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occitanie - Page 145

  • Cela se passe à Toulouse

    Photo: 1 bébé blanc et rose de chez nous!

    Lettre signée d'un gynécologue connu de Toulouse :

    Moment de grand bonheur en salle de naissance

    Accouchement de rêve.

    Refus de péridurale.

    Patiente voilée, le mari ne souhaite pas qu’un homme" s’en occupe (bien que largement prévenu à l’avance. Document en cours de grossesse, explications orales.

    De garde, j’y vais quand même et m’impose.

    Accouchement dans les hurlements et les contorsions, dans la panique maternelle et le père barbu qui donne les ordres à tout le monde.

    L’enfant se prénomme joyeusement Oussama ; juste à sa sortie, le père s'est prosterné et a fait sur le sol de la salle de naissance la prière, en direction de la Mecque (direction qu’il avait préalablement repérée).

    Puis des chants religieux aux oreilles de l’enfant, à droite, à gauche. Et la mère, il ne la regarde plus, elle a bien servi, et je suppose que le voile va vite être remis sur son visage tentateur.

    Ras le bol de cela.

    La tolérance a des limites, qui se franchissent chaque jour plus loin.

    Dans la ville de Mohamed Merah, je m’interroge sur le devenir de la société dans laquelle je vis et je suis inquiet.

    Mes propos ne sont ni racistes, ni discriminatoires ; ils sont ceux d’un praticien inquiet de voir la religion entrer en salle de naissance et dans mon cabinet médical, ceux d’un citoyen inquiet des incivilités qui se multiplient, ceux d’un homme qui a toujours récusé le racisme ordinaire mais qui est troublé par des dérives de plus en plus quotidiennes.

    Même si mes propos ne sont sans doute pas politiquement corrects, je voulais vous faire partager ce moment, traumatisant pour toute notre équipe médicale, et mes craintes pour l’avenir de mes enfants dans un pays qui ne sait pas fixer de vraies limites.

    Amicalement

    Dr Jean Thévenot

    Gynécologue obstétricien

    Clinique Ambroise Paré

    31082 Toulouse cedex 1

     

     

  • Pain feuilleté jambon poulet

    Pour 4 ou 6:

    4 blancs de poulet. 4 tranches de jambon blanc

    8 tranches d’emmental. 2 pâtes feuilletées rectangulaires

    3 cuillères à soupe de moutarde douce. 2 jaunes d’œufs

    1 cuillère à café d’ail en poudre

    Aplatissez la viande avec votre rouleau à pâtisserie, puis passez au montage

    Étalez la tranche de filet de poulet. Assaisonnez avec du sel, du poivre et l’ail en poudre. Ajoutez une tranche de jambon, de l’emmental une seconde tranche de jambon puis d’emmental et formez un boudin.

    Étalez la pâte feuilletée sur le plan de travail fariné et tartinez de la moutarde par-dessus. Disposez le boudin précédent et refermez la pâte feuilletée.

    Étalez le jaune d’œuf (ou le lait) et quadrillez avec une fourchette. Enfournez pendant 18 minutes à 180°C.

     

  • La caféine

    La caféine est une molécule naturellement présente dans plus de 60 plantes, comme le café, le thé, le kola, le guarana et le maté. Elle est couramment consommée par la population par le biais du café ou du thé. On en trouve également dans les boissons énergisantes. L’Anses recommande de modérer la consommation de caféine, particulièrement pour les enfants, les femmes enceintes, et les personnes sensibles à ses effets ou présentant certaines pathologies.

    Dans le cadre de son évaluation des risques liés à la consommation de boissons dites « énergisantes », l’Anses s’est particulièrement intéressée au rôle de la caféine dans l’apparition des effets indésirables qui lui ont été signalés. Le café est le principal vecteur de caféine chez les adultes, mais les boissons dites "énergisantes" en constituent un nouveau vecteur chez les enfants et adolescents. Elles représentent jusqu’à 15% de l’apport en caféine chez les enfants français d’après les données de consommation de l’étude publiée par l’Efsa en 2013. Au vu des résultats de ses études, l’Anses recommande de modérer la consommation de caféine, particulièrement pour les enfants, les femmes enceintes et les personnes sensibles à ses effets ou présentant certaines pathologies.

    Le café et le thé constituent les principaux vecteurs alimentaires de la caféine. Le café représente 80 % des apports en caféine provenant de l’alimentation courante. Même si la caféine a un usage très ancien dans le monde entier, elle fait aujourd’hui l’objet d’enrichissement des aliments et de boissons, telles les boissons dites "énergisantes" (BDE) fortement consommées. L’Anses via son avis relatif à l’évaluation des risques liés à la consommation de boissons dites "énergisantes", à teneur élevée en caféine, a montré que ces nouveaux modes de consommation touchent des consommateurs jusque là peu exposés à la caféine, notamment les enfants et les adolescents, dans des quantités pouvant être élevées, parfois en lien avec une activité sportive ou en mélange avec de l'alcool.

    L’Anses a porté une attention particulière au rôle de la caféine dans l’apparition des effets indésirables qui lui ont été signalés (notamment cardiovasculaires, psycho-comportementaux, neurologiques…) dans le cadre de la nutrivigilance. Les résultats l’ont poussée à émettre des recommandations sur sa consommation, notamment chez les populations "sensibles": enfants, adolescents, femmes enceintes et allaitantes ou les personnes sensibles aux effets de la caféine.

    La caféine peut -également- être produite par synthèse chimique. Une fois ingérée, elle est rapidement distribuée dans l’organisme. La caféine est capable de passer la barrière hématoencéphalique, le placenta et on la retrouve aussi dans le lait maternel. Elle agit principalement en contrant l’effet sédatif du à l’activation de certains récepteurs présents dans le cerveau.

    Cependant, il existe d’importantes différences inter-individuelles en réponse à la prise de caféine, aussi bien en ce qui concerne son impact sur le retard de l’endormissement et la qualité du sommeil ou ses effets attendus sur les performances physiques. Cette variabilité est notamment liée au génotype, à l’état physiologique, aux habitudes de consommation de caféine, et à des co-expositions telles que le tabagisme ou la prise de médicaments.

    Cette variabilité interindividuelle rend difficilement appréciables les doses journalières à ne pas dépasser pour préserver l’état de santé. En présence de certaines pathologies, la métabolisation de la caféine est ralentie (maladies hépatiques) et ses effets indésirables sont majorés (hypertension, maladies mentales, incontinences urinaire et fécale, ulcère, œsophagite, reflux gastro-œsophagien).

    Ces facteurs de variabilité des effets biologiques de la caféine complexifient l’analyse du risque de certains niveaux de consommation. Les interactions entre ces différents facteurs peuvent être complexes, et il est donc difficile d’isoler l’effet d’un facteur donné.

    Des effets spécifiques et néfastes sur le sommeil chez les enfants et les adolescents

    Les effets de la caféine sur le sommeil sont bien connus: retard d’endormissement, diminution du temps et de la qualité du sommeil. La caféine est d’ailleurs recherchée pour ses effets sur le maintien de la vigilance et de l’éveil. Les conséquences sur le sommeil sont très variables suivant l’âge des sujets, leur sexe et leurs habitudes de consommation.

    Les caractéristiques du sommeil (durée, horaires de lever et de coucher) évoluent avec l’âge, des modifications marquées survenant à la puberté. Les adolescents ont ainsi tendance à s’endormir tardivement, d’autant plus s’ils consomment des substances psychostimulantes comme la caféine. Leurs obligations scolaires leur imposant de se lever tôt, il en résulte un fréquent déficit de sommeil.

    Or, les conséquences du manque de sommeil sont multiples. Il peut être à l’origine d’une somnolence diurne (qui peut conduire à l’installation d’un cercle vicieux avec consommation de caféine pour lutter contre cette somnolence), il affecte les capacités cognitives et les performances scolaires, provoque davantage de problèmes comportementaux. Les troubles du sommeil sont également associés à une augmentation des risques de maladies comme l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’obésité, l’anxiété, la dépression, bien que la nature de ces relations nécessite d’être clarifiée.

    Chez les enfants et adolescents, l’agitation et l’excitation, l’anxiété, la tachycardie, ou encore les douleurs thoraciques correspondent à des symptômes susceptibles d’être observés après consommation de caféine en quantité élevée. Il est donc préoccupant de constater que des quantités élevées de boissons dites « énergisantes » (3 à 4 canettes) peuvent être consommées par de jeunes enfants.

    Bien que le risque de développer une dépendance à la caféine reste discuté, certaines études montrent qu’environ 20% des adolescents consommateurs de caféine pourraient être classés comme dépendants selon des critères généralement admis. On peut suspecter que la consommation précoce de caféine puisse favoriser la survenue de conduites addictives (comme c’est le cas pour d’autres substances comme l’alcool, le tabac, le cannabis). Ceci pourrait s’expliquer par le caractère immature du néocortex (partie du cerveau impliquée dans la perception - réaction) chez l’enfant et le jeune adolescent, ce qui compromet le contrôle d’une partie du cerveau impliquée dans les émotions et dans le cycle veille-sommeil.

    Un sommeil de mauvaise qualité pourrait par ailleurs être de nature à augmenter les risques de conduites addictives, en particulier chez les enfants et adolescents dont le cerveau est encore immature.

    La caféine, en faisant augmenter la pression artérielle, peut conduire à la tachycardie. C’est un des symptômes classiques de l’intoxication à la caféine. Cet effet semble d’autant plus marqué que la consommation de caféine est élevée et que le consommateur est peu habitué à en consommer. De plus, chez des personnes prédisposées, l’alcool a tendance à potentialiser les troubles du rythme cardiaque induits par la caféine. Il est donc recommandé de ne pas associer alcool et caféine, d’autant plus que cette association expose à plusieurs autres risques : masquage des effets dépressifs de l’alcool, dépendance à l’alcool, déshydratation, altération de la fonction rénale.

    Par ailleurs, certaines personnes consomment des boissons dites « énergisantes » riches en caféine dans le but d’améliorer leurs performances physiques. Ces boissons semblent sans effet sur les performances lors d’exercices très intenses et de courte durée mais peuvent améliorer, grâce à la caféine qu’elles contiennent, les performances de certains individus sur des épreuves d’endurance. Mais lors d’exercices physiques, la consommation de caféine constitue un facteur de risque cardiaque chez les personnes prédisposées et entraîne une augmentation de la température corporelle, et par conséquent un risque accru d’accident à la chaleur. C’est pourquoi il est doit être évité d’associer caféine et activités physiques. Les boissons dites « énergisantes » ne peuvent se substituer aux boissons de l’effort, spécialement formulées pour répondre  aux besoins nutritionnels lors d’exercices physiques.

    Au vu des résultats de son travail, l’Anses recommande, pour l’ensemble des consommateurs, de modérer la consommation de boissons caféinées. En se basant sur les différents seuils faisant référence au niveau international, il s’avère qu’une fraction non négligeable de la population française dépasse les niveaux de caféine conseillés:

        environ 30% de la population adulte et 1 à 2% des enfants et adolescents sont en dépassement pour le seuil retenu comme générateur d'anxiété;

        11% des 3 à 10 ans et 7% des 11 à 14 ans dépassent le seuil de développement d’une tolérance à la caféine et du déclenchement de symptômes de sevrage;

        près de 7% de la population adulte excède le seuil au-delà duquel une toxicité chronique plus générale est suspectée (santé osseuse et cardiovasculaire, cancer, fertilité masculine,...).

    L’Agence recommande donc aux consommateurs :

        D’être particulièrement vigilants vis-à-vis des apports en caféine, notamment pour :

            les femmes enceintes et allaitantes, la caféine pouvant notamment augmenter le risque de retard de croissance du fœtus et passer dans le lait maternel ;

            les enfants et adolescents, population particulièrement sensible à la caféine, qui sont susceptibles de s'exposer à des perturbations du sommeil, des somnolences diurnes et au risque de développement ultérieur de conduites addictives ;

            les personnes sensibles aux effets de la caféine ou présentant certaines pathologies notamment certains troubles cardio-vasculaires, psychiatriques et neurologiques, insuffisance rénale, maladies hépatiques sévères.

        D'éviter la consommation de caféine en association avec l'alcool.

        D’éviter la consommation de caféine en lien avec l’exercice physique.

    Enfin, l’Anses estime nécessaire de mener de nouvelles recherches : la variabilité interindividuelle des effets de la caféine devrait mieux être prise en compte dans les études, les relations doses-effets de la caféine et  les possibles interactions avec d’autres substances (telle la taurine dans les boissons dites "énergisantes") devraient être mieux documentées.

    Dans une étude chez des élèves américains de 12 à 18 ans, 33 % des adolescents déclaraient s’endormir en classe et la consommation de caféine était 76 % plus élevée chez ceux qui s’endormaient. Les enfants (6-10 ans) qui consomment des boissons caféinées dorment 15 minutes de moins par nuit que ceux n’en consommant pas. Par ailleurs, une comparaison d’adolescents (14-18 ans) "du soir" à des adolescents « du matin » a montré que les adolescents "du soir" dormaient moins, se plaignaient plus de somnolence diurne, avaient plus de troubles attentionnels. Ils consommaient également davantage de boissons caféinées mais aussi de substances susceptibles d’induire le sommeil.

    https://www.anses.fr

  • Apéro, bon pour le cerveau

    Image: houmous aux noix

    Pour un cerveau en bonne santé, le lien social est très important. Rien de mieux qu’un apéritif avec ses amis pour faire le plein de bonne humeur! Mais souvent apéro rime avec chips, gâteaux industriels et cacahuètes huilées et salées…

    Voici des idées d’accompagnements bons pour le cerveau

    Mélange de graines

    Facile à grignoter, le mélange de graines est idéal pour picorer tout en respectant votre santé. Vous pouvez prendre un mélange tout fait ou, mieux, réaliser le vôtre avec des noix, noisettes, amandes, pistaches, noix de cajou. Il est préférable de choisir une version  sans sel, bien sûr!

    Tapenade

    Riche en olive, en huile avec la présence d’anchois, la tapenade ne contient pas trop de glucides, de bonnes graisses et des antioxydants… Un cocktail simple et bon pour votre cerveau

    Tapenade maison:

    400 g d’olives noires dénoyautées

    Une dizaine de câpres

    4 filets d’anchois à l’huile

    1 cuillère à soupe  d’huile d’olive

    2 gousses d’ail

    Égouttez les anchois, pressez l’ail puis mettre tous les ingrédients dans un mixeur.

    Mixer le tout progressivement.

    Si vous achetez une tapenade dans le commerce, choisissez une recette la plus simple possible et sans additif. Et, bien sûr, dans un bocal de verre!

    Houmous aux noix

    Les noix sont riches en oméga-3, des graisses qui participent, entre autres, à un bon fonctionnement du cerveau. Il faudrait en consommer 20 tous les jours, gage de longue vie.

    Ingrédients:

    300 g de pois chiches cuits; 12 noix, 2 cuillères à soupe d’huile de noix; 1 à 2 cuillères à soupe d’eau

    Une dizaine de feuilles de basilic; 2 gousses d’ail

    Décortiquez les noix, puis coupez les gousses d’ail en petits dés.

    Mixez les noix, l’ail et les pois chiches, ajoutez l’huile, le basilic et l’eau.

    Faites des verrines de roquette, par exemple

    Les légumes verts à feuilles sont excellents pour le cerveau, grâce à leurs nombreux antioxydants et vitamines protectrices. Voici une recette de pesto à base de roquette pour napper une verrine contenant du saumon (cuit ou fumé), des tomates confites ou encore du chèvre frais.

    Ingrédients: 150 g de roquette fraîche; 1 oignon nouveau

    1 cuillères à soupe  de vinaigre balsamique; 3 cuillères à soupe de crème fraîche liquide

    3 cuillères à soupe d’huile d’olive ou de noix; Sel et poivre

    Emincez l’oignon nouveau. Dans un mixeur, ajoutez tous les ingrédients, sauf la crème, et mixez. Lorsque la texture est à peu près homogène, ajoutez la crème, mélangez et servez.

    Pain à l’ail ou pain tintché

    Pour préserver son cerveau, il faut veiller à bien choisir ses féculents, donc, il est préférable de se tourner vers des pains au levain, complets, aux céréales.

    Coupez le pain en tranche, puis frottez une gousse d’ail (préalablement épluchée) sur la tranche puis faire griller les tranches. Vous pouvez ensuite y écraser des tomates bien mûres… un peu de basilic ou autres épices.

    C’est parfait pour accompagner une tapenade ou l’houmous de noix.

    Anchois non salés

    Riches en oméga-3, et sans trop de contaminants toxiques, les anchois sont parfaits pour accompagner votre apéritif!

    Vous pouvez également servir des sardines ou du maquereau en rillettes ou du thon naturel que vous écrasez avec du fromage épais, genre Gervais.

    Perso, je fais des rillettes de sardines avec des sardines au piment d'Espelette; j'écrase les sardines à la fourchette avec l'huile; je rajoute du fromage blanc épais. C'est tout. A servir sur du pain frais, toasté ou non;

    Tous ces apéritifs peuvent (et doivent) être accompagnés de petites tomates cerises, de bâtonnets de carotte, de radis, de bouquets de chou-fleur, de tranches de poivron… donnez libre cours à votre imagination pour réaliser un apéritif riche en couleurs et en saveurs

    N’hésitez pas à utiliser des épices à votre goût pour remplacer le sel.

    Côté boissons, mieux vaut privilégier le vin, rouge notamment, pour sa richesse en antioxydants protecteurs.

     

  • Macaronis au saumon

    Quand prend fin la canicule....

    Achetez du saumon fumé au bois de hêtre et si vous le pouvez, du saumon Label Rouge. Profitez, par exemple d'une promotion. Je n'en fais que, justement, quand il y a une promotion: ne jamais acheter du tout-venant

    Pour 6 personnes

    3 tranches de saumon fumé, 350 g de macaronis (ou de coquillettes)

    50 g de beurre (+ pour beurrer le plat) et 1 gousse d'ail pelée

    1 cuillère à soupe  rase de farine, 25 cl de lait (trois quart de verre à moutarde)

    25 cl de crème liquide, 180 g de fromage râpé

    Sel et Poivre, 125 g de chapelure; 1 filet d’huile d’olive

    1 Cuillère à soupe  de persil plat haché de frais

    Coupez le saumon fumé en lamelles.

    Faire cuire les pâtes dans une casserole d’eau bouillante salée: pour économiser de l'énergie, faite comme moi (heu.. j'avais 10 ans quand j'ai trouvé le truc): quand on met des pâtes dans de l'eau bouillante, l'eau se refroidi aussitôt, normal. Mais, remontez le feu très fort, jusqu'à nouvelle ébullition et puis, éteignez votre feu et couvrez la casserole;  laissez la vapeur cuire les pâtes, goutez de temps en temps et passez dès qu’elles sontà la consistance désirée. Si vous n'avez pas de couvercle, posez un linge propre. Il existe des boites en verre avec couvercle de serrage qui doivent se vendre assez cher qui vous indiquent que cela permet de cuire des pâtes juste avec de l'eau bouillante; n'achetez pas, économisez, le truc du couvrage de casserole est vieux comme Hérode. Je suis sûre qu'il existait avant mes 10 ans! J

    Reprenons la recette

    Faites fondre le beurre dans une casserole à feu doux. Ajoutez la farine, laissez cuire 2 minutes en remuant. Retirez du feu et versez le lait petit à petit, en fouettant. Remettre sur le feu et laissez frémir 2 à 3 minutes en remuant. Ajouter la crème, ma moitié du froamge râpé; Saler et poivrer.

    Dès que vos pâtes ont la texture désirée, égoutter les pâtes et remettre rapidement dans la casserole.

    Versez la sauce et le saumon, mélanger, puis transvaser le mélange dans un plat beurré et aillé avec la gousse; ce plat allant au four.

    Saupoudrez du reste du râpé et de la chapelure. Arrosez d’un filet d’huile d’olive et placez dans un four préchauffé à 220 °C pendant 10 minutes pour le gratinage.

    Saupoudrez de persil frais avant de servir.

  • Le fenouil

    Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte avant de choisir un bon fenouil, mais surtout n’oubliez pas de faire confiance à vos sens.

    Il est préférable de le choisir bien frais pour pouvoir le garder le plus longtemps. Pour cela il faut regarder les feuilles: si le plumet est bien vert et en bon état c’est qu’il est bien frais; le bulbe doit être renflé, blanc et sans tâches ni griffures.

    De plus, il faut se fier à l’odeur, les feuilles doivent être odorantes et au toucher, le bulbe du fenouil lourd et ferme.

    Pour mieux conserver le fenouil il est préférable de couper les tiges et le plumet, mais pour éviter le gaspillage, vous pouvez les faire sécher afin d’aromatiser vos bouillons plus tard.

    Vous pouvez garder le fenouil dans le bac à légumes du réfrigérateur, mais si son odeur est trop prononcée, pensez à le mettre dans une boîte hermétique. Il se conserve environ une semaine.

    Le fenouil peut être apprêté de différentes manières pour plaire à tous les goûts. Cru ou cuit, salé ou sucré, les possibilités d’utilisation sont nombreuses. Avant d’utiliser le fenouil il est préférable de raccourcir légèrement la base des tiges pour garder la partie la plus fraîche, enlever les éventuelles parties abîmées du bulbe, puis de le tailler en fonction de votre utilisation (coupé simplement en deux, effeuillé, coupé en lamelles…).

    Vous pouvez cuire le fenouil de plusieurs manières :

        Sauté à la poêle ou au wok avec un peu de matière grasse pendant 10 minutes environ

        A la vapeur pendant 10-15 minutes

        Dans un bouillon ou un pot-au-feu

        Grillé au four ou braisé

    Le fenouil est le légume parfait pour accompagner les poissons de types dorade, bar, loup ainsi que les fruits de mer mais  il accompagne très bien aussi la viande blanche.

    MA RECETTE

    Heu... en fait, je le trouve un peu trop anisé à mon goût... mais, bon! de temps en temps, 1 fois par an...

    Un fenouil par personne; 50 g de cansalade par personne; ½ oignon jaune par personne,

    3 belles tomates du jardin bien mûres ou des cubes de tomate bio en pot de verre;

    1 pointe de piment d'Espelette par personne et ½ cuillère à café de cannelle bio

    1 branchette ou deux de thym frais, une feuille de laurier fraiche par personne;

    Faire cuire dans de l'eau bouillante salée au gros sel de mer les fenouils pendant 5 m.

    Pendant ce temps, préparez la sauce: faites roussir les oignons dans de la graisse de canard (rappel: il est prouvé que la graisse de canard à les mêmes propriétés thérapeutiques que l'huile d'olive, article sur ce blog- d'où le fameux french paradox qui a moins à voir avec le vin rouge d'ici)

    Quand les oignons sont très brun, mettre la cansalade, la faire sauter 5 m en remuant, rajouter la tomate: un demi-verre d'eau si nécessaire. Mettre les aromates.

    Au bout de 5 m (à feu moyen et en surveillant) rajouter le fenouil bien essoré. Faites encore cuire en surveillant la cuisson du fenouil. Poivrez et salez avant de servir et retirez le laurier et le thym, bien sûr.

    En principe, j'accompagne une côte d'échine ou un mignon de porc.

    Et toujours je bois du vin rouge de chez nous!

     

  • Tourte à la viande hachée

    Pour la carotte et la tomate, si elles ne sont pas bio, les faire tremper dix minutes dans de l'eau bicarbonatée, cela retirera le maximum de pesticides.

    Pour 8 personnes environ

    400 g de bœuf ou de cheval haché (si vous trouvez des chevalines: à cause des couillons qui ont racheté l'entreprise Spanghero et qui ont escroqué à tire larigot, la viande de cheval a disparu du marché.. pourtant, elle es tmoins grasse et plus goûteuse que le bœuf).

    1 carotte, 1 oignon, 1 gousse d'ail

    1 tomate, 1 filet d'huile d'olive, sel, poivre

    15 cl de vin blanc (sinon remplacer par du bouillon)

    4 Cuillère à soupe  de persil plat ciselé de frais

    2 rouleaux rectangulaires de pâte feuilletée du commerce

    1 jaune d'œuf ou 1 peu de lait pour la dorure

    1/2 Cuillère à café de coriandre moulue

    Lavez, épluchez et coupez en petits dés la carotte et l'oignon. Lavez, séchez et hachez le persil. Il vaut mieux le faire à la main. Je mets les feuilles dans un verre et je coupe avec des ciseaux lames très fines, uniquement réservés à cela

    Épluchez et hachez l'ail.

    Lavez et coupez la tomate en petits dés. Dans une poêle, faire suer les légumes avec un filet d'huile d'olive et une pincée de sel.

    Ajoutez la viande hachée et mélangez. Déglacez la poêle avec 15 cl de vin blanc puis faire cuire à feu vif jusqu'à complète évaporation du liquide. A la fin de la cuisson, ajoutez le persil ciselé et la gousse d'ail hachée et bien mélanger. Salez et poivrez à votre goût. Laissez refroidir.

    Préchauffez le four à 180 °C. Disposez un rouleau de pâte dans un moule rectangulaire -en verre- assez profond que vous aurez chemisé avec farine et huile et versez dessus le mélange de légumes et de viande hachée.

    Couvrir ensuite intégralement avec l'autre disque de pâte.

    Bien fermer la tourte en pinçant les bords. Couvrez d'un torchon propre et réservez 40 minutes au réfrigérateur. Faites un trou au milieu de la tourte pour que la vapeur s'évacue.

    Dorez la pâte au jaune d'œuf à l'aide d'un pinceau, saupoudrez (facultatif) de graines de sésame et cuire au four à 180 °C pendant 50 minutes environ. Servir chaud.