Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

nutrition - Page 35

  • Traitements naturels de l'hypertension

    8 traitements naturels de l’hypertension validés par la science

    Pour faire baisser la pression artérielle, vous pouvez miser sur des plantes et des compléments alimentaires. Sans compter le sport et certaines méthodes corps/esprits. Tour d’horizon des traitements naturels qui ont fait leurs preuves

    Le niveau de la pression artérielle est déterminé par la force avec laquelle le cœur se contracte et par la souplesse des artères. Il est indiqué par deux valeurs: la pression systolique (qui est la pression artérielle maximale) et la pression diastolique (la pression minimale). Ainsi, quand le médecin annonce 12/7 cela signifie que la tension systolique est de 120 millimètres de mercure (mmHg) et que la tension diastolique est de 70 mmHg. Idéalement, la pression systolique devrait être comprise entre 120 et 90, et la pression diastolyque entre 80 et 60.

    Au-delà de 14/9, en revanche, on parle d’hypertension. Dans la majorité des cas, la cause de cette hypertension est inconnue. Ce que l’on sait en revanche, c’est qu’elle peut provoquer des lésions cardiovasculaires mais aussi à l’œil ou aux reins. Si l’alimentation joue un rôle important dans la prévention et la régulation de la tension, elle ne suffit parfois pas à la contrôler. Avant de passer aux médicaments qui doivent souvent être pris à vie, et ne sont pas dénués d’effets secondaires, il faut changer d'alimentation, se mettre au sport (avec l'accord du médecin). Et pourquoi ne pas essayer certaines plantes, compléments alimentaires et approches corps/esprit lorsqu'ils se sont révélés aussi efficaces que les médicaments antihypertenseurs, les effets secondaires en moins?

    De l’ail

    Une méta-analyse australienne de 2008 a conclu que prendre entre 600 et 900 mg d’extrait d’ail par jour, soit entre 3,6 à 5,4 mg d’allicine, le principe actif de l’ail (c’est-à-dire l’équivalent d’une demi à une gousse d’ail frais à peu près) permettait d’abaisser la pression artérielle autant que le ferait un médicament anti-hypertenseur (bêta-bloquant ou inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine). Plus récemment, une équipe de chercheurs chinois est arrivée à la même conclusion en passant en revue toutes les études contrôlées contre placebo.

    L’ail peut s’utiliser en cuisine (à raison d’une gousse par jour donc) ou en complément alimentaire (pour les personnes qui n’aiment pas son odeur ou son goût par exemple). Il existe des compléments d’extrait d’ail vieilli dosés à 1000 mg.

    Commandez vos plantes ici

     

    Lire la suite

  • Cuisine en Roussillon (Perpignan)

    Blague très vraie envoyée par mon amie de Perpignan; elle m'envoie ceci

    Nous sommes allés chez nos voisins manger des “calçots“.

    Le voisin, fils d'émigré espagnol, plus français que français, ayant épousé une fille du ch"nord, et parlant avec l'accent du nord..

    Nous dit qu'à la boulangerie, il demande un pain spécial

    La boulangère lui dit "ah vous allez manger espagnol?"

    Il réponds "oui, et nous allons manger des calçots" (prononcer calçot's, c'est un plat de catalogne espagnole qui gagne en France)

    La jeune femme, délurée, dit alors dans la boulangerie pleine à craquer...

    “oui, je sais ce que c'est, une grand-mère m'a expliqué comment manger ca: "tu lui pinces le cul, tu tires la queue et tu suces".

    Le voisin coquin... qu'est ce qu'elle vous a dit?

    Elle répète et la boulangerie entière morte de rire

    Le voisin "mais vous n'êtes pas obligée de manger des calçots pour faire tout ca"

    Ambiance assurée

    Le calçot: sorte d' oignon qui n'a que du vert (pousse spéciale en butée); cuit au feu de sarment.

    C'est tout "noir"

    Donc on pince effectivement le cul, pour sortir le "vert"

    On trempe dans une bonne sauce, et on mange; on a les doigts tous noirs et c'est rigolo, on met un "tablier" à calçots, dés fois qu'on se rate..

    On les cuits avec la terre autour, pas besoin de les éplucher, puisque l'on retire les premières feuilles d'emblée.

    Bref, c'est surtout très amusant

  • Les pesticides seraient des centaines de fois plus toxiques que ce qui est annoncé

    Selon des chercheurs de l'Université de Caen, les pesticides seraient des centaines de fois plus toxiques que ce que prétend leur évaluation.

    Le Professeur Gilles-Eric Séralini, auteur en 2012 d'une étude controversée sur les OGM et le Roundup de Monsanto, vient de faire paraître les résultats d'une étude sur la toxicité des pesticides.

    Les pesticides vendus aux agriculteurs, aux collectivités, aux jardiniers amateurs et au grand public sont composés d'une substance active et différents adjuvants. Les évaluations réalisées sur les pesticides avant leur autorisation de mise sur le marché portent sur la substance active. La nature de ces adjuvants est souvent confidentielle; ils sont déclarés inertes par les fabricants.

    "Nous avons étendu les travaux que nous avons faits avec le Roundup et montré que les produits tels qu'ils étaient vendus aux jardiniers, aux agriculteurs, étaient de 2 à 1000 fois plus toxiques que les principes actifs qui sont les seuls à être testés in vivo à moyen et long terme", dit le Pr Séralini. "Il y a méprise sur la réelle toxicité des pesticides", ajoute-t-il, précisant qu'il y a toxicité "quand les cellules commencent à se suicider" au contact du produit et "qu'elles meurent en quantités beaucoup plus significatives que les cellules contrôles".

    Neuf pesticides ont été testés (3 herbicides, 3 fongicides et 3 insecticides) sur 3 souches cellulaires humaines. Il s'agit de glyphosate, isoproturon, fluroxypyr, pirimicarb, imidacloprid, acetamiprid, tebuconazole, epoxiconazole et prochloraz.

    Huit d'entre eux montrent des effets toxiques sur ces cellules humaines, des centaines de fois plus importants que ceux provoqués par leur matière active seule, selon l'étude. Le neuvième pesticide n'a pas d'adjuvant déclaré selon les chercheurs.

    Les fongicides étaient les plus toxiques, à des concentrations 300 à 600 fois plus faibles que les dilutions utilisées en agriculture. Les cellules placentaires humaines étaient les plus sensibles à ces produits. Le Roundup (glyphosate), qui est réputé pour être peu toxique était en réalité et de loin le composé le plus toxique des herbicides et insecticides testés.

    "Nos résultats remettent en question la pertinence de la dose journalière admissible (DJA) pour les pesticides" expliquent les chercheurs, ajoutant que "les essais concernant la toxicité des pesticides peuvent ne pas refléter les expositions environnementales pertinentes".

    L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a pris connaissance de cette publication mais n'a fait part d'aucune réaction pour l'instant.

    Les conclusions de l'étude du Professeur Séralini sur les effets des OGM et du Roundup sur des rats ont été contestées par l'EFSA, et en France par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).

    Lire: L'ANSES critique l'étude sur les OGM du Pr Séralini

    Les bisphénols F et S seraient aussi néfastes que le bisphénol A

    Le bisphénol A est interdit dans les emballages alimentaires, mais ses remplaçants, les bisphénols S et F auraient les mêmes effets néfastes.

    Depuis le 1er janvier 2015, l’utilisation du bisphénol A dans les emballages est interdite en France. A la place, les industriels utilisent des cousins: le bisphénol S ou le bisphénol F. Mais ces substituts auraient les mêmes effets, selon des toxicologues français.

    Le professeur René Habert, toxicologue de la reproduction au CEA, et professeur à l’université Paris Diderot a présenté vendredi 22 janvier 2016, à l'Institut Pasteur de Paris, une synthèse des travaux sur les effets du Bisphénol A et de ses substituts, dans le cadre d'un colloque dédié aux perturbateurs endocriniens et organisé par l'Anses et le ministère de l'Ecologie.

    "Ces bisphénols devraient être réglementés comme des perturbateurs endocriniens", assure le toxicologue.

    Le bisphénol A (BPA) est un perturbateur endocrinien. Il a été synthétisé pour la première fois en 1891 et son activité œstrogénique a été découverte en 1936. Dans les années 50, on a découvert que le bisphénol A pouvait se polymériser pour former des plastiques de polycarbonate, un produit bon marché, léger, transparent et résistant. 70 % de la production de BPA sert à la production de plastiques de polycarbonate ayant de nombreuses applications (emballages, optique, médecine… ) et 20 % sont utilisés pour les résines epoxy utilisées par exemple comme revêtement des canettes métalliques.

    Le BPA a été interdit dans les biberons en France en 2010 et une loi interdit l’utilisation du BPA dans les emballages alimentaires depuis janvier 2015. Les bisphénols S et F pourraient avoir des effets proches du BPA car leurs structures chimiques sont similaires.

    "Nous ne disposons que de 89 articles scientifiques sur les effets du bisphénol S par exemple, contre 9663 pour le BPA", dit René Habert. Et 90% des données laissent penser qu'il se comporte comme le BPA".

    Le BPA diminue la testostérone sécrétée par les testicules de fœtus humains ou de souris, mais les bisphénols S et F semblent avoir des effets anti-androgéniques similaires.

    La principale source de contamination pour le BPA est l’alimentation, mais la présence de bisphénol dans l’environnement peut aussi permettre une contamination. Le BPA affecte le développement du testicule du foetus. Chez les rongeurs, l’exposition au BPA pendant la vie intra-utérine a des conséquences sur les testicules adultes: diminution du nombre de spermatozoïdes, dommages à l’ADN et mobilité spermatique réduite.

    Le BPA a été associé avec de nombreuses maladies humaines, comme le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires, respiratoires chroniques, rénales, le cancer du sein, des troubles du comportement et des désordres reproductifs.

    De son côté, le BPS favorise l'obésité chez les souris mâles.

    "Dans la mesure où tous ces bisphénols ont une structure moléculaire proche, il n'y a aucune raison d'en réglementer certains et pas d'autres", explique René Habert.

    Selon lui, tous les bisphénols devraient être classés comme des perturbateurs endocriniens potentiels, étudiés comme tels, et l’exposition de la population devrait être mesurée. "Pour le moment, les industriels n’ont aucune obligation de les déclarer. Nous ne savons même pas exactement dans quoi ils en mettent. Nous sommes face à une montagne. Il n’est plus temps de travailler par molécules. Il faut raisonner par classes".

    Source

    Eladak S, Grisin T, Moison D, Guerquin M, N'Tumba-Byn T, Pozzi-Gaudin S, Benachi A, Livera G, Rouiller-Fabre V, Habert R. A new chapter in the bisphenol A story: bisphenol S and bisphenol F are not safe alternatives to this compound. Fertil Steril. 2015 Jan;103(1):11-21. doi: 10.1016/j.fertnstert.2014.11.005. Epub 2014 Dec 2.

  • Lait végétal maison: amande, noisettes, riz, etc...

    Parfois, en cas de mauvaise digestion, de ballonnements et autres graves problèmes intestinaux, il faut soulager son système digestif... ou prendre ces médicaments.

    Les inhibiteurs de pompe à protons (IPP) sont des médicaments du reflux gastro-œsophagien ou RGO (oméprazole, ésoméprazole, lansoprazole, etc...). On les prescrit aussi dans les ulcères, les œsophagites érosives. Ils diminuent la sécrétion acide de l’estomac. On les utilise aussi protéger les muqueuses digestives de l’agressivité des anti-inflammatoires oraux (anti-inflammatoires non stéroïdiens, aspirine, stéroïdes). Pris au long cours, ces médicaments qui figurent parmi les plus prescrits et les plus profitables pour l’industrie comportent des risques. Or 70% des patients à qui ils sont prescrits ne devraient pas en prendre, alors qu’il existe des alternatives naturelles.
    Ils perturbent la flore intestinale et favorisent des infections
    Une étude récente trouve des altérations de la flore intestinale chez les utilisateurs d’IPP, avec des populations accrues de lactobacilles et streptocoques, et d’autres familles retrouvées d’habitude dans les cavités orales et nasales et dans la peau. En temps normal, pensent les chercheurs, l’acidité de l’estomac empêche ces communautés de bactéries de se propager plus bas dans le tube digestif, mais les IPP lèvent cette barrière naturelle.
    Ces altérations pourraient expliquer pourquoi la prise d’IPP augmente le risque d’infections du tube digestif par la bactérie Clostridium difficile, qui tire parti d’une augmentation de la population de streptocoques. Ces bactéries clostridium difficile sont dangereuses, difficiles à traiter, à l’origine de diarrhées infectieuses. Elles sont souvent multi-résistantes aux antibiotiques, et sont fréquemment retrouvées dans les infections contractées à l’hôpital.
    On a aussi observé une augmentation du risque de pneumonie à streptocoques chez les patients qui prennent ces médicaments.
    Ils sont liés à un risque cardiovasculaire accru
    Des chercheurs californiens, dans un article paru dans PLOS One, ont analysé les données portant sur 2,9 millions de personnes. Ils ont constaté que les patients souffrant de reflux gastro-œsophagien qui avaient pris des IPP avaient une augmentation de 16 % de leur risque d’infarctus du myocarde. Le risque de mortalité cardiovasculaire était même multiplié par deux. Les chercheurs pensent que les IPP agissent sur la production de monoxyde d’azote (NO), qui joue un rôle important dans la santé vasculaire.
    Ils augmentent les déficits en vitamine B12
    Les inhibiteurs de pompe à protons (IPP) et les antihistaminiques H2 augmentent de manière significative le risque de déficit en vitamine B12 à long terme.
    La vitamine B12, ou cobalamine, se trouve dans les produits animaux : viandes, poissons, œufs, fromages... Un déficit en vitamine B12 peut augmenter le risque de démence, de troubles nerveux, ou d’anémie. Comme les acides de l’estomac favorisent l’absorption de cette vitamine, le fait de supprimer ces acides pourrait conduire à une défit en vitamine B12.
    Le risque apparaîtrait avec deux ans de prise et augmente avec la dose : plus d’1,5 cachet par jour c’est un risque accru de 95 %, contre 63 % pour moins de 0,75 cachet par jour.
    Ils entraînent de la fatigue
    Vous prenez des IPP depuis plus de 2 ou 3 mois et vous êtes fatigué(e) ? Il y a des chances que ce soit dû aux médicaments. C’est aussi le cas avec les antihistaminiques (prescrits dans les allergies) surtout de première génération, des antidépresseurs comme le Prozac, des anxiolytiques, des corticostéroïdes, des antihypertenseurs, des diurétiques, des statines (traitement du cholestérol élevé), et certains antibiotiques (Bactrim).

    _______________________________

    Pour fabriquer son lait d'oléagineux maison, rien de plus simple. Il existe différentes méthodes, certaines simples et rapides, d'autres un peu plus longues...Et chacun peut y trouver son compte.

    A réaliser a base de purée d'oléagineux ou de poudre de lait d'oléagineux qu'on trouve dans tous les magasins bio. Ils se conservent très longtemps sous cette forme, on peut donc faire du lait quand on veut.

    La poudre est à mélanger tout simplement avec de l'eau, même froide.

    La purée se dilue (environ 1 c.à.s. pour un grand verre) dans de l'eau tiède.

    Bien entendu, il existe encore plus simple: acheter directement une brick de lait au magasin bio, mais quand on compare les prix, c'est vite vu.

    Faites également attention au contenu de ces brick, certains supermarchés se mettent a vendre des laits qui ne sont pas purs, mais coupés de conservateurs et de sucres.

    Autres méthodes plus compliquées:

    Il faut faire pré-tremper ses oléagineux brisés dans l'eau la veille, avec de l'eau de source (en bouteille) puis les mixer le lendemain avec de l'eau et les passer au tamis.

    Bien sûr, si votre santé le permet, vous pouvez rallonger avec de la crème fraîche liquide ou épaissir avec de la lécithine de soja que vous trouverez sur mon site

    www.biotine-sep.com

     

     

     

  • Que faut-il manger pour bien dormir?

    Le manque de sommeil a des effets néfastes sur la santé ; il est lié au développement de maladies chroniques comme l'hypertension, le diabète et les maladies cardiovasculaires. Or l’alimentation peut faciliter l'endormissement, la qualité et la durée du sommeil. Voici quelques règles alimentaires simples et saines à suivre pour mieux dormir.

    Dans l'étude américaine NHANES 2007-2008 qui portait sur 4548 personnes, les chercheurs ont établi que les personnes qui dormaient le plus étaient celles qui consommaient le moins de calories quotidiennes. A l'inverse, les petits dormeurs (moins de six heures par nuit) se recrutaient parmi les gros mangeurs. Il est possible qu'une consommation de calories plus faible favorise le sommeil en diminuant la température corporelle et d'autres paramètres physiologiques qui influent sur le sommeil comme la pression artérielle.

    Lors du suivi de la même étude, pour la période 2005-2010, les chercheurs ont identifié un autre facteur qui favorise le sommeil: le fait de dîner suffisamment tôt, et ne rien manger par la suite jusqu'au coucher. Les personnes qui se mettaient à table avant 20h00 dormaient significativement plus longtemps que celles qui mangeaient plus tard ou grignotaient en soirée.

    Une bonne raison de manger léger, en journée, comme au dîner, et passer à table tôt en soirée comme c'était la règle dans le passé.

    Et, on mange quoi? Des noix, noisettes, amandes, fruits et légumes

    Ces aliments sont riches en fibres, et les fibres auraient un impact sur la qualité du sommeil. Une petite étude parue en 2016 dans Journal of Clinical Sleep Medicine montre qu'une alimentation contenant plus de fibres, mais moins riche en graisses saturées et sucre est associée avec un sommeil plus léger, moins réparateur et plus perturbé.

    L’étude a impliqué 26 adultes, 13 hommes et 13 femmes, de poids normal, âgés en moyenne de 35 ans. Ils ont passé cinq nuits au laboratoire. Pendant les quatre premiers jours, ils mangeaient des repas fournis par un nutritionniste, et le cinquième jour ce qu’ils voulaient. Le repas fourni contenait moins de graisses saturées et plus de protéines que des repas choisis par les participants.

    Résultats: Les participants s’endormaient plus vite après avoir mangé les repas fournis par un nutritionniste. Il fallait environ 29 min aux participants pour s’endormir après avoir consommé les aliments de leur choix et 17 min avec les repas fournis. Selon cette étude, il faudrait éviter les excès de produits laitiers et de sucre.

    On consomme également: du riz basmati, des produits céréaliers complets, des lentilles... en début de dîner

    Le tryptophane est un acide aminé (constituant des protéines) qui donne naissance à la sérotonine et la mélatonine, deux messagers chimiques qui favorisent le sommeil. On facilite l'accès du tryptophane au cerveau avec des glucides peu raffinés, à index glycémique (IG) bas. "L'ordre dans lequel les aliments sont consommés a un léger effet sur la digestion, et donc sur le niveau des acides aminés plasmatiques," précise le Pr Judith Wurtman (MIT, Cambridge).

    "Si vous commencez votre repas avec des pâtes ou du riz, suivis 30 minutes plus tard d'un peu de viande, vous ressentirez une envie de dormir plus précoce, puisque les glucides seront digérés en premier“.

    Dans une étude menée par Texas Tech University, on a donné à 7 jeunes femmes un repas composé de protéines exclusivement, de glucides exclusivement, ou mixte. Celles qui prirent le repas glucidique furent deux fois plus sujettes que les autres à la somnolence.

    Autres infos sur le tryptophane ici, sur ma boutique

    www.biotine-sep.com

    Il faudrait donc commencer le repas du soir avec des glucides à IG bas comme les riz thaï et basmati, les lentilles, des pâtes, en réservant les protéines (un peu de poisson par exemple, voir ci-dessous) pour la fin du dîner.

    Rajoutez également: du saumon, maquereau, hareng ou des graines de lin

    Une étude de 2014 conduite par l'Université d'Oxford suggère que des niveaux élevés de l’acide gras oméga-3 DHA sont associés à un meilleur sommeil chez l’enfant et qu’un supplément d’oméga-3 chez les enfants qui dorment mal favorise le sommeil.

    Le DHA (acide docosahexaénoïque) est un acide gras oméga-3 que l’organisme sait fabriquer à partir d'un autre acide gras oméga-3 (acide alpha-linolénique) présent dans les graines de lin, l'huile de colza, mais que l’on trouve en quantité dans les poissons gras, fruits de mer, algues. C’est le principal acide gras dans le cerveau.

    Les chercheurs ont cherché à savoir si 16 semaines de supplémentation en DHA (issu d’algues) à hauteur de 600 mg par jour permettraient d'améliorer le sommeil. Résultats : les enfants qui ont pris des oméga-3 ont dormi près d'une heure (58 minutes) de plus et ont eu sept fois moins d'épisodes d'éveil par nuit par rapport aux enfants qui prenaient un placebo.

    L'étude constate que des niveaux sanguins de DHA plus élevés sont significativement associés à un meilleur sommeil. Un ratio de DHA sur acide arachidonique (AA) élevé est également associé à une diminution des problèmes de sommeil. L’acide arachidonique est le principal acide gras à longue chaîne de la famille oméga-6, une famille d’acides gras polyinsaturés

    Selon l’auteur principal de l’étude, le professeur Paul Montgomery de l'Université d'Oxford, "des taux bas de DHA ont été associés à des niveaux plus bas de mélatonine, ce qui pourrait expliquer la relation avec le sommeil“. La mélatonine est une hormone qui joue un rôle majeur dans le cycle veille-sommeil.

    Sources

    St-Onge MP, Roberts A, Shechter A, Choudhury AR. Fiber and Saturated Fat Are Associated with Sleep Arousals and Slow Wave Sleep. J Clin Sleep Med. 2015 Jun 22. pii: jc-00089-15.

    Montgomery P, Burton JR, Sewell RP, Spreckelsen TF, Richardson AJ. Fatty acids and sleep in UK children: subjective and pilot objective sleep results from the DOLAB study--a randomized controlled trial. J Sleep Res. 2014 Aug;23(4):364-88. doi: 10.1111/jsr.12135.

    Keyes KM, Maslowsky J, Hamilton A, Schulenberg J. The Great Sleep Recession: Changes in Sleep Duration Among US Adolescents, 1991-2012. Pediatrics. 2015 Feb 16. pii: peds.2014-2707.

  • Les aliments riches en Coenzyme Q10

    La Coenzyme Q10 est une substance que le corps synthétise, notamment parce qu'elle intervient dans la production d'énergie et pour neutraliser les radicaux libres et les espèces oxygénées réactives (EOR).

    Avoir un taux suffisant de CoQ10 permet à l’organisme de protéger ses cellules et diminue le risque de maladie chronique, notamment de maladie cardiovasculaire. Le point de départ de la synthèse est l'acide aminé tyrosine (ou la phénylalanine), et l'opération nécessite la présence de vitamine B6.

    La synthèse de CoQ10 par le corps est moins bonne quand on avance en âge, ce qui signifie que l’alimentation et les suppléments peuvent s’avérer nécessaires à partir de 40-50 ans pour maintenir un taux de CoQ10 protecteur. De plus, la CoQ10 est intéressante dans toutes les maladies cardiaques et chez les personnes qui prennent des statines (et du riz rouge) ou encore des bêta-bloquants car ces traitements font baisser le taux naturel de CoQ10, avec pour conséquence des douleurs musculaires.

    Les apports alimentaires quotidiens en CoQ10 sont estimés à plus ou moins 10 mg ce qui correspond à une infime partie de la CoQ10 présente dans l’organisme.

    L’alimentation ne permet donc pas d’apporter la dose minimale efficace de 100 mg constatée dans de nombreuses études mais bien choisir ses aliments pour booster son taux de CoQ10 n’est pas vain pour autant. Voici comment garnir votre assiette en ce nutriment.

    Manger des poissons gras

    La Coenzyme Q10 étant soluble dans la graisse, elle nécessite des lipides pour être absorbée et assimilée. Les poissons les plus gras sont donc aussi ceux qui auront le plus de CoQ10 assimilable. 85 g de hareng cuit contiennent ainsi 2,3 mg de CoQ10 quand la truite saumonée, moins grasse, affiche une teneur plus proche de 0,9 mg.

    Si on consomme de la viande, préférer le bœuf et la volaille

    Bœuf et poulet se classent parmi les meilleures sources alimentaires de CoQ10. 100 g de bœuf apportent ainsi 3 mg de CoQ10. La même portion de poulet renferme un peu plus de la moitié de CoQ10, soit 1,6 mg. Dans l’œuf dur, vous trouverez une petite quantité de ce nutriment seulement : 0,1 mg.

    Miser sur les noix, graines et huiles végétales

    Toutes les sources alimentaires de CoQ10 ne sont pas d’origine animale. Cacahuètes, sésame et pistaches renferment aussi des quantités appréciables de ce nutriment (voir tableau) et une cuillère à soupe d’huile de colza 1 mg.

    Choisir les bons fruits et légumes

    Une orange de taille moyenne contient 0,3 mg de CoQ10 et 100 g de brocoli ou de chou-fleur cuits, environ 0,6 mg. Une portion de framboises (30 g) renferme quant à elle 0,1 mg de ce nutriment.

     

                  Aliment     

      Portion                   

                CoQ10 (en mg)             

    Bœuf

    100 g

    3

    Hareng mariné

    100 g

    2.7

    Sardines

    100 g

    0.63

    Poulet

    100 g

    1.6

    Huile de soja

    1 cuillère à soupe

    1.3

    Huile de colza

    1 cuillère à soupe

    1

    Truite arc-en-ciel

    100 g

    1.05

    Cacahuètes grillées

    30 g

    0.8

    Graines de sésame grillées

    30 g

    0.7

    Pistaches grillées

    30 g

    0.6

    Brocolis ou choux-fleurs bouillis

    100 g

    0.6

    Orange

    1 fruit moyen

    0.3

    Framboises

    30 g

    0.1

    Œuf dur

    1 moyen

    0.1

     

     

     Le Coenzyme Q10 améliorerait les symptômes de la fibromyalgie.

    Les causes exactes de la fibromyalgie sont méconnues. Il semble y avoir un ensemble de facteurs responsables de la maladie comme l'explique le Dr Jean-Paul Curtay, auteur du livre "Fibromyalgie, Un programme global pour améliorer votre santé et renouer avec le bien-être".

    Dans une étude préliminaire, des chercheurs ont mesuré les taux de Coenzyme Q10 dans le sang chez dix patients atteints de fibromyalgie. Chez toutes les personnes le taux était anormalement bas. Les chercheurs ont donc démarré une supplémentation.

    Pendant 3 mois, chaque personne a reçu un supplément de 300 mg de Coenzyme Q10. Au terme de l'expérience, les chercheurs constatent que le taux de Coenzyme Q10 est revenu à la normale mais aussi que cela s'est accompagné d'une amélioration significative des symptômes de fatigue et des douleurs.

    le Coenzyme Q10 semble donc être une arme de choix contre cette maladie,

    Référence : Cordero MD, Santos-García R, Bermejo-Jover D, Sánchez-Domínguez B, Jaramillo-Santos MR, Bullón P. Coenzyme Q(10) in salivary cells correlate with blood cells in Fibromyalgia: Improvement in clinical and biochemical parameter after oral treatment. Clin Biochem. 2012 Feb 10

     

  • Mise en garde de la DGCCRF

    La consommation du champignon shiitaké alors qu’il n’a pas été suffisamment cuit peut entraîner une réaction toxique au niveau de la peau.

    Le shiitaké, ou lentin du chêne, ce champignon d’origine asiatique exporté partout dans le monde, doit être bien cuit avant consommation. Qu’il soit acheté frais, séché ou en poudre, le champignon shiitaké doit être cuit suffisamment avant d’être consommé. C'est le conseil que donne à titre préventif la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), relayé hier par Le Parisien.

    Risque de réaction inflammatoire

    En effet, avertit la DGCCRF dans son communiqué, la consommation du champignon à l'état cru ou insuffisamment cuit "peut engendrer des dermatites toxiques dites flagellaires". Des réactions qui se caractérisent par l’apparition de petites lésions sur l'ensemble du corps, ainsi parfois que de grandes stries rouges semblables à des marques de grattage. Démangeaisons assurées, qui peuvent mettre jusqu’à deux ou trois semaines à disparaître…

    C’est le lentinane, un polysaccharide présent dans le champignon, qui serait responsable de cette réaction, dont 32 cas ont été attestés en France entre 2010 et 2013. Comme tous les sucres, la molécule est dénaturée par la chaleur, ce qui explique qu’il faille bien cuire le shiitaké avant consommation et ce, insiste la DGCCRF, que le champignon "soit acheté frais, séché ou en poudre".

    Des vertus thérapeutiques encore à prouver

    Le shiitaké est un champignon parfumé très populaire en Asie de l’est, notamment en Chine où il est utilisé dans la médecine traditionnelle. En dehors de ses qualités gastronomiques, il est souvent consommé comme complément alimentaire, en raison de ses vertus supposées pour la santé. Il est notamment censé stimuler les défenses immunitaires – une allégation qui reste à prouver scientifiquement, a arbitré en 2012 l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA).

    L’extrait de shiitaké est aussi couramment utilisé en Asie pour le traitement alternatif de certains cancers. Quelques études semblent aller dans ce sens, mais les données existantes sont pour l’heure loin de faire consensus. Dans le doute, et pour éviter des problèmes de démangeaisons quant à eux bien attestés, on préférera s’en tenir à la poêlée de champignons…

    Si sa culture était limitée au territoire du Japon dans les années 1970, puis de la Chine à la fin des années 2000, elle se développe désormais dans l’Hexagone.

    D’une manière générale, la Société mycologique de France rappelle qu’il faut consommer les champignons en petites quantités et jamais à tous les repas. "De plus, il ne faut jamais ramasser les champignons dans les endroits potentiellement souillés ou pollués (bords des routes, composts, champs amendés, etc.), car ces organismes, composés à plus de 80 % d’eau, sont de véritables éponges, et accumulent énormément les composés toxiques".

    "Il est utile de noter les heures du ou des derniers repas, l’heure de survenue des premiers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identification".