Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

nutrition - Page 30

  • HA! Manger sans gluten fait grossir et rend diabétique

    Manger sans gluten va-t-il vous faire maigrir? Pas forcément, une nouvelle étude vient de montrer que cela pouvait au contraire vous faire grossir et vous rendre malade: pré-diabète, hypertension artérielle, etc. Explications dans cet article.

    Supprimer le gluten et grossir

    Des chercheurs en gastroentérologie de l’université Federico II (Naples, Italie), ont suivi 98 personnes diagnostiquées intolérantes au gluten. Leur état de santé général a été évalué au moment du diagnostic de l’intolérance puis un an après; c’est-à-dire après un an d’alimentation sans gluten strict.

    Et le constat des chercheurs est étonnant!

    Alors que seulement 2 personnes sur 98 ont un syndrome métabolique au moment du diagnostic, elles sont 29 après un an de régime sans gluten! Le syndrome métabolique est un ensemble de symptômes tels qu'un taux de sucre sanguin trop élevé (début de diabète), une hypertension artérielle, du surpoids (notamment au niveau abdominal), qui précèdent les infarctus, le diabète ou les accidents vasculaires cérébraux (AVC).

    Concernant l’hypertension artérielle spécifiquement, 4 personnes en sont victimes au début contre 18 au bout d’un an.

    Concernant les taux de triglycérides (graisses circulant dans le sang), ils sont trop élevés chez 7 personnes au départ contre 16 au bout d’un an.

    Concernant le taux de sucre, il est trop élevé chez 7 personnes au début contre 25 à la fin.

    Pourquoi manger sans gluten fait grossir et peut rendre diabétique

    L’explication de ces résultats est très simple: en mangeant sans gluten, les malades ont remplacé les pâtes de blé par des pâtes sans gluten, les biscuits par des biscuits sans gluten, le pain par du pain sans gluten. Ces aliments "sans gluten" sont vendus dans des rayons spécifiques et coutent plus chers que leurs homologues traditionnels mais surtout, leur mode de fabrication fait appel à des nombreux additifs, amidons et farines raffinées de mauvaise qualité. Le résultat est des produits riches en graisses inintéressantes pour la santé voire nocives, riches en glucides digérés anormalement rapidement (on dit qu’ils ont un "index glycémique élevé"), qui contribuent à dégrader l’état de santé plutôt qu’à l’améliorer.

    Comment manger sans gluten et préserver sa santé

    Pour conserver la santé tout en mangeant sans gluten, c’est très simple. Il faut apprendre à manger de nouveaux aliments, des aliments naturels non transformés. Si vous souhaitez manger des gâteaux ou du pain alors il est nécessaire de les fabriquer vous-même en choisissant bien vos ingrédients mais il faudra tout de même ne pas en abuser.

    Voici des aliments sains et naturels qui peuvent remplacer les céréales, le pain ou les pâtes contenant du gluten: le riz, le sarrasin, la patate douce, les châtaignes, le millet, l’amarante, et les légumineuses (lentilles, haricots rouges ou blancs, pois chiches).

    Vous ne savez pas quoi manger au goûter? Et pourquoi pas un mélange d’amandes et de noix, une banane et du chocolat noir?

    Référence: Tortora R, Capone P, De Stefano G, Imperatore N, Gerbino N, Donetto S, Monaco V, Caporaso N, Rispo A. Metabolic syndrome in patients with coeliac disease on a gluten-free diet. Aliment Pharmacol Ther. 2015 Feb;41(4):352-9.

  • Excès de cholestérol, faut-il faire régime?

    Face à un excès de cholestérol, les médicaments ne sont qu’un aspect de la prise en charge. Surveiller son assiette s’avère souvent indispensable. En quoi consiste un régime "anticholestérol"?

    Vous avez trop de "mauvais" cholestérol (LDL)?

    Pour savoir reconnaître le bon du mauvais, pensez que le “mauvais“ est le LDL et dites-vous “le laid“.

    La lutte contre cet excès de mauvaise graisse dans le sang passe aussi par l’assiette! Un tiers du cholestérol que contient notre organisme provient en effet de notre alimentation et en particulier des graisses saturées que nous avalons.

    Il est conseillé d’adapter son alimentation dès que le taux de cholestérol total dépasse 190 mg/dl. Une mesure à prendre plus tôt si vous cumulez d’autres facteurs de risque cardiovasculaires, comme le diabète.

    Évitez les graisses saturées

    Un mot d’ordre pour faire chuter son taux de cholestérol: éviter les graisses saturées! Comment les repérer? Ces graisses sont solides à température ambiante et on les trouve principalement dans les aliments d’origine animale. Quelques conseils:

    • consommez avec modération les viandes rouges (bœuf, porc, mouton, etc.);
    • remplacez dans la mesure du possible les produits laitiers comme le beurre, le lait ou la crème par des produits végétaux ou allégés, du lait écrémé par exemple;
    • ne consommez pas plus de 2 œufs par semaine.

    Attention, certains produits industriels (viennoiseries, biscuits, mayonnaise, etc.) contiennent des œufs ou de l’huile de palme, riches en graisses saturées.

    Des aliments bénéfiques pour le cœur

    • Si vous souffrez d’un excès de cholestérol, privilégiez les huiles végétales: huile de colza, de lin, d’arachide ou d’olive… Ces huiles contiennent beaucoup d’acides gras polyinsaturés ou monoinsaturés, qui permettent de lutter contre le mauvais cholestérol (LDL) et favorisent au contraire le bon cholestérol (HDL).
    • Les oméga 3, des acides gras polyinsaturés, que l’on trouve dans les poissons gras (saumon, hareng, maquereau, etc.), peuvent également avoir un effet bénéfique sur la santé cardiovasculaire
    • La consommation de fibres et de céréales contribue également à faire baisser le taux de cholestérol.
    • Quant aux stérols végétaux, dont sont enrichis différentes margarines ou produits laitiers, leur consommation permet, associée à un régime, de faire baisser le cholestérol de plus ou moins 10%.

    Lutter contre les facteurs de risque cardiovasculaire

    Mais l’excès de cholestérol n’est qu’une pièce du puzzle. Il ne s’agit en effet que d’un facteur de risque d’accidents cardiovasculaires (infarctus du myocarde, AVC) parmi d’autres comme la consommation de sel, le surpoids, le diabète ou l’hypertension artérielle…

    Et, dans tous les cas, il faut garder en tête que 2/3 du cholestérol proviennent directement du foie et pas de l’alimentation. Il ne faut donc certainement pas attendre une baisse de son cholestérol total de plus de 15%. Chez de nombreux patients, les médicaments contre le cholestérol restent donc indispensables.

    Thomas Coucq, Journaliste médical

  • Mangeons vrai!

    Manger Vrai c’est une nouvelle manière de manger sain et équilibré en respectant l’animal, les ressources de la planète et les traditions culinaires. 

    Qu’est-ce que Manger Vrai ? C’est avant tout manger peu de faux aliments, ou très peu, c’est-à-dire d’aliments ultra-transformés (voir plus loin). " Vous avez déjà vu des élevages de barres chocolatées à la campagne ? " demande Anthony Fardet, l’auteur de Halte aux aliments ultra transformés ! Mangeons vrai. Eh bien non, et pour cause, c’est un faux aliment, bourré d’ingrédients qu’on ne trouve pas dans sa cuisine.
    Mais qu’est-ce qui différencie le manger vrai du
    régime méditerranéen, du régime DASH ou du régime végétarien, tous bons pour la santé ? Des principes simples, adaptables à toutes les régions du globe ou presque, et qui respectent le bien-être animal et l’environnement.

    Manger vrai, c’est facile

    Manger vrai consiste à manger essentiellement des aliments bruts, peu transformés ou transformés qu’on assemble ou cuisine soi-même. C’est à la portée de tous, que l’on cuisine ou pas (même si c’est plus facile quand on cuisine). Parmi ces aliments peu ou pas transformés, il faut privilégier les végétaux qui doivent représenter 85% des apports caloriques (contre 15% des calories sous forme d’aliments d’origine animale). 

     

    Manger vrai, c’est éviter au maximum les aliments ultra-transformés

    Fini de compter les calories, de regarder la teneur en graisses ou en sucre ! Ce qui compte c’est le degré de transformation d’un aliment. Et pour le connaître c’est assez simple : il suffit de regarder la liste des ingrédients. Plus de 5 ingrédients dont sucre, sel, graisses, additifs, caséine, lactose, gluten, isolats de protéines ? Oust ! Des additifs ou un emballage très coloré, au marketing outrancier ? Passez votre chemin, vous êtes probablement en présence d’un aliment ultra-transformé.

    Exemple : pomme de terre et maïs, selon leur degré de transformation

    Mais en s’accordant de la souplesse

    On peut manger un peu d’aliments ultra-transformés : moins de 15% des calories, lors des occasions festives par exemple, sans risque de surpoids ou obésité. Au-delà, le risque d’obésité augmente et avec lui, celui des maladies chroniques qui y sont associées (diabète, maladies cardiovasculaires…).

    Ainsi un adulte de 70 kg ne devrait pas consommer plus de 330 kcal sous forme d’aliments ultra-transformés. Cela correspond à 2 tranches de pain de mie avec 30 g de mousse de canard, ou à 33 cl de soda + 50 g de chips, ou encore à 1 cordon-bleu + 250 g de purée de légumes verts cuisinés.

    Manger vrai c’est respecter les animaux et l’environnement

    Manger vrai c’est manger de préférence bio, local et de saison. L’agriculture biologique est durable car elle n’a pas recours à des produits phytosanitaires chimiques, elle préserve l’intégrité des sols et la diversité naturelle des paysages agricoles. 
    Manger local et de saison permet d’éviter des transports coûteux sur le plan environnemental. En ne consommant pas plus de 15% d’aliments d’origine animale, on respecte le bien-être animal, surtout lorsque ces produits sont issus d’animaux élevés en plein air et nourris à l’herbe ou avec des aliments bio. 
    Certes, comme le souligne Anthony Fardet dans son livre, " tout le monde ne pourra probablement pas consommer 100 % local. En revanche tout le monde peut acheter majoritairement des produits de saison. Consommer bio demande parfois un petit effort financier mais c’est un effort qui nous fait du " bien " car on sait que l’on contribue ainsi à préserver l’environnement tout en soutenant des agriculteurs engagés et en leur permettant de gagner décemment leur vie. "

    Manger vrai, c’est possible partout sur Terre

    Chaque région de la planète possède ses propres traditions culinaires, souvent issues de l’alimentation de ses peuples premiers. Dire à des Masaïs qu’ils doivent manger comme un Lillois serait à la fois irréalisable, contreproductif et peu durable sur le plan écologique. 
    Mais, bonne nouvelle, manger de la vraie nourriture, locale et de saison est un principe qui peut s’appliquer à peu près partout, sauf peut-être dans des régions spécifiques où l’alimentation est très carnée comme chez les Inuits. 
    En reprenant les principes et en les adaptant aux spécificités de chaque région (on mangera plus de riz en Asie, plus de légumes et légumes secs dans le pourtour méditerranéen, etc.), il est possible de manger vrai tout en restant respectueux des différences et de la planète.

    Pourquoi manger vrai ?Pour gagner environ 10 ans d’espérance de vie en bonne santé

    Parce que c’est la seule alimentation équilibrée dont les règles peuvent être suivies partout, dans toutes les traditions culinaires

    Pour respecter l’environnement et le bien-être animal

    Pour se faire plaisir, sans sacrifier à la convivialité

    Pour diminuer son risque de maladie chronique

    Parce qu’être consommacteur peut vraiment faire changer les pratiques des industriels

    Pour en savoir plus sur pourquoi manger vrai, lire Halte aux aliments ultra transformés ! Mangeons vrai

     

  • BBQ: Attention!

    Grillades et fritures favorisent la formation de produits de glycation qui augmentent le stress oxydant et l’inflammation, tous deux impliqués dans les maladies neurodégénératives.

    Le vieillissement est un facteur de risque majeur du déclin des fonctions cognitives et du développement de démence comme la maladie d’Alzheimer. Mais ce n’est pas le seul. Outre la susceptibilité génétique, le mode de vie et l’environnement influencent aussi le risque de démence. Etant donné qu’il n’existe pas de traitement, le mieux est de faire de la prévention et de retarder la perte des capacités cognitives.

    Pour cela, on sait que certains aliments doivent être privilégiés, ceux qui sont riches en oméga-3 par exemple et d’autres doivent être limités, comme les produits sucrés.

    Ce que l’on sait peut-être moins, c’est que la façon de cuisiner, et plus particulièrement les modes de cuisson choisis, sont très importants. Ils peuvent en effet provoquer la perte de nutriments et conduire à la formation de composés indésirables voire toxiques, les produits de glycation avancés (AGE, advanced glycation endproducts). Une nouvelle étude souligne le double rôle de l’alimentation dans la maladie d’Alzheimer à la fois comme source de composés bioactifs bénéfiques mais aussi de composés potentiellement toxiques, les produits de glycation.

    Comment se forment les AGE ?

    Lors de la cuisson des aliments, l’exposition à une température élevée peut conduire à la formation des AGE au cours d’une réaction appelée réaction de Maillard. Certains modes de cuisson sont plus propices à cette réaction : cuisson au four à haute température, friture, barbecue…des modes de cuissons qui facilitent la perte de molécules d’eau et conduisent à un aspect bruni, voire grillé des aliments. Cette réaction est à double tranchant, d’un côté elle conduit à la formation de molécules aromatiques qui donnent un goût agréable et recherché et de l’autre elle conduit à des composés potentiellement toxiques.

    Une bonne raison d'éviter les fritures et de passer aux cuissons douces

    Quel impact ont les AGE sur la santé mentale ?

    Les produits de glycation sont absorbés au niveau intestinal et contribuent au processus de vieillissement. Plusieurs études ont montré qu’un niveau sanguin d’AGE plus élevé était associé à un déclin cognitif plus rapide et que les AGE pourraient être impliqués dans le développement de maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson et d’autres maladies chroniques. Les AGE favorisent le stress oxydant et les réactions inflammatoires en se liant à des récepteurs à la surface des cellules, notamment les récepteurs RAGE. Ces-derniers sont augmentés dans le cerveau de malades Alzheimer et jouent un rôle dans le transport du peptide beta-amyloïde à travers la barrière hémato-encéphalique.

    “Les AGE représentent des facteurs de risques alimentaires pas encore reconnus dans le développement de la maladie d’Alzheimer“ disent les auteurs.

    Comment adopter une alimentation pauvre en AGE ?

    Les AGE sont présents en quantité importante dans notre corps. Une partie d’entre eux se forme directement dans l’organisme notamment lorsque le sucre sanguin est élevé, mais la majorité provient de notre alimentation. Adopter une alimentation faible en produits de glycation permet de réduire le niveau d’AGE dans l’organisme mais aussi de diminuer les marqueurs de l’oxydation et du stress oxydant.

    Des études ont montré que le régime méditerranéen mais aussi le régime traditionnel japonais, tous deux pauvres en viande et en produits laitiers mais également en AGE, aidaient à prévenir la maladie d’Alzheimer. Les AGE proviennent essentiellement de la viande et des modes de cuisson à haute température qui les accompagnent. On les trouve également dans des produits transformés.

    Actuellement, il n’existe pas de limite acceptable ou de recommandation en ce qui concerne les apports alimentaires en AGE. Pour limiter l’ingestion de ces produits de glycation, le mieux est d’éviter de manger des produits ultra-transformés, riches en sucres ou en graisses animales, d’utiliser des modes de cuisson qui minimisent leur formation (vapeur, étouffée, à l’eau, basse température) et d’éviter au maximum les grillades et les fritures. Privilégiez les fruits et légumes, le poisson cuit à la vapeur plutôt que la viande grillée, limitez la viande et les charcuteries. Ne négligez pas les épices et les herbes aromatiques, elles peuvent prévenir la formation des AGE pendant la cuisson et leur pouvoir oxydant s’oppose également au stress oxydant induit par les AGE dans l’organisme. Enfin, faire mariner une viande dans la bière en y ajoutant des épices et herbes aromatiques antioxydantes avant de la cuire au barbecue permet de diminuer la formation de composés toxiques durant la cuisson.

    Sources

    Perrone L, Grant WB. Observational and ecological studies of dietary advanced glycation end products in national diets and Alzheimer's disease incidence and prevalence. J Alzheimers Dis. 2015;45(3):965-79. doi: 10.3233/JAD-140720.

    Grant WB. Using Multicountry Ecological and Observational Studies to Determine Dietary Risk Factors for Alzheimer's Disease. J Am Coll Nutr. 2016 Jul;35(5):476-89. doi: 10.1080/07315724.2016.1161566.

    Uribarri J, Cai W, Peppa M, Goodman S, Ferrucci L, Striker G, Vlassara H. Circulating glycotoxins and dietary advanced glycation endproducts: two links to inflammatory response, oxidative stress, and aging. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2007 Apr;62(4):427-33.

    Viegas O, Amaro LF, Ferreira IM, Pinho O. Inhibitory effect of antioxidant-rich marinades on the formation of heterocyclic aromatic amines in pan-fried beef. J Agric Food Chem. 2012 Jun 20;60(24):6235-40. doi: 10.1021/jf302227b. Epub 2012 Jun 6.

  • En cuisine: Pourquoi il faut choisir une éponge en polyuréthane?

    Lu sur un blog de référence amgar-blog-processalimentaire.com

    Comparaison entre des éponges en polyuréthane et des éponges cellulosiques comme outil de nettoyage dans la cuisine d’un foyer domestique. Et comme l’on dit pour les résultats sportifs, ya pas photo, il vous faut donc dare-dare adopter l’éponge en polyuréthane!

    Résumé.

    Les éponges de cuisine sont connues pour héberger des bactéries entériques et sont censées jouer un rôle dans le transfert de la contamination (ou contamination croisée) lors de la préparation des aliments. Cette étude a comparé la réduction de désinfectants, chlore et ammonium quaternaire, et de la charge bactérienne sur des éponges en polyuréthane et en cellulose utilisées dans des foyers domestiques. Le taux de chlore n’a pas été réduit après 30 minutes d’utilisation dans les éponges en polyuréthane, mais les éponges cellulosiques avaient un taux de chlore réduit de 24%. Les éponges en polyuréthane ont toujours eu moins de bactéries totales, de coliformes et de Escherichia coli que les éponges cellulosiques. Ce fut aussi le cas pour ces deux types d’éponges contenant un antimicrobien. Une comparaison d’évaluation des risques a indiqué que cette différence a entraîné une diminution du risque d’infection par près de 90% si E. coli pathogènes était présent dans les éponges en polyuréthane par rapport à des éponges cellulosiques. Dans l’ensemble, l’utilisation des éponges en polyuréthane utilisées dans cette étude présente plusieurs avantages par rapport à l’utilisation d’éponges cellulosiques dans la réduction de l’exposition aux bactéries entériques dans la cuisine.

    En conclusion, les auteurs notent:

    Des éponges cellulosique ont après 30 minutes d’utilisation un taux de chlore réduit de 24%, mais une telle réduction se s’est pas produite avec des éponges en polyuréthane. Ce devrait se traduire par une désinfection plus efficace avec l’utilisation d’éponges en polyuréthane qu’avec l’utilisation d’éponges cellulosiques.

    Le nombre total de bactéries et de E. coli étaient plus faibles avec l’utilisation régulière d’éponges en polyuréthane qu’avec l’utilisation régulière d’éponges cellulosiques.

    Le nombre total de bactéries et de E. coli étaient inférieures sur les éponges en polyuréthane contenant un antimicrobien que sur les éponges cellulosiques contenant un antimicrobien dans cette étude.

    L’utilisation d’éponges en polyuréthane pourrait réduire le risque d’infection par des pathogènes (causant des maladies) tels que E. coli jusqu’à près de 90%.

    Référence. Charles P. Gerba, Laura Y. Sifuentes, Akrum H. Tamimi. A Comparison of Urethane and Cellulose Spongesas Cleaning Tools in Household Kitchen. Food Protection Trends, vol. 37, no. 3, pp. 170-175, May 2017.

    Survie et le transfert de micro-organismes à partir d’éponges de cuisine sur des surfaces en acier inoxydable et en polyéthylène

    Prévalence des micro-organismes pathogènes et indicateurs dans la cuisine de foyers domestiques et corrélation avec des pratiques et conditions dangereuses de manipulation des aliments

    Nous l'avons vu ci-dessus, des éponges contaminées pourraient conduire à une contamination croisée dans les cuisines, car elles peuvent transférer des micro-organismes sur des surfaces où les micro-organismes peuvent survivre pendant des heures ou des jours et contaminer les aliments. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer le transfert et la survie des bactéries à partir d’éponges de cuisine sur des surfaces en acier inoxydable AISI 316 et du polyéthylène.

    Méthodologie: Vingt-quatre éponges ont été recueillies auprès de cuisines industrielles dans l’État de Rio Grande do Sul (Brésil) et divisées de façon aseptique en deux parties égales. Une partie a été soumise au dénombrement des micro-organismes hétérotrophes, des coliformes fécaux, des staphylocoques coagulase positive et la recherche de Salmonella enterica. Les autres autre parties ont frottées des surfaces en acier inoxydable AISI 316 (12 éponges) ou du polyéthylène (12 éponges). Le transfert et la survie des micro-organismes ont été quantifiés par écouvillonnage suivi d’un dénombrement sur milieu gélosé.

    Résultats: Toutes les éponges étaient contaminées par des micro-organismes hétérotrophes (moyenne de 6,8 log ufc par éponge) et 83,3% par des coliformes fécaux (moyenne de 5 log ufc par éponge). Aucune des éponges n’ont été contaminée par Salmonella enterica et/ou Staphylococcus coagulase positive. Le transfert moyen de micro-organismes varie entre 3,3 et 5,5 log ufc/cm2 pour l’acier inoxydable et de 3,5 à 5,6 log ufc/cm2 pour le polyéthylène. Bien que le taux de survie diminue avec le temps, plus de 1 log ufc/cm2 de micro-organismes hétérotrophes ont survécu après 24 heures sur les deux surfaces.

    Conclusions: Les éponges utilisées dans la restauration commerciale ont été fortement contaminées et peuvent transférer de grandes quantités de micro-organismes sur les surfaces en acier inoxydable AISI 316 et en polyéthylène.

    Source Eliandra Mirlei Rossi, Diane Scapin, Eduardo César Tondo. Survival and transfer of microorganisms from kitchen sponges to surfaces of stainless steel and polyethylene. The Journal of Infection in Developing Countries 2013; 7(3):229-234. L’article est disponible intégralement et gratuitement.

    Dans leur conclusion, les auteurs notent que " Bien que la quantité de micro-organismes transférés aux surfaces reste élevée, il y a une réduction du nombre de micro-organismes au cours du temps, et la réduction était plus élevée dans les quatre premières heures d’exposition à température ambiante. Malgré cela, des micro-organismes viables se trouvaient toujours après 24 heures d’exposition. Il est recommandé que les éponges soient désinfectées tous les jours, car ils peuvent transférer des micro-organismes aux surfaces et augmenter le risque de contamination croisée dans les cuisines. "

    Il faut aussi penser à une fréquence adaptée de changement des éponges ou " trouver " une méthode de désinfection.

    NB: Le polyéthylène est le matériau de référence des planches à découper mais ce n’est pas, loin s’en faut, le plus facile à nettoyer. Voir les Planches à découper contenant du triclosan ou le miroir aux alouettes, Les planches à découper en plastique, pas fantastiques! et Et le vainqueur est … la planche à découper en bois!

    Ces notes sont sur le blog de mon site: www.tradi-cuisine.com

    Prévalence des micro-organismes pathogènes et indicateurs dans la cuisine de foyers domestiques et corrélation avec des pratiques et conditions dangereuses de manipulation des aliments

    Malgré les efforts d’éducation, les consommateurs ont souvent des comportements dangereux dans la manipulation et le stockage des aliments. On sait peu de choses sur la façon dont ces pratiques dangereuses contribuent à la contamination par des pathogènes d’origine alimentaire dans une cuisine familiale. En outre, seul un nombre limité d’études ont examiné le rôle de la cuisine en tant que réservoir de pathogènes.

    Le but de cette étude était de caractériser la contamination microbienne et les pathogènes d’origine alimentaire retrouvés dans la cuisine des foyers et de déterminer si la contamination était significativement associée à des conditions malsaines ou insalubres observées en cuisine. Des prélèvements par écouvillonnage ont été réalisés sur des surfaces entrant en contact avec les aliments et des surfaces de préparation des aliments dans des foyers domestiques (n = 100) à Philadelphie, Pennsylvanie.

    Les prélèvements ont été analysés pour les coliformes, les coliformes fécaux, Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Salmonella, Campylobacter et Listeria. Des coliformes fécaux ont été retrouvés chez 44% des foyers (le plus souvent dans l’évier de la cuisine, les éponges et les torchons) et E. coli a été retrouvé chez 15% des foyers (principalement dans l’évier de la cuisine).

    Près de la moitié (45%) des maisons ont été testées positifs pour un pathogène d’origine alimentaire et 12% présentaient des pathogènes multiples dans leur cuisine. S. aureus a été isolé dans 39% des maisons, le plus souvent sur des plans de travail et la poignée de la porte du réfrigérateur. Listeria spp., dont L. monocytogenes et L. innocua, étaient présents dans 15% des foyers, le plus souvent dans des prélèvements du tiroir à viande du réfrigérateur. C. jejuni a été isolé chez 3% des foyers. La contamination par Listeria était significativement associée à des températures plus élevées du réfrigérateur.

    La contamination des surfaces par des coliformes fécaux et S. aureus a été significativement associée à un manque de matériel de nettoyage: du savon pour la vaisselle et des serviettes en papier ou en tissu dans la cuisine, et tout type de serviette dans la salle de bain la plus proche. La contamination d’une éponge ou d’un torchon avec des coliformes fécaux ou S. aureus était prédictive des autres surfaces de la cuisine ayant la même contamination, ce qui indique que les éponges et les torchons sont à la fois des réservoirs et des vecteurs pour les bactéries dans la cuisine.

    Référence. Patricia A. Borrusso and Jennifer J. Quinlan. Prevalence of Pathogens and Indicator Organisms in Home Kitchens and Correlation with Unsafe Food Handling Practices and Conditions. Journal of Food Protection: April 2017, Vol. 80, No. 4, pp. 590-597.

    Pour nettoyer votre éponge, rien de vaut un nettoyage avec un savon ménager suivi rinçage à l’eau du robinet; ne pas oublier de changer votre éponge quand son état le justifie …

    Cela étant, une autre méthode, qui obtient un résultat similaire, est le lavage à l’aide d’un lave-vaisselle suivi d’un cycle de séchage. On peut aussi passer deux minutes au micro-ondes. Rappelons ici que ces protocoles concernent des éponges en bon état!

    Perso, je laisse tremper l'éponge dans du bicarbonate de soude ou du gel Javel… je n'utilise, depuis toujours, que des éponges naturelles.

     toulouse,toulousain,cuisine,nutrition,santé,femme,fille,mec,société,occitanie

     

     

     

  • Supprimer le porc à la cantine comme le veut Mélenchon est dangereux pour nos enfants

    Pour dégoûter les non musulmans de manger du porc, ils sont capables de priver de viande tous nos enfants et ils sont capables de faire courir les rumeurs les plus absurdes sur nos amis les cochons. Certains écrivent absolument n’importe quoi dans  les commentaires sous notre article consacré à la volonté de Mélenchon de supprimer le porc et même toutes les viandes dans les cantines pour éviter les problèmes avec les musulmans.

    Les contrôles sanitaires font que ces animaux n’en sont pas réduits à manger des cadavres ou des excréments! Ce sont de pures sottises que d’affirmer de telles choses.

    Le porc est une viande bonne et peu chère, ce qui est très appréciable pour les budgets serrés… et donc les cantines scolaires, qui s’efforcent de proposer des menus à un prix accessible. Ce n’est pas au contribuable de supporter le surcoût lié à un renchérissement du prix de revient pour les cantines.

    Quant à imposer des repas sans viande, c’est grave car cela provoque des carences alimentaires de façon générale. De plus, certaines personnes comme moi qui suis malade ne peuvent pas se passer de viande rouge, qui fournit le meilleur fer à l’organisme :

    http://jactiv.ouest-france.fr/vie-pratique/forme-sante/je-ne-mange-plus-viande-cest-risque-2906

    "elle est riche en fer: "Nécessaire toute la vie, ce minéral est indispensable chez les jeunes, car il participe activement à la croissance, explique le Pr Patrick Tounian, responsable de l’unité de nutrition pédiatrique de l’hôpital Armand-Trousseau, à Paris. Leurs besoins en fer sont accrus, surtout chez les filles qui en perdent pendant leurs règles. " En cas de carence, ce qui serait le cas chez environ 25 % des jeunes femmes (2), on observe une anémie (fatigue, pâleur, lassitude…), des troubles neurologiques (difficultés scolaires, manque de concentration…) et une diminution des défenses immunitaires (infections à répétition).

    Mais on peut la remplacer, non?

    "Difficilement, met en garde le nutritionniste. Certes, beaucoup d’aliments sont riches en fer : légumineuses, légumes, poisson. Mais la viande, notamment de bœuf, l’est beaucoup plus : 100 g de steak apportent autant de fer que 1 kg de lentilles ou 2 kg d’épinards ! De plus, le fer de la viande, dit ‘héminique’, est mieux assimilé par l’organisme. "En consommer un peu (100 à 150 g, trois fois par semaine), en alternance avec du poisson et des œufs, reste un des meilleurs moyens d’éviter les carences".

    La proposition islamophile de supprimer la viande à la cantine scolaire est donc particulièrement dangereuse et malvenue.

    Il faut que chaque petit(e) Français(e) puisse se voir offrir la chance de manger du porc à la cantine.

    1) s’agissant de l’importance de la consommation de viande pour la santé et son caractère difficilement substituable (sauf à manger des kilos de légumes et grossir ou se faire éclater l’estomac) : l’article de Ouest France, avec un entretien avec un professeur de médecine.

    2) pour le prix du porc, c’est très simple, une belle pièce de filet mignon tourne autour de 7 euros en supermarché. Les autres viandes sont notablement plus cher.

    Un site qui propose à la vente différentes viandes établit ainsi un tarif de 7 euros le kilo pour une cote de porc contre presque 20 euros pour une cote de boeuf ! http://www.viandes-fermieres.fr/tarif-general/boeuf,1.html

    Il est beaucoup plus intéressant donc pour les cantines d’acheter du porc que d’autres viandes.

    Comme ce fut dit aussi, ce n’est pas au contribuable de nourrir tous les enfants vivant en France, il y a déjà beaucoup d’aides pour cela (qui ne se justifient d’ailleurs guère si l’on ne mène pas de politiques identitaires, mais c’est une autre question…), augmenter le prix de revient des menus pour les cantines impliquerait d’alourdir les impôts locaux de tous injustement.

    Il est indispensable que les enfants et adolescents mangent de la viande pour être vigoureux et en bonne santé.

     De plus, vouloir interdire la viande dans les cantines, c’est accélérer le trépas de la profession d’agriculteur français.

    Nous sommes en pleine bataille électorale. JLM prône un discours du vivre ensemble ce que la plupart d’entre nous rejetons. Il est très adroit dans ses discours et manière de pensée. Le fait de vouloir proposer des menus végétariens comme alternative n’est que le début de la destruction de notre cycle alimentaire. Cela permet de jouer sur tous les tableaux. C’est écologique, cela conforte l’islam, cela réduit les coûts financiers etc… mais ce n’est pas ce que nous voulons. La gauche dans son ensemble à tellement besoin de voix pour se maintenir au pouvoir, qu’elle est prête à dire et faire tout et n’importe quoi. A ce rythme, le plat national en France recommandé sera le couscous, tajine et autres plats dans le genre. On s’attaque à tout ce qui est traditionnel rappelant notre manière de vivre depuis des siècles afin de satisfaire un peuple qui ne partage en rien nos coutumes. Non, désolé pour certains qui préfèrent la soumission au combat de nos valeurs, nos ancêtres mangeaient bien plus que nous lorsqu’ils étaient jeune, avec de la viande régulièrement, ne se posaient pas la question de l’utilité ou pas de savoir son intérêt alimentaire. Avec l’immigration extra européenne qui s’impose de plus en plus dans notre pays, nos enfants font les frais de cette politique dévastatrice au profit d’élus politiques qui ne savent plus quoi inventer pour se faire remarquer.

    La France restera la France dans son jus, avec toutes ses traditions qui cela plaise ou non, ceux qui ne sont pas d’accord peuvent partir et aller voir ailleurs si l’air est meilleur. Les compromissions ça suffit, nous devons plus reculer. L’histoire du porc est un symbole pour nos ennemis qui veulent le supprimer définitivement et nous les patriotes c’est aussi notre symbole car il doit vivre avec nous, c’est un plaisir de la déguster sous toutes ses formes autour d’un bon vin bien de chez nous.

    La filière porcine doit se maintenir dans la tradition Française, Christine à dit une chose importante récemment dans un article sur RR, nous sommes arrivés à une situation devenu incontrôlable, le pays est réellement divisé en deux blocs et quelque soit l’élu le 7 mai, les affrontements sont malheureusement inévitable. La semaine prochaine sera un avant goût de ce qui nous attend. En attendant défendons avec courage le fait de manger de la viande car cela reste un plaisir immense et continuons le combat pour le porc !!!!!

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/04/18/supprimer-le-porc-a-la-cantine-comme-le-veut-melenchon-est-dangereux-pour-nos-enfants/

     

  • Les apports conseillés pour 9 vitamines et minéraux.

    Nouveaux conseils

    • Vitamine B1: les apports conseillés sont de l’ordre de 2,2 à 2,4 mg par jour, mais cette vitamine peut manquer lorsqu’on consomme beaucoup de féculents et/ou de produits sucrés.
    • Vitamine B2: les apports conseillés vont de 1,5 à 1,6 mg. Dans l’étude Val-de-Marne, 14 à 31 % des femmes et 8 à 22 % des hommes ont des valeurs évoquant un risque élevé de déficit.
    • Vitamine C: selon nous, un adulte devrait s’en procurer 400 mg par jour. Ceci peut être réalisé en consommant 8 à 10 portions de fruits et légumes par jour. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez compléter en prenant un supplément minéro-vitaminique.
    • Vitamine D: entre octobre et mars dans l’hémisphère Nord, les doses de vitamine D optimales sont impossibles à atteindre par l’alimentation et l’exposition au soleil. Nous vous conseillons donc de vous procurer 1 000 UI de vitamine D3 par jour, ou plus selon dosages sanguins. Pour y parvenir, un complément est indispensable (d’origine animale ou végétale).
    • Vitamine E: dans l’étude Val-de-Marne, 40 à 90% des personnes sont en dessous des deux-tiers des apports nutritionnels conseillés, et jusqu’à 17 % en dessous du tiers, ce qui suggère que les déficits sont répandus. Il faudrait se procurer environ 15 mg par jour.
    • Magnésium: la plupart d’entre nous manquent de magnésium en particulier si le mode de vie expose au stress et au bruit. Il est alors conseillé de prendre un complément apportant 300 mg par jour,par exemple sous forme de citrate.
    • Potassium: pour atteindre le niveau que nous considérons comme optimal (plus de 5 g/j), vous pourriez envisager de consommer un supplément de citrate de potassium (1 à 2 g/j), si vous n’avez pas de problèmes rénaux.
    • Fer: dans l’étude Val-de-Marne, le déficit en fer touche 29 % des enfants de moins de 2 ans, 14 % des 2-6 ans, 15 % des adolescents et 10 % des femmes en âge de procréer. Dans SU.VI.MAX, 23 % des femmes ont des réserves de fer insuffisantes. On conseille de privilégier l’alimentation pour combler un déficit en fer, par exemple en recherchant des végétaux riches en fer, qu’on consommera avec des sources de vitamine C, ou des aliments d’origine animale comme la viande rouge, le boudin. Si cela ne suffit pas, on peut prendre un médicament à base de fer, ou un complément alimentaire comme la spiruline enrichie en fer.
    • Zinc: les apports conseillés vont de 8à 10 mg par jour. Dans l’étude Val-de-Marne, 18 à 25 % des enfants, 25 à 50 % des adolescentes et hommes adultes, et 57 à 79 % des adolescentes et femmes adultes ne reçoivent pas les deux-tiers des ANC.