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recettes - Page 132

  • Le vinaigre de cidre maison

    Assez facile mais, 5 semaines pour la fermentation

    Pour 1 L

    300 g de pommes et 200 g de sucre de canne (moins la pomme est sucrée plus il faut du sucre)

    Bien laver les pommes. Les couper en petits dés et les écraser à la main ou au mixeur. Les disposer dans un bocal avec le sucre de canne et l’eau. Ne pas remplir complètement le bocal, laisser deux gros centimètres. Mélangez. Fermez le bocal à l’aide d’un linge ou d’une gaze et conservez à l’abri de la lumière dans un endroit chaud pendant 15 jours.

    Mélangez la préparation de temps en temps durant ces deux semaines. Une “mère“ de vinaigre peut se former.

    A propos de la fameuse “mère“; elle n'est pas du tout nécessaire. Le vin en contact avec l'air vire vinaigre grâce aux bactéries de l'atmosphère. Si vous utilisez une partie d'une “mère“ qu'on vous a donné, votre vinaigre sera âcre et pas bon.

    Je fais mon vinaigre moi-même dans un pot en grès, avec robinet et couvercle. En fait, je n'utilise que très peu du vinaigre pour les salades; nous n'aimons pas le goût acide.

    Donc, un litre de mon vinaigre dure au moins un an, à plus. Quand je vois qu'il ne m'en reste que pour quatre mois, je remplis mon vinaigrier  d'un demi-verre de mon vinaigre maison (ça aide) et d'une bouteille de Cahors et je laisse durant trois à quatre semaines le pot sans son couvercle. Oui, cela sent… le pinard.

    Il vaut mieux le faire en été quand les fenêtres sont ouvertes. Je rajoute, -après l'avoir passé pour que éviter les graines de coriandre  ne bouchent le robinet-, le vinaigre des cornichons, des petits oignons… Cela vous fait un vinaigre parfumé.... mais parfumé!!!

    Revenons au vinaigre de cidre maison

    Passez alors au tamis la préparation (pour récupérer le liquide). Conservez ce liquide dans une bouteille en verre bien propre, fermée elle aussi à l’aide d’un tissu et d’un élastique pour que l’air puisse pénétrer.

    Laissez fermenter ce vinaigre au moins 3 semaines.

     

  • Entrée vite faite

    Deux gourmands ou quatre personnes

    Avocat aux crevettes

    2 avocats; 20-25 petites crevettes roses décortiquées.

    Quelques feuilles de salade de votre choix. De la mayonnaise maison bien sûr

    Le jus d’un citron. Du sel et du poivre.

    Coupez vos avocats en deux et retirez les noyaux.

    Retirez la chair de vos avocats en prenant soin de ne pas casser la peau (pour cela utilisez des avocats à peau granuleuse) et coupez-la en dés. Arrosez le tout de citron.

    Mélangez les dés, avec les crevettes décortiquées et ajoutez moitié la mayonnaise. Mélangez de nouveau.

    Garnissez vos avocats de votre salade, décorez avec quelques crevettes, et terminez par une cuillère de mayonnaise joliment dressée. Mettre à rafraîchir jusqu'au moment de la dégustation

    Vous pouvez faire la même préparation comme une salade, donc dans votre saladier en ajoutant une boîte de maïs (label rouge et non OGM, bien sûr)

    L'avocat est gras, et n'a pas besoin de vinaigrette.

    Achetez, toujours, des avocats du Pérou: ce sont les seuls qui mûrissent bien

  • La cannelle

    La cannelle est un aphrodisiaque VRAI pour les messieurs…. Petite histoire: dans les années 1970, déjà! circulaient des infos sur les plantes aphrodisiaques… dans une université américaine, on s'amusa à les tester.

    On fit appel à des volontaires, des jeunes couples.

    On leur proposa un met qui, disait-on était aphrodisiaque: cannelle, fraise, céleri etc…

    Les couples de jeunes devaient faire un repas avec un de ces produits “soi-disant aphrodisiaques… et, c'est là que ça devient grinçant.

    Quand les jeunes, émoustillés par le bien-manger et le petit coup de rikiki (vin) sentirent “bouger la p'tit cuillère“, on les invita dans la chambre de l'un ou de l'autre; la p'tit cuillère étant en super forme, on lui fit une prise de sang. Aîe pour lui.

    Une fois testé, le sang révéla les molécules les plus aphrodisiaques

    1) la cannelle

    2) la menthe poivrée

    3) les fraises

    4) le chocolat

    5) le champagne (le vrai, de chez nous)

    Voilà, voilà… prenez-en de la graine. Voici une recette de vin à la cannelle pour vous mettre des idées en tête. Sachez aussi que la cannelle est bonne pour se protéger de la froidure hivernale et, donc, elle est revitalisante.

    Vin de cannelle

    Faites macérer 50 g d'écorce de cannelle ou tuyau, 20 g d'écorce de quinquina dans 1 litre de Vin de Frontignan, du Buzet, de Cahors, de Saint Chignan, de Gaillac ou de Corbières (les vins de chez nous, quoi!) pendant 1 mois.

    Dans une bouteille en verre; mettre sous le soleil si possible et remuez de temps en temps.

    Filtrez ensuite et remettre en sa bouteille

    1 petit verre, ¼ heures avant le repas pour ouvrir l'appétit ou pour lutter contre le froid, etc…

    Pour titiller les messieurs, ajoutez un verre d'alcool: Cognac, Armagnac, Rhum agricole, etc… et pour les dames, vous pouvez faire un sirop avec un peu d'eau et du sucre. Faites bouillir dix minutes et rajouter dans la bouteille.

    Pour la joie des yeux, gardez les tuyaux dans la bouteille; servez frais avec un tuyau dans le verre.

    A Noël, dans mon enfance, nous avions droit à un verre de vin à la cannelle:

    On faisait chauffer du vin rouge dans une casserole, on brûlait l'alcool avec une allumette, on rajoutait la cannelle, on montait en ébullition, on ajoutait du sucre, parfois une écorce d'orange (a l'époque, elles étaient bio tout naturellement) et une fois macérée durant une dizaine de minutes (le temps que la cannelle infuse) et voilà une boisson pour lutter contre les frimas...

    Oui, du vin quand j'étais enfant: nous avions l'école à deux km et demi de chez nous, il fallait bien se taper le chemin à pied, sous le soleil ou la pluie, ou l'hiver....

    Autrefois, on faisait ce chemin à pied et je suis encore là... maintenant, tu fais faire ce chemin à un gosse et tu te retrouve en taule pour maltraitance enfantine....

    Autres temps, autres mœurs...

  • Astuce de cuisson pour grosse volaille

    Poulardes, chapons de haut-niveau sont -encore- vendus enveloppés dans un linge… à votre avis pourquoi? Réponse ci-après.

    Quant aux dindes, il fallait soi-même les envelopper d'un torchon propre parce que, étant plus grandes, le torchon coûtait un peu cher aux volaillers… de toutes manières, nos grands-parents habitaient tous la campagne et avaient tous un poulailler et des tas de lapins, canards, dindes, etc…

    Autrefois, on faisait cuire les grosses volailles dans de l'eau frémissante  (avec carottes, thym, laurier, clous de girofle et autres bouquet garni) durant une bonne heure dans son enveloppement et, ensuite on la mettait dans un grand plat avec graisse adéquate pendant deux heures avec arrosage systématique toutes les dix minutes pour avoir une peau bien craquante. Le torchon servait à maintenir la viande en place.

    Il était donc inutile de mettre de l'eau dans la lèchefrite ou un bol d'eau pour avoir de l'humidité dans le four: la volaille était suffisamment humide, la chaleur du four séchait la viande mais la volaille restait ainsi savoureusement moelleuse et pas sèche!...

    Dans mon enfance, quand mon papa gagnait aux boules de lyonnaise avec sa quadrette un concours, on avait souvent une dinde ou une oie. On faisait cuire dans la marmite avec le bouillon sur le rond du foyer et ensuite, deux heures trente dans le four de la cuisinière à charbon.

    Les vendeurs moderne vous donnent des recettes de cuisson très, très longues, sans même savoir pourquoi leurs volailles sont enveloppées... navrant! (vu ce matin un reportage aux halles de Paris).

     

  • Athée, je défends la crèche pour tous

    De récents actes de vandalisme contre des crèches et des crèches vivantes suscitent l’indignation des catholiques et autres chrétiens, mais aussi d’athées et agnostiques.

    C’est l’occasion de rappeler que le vandalisme et la destruction ne montrent que l’incapacité de leurs auteurs: on ne détruit, en guise de moyen d’agir, que lorsque l’on est incapable de construire.

    Mais pourquoi un athée voudrait-il protéger la manifestation d’une religion?

    Force est de constater que Noël est fêté aussi par des non-chrétiens, parce que cette fête est celle de valeurs communes à tous, amour, famille, fraternité, et aussi parce qu’elle est la survivance de festivités antérieures au christianisme.

    Avant la christianisation de l’Occident, une fête appelée Dies Natalis Solis Invicti, « jour de la naissance du soleil invaincu » avait été fixée au 25 décembre par l’empereur romain Aurélien en 274, c’était aussi la naissance de la divinité solaire Mithra, (le culte de Mithra est apparu probablement pendant le IIe siècle av. J.-C. en Perse. Durant les siècles suivants il s’est propagé dans tout l’Empire romain et a atteint son apogée durant le IIIe siècle. Ce culte était particulièrement implanté chez les soldats romains), et on fêtait le solstice d’hiver parce qu’il annonce le début de l’allongement des jours, le retour de la lumière, chez les Celtes et les Scandinaves des siècles avant que Jésus ne devienne la Lumière du monde.

    Le meilleur de la civilisation occidentale, respect de la vie humaine, fraternité, égalité des droits, démocratie, liberté de pensée… vient des principes moraux juifs et chrétiens :

    Il n’est pas nécessaire d’être croyant pour aimer et vouloir protéger l’héritage moral, spirituel, historique, artistique, architectural, musical, et traditionnel du christianisme.

    De même que Valéry Giscard d’Estaing a dit que la gauche n’a pas le monopole du cœur, l’Église n’a pas non plus le monopole de l’amour.

    Loin de vouloir offenser les chrétiens, et encore moins de demander de transformer le christianisme en auberge espagnole, l’adhésion d’athées à ce que représente la crèche est justement la reconnaissance de l’apport inestimable du christianisme à notre civilisation.

    Ce serait un comble si des athées devaient défendre le christianisme sans les chrétiens et même contre.

    L’abandon de la religion catholique ne signifie pas celui de la philosophie et de la morale chrétiennes.

    La naissance de Jésus ne s’est peut-être pas déroulée exactement comme dans la tradition chrétienne, mais les légendes ont toujours un fond de vérité. La crèche raconte la merveilleuse histoire de la naissance d’un petit enfant venu apporter l’amour, l’espoir, la bonté, la fraternité.

    Le tableau "Le nouveau-né"» peint par Georges de la Tour vers 1648 illustre parfaitement ce que le christianisme a apporté à l’humanité indépendamment de la foi, respectable comme l’athéisme, et toute liberté de pensée.

    La magie du clair-obscur y révèle l’essentiel. Il y a très peu de lumière et elle éclaire le petit Jésus qui vient de naître. Ce bébé divin, sacré, dort la bouche ouverte, dans les bras de sa mère, et son nez et sa tempe brillent: comme tous les bébés, il transpire, ce n’est pas un être parfait non soumis aux faiblesses et imperfections humaines, il est à la fois dieu et homme.

    Le nouveau-né est l’être humain le plus fragile, le plus vulnérable, et parce qu’avec Jésus, Dieu s’est fait homme, il y a dans tout humain l’étincelle divine, ou la spécificité de la vie humaine qui la sacralise et oblige à la respecter, et à respecter et préserver sa dignité.

    Les humains vivent en groupes, sans griffes et sans crocs, c’est leur complémentarité qui leur a permis de survivre, les plus forts ne pouvant se passer de l’habileté et de l’ingéniosité des autres. C’est bien ce que représente la crèche provençale en plaçant Jésus dans un village modeste et en illustrant tous les métiers et habitants, y compris le "ravi".

    Comment nier la filiation de notre devise Liberté-Égalité-Fraternité avec la nouveauté du christianisme: amour, pardon, universalité, libre arbitre? Comment oublier que c’est par Jésus ("il faut rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu".  que nous bénéficions de la séparation de la religion et de l’État, grâce à laquelle l’Occident a progressé dans tous les domaines?

    Que Jésus soit divin ou pas, la crèche représente avant tout un couple et un bébé, l’amour et la filiation, le devoir de fraternité et de protéger et éduquer les enfants ; les chrétiens auraient bien tort de rejeter son appropriation par des non-chrétiens puisque le Noël chrétien s’est greffé sur d’autres traditions et décore ses églises de branches de sapin, l’arbre qui conserve sa verdure en hiver. Rejeter la crèche c’est faire preuve d’un anti-christianisme primaire et aveugle, refuser la crèche laïque, culturelle et festive, c’est refuser de reconnaître ce qui unit les hommes de bonne volonté.

    Tout le monde peut entrer à Rome mais pas à la Mecque ; contrairement au christianisme, l’islam ne reconnaît pas la même dignité aux deux sexes, ni les mêmes droits aux musulmans et aux non-musulmans, en témoignent l’inégalité des droits des hommes et des femmes dans la charia et le statut humiliant des dhimmis, sous-citoyens tenus de payer la taxe "jizya" aux musulmans en échange de "protection" (contre quoi à part les musulmans?). C’est que la notion d’humanité n’est pas la même dans les deux idéologies. Le non-musulman ou l’apostat doit être humilié, converti ou massacré. Seul le musulman est « humain » : donc si l’on peut le devenir en se convertissant à l’islam et perdre son humanité en le quittant, qu’en est-il de cette notion d’humanité?

    La fraternité, la tolérance, ne peuvent se passer de la réciprocité: "Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse", ou "traite les autres comme tu voudrais être traité". Pourquoi peut-on construire des mosquées en Europe alors que l’on ne peut pas bâtir des églises en terre d’islam? Refuse-t-on aux musulmans les mêmes droits qu’aux autres citoyens en France?

    L’islam ne s’est imposé presque toujours que par la force: une idéologie n’est bonne et ne se répand comme telle que par ses résultats…

    La crèche représente l’amour, la famille, la sacralité de l’humain, sa dignité, la fraternité et l’égalité entre tous les hommes et femmes, le respect de la vie, l’avènement du règne de la Lumière, celle de Dieu ou celle de l’esprit, l’espoir d’un monde meilleur, terrestre ou non: ces valeurs ne sont pas réservées aux croyants.

    Saccager une crèche n’est que la démonstration de la sauvagerie, de la barbarie, de l’intolérance, du refus des racines et de l’Histoire, c’est tout bonnement un acte fasciste contre la liberté de penser et de croire ou pas… Perpétré à Toulouse contre des enfants par des antifascistes auto-proclamés !

    Il n’est pas acceptable de refuser la préservation des traditions qui nous rappellent nos origines et notre devoir moral.

    JOYEUX NOËL !

    Alix Forrest

    https://ripostelaique.com

     

  • Boules “Rochers“ maison

    Ingrédients (pour 30 pièces)

    100g de gaufrettes; 225g de crème épaisse au chocolat maison

    400g de chocolat au lait; 150g de noisettes en poudre

    30 g de noisettes entières et 80g de praliné concassé

    Pour la crème au chocolat

    125 g de chocolat noir cassé en morceaux; 40 cl de lait

    35 cl de crème fraîche liquide, 6 jaunes d’œufs

    100 g de sucre en poudre; 1 cuillère à soupe de fécule de maïs

    1 cuillère à café d’extrait de vanille liquide

    Mixez légèrement les gaufrettes pour qu'il reste de petits morceaux.

    Dans un saladier en verre, versez les gaufrettes mixées, la poudre de noisette et la crème épaisse au chocolat maison.

    Mélangez bien à l'aide d'une cuillère à soupe, puis travaillez la pâte avec les mains (propres et sans vernis à ongles, bien sûr!).

    Façonnez de petites boules et glissez au milieu une noisette entière. Formez une boule. Laissez durcir au congélateur 30 minutes.

    Faire fondre le chocolat au lait. Y verser le praliné concassé. Trempez les boules dans ce mélange et les déposer sur une plaque chemisée au beurre et sucre en poudre. Laissez durcir au réfrigérateur une heure.

     

  • À bas les affameurs, vive les circuits courts!

    Il y a trois jours, j’ai eu besoin d’un extrait d’acte de naissance. Ni une ni deux, je me suis mise à l’ordinateur, c’est si pratique de faire ainsi les démarches, pas de déplacement comme autrefois, pas de lettre à envoyer. J’ai tapé "mairie de …", le site s’est ouvert, et j’ai rempli le questionnaire. Et puis je venais de terminer lorsqu’est apparue une page de paiement. Paiement pour un document gratuit? Sans blague! Aussitôt retour en arrière. Eh bien pour trouver le site réel de la mairie, j’ai dû consulter plusieurs sites et perdre du temps. Car, là aussi, des escrocs s’immiscent et se font passer pour ce qu’ils ne sont pas. Pour ceux qui tombent dans le panneau, ces sites payants se feront délivrer par les mairies les documents demandés, se substituant aux demandeurs, et les leur renverront.

    Partout, absolument partout, des profiteurs se font entremetteurs, sans qu’on le leur demande, et se font payer pour leurs " services". Ce qui est plus grave, c’est lorsque les intermédiaires se mêlent d’économie et d’approvisionnement. Un exemple parmi d’autres, concernant les pommes. Un de mes amis normands m’a raconté ce matin que son voisin, grand producteur de pommes, a été approché par une grande enseigne dont je tairai ici le nom. De toute façon, il semble bien qu’elles appliquent toutes les mêmes procédures. La grande enseigne lui a racheté, à bas prix, toute sa production, et a installé sur son domaine de grandes chambres froides dans lesquelles les fruits ont été tout de suite entreposés. Puis, par un système industriel, tout l’oxygène des chambres a été pompé. Ainsi pas de bactéries. " On mange les pommes de l’année précédente ", m’a expliqué cet ami. Ça explique bien des choses, notamment un goût qui a disparu et une conservation courte.

    Parlons des pêcheurs. Ils partent en mer, dans de très dures conditions, ne dormant que trois heures par jour et affrontant les éléments. Puis retour au port avec leur pêche. Et là, ce sont les mareyeurs, avec leurs blouses noires, qui font les prix. C’est insupportable. Les uns travaillent dur, les autres profitent de ce travail.

    Idem pour le vin, le lait, le blé… Idem lorsque les grands domaines n’appartiennent pas aux banques, internationalisées et aux très grandes entreprises qui n’ont plus qu’une patrie : le fric.

    À côté de cela, nos petits producteurs, nos paysans, se crèvent pour nous nourrir. Eux-mêmes, en couple, ne touchent même pas le Smig. Nous leur devons tout sans les reconnaître. L’année dernière, 108 d’entre eux se sont suicidés. Du moins est-ce ceux que l’on a recensés. Cela fait deux par semaine. Intolérable. Guillaume Canet a tourné, il y a quelques années, un beau film sur le sujet, " Au nom de la terre ", incarnant un agriculteur au bord du gouffre. Cela aurait dû alerter. Mais que dalle!

    Mais pourquoi un petit agriculteur du fin fond de la France devrait-il attendre les autorisations de Bruxelles pour savoir quand faucher? Quand récolter? Il sait mieux que les technocrates ce qu’il faut faire et quand. Et pourquoi le prix de son blé devrait-il être décidé aux États Unis, au sein de la fameuse bourse de Chicago? Quelle est donc cette folie?

    Il faut y mettre un terme, en développant au maximum les circuits courts par lesquels des agriculteurs vendent eux-mêmes les fruits de leur travail aux consommateurs, en direct. Ce sera plus frais, plus sain, et moins cher. Il est temps de mettre un frein au pouvoir corrupteur et déloyal des grosses entreprises. À nous d’agir pour en finir et rétablir une situation plus saine.

    Louise Guersan

    https://ripostelaique.com/a-bas-les-affameurs-vive-les-circuits-courts.html