxicologie des PFAS, soit l’étude de leurs effets nocifs sur la santé, évoluent constamment.

    Ces contaminants sont associés à une augmentation des concentrations sanguines de cholestérol, une réduction de la croissance fœtale, une diminution de la réponse immunitaire aux vaccins, et une augmentation des risques de cancer du rein. La liste des problèmes de santé causés par les PFAS continue de s’allonger au fur et à mesure que les études épidémiologiques s’accumulent.

    Les deux PFAS originaux, PFOS et PFOA, sont considérés comme des polluants organiques persistants et ont été bannis par la Convention de Stockholm. Malheureusement, l’industrie est ingénieuse pour contourner les règles en modifiant une portion de la structure chimique complexe des PFAS. Dans quel but ? Celui de générer un composé aux propriétés industrielles et commerciales très similaires, mais qui échappe à la réglementation. Au fur et à mesure que les chercheurs et les agences gouvernementales de protection de l’environnement accumulent des données pour tenter de réglementer certains PFAS spécifiques, l’industrie a le beau jeu de changer de molécules et d’utiliser de nouvelles versions alternatives.

    De plus, plusieurs des nouvelles formulations de PFAS sont appelées des "précurseurs", puisqu’elles peuvent se dégrader dans l’environnement et se transformer en d’autres PFAS, dont le PFOA ou le PFOS, les deux molécules bannies.

    Les multiples applications des PFAS

    Le nom est plutôt rébarbatif et vient de l’anglais « Per and polyfluoroalkyl substances », soit des substances alkylées per – ou polyfluorées. Les PFAS sont des molécules chimiques synthétisées en laboratoire. Elles sont composées, d’une part, d’une chaîne d’atomes qui a les mêmes propriétés que l’huile. Ces atomes rendent les PFAS particulièrement stables et difficiles à dégrader (de là, leur surnom de polluants éternels – Forever Chemicals). D’autre part, les PFAS sont aussi constitués d’une partie qui aime l’eau et qui fuit l’huile.

    Que sont les PFAS ?

    On les utilise également pour protéger nos meubles, tapis et textiles contre les taches (les produits de type "Scotchguard").

    Les PFAS peuvent être utilisés pour imperméabiliser une multitude de vêtements. Ils sont également présents dans certains cosmétiques dits hydrofuges ou "résistants à l’eau", comme le fond de teint. Plusieurs papiers et cartons résistants à l’eau ou aux graisses sont aussi traités aux PFAS et beaucoup de plastiques en contiennent.

    Une excellente façon d’augmenter son exposition aux PFAS est de manger du maïs soufflé en sac chauffé au four au micro-ondes (le sac est traité aux PFAS pour résister à la graisse qui fait éclater le maïs). Bien entendu, tous ces produits risquent de se retrouver dans nos déchets. Conséquemment, les sites d’enfouissement représentent des sources potentiellement inquiétantes de PFAS.

    Finalement, les mousses anti-incendie formant une pellicule aqueuse (Aqueous film-forming foam-AFFF), qui sont utilisées pour combattre les feux à base d’hydrocarbures (pétrole, gaz naturel), représentent une source majeure de PFAS. Les endroits où ces mousses ont été utilisées font face à des problèmes de contamination aux PFAS; on parle ici de la plupart des sites d’entraînement des pompiers, plusieurs aéroports et de multiples bases militaires.

    La complexité du nombre de molécules et leurs propriétés uniques rendent l’analyse des PFAS complexe et difficile. De plus, leur omniprésence dans l’environnement réduit la fiabilité des résultats de laboratoire, qui peuvent être contaminés si la préparation d’échantillons et les procédures ne sont pas appropriées (surtout pour l’analyse de l’eau potable). Il est aussi important d’intégrer un maximum de PFAS possible aux suivis environnementaux, afin d’éviter qu’un ou plusieurs composés particulièrement problématiques échappent au suivi.

    Des contaminants qui s’accumulent dans les tissus

    Leur persistance et leur capacité à s’accumuler dans les tissus des organismes vivants (bioaccumulation) font en sorte qu’on les retrouve en haut des chaînes alimentaires. On les détecte notamment chez les mammifères marins de l’Arctique, ce qui impacte les populations principalement autochtones qui en dépendent pour se nourrir. On assiste ainsi à une injustice environnementale, puisque ces communautés subissent les effets d’une pollution à laquelle elles n’ont aucunement contribué.

    En plus de leur persistance dans l’environnement, plusieurs PFAS sont également persistants dans le corps humain. Même en réduisant l’exposition à ces contaminants, les PFAS peuvent prendre des années à être éliminés de l’organisme. En raison de l’exposition ubiquitaire et de cette persistance, plusieurs PFAS sont détectés dans la quasi-entièreté des échantillons de sang récoltés dans le cadre de l’Enquête canadienne sur les mesures de santé, menée par le gouvernement fédéral.

    Une étude canadienne a par ailleurs démontré que ces contaminants se retrouvent également dans les échantillons de sang du cordon ombilical et dans le lait maternel ; nous portons donc des traces de PFAS dans notre organisme dès notre conception.

    L’épineuse question du traitement des eaux usées

    Les propriétés chimiques des PFAS les rendent aussi particulièrement difficiles à éliminer quand ils se retrouvent dans notre eau potable ou notre eau usée. Les traitements usuels pour l’eau potable enlèvent très peu ou pas du tout des PFAS présents dans l’eau). Des investissements significatifs sont donc nécessaires pour modifier les procédés de traitement dans le but de les éliminer.

    De plus, le traitement de l’eau usée peut augmenter très significativement les concentrations de PFAS dans les boues d’épuration, principal déchet issu du processus d’épuration. Ces boues, aussi appelées biosolides, contiennent bien souvent des concentrations de PFAS comparables aux niveaux ambiants détectés ailleurs. Mais si les eaux usées contiennent des rejets d’un procédé industriel ou commercial qui utilise des PFAS, les biosolides qui en résultent pourraient être très contaminés aux PFAS.

    La solution pour pouvoir valoriser les biosolides passe par une meilleure réglementation de l’utilisation des PFAS pour prévenir leur apparition dans les eaux usées et les boues d’épuration municipales. On peut aussi très bien vérifier les concentrations dans les biosolides avant leur valorisation et ainsi éviter les risques de contaminer nos sols en établissant des seuils de PFAS à ne pas dépasser.

    Le dossier des PFAS est particulièrement complexe, les experts et les diverses agences de protection de l’environnement du monde n’étant pas encore capables de trouver un consensus pour définir ce qui est sécuritaire.

    Nous devrions être particulièrement vigilants et appliquer le principe de précaution, qui stipule que :

        Une substance doit être considérée comme potentiellement nocive pour la santé humaine et pour l’environnement, jusqu’à preuve du contraire.

    Il importe également de mieux réglementer cette famille de polluants inquiétants qui se retrouvent absolument partout.

    Et aussi: Les "polluants éternels" du fart des skis se répandent sur les pentes enneigées

    Les pailles "écologiques" contiennent aussi ces "polluants éternels" potentiellement dangereux

    Les pailles de papier ou de bambou dites "écologiques" contiennent des PFAS, des "polluants éternels" associés à de nombreux problèmes de santé, tant chez les humains que chez les animaux. Procurez-vous des pailles en inox

    Polluants éternels: le milieu marin n’échappe pas à la contamination par les PFAS

    Les PFAS polluent les terres et les eaux douces, mais également tous les océans du globe, où ils peuvent subsister pendant de très longues années.

  • Ha... le chocolat!

    Consommer du chocolat le matin aurait des bénéfices inattendus pour la santé

    Même si les bienfaits du chocolat sont étudiés depuis des décennies, cet aliment continue de révéler des surprises aux scientifiques. Dans une étude récente, des chercheurs ont montré que la consommation matinale de chocolat concentré peut aider à brûler efficacement les graisses et réduire la glycémie.

    Une nouvelle étude sur les femmes ménopausées révèle que consommer une quantité concentrée de chocolat pendant une courte période de temps le matin peut aider le corps à brûler les graisses et à diminuer la glycémie.

    Frank A. J. L. Scheer, neuroscientifique et Marta Garaulet, biologiste moléculaire, tous deux de la Division des troubles du sommeil et du rythme circadien au Département de médecine et de neurologie du Brigham and Women's Hospital sont les auteurs du nouvel article publié dans The FASEB Journal.

    Pour connaître les effets de la consommation de chocolat au lait à différents moments de la journée, des chercheurs du Brigham ont collaboré avec des chercheurs de l'Université de Murcie en Espagne. Ensemble, ils ont mené un essai randomisé, contrôlé et croisé auprès de 19 femmes ménopausées qui ont consommé 100 g de chocolat le matin (dans l'heure suivant le réveil) ou la nuit (dans l'heure précédant le coucher). Ils ont comparé le gain de poids et de nombreuses autres mesures à l'absence de consommation de chocolat.

    L'importance du moment de la consommation de chocolat

    Parmi les femmes étudiées, la consommation de chocolat le matin ou le soir n'a pas entraîné de prise de poids. Les résultats montrent que manger du chocolat le matin ou le soir peut influencer la faim et l'appétit, la composition du microbiote, le sommeil et plus encore. Une consommation élevée de chocolat pendant les heures du matin pourrait en outre aider à brûler les graisses et à réduire la glycémie.

    De plus, le chocolat du soir/nuit a altéré le repos du lendemain matin et le métabolisme lié à l'exercice". Nos résultats soulignent que non seulement quoi mais aussi quand nous mangeons peut avoir un impact sur les mécanismes physiologiques impliqués dans la régulation du poids corporel", explique Scheer.

    "Nos volontaires n'ont pas pris de poids malgré l'augmentation de l'apport calorique. Nos résultats montrent que le chocolat a réduit l'apport énergétique ad libitum, ce qui est compatible avec la réduction observée de la faim, de l'appétit et du désir de sucreries montrée dans des études précédentes", conclut Garaulet.

    Sources: The FASEB Journal