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nutrition - Page 37

  • Allez, hop, tout le monde à la plage!

    Une nouvelle étude rapporte que la vitamine B3 ou niacine, sous forme de nicotinamide, pourrait réduire le risque de récidive de cancer de la peau chez des personnes qui ont déjà été touchées par cette maladie. Ces résultats pourraient changer la façon dont les médecins traitent les personnes ayant un risque important de développer un cancer de la peau, et ce, sans recourir à de nouveaux produits pharmaceutiques à prix élevés. Les résultats seront présentés à la réunion annuelle de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO).

    La vitamine B3 ou niacine, qu'on appelait autrefois PP, est une vitamine hydrosoluble. Elle existe sous deux formes : l'acide nicotinique et le nicotinamide.

    Leurs résultats montrent que ceux qui ont reçu des suppléments de vitamine B3 chaque jour ont un risque de développer un nouveau cancer de la peau réduit de 23% par rapport à ceux qui ont pris un placebo. Les bénéfices de la vitamine B3 sont visibles dès la première visite de contrôle, réalisée 3 mois après le début de l’étude. Les chercheurs ont également remarqué que les bénéfices disparaissent lorsque les patients arrêtent de prendre leur supplément de vitamine B3.

    Les rayons UV du soleil peuvent endommager l’ADN dans les cellules de la peau, augmentant ainsi le risque de cancer de la peau. Selon les chercheurs, la vitamine B3 donne aux cellules de la peau un regain d’énergie, améliorant ainsi la réparation de l’ADN et protégeant le système immunitaire de la peau des UV.

     "La vitamine B3 (nicotinamide) est un composé sûr, peu coûteux et déjà largement disponible dans le commerce " explique le Dr Diona Damian, auteure de l’étude. Mais la chercheuse souligne également que plus de recherches sont nécessaires pour vérifier si chaque personne peut bénéficier de ce traitement. "A ce stade ce n’est pas un traitement que nous recommandons pour l’ensemble de la population. Nous avons évidemment toujours besoin d’utiliser de la crème solaire et d’autres stratégies de prévention de cancer de la peau mais nous avons maintenant un autre moyen de prévention facile à mettre en œuvre et ce de manière immédiate".

    Bon, tant que j'y suis, je vous mets les aliments riches en niacine;

    (parce que c'est vous!)

    On la trouve surtout dans la levure de bière; le blé germé; l'amande et l'abricot. Et dans le café; Pour que la vitamine PP des pommes de terre soit assimilable, il faut que celles-ci soient  grillées. Le foie de tous les animaux, cacahuètes, sardines, maquereaux, viande de veau, de poulet, de dinde, de bœuf et de porc, le jambon, le boudin noir, les rognons et la cervelle, les saumons, champignons de Paris, pèche, banane, lentilles, haricots blanc, riz, camembert, brie, bleu, pâtes.

     

  • Allez-hop! tout le monde fait son café filtre avec les cafetières d'antan

    J'ai mis ma cafetière électrique au rebut depuis 3 ans car l'eau bouillante qui passe à travers des tuyaux plastiques, cela faisait 4-5 ans que cela me “défrisait“ tant que je finissais par moins boire de café. D'ailleurs, si vous n'êtes pas au courant, les machines à café dans les bars ont les tuyaux…. en plomb!

    Donc, si vous êtes restaurateurs ou cafetiers et que vous préparez en vitesse vos enfants le matin en faisant chauffer le pot de lait ou pour les ados, le café! Bonjour les dégâts: vous empoisonnez vos gosses: bourreaux d'enfants!

    Pour les amateurs quotidiens qui vont faire un tour le matin au rade, danger… même si vos neurones sont en place depuis votre adolescence, plus vous vieillissez, plus vos neurones s'asphyxient… donc, le café dans les machines en plomb, à votre aise… D'autant que l'eau de la Garonne mise au robinet contient des tas de molécules pharmaceutiques et un tel rajout de chlore qui me tord les entrailles, moi, le café à Toulouse, non merci! je me contente de mon café filtre quotidien. Je parle de l'eau de la Garonne mais vous pouvez remplacer par l'eau de la compagnie qui vous sert. A part la seule ville de France qui a de l'eau de source au robinet, toutes les autres, j'ai dis et j'affirme TOUTES on l'eau du robinet contaminée par les molécules pharmaceutiques qu'aune société ad-hoc ne peut analyser et traiter. Vous pouvez chercher sur le net, je vous fiche mon billet que j'ai raison… je crois que des spécialistes ont trouvé le moyen de le faire… mais, cela n'est pas appliqué car je suppose que c'est trop cher.

    Achetez-donc une cafetière à l'ancienne en fer, avec l'intérieur en émail… on en trouve peu sur le net, mais j'en ai bien trouvé une. De plus, vous allez être surpris-e du bon goût du café que vous allez déguster… cela dure une bonne semaine, à la longue on s'habitue… mais, les premiers jours, vous allez vous rendre compte combien est différent l'arôme du café filtre à l'ancienne. C'est, je le dis, carrément stupéfiant.

    Bon, je vous mets ma méthode pour du bon café filtre maison plus bas, après l'article de l'Anses. Curieux article, pourquoi ils disent n'importe quoi? un peu de jugeotte ne nuit guère croyez-moi.

    Depuis que les filtres à café en papier brut existent, c'est ceux-là que j'utilise… j'en parle sur mon site qui vous met en garde contre les toxiques qui polluent votre cuisine

    www.tradi-cuisine.com

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    Bon, voici l'article de l'ANSES

    Contaminations chimiques et café

    Les dosettes et capsules de café des machines "expresso" n’augmentent pas l’exposition aux contaminants chimiques

    Depuis quelques années, diverses machines dites "expresso" apparaissent sur le marché français et équipent de nombreux foyers. L’Anses, en partenariat avec l’Institut national de la consommation (INC), a initié une étude afin de comparer les teneurs en différents contaminants chimiques des cafés préparés à l’aide de ces machines avec celles du café filtre traditionnel. Cette étude montre que ces nouvelles pratiques ne modifient pas les conclusions des évaluations de risque précédentes concernant l’exposition des consommateurs aux contaminants chimiques.

    De nouvelles habitudes de consommation du café

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  • Ne vous laissez mener en bouteille!

    Ici, on nous vend de l’eau avec un petit quelque chose en plus… totalement inutile.

    Hydratez-vous! Le conseil, martelé par les nutritionnistes, est repris en chœur par les fabricants d’eaux minérales. Jamais à court d’idées, ils proposent des variantes fruitées, censées remplacer par du "naturel" les sodas mis à l’index. Attitude responsable, sauf que l’eau cache des surprises…

     

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    Sucre caché. Dans le flacon Volvic, le composant le plus important juste après l’eau, c’est le sucre. Ni vu ni connu, une bouteille de 75 cl fait avaler plus de trois morceaux de douceur indésirable. Le corps a certes besoin d’énergie, mais pas sous cette forme!

    Additifs inutiles. Les fruits promis sur l’étiquette sont présents sous forme d’arômes naturels: du citron et de la limette, mais pas seulement. D’autres arômes naturels figurent dans la composition – on ne sait ni lesquels ni combien – ainsi que de l’acide citrique. Ces composants sont tout droit sortis d’un labo, rien à voir avec la nature. Quant au benzoate de potassium, c’est un additif qui peut provoquer des réactions chez les asthmatiques ou les allergiques à l’aspirine.

    Pour le reste, il vaut mieux boire de l'eau en bouteille que de l'eau du robinet... malgré ce que disent les autorités, l'eau du robinet contient énormément de molécules pharmaceutiques que l'on ne peut pas encore déceler ni supprimer dans les stations d'épuration!

    On se plaint de la stérilité masculine? ils boivent au robinet de l'eau qui contient des molécules de.... la pilule!

    ... et je ne parle pas de la contamination par les traitements chimio ou antibio!

    Moi, perso: depuis 1992, je fais mon café, mes bouillons, comme le pot-au-feu avec de l'eau en bouteille!

    Comme j'ai la sale habitude le matin en me levant de m'asperger le visage d'eau froide pour me réveiller, depuis 3 ans, je toussais... je tousse encore car, j'ai cette sale habitude tenace et parfois, hop, j'oublie et je m'asperge... la chaleur m'oblige, hélas, donc j'oublie...

    Malgré tous les examens et antibio avalés, sans compter la cortisone et tout un tas de sal.. je continue à tousser.... parce que en me mettant de l'eau sur le visage, je suis sans aucun doute embêtée par la chlorine, un composé de Javel qui s'évapore devant nous en faisant couler l'eau du robinet.... Sachez que depuis les attentats américains de 2001, en France, le chlorage de l'eau a été doublé! ce qui nous fait très souvent des "yeux de lapin" en sortant de la douche... et le Javel des piscines rend, très souvent, les champions de natation très allergiques... alors, à vous de conclure!

    De plus, il faut savoir que les normes de propreté de l'eau en bouteille sont deux fois plus sévères que l'eau du robinet (l'émission de Cymes me l'a appris il y a 7 ou 8 mois)... Résultat, non seulement nous payons très cher le traitement (qui est complètement bidon) de l'eau dans nos factures, mais, en plus, nous devons uniquement utiliser de l'eau en bouteille pour notre santé. Ce qui revient plutôt cher.... Un conseil, ne buvez pas l'eau au goulot, le plastique dans la bouche, c'est bisphénol et compagnie.... et, quand il n'y a plus d'eau, jetez la bouteille, au bout de 9 mois, le plastique se dégrade et l'eau que vous boirez sera biphénolisée! donc, prudence en achetant vos eaux...

    Sur le net, beaucoup de filles se lavent les cheveux avec seulement l'après shampooing car elles pensent protéger leur chevelure: IDIOT; elles n'ont rien compris: la faute de l'eau du robinet...

    Si après avoir lavé vos cheveux le matin, ils grasseyent déjà le soir ou le lendemain, ce n'est pas votre shampooing: c'est l'eau du robinet. Je vous conseille de faire un dernière rinçage après lavage des cheveux avec 1 bouteille d'eau et vous verrez la différence! En hiver, vous la chauffez un peu dans une casserole et vous rajoutez du vinaigre pour la brillance... avec ce système et dans des conditions de vie normales (sans le sport qui fait transpirer) vous devriez pouvoir avec des cheveux propres durant pratiquement une semaine.. par contre, les allergiques doivent retirer les allergènes des cheveux;

    Petit truc pour avoir des cheveux propres sans les laver... mon truc du temps où j'avais les cheveux tellement longs que, lorsque je m'asseyais, il me fallait les soulever pour ne pas avoir la tête bloquée: des cheveux longs, c'est très long à sécher... donc, je mettais un vieux collant dans la brosse à cheveux et je brossais... rapidement, le morceau du collant va au fond des poils de la brosse à cheveux: vous verrez toute la poussière, c'est absolument incroyable... pour continuer un peu, déplacer le morceau de collant pour avoir un propre et recommencez à vous brosser... vous allez être suffoqué-e de la poussière que vous récupèrerez! bien sûr, vous aurez beaucoup de poussière quand les cheveux seront plutôt sales. Le bon sens n'est pas "près de chez vous" comme dit la pub, il doit être en vous!

    Ces trucs n'ont rien à voir avec la cuisine... mais, il y en plus d'un millier sur mon site

    www.tradi-cuisine.com

    Vous êtes de plus en plus nombreux chaque jour a y passer, plus de 800 visites par jour, merci!

     

  • Casse-graines

    Mangez des graines

    La graine de nigelle, dans votre lutte contre les maladies hivernales

    "Soignez-vous avec la nigelle, c’est un remède pour tous les maux à l’exception de la mort." C’est ce qu’aurait dit le prophète Mohammed au VIIe siècle, selon Abu Huraira, célèbre rapporteur des traditions prophétiques. Utilisée depuis l’Égypte ancienne, c’est l’épice orientale dans toute sa splendeur.

    Forte de ses antibiotiques naturels, la graine de nigelle renforce le système immunitaire et lutte contre les infections respiratoires.

    Très intéressante en hiver forte de ses antibiotiques naturels, elle renforce le système immunitaire et lutte contre les infections respiratoires. Elle crée une barrière anti-rhume. Détoxifiante et tonifiante, elle soulage aussi les rhumatismes.

    Comment  la consommer? Poissons, riz, volailles, pâtisseries, pommes de terre : à glisser sur tous si vous aimez son goût légèrement amer, pour qu’ils prennent une saveur orientale. Les adeptes du pain " maison " peuvent aussi l’associer dans la préparation. Plus simplement, la graine de nigelle est délicieuse dans une salade de carottes râpées. Une cuillère à café dans une vinaigrette pour deux personnes.

    La graine de lin, renforce votre hydratation

    On l'utilisait déjà en recours pour tout soigner il y a 10.000 ans, en Égypte. Dans son Histoire Naturelle, Pline l’Ancien ne mentionnait pas moins de trente remèdes à base de graines de lin.

    Riche en oméga-3 et en oméga-6, dits "acides gras naturels", le lin participe à la conservation de la membrane cellulaire, au bon fonctionnement du système cardiovasculaire, cérébral, inflammatoire et hormonal. Il régule les symptômes hormonaux post-ménopause par exemple. Ses oméga-6 favorisent l’élasticité et l’hydratation de la peau et ses fibres optimisent le transit.

    Comment  la consommer? Une cuillère à café à saupoudrer sur une viande blanche, sur des légumes, mais aussi sur des céréales type muesli au petit-déjeuner. On peut aussi la moudre et l’incorporer dans une pâte à tarte. Attention à la consommer rapidement, la graine de lin s’abîme vite. Une fois oxydée, elle ne sera plus aussi efficace.

    La graine de sésame pour chouchouter le système cardiovasculaire

    Probablement originaire d’Afrique, des fouilles en Turquie ont montré qu’on extrayait de l’huile du sésame depuis plus de 3000 ans. La graine de sésame est introduite aux États-Unis au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, par les esclaves africains qui avaient avec eux les semences.

    Comme le lin, la graine de sésame est riche en acides gras essentiels, en fer, en protéines et en antioxydants. Elle protège ainsi le système cardiovasculaire, les membranes cellulaires (qui jouent un rôle important notamment dans la régulation du passage des nutriments) et facilite le transit.

    Comment  la consommer? Le fer contenu dans la graine est assimilable avec de la vitamine C, à consommer par exemple avec une orange ou un kiwi. Dans des pâtisseries orientales, une salade, sur un poisson ou sur une viande blanche, on peut saupoudrer l’équivalent d’une cuillère à soupe.

    Attention, la graine de sésame peut se révéler allergisante.

    La graine de courge, est le diurétique par excellence

    Elle fut l’un des premiers légumes, avec les haricots et les pommes de terre, rapportés des Amériques sur le sol européen à l’arrivée de Christophe Colomb.

    Diurétique, c’est la graine du confort urinaire. En luttant contre les irritations de la vessie, comme les infections urinaires, elle est un véritable atout pour les femmes presque exclusivement touchées par le problème. Riche en fer, elle lutte contre l’anémie, la fatigue et renforce le système immunitaire.

    Comment  la consommer? On peut simplement la mâchouiller ou en saupoudrer l’équivalent d’une cuillère à café dans une salade, ou dans notre bol de muesli le matin.

    Le coupe-faim naturel: la graine de chia,

    Trempée trente minutes dans l'eau, la graine de chia gonfle et forme une matière grumeleuse.

    Utilisée dès 3500 avant JC, la graine de chia est originaire d’Amérique Centrale. Chia signifiant "force" en maya, elle constituait la base de l’alimentation des Aztèques et des Mayas, qui l’utilisaient notamment pour booster leur énergie pendant la marche.

    Pour le système cardiovasculaire. Grâce aux fibres et aux oméga-3 qu’elle contient, la sensation de satiété est rapidement ressentie, ce qui en fait aussi un très bon coupe faim naturel. La graine de chia réduit le mauvais cholestérol et améliore le traitement du diabète. Elle favorise le transit et empêche l’irritation de la muqueuse intestinale.

    Comment  la consommer? On peut la moudre et la saupoudrer dans nos pâtes à gâteaux ou à tarte. Trempées trente minutes dans l’eau, les graines forment un mucilage, une matière légèrement grumeleuse qui aura un effet lubrifiant pour le transit.

    Le tournesol, l’anti-vieillissement de la peau

    Avant d’inonder nos champs et nos intérieurs en été, cette plante originaire d’Amérique du Nord et du Nord du Mexique fut importée en Europe au XVIe siècle par les Espagnols. Principalement cultivé pour son huile, le tournesol fait partie des trois sources principales d’huiles alimentaires d’Europe.

    Pour le métabolisme digestif et contre les allergies, grâce au manganèse, l’oligo-élément qu’elle contient. Bourrée de vitamine E dont les propriétés anti-oxydantes protègent les membranes cellulaires de la peau, la graine de tournesol prévient les signes de l’âge.

    Comment  la consommer? Pour augmenter ses apports en vitamines, on la grille! On peut aussi la rajouter dans des salades, de fruits ou salées, des pâtisseries, dans un bol de muesli le matin ou même la moudre dans une pâte à gâteau ou à crêpes. Ainsi moulue, la graine de tournesol peut aussi remplacer les pignons, trop gras, dans le pistou par exemple.

    Attention à ne pas l’utiliser en cas de calculs rénaux.

    La graine de moutarde, pour une bonne digestion

    Bien avant celle de Dijon, la moutarde marquait déjà les anciennes cultures méditerranéennes. Les Égyptiens, les Grecs et les Romains l’utilisaient en broyant la graine pour rehausser le goût des viandes et des poissons. Elle arrivée chez nous par les  Romains.

    Pour le système digestif qu’elle fluidifie en stimulant la production de suc gastrique et de salive. Riches en vitamines A, B9 et antioxydant, les graines de moutarde sont bonnes pour la peau et la vue.

    Comment  la consommer? Dans une salade pour rehausser le goût, à rajouter également dans la cuisson du choux, dans la choucroute par exemple. On en trouve aussi très souvent dans le curry indien et les cornichons.

    Les graines de pavot, elles vous calment

    "Plante de joie". C’est ce qui qualifiait le pavot sur une tablette sumérienne retrouvée, datant de plus de 4000 ans. Plutôt connu aujourd’hui pour en extraire des drogues (l’opium et plus tard l’héroïne), l’usage du pavot pour aromatiser le pain ne daterait que du IIe siècle.

    Bourré de vitamines B1, le pavot participe au bon fonctionnement du système nerveux. Sa graine est aussi riche en bons gras. Produisant la morphine et la codéine, elle a des vertus apaisantes. Très utilisée en Europe centrale, elle permettrait de lutter contre le froid.

    Comment  la consommer? À saupoudrer partout! Sur des fromages à pâte dure, des biscuits ou du pain. On ajoute aussi les graines à notre purée, nos pâtes alimentaires. Moulues, elles ont un pouvoir épaississant.

    La graine de fenouil: pour la digestion

    Originaire du littoral méditerranéen, le fenouil séduisait déjà les Égyptiens qui le mâchaient pour avoir bonne haleine grâce à son goût anisé. C’est Catherine de Médicis qui eut la riche idée de l’introduire dans la cuisine française.

    C’est la graine du confort digestif par excellence. Elle stimule les intestins, régule le transit et réduit les ballonnements. Histoire d’ajouter d’autres cordes à son arc, le fenouil est aussi diurétique et surtout "basifiant", c’est-à-dire qu’il préserve l’équilibre acido-basique de notre organisme, souvent beaucoup trop acide.

    Comment  la consommer? Une grosse cuillère à café saupoudrée sur une salade d’endives ou une salade crue. On peut aussi en glisser sur une viande blanche, type volaille, ou un poisson cuit en papillote. Pour les inconditionnels du fromage, on n’hésite pas à en éparpiller sur un morceau à croûte dure type comté, un fromage frais ou une pâte blanche sans croûte type chèvre.

    La graine d’anis, pour la détente

    On l'appelle également, la badiane ou l’anis étoilé. Elle est vieille comme le monde. L’écrivain romain Pline l’Ancien en vantait déjà les mérites au 1er siècle après J.-C. dans son Histoire Naturelle. C’est Marco Polo qui introduit cette plante originaire de Chine en Europe.

    À l’instar du fenouil, l’anis joue également un rôle-clef dans la digestion, il réduit les ballonnements et rafraîchit l’haleine. Il soulage les toux grasses, calme pendant les moments de stress et facilite l’endormissement.

    On la consomme comment ? Deux ou trois petites étoiles suffisent à diffuser leurs vertus dans tous nos plats. À saupoudrer sur une viande blanche, un gratin dauphinois ou à sucer comme un bonbon pour l’haleine.

    Toutes ces graines, aussi fabuleuses soient-elles, sont évidemment à consommer avec modération. Jamais tous les jours, mais de temps en temps, en les alternant; choisissez de préférence des graines bio.

    Avez-vous essayé de les faire germer? Très facile même si vous n'avez pas de germoir.

    Souvenez-vous: on a dû vous faire germer des lentilles à l'école,sous le coton mouillé.

    Prenez une bonne portion de graines, faites-les tremper toute une nuit sur le comptoir, dans de l'eau minérale.

    Matin et soir, jetez l'eau avec une passoire et rincez les graines. Puis laissez-les dans un saladier en verre recouvert d'un linge. Les graines vont germer, en principe, si  elles sont fraîches et bio. Toujours utiliser de l'eau en bouteille, toujours passer l'eau et ne pas laisser macérer les graines dans de l'eau.

     

  • Malbouffe: attention danger !

     

    L’industrie agroalimentaire est parfaitement organisée pour réaliser le maximum de profits sur le dos des producteurs et au détriment de la santé des consommateurs. Elle maîtrise parfaitement les techniques qui permettent de présenter au consommateur des aliments agréables au regard et au goût indépendamment de la qualité intrinsèque de ces derniers. Un des points les plus représentatifs de la dangerosité de la malbouffe industrielle est l’usage inconsidéré et sans aucun contrôle des graisses partiellement hydrogénées. C’est un terme pudique pour dissimuler un processus industriel destiné à réduire le rancissement des graisses ajoutées dans un nombre impressionnant de plats préparés et précuits proposés aux accros du plat TV ou de la cuisine vite faite en fermant les yeux.

    Or, il se trouve que l’hydrogénation partielle des graisses et autres huiles fait apparaître des acides gras que l’organisme ne peut pas prendre en charge, car ils sont artificiels et n’existent que très rarement dans les aliments naturels comme le lait ou les graisses animales. L’utilisation intensive de ces triglycérides essentiellement d’origine végétale que ce soient les huiles de colza, de coton, de soja, de tournesol, le plus souvent mélangées avant ou après hydrogénation, fait que quelques soient les législations adoptées, il existe toujours un risque pour la santé. Et un très gros risque !

    L’équipement enzymatique dont nous disposons au niveau du foie et qui permet de dégrader les acides gras ne sait pas prendre en charge les acides gras "trans" et ceux-ci finissent par s’accumuler inexorablement dans le tissu adipeux "blanc", les artères, le foie, le mésentère et créent des réactions inflammatoires au niveau tant du cerveau que des reins, du pancréas ou des poumons. C’est un risque majeur pour la santé, qu’on ne découvre que maintenant. Le mal est visible par l’augmentation du nombre de personnes en surpoids, ainsi que de celui des maladies cardiovasculaires et des diabètes de type 2 en constante augmentation et directement liés au surpoids et à l’obésité.

    Si vous êtes tenté d’acheter sur le linéaire de votre supermarché une huile étiquetée "huile végétale" sans autre indication, abstenez-vous.

    Si vous avez l’intention d’acheter un sachet sous plastique de chips abstenez-vous également, car il y a presque 100 % de chances que ces frites aient été cuites avec de l’huile hydrogénée.

    Si vous avez l’intention de convier festivement vos enfants au McDo du coin, abstenez-vous également car les frites ont été selon toute vraisemblance précuites avec de l’huile hydrogénée.

    Le hamburger dont se goinfrera votre enfant contiendra aussi des acides gras hydrogénés et le ketchup du sirop de maïs, mais là c’est une toute autre histoire…

    Enfin si vous décidez, cerise sur le gâteau, d’offrir à vos chères têtes blondes des pâtisseries à la boulangerie du coin, il y a presque cent pour cent de chances que ces dernières aient été préparées avec des huiles partiellement hydrogénées.

    Le moindre biscuit, n’importe quelle barre chocolatée, n’importe quel Kinder, sans parler du Nutella, contiennent des acides gras partiellement hydrogénés, si on est un adepte de la facilité et donc de la malbouffe on ne peut pas y échapper.

    Toutes les études réalisées sur les effets toxiques variés des acides gras "trans" convergent en ce sens qu’elles favorisent les maladies cardio-vasculaires, le surpoids et l’obésité, les réactions inflammatoires avec l’apparition du diabète de type 2, les cancers colorectaux, du sein et des ovaires et peut-être les maladies neurodégénératives.

    Malgré les mises en garde réitérées d’organismes comme la FDA aux USA ou la European Food Safety Authority qui dès 2004 a alerté les autorités sanitaires des pays de l’Union du danger des acides gras partiellement hydrogénés, rien, absolument rien n’a été modifié ! Les écologistes réclament un étiquetage "sans OGM" ou "bio" mais ils ont oublié que la présence d’acides gras hydrogénés était infiniment plus préjudiciable à la santé des consommateurs et ils se sont bien gardés d’exiger également un étiquetage spécifiant l’absence de ces acides gras.

     

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    En effet, les intérêts économiques sont immenses et un tel étiquetage risquerait de provoquer une profonde crise de l’ensemble de l’industrie de l’alimentation en général. La puissance des lobbys de l’agro-alimentaire tant en Europe qu’outre Atlantique dépasse l’imagination et dépasse également les velléités de réglementation que tentent d’imposer les écologistes qui, faut-il encore le constater avec amertume, s’obstinent dans des combats totalement inappropriés et surannés…

    Source open access : http://jaha.ahajournals.org/content/3/4/e001195.full

  • Je l'ai (apprise en grande partie) au CM2, je m'en souviens encore

    Je n’aime pas les maisons neuves :

    Leur visage est indifférent ;

    Les anciennes ont l’air de veuves

    Qui se souviennent en pleurant.

     

    Les lézardes de leur vieux plâtre

    Semblent les rides d’un vieillard ;

    Leurs vitres au reflet verdâtre

    Ont comme un triste et bon regard !

     

    Leurs portes sont hospitalières,

    Car ces barrières ont vieilli ;

    Leurs murailles sont familières

    À force d’avoir accueilli.

     

    Les clés s’y rouillent aux serrures,

    Car les coeurs n’ont plus de secrets ;

    Le temps y ternit les dorures,

    Mais fait ressembler les portraits.

     

    Des voix chères dorment en elles,

    Et dans les rideaux des grands lits

    Un souffle d’âmes paternelles

    Remue encor les anciens plis.

     

    J’aime les âtres noirs de suie,

    D’où l’on entend bruire en l’air

    Les hirondelles ou la pluie

    Avec le printemps ou l’hiver ;

     

    Les escaliers que le pied monte

    Par des degrés larges et bas

    Dont il connaît si bien le compte,

    Les ayant creusés de ses pas ;

     

    Le toit dont fléchissent les pentes ;

    Le grenier aux ais vermoulus,

    Qui fait rêver sous ses charpentes

    À des forêts qui ne sont plus.

     

    J’aime surtout, dans la grand’salle

    Où la famille a son foyer,

    La poutre unique, transversale,

    Portant le logis tout entier ;

     

    Immobile et laborieuse,

    Elle soutient comme autrefois

    La race inquiète et rieuse

    Qui se fie encore à son bois.

     

    Elle ne rompt pas sous la charge,

    Bien que déjà ses flancs ouverts

    Sentent leur blessure plus large

    Et soient tout criblés par les vers ;

     

    Par une force qu’on ignore

    Rassemblant ses derniers morceaux,

    Le chêne au grand coeur tient encore

    Sous la cadence des berceaux.

     

    Mais les enfants croissent en âge,

    Déjà la poutre plie un peu ;

    Elle cédera davantage ;

    Les ingrats la mettront au feu ...

     

    Et, quand ils l’auront consumée,

    Le souvenir de son bienfait

    S’envolera dans sa fumée.

    Elle aura péri tout à fait,

     

    Dans ses restes de toutes sortes

    Éparses sous mille autres noms ;

    Bien morte, car les choses mortes

    Ne laissent pas de rejetons.

     

    Comme les servantes usées

    S’éteignent dans l’isolement,

    Les choses tombent méprisées,

    Et finissent entièrement.

     

    C’est pourquoi, lorsqu’on livre aux flammes

    Les débris des vieilles maisons,

    Le rêveur sent brûler des âmes

    Dans les bleus éclairs des tisons.

     

     Sully Prudhomme

  • Le rata comme chez moi

    Grosses faims…

    et petit budget? Faites du rata!

    Pour 4 à 6 personnes: 1 kg de haricots secs blancs ou lentilles ou pois chiches ou fèves sèches;

    1 gros oignon jaune;

    800 g de pommes de terres; 2 ou 3 carottes;

    1 cote de céleri (facultatif) 1 belle couenne de porc (facultatif);

    1 os de jambon ou 3 cotes d'échine de porc ou 400 g de saucisse de Toulouse ou 1 carcasse de poulet ou autre volaille;

    2 l de bouillon; sel, poivre; thym en branche et/ou laurier

    Vous n'êtes pas obligé(e) de faire tremper les haricots la veille mais il vaut mieux faire tremper pois chiche et fèves sèches. Pour les haricots et les lentilles, faites-les blanchir dix minutes après la rotation de la soupape de la cocotte vapeur; jeter l'eau et remettre à cuire avec le bouillon (de l'eau et trois kub); et si vous aviez un os à moelle?

    Dans une grosse marmite(1h 30), ou la cocotte-minute (55 mn); faites cuire les légumineuses dans un premier temps avec le bouillon,  rajoutez thym et laurier; si vous rajoutez des couennes, les faire cuire en même temps, après les avoir blanchies à l'eau bouillante une dizaine de minutes, l'os de jambon et/ou l'os à moelle; vous rajoutez l'oignon et la viande de porc dès que rissolés;

    pendant ce temps-là, faites roussir l'oignon coupé en brunoise dans de l'huile; rajoutez les viandes pour qu'elles dorent de tous côtés à feu moyen durant une dizaine de minutes en remuant, la saucisse de Toulouse;

    faites cuire 25 mn minimum la viande dans la marmite avec les légumineuses, et rajoutez la saucisse seulement le dernier quart d'heure; rajoutez les carottes coupées en rondelles, la cote de céleri; pelez et coupez en quatre les pommes de terre et rajoutez, sel et poivre; faite cuire quinze minutes de plus à feu moyen; goutez et rectifiez l'assaisonnement.

    Si vous trouvez le bouillon trop pâle (cela fait "malade"!) rajoutez quelques cuillères de concentré de tomate ou bien vous aurez pris soin de mettre une cuillère à café de curcuma qui donne belle couleur dorée.