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santé - Page 55

  • Les pesticides seraient des centaines de fois plus toxiques que ce qui est annoncé

    Selon des chercheurs de l'Université de Caen, les pesticides seraient des centaines de fois plus toxiques que ce que prétend leur évaluation.

    Le Professeur Gilles-Eric Séralini, auteur en 2012 d'une étude controversée sur les OGM et le Roundup de Monsanto, vient de faire paraître les résultats d'une étude sur la toxicité des pesticides.

    Les pesticides vendus aux agriculteurs, aux collectivités, aux jardiniers amateurs et au grand public sont composés d'une substance active et différents adjuvants. Les évaluations réalisées sur les pesticides avant leur autorisation de mise sur le marché portent sur la substance active. La nature de ces adjuvants est souvent confidentielle; ils sont déclarés inertes par les fabricants.

    "Nous avons étendu les travaux que nous avons faits avec le Roundup et montré que les produits tels qu'ils étaient vendus aux jardiniers, aux agriculteurs, étaient de 2 à 1000 fois plus toxiques que les principes actifs qui sont les seuls à être testés in vivo à moyen et long terme", dit le Pr Séralini. "Il y a méprise sur la réelle toxicité des pesticides", ajoute-t-il, précisant qu'il y a toxicité "quand les cellules commencent à se suicider" au contact du produit et "qu'elles meurent en quantités beaucoup plus significatives que les cellules contrôles".

    Neuf pesticides ont été testés (3 herbicides, 3 fongicides et 3 insecticides) sur 3 souches cellulaires humaines. Il s'agit de glyphosate, isoproturon, fluroxypyr, pirimicarb, imidacloprid, acetamiprid, tebuconazole, epoxiconazole et prochloraz.

    Huit d'entre eux montrent des effets toxiques sur ces cellules humaines, des centaines de fois plus importants que ceux provoqués par leur matière active seule, selon l'étude. Le neuvième pesticide n'a pas d'adjuvant déclaré selon les chercheurs.

    Les fongicides étaient les plus toxiques, à des concentrations 300 à 600 fois plus faibles que les dilutions utilisées en agriculture. Les cellules placentaires humaines étaient les plus sensibles à ces produits. Le Roundup (glyphosate), qui est réputé pour être peu toxique était en réalité et de loin le composé le plus toxique des herbicides et insecticides testés.

    "Nos résultats remettent en question la pertinence de la dose journalière admissible (DJA) pour les pesticides" expliquent les chercheurs, ajoutant que "les essais concernant la toxicité des pesticides peuvent ne pas refléter les expositions environnementales pertinentes".

    L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a pris connaissance de cette publication mais n'a fait part d'aucune réaction pour l'instant.

    Les conclusions de l'étude du Professeur Séralini sur les effets des OGM et du Roundup sur des rats ont été contestées par l'EFSA, et en France par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).

    Lire: L'ANSES critique l'étude sur les OGM du Pr Séralini

    Les bisphénols F et S seraient aussi néfastes que le bisphénol A

    Le bisphénol A est interdit dans les emballages alimentaires, mais ses remplaçants, les bisphénols S et F auraient les mêmes effets néfastes.

    Depuis le 1er janvier 2015, l’utilisation du bisphénol A dans les emballages est interdite en France. A la place, les industriels utilisent des cousins: le bisphénol S ou le bisphénol F. Mais ces substituts auraient les mêmes effets, selon des toxicologues français.

    Le professeur René Habert, toxicologue de la reproduction au CEA, et professeur à l’université Paris Diderot a présenté vendredi 22 janvier 2016, à l'Institut Pasteur de Paris, une synthèse des travaux sur les effets du Bisphénol A et de ses substituts, dans le cadre d'un colloque dédié aux perturbateurs endocriniens et organisé par l'Anses et le ministère de l'Ecologie.

    "Ces bisphénols devraient être réglementés comme des perturbateurs endocriniens", assure le toxicologue.

    Le bisphénol A (BPA) est un perturbateur endocrinien. Il a été synthétisé pour la première fois en 1891 et son activité œstrogénique a été découverte en 1936. Dans les années 50, on a découvert que le bisphénol A pouvait se polymériser pour former des plastiques de polycarbonate, un produit bon marché, léger, transparent et résistant. 70 % de la production de BPA sert à la production de plastiques de polycarbonate ayant de nombreuses applications (emballages, optique, médecine… ) et 20 % sont utilisés pour les résines epoxy utilisées par exemple comme revêtement des canettes métalliques.

    Le BPA a été interdit dans les biberons en France en 2010 et une loi interdit l’utilisation du BPA dans les emballages alimentaires depuis janvier 2015. Les bisphénols S et F pourraient avoir des effets proches du BPA car leurs structures chimiques sont similaires.

    "Nous ne disposons que de 89 articles scientifiques sur les effets du bisphénol S par exemple, contre 9663 pour le BPA", dit René Habert. Et 90% des données laissent penser qu'il se comporte comme le BPA".

    Le BPA diminue la testostérone sécrétée par les testicules de fœtus humains ou de souris, mais les bisphénols S et F semblent avoir des effets anti-androgéniques similaires.

    La principale source de contamination pour le BPA est l’alimentation, mais la présence de bisphénol dans l’environnement peut aussi permettre une contamination. Le BPA affecte le développement du testicule du foetus. Chez les rongeurs, l’exposition au BPA pendant la vie intra-utérine a des conséquences sur les testicules adultes: diminution du nombre de spermatozoïdes, dommages à l’ADN et mobilité spermatique réduite.

    Le BPA a été associé avec de nombreuses maladies humaines, comme le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires, respiratoires chroniques, rénales, le cancer du sein, des troubles du comportement et des désordres reproductifs.

    De son côté, le BPS favorise l'obésité chez les souris mâles.

    "Dans la mesure où tous ces bisphénols ont une structure moléculaire proche, il n'y a aucune raison d'en réglementer certains et pas d'autres", explique René Habert.

    Selon lui, tous les bisphénols devraient être classés comme des perturbateurs endocriniens potentiels, étudiés comme tels, et l’exposition de la population devrait être mesurée. "Pour le moment, les industriels n’ont aucune obligation de les déclarer. Nous ne savons même pas exactement dans quoi ils en mettent. Nous sommes face à une montagne. Il n’est plus temps de travailler par molécules. Il faut raisonner par classes".

    Source

    Eladak S, Grisin T, Moison D, Guerquin M, N'Tumba-Byn T, Pozzi-Gaudin S, Benachi A, Livera G, Rouiller-Fabre V, Habert R. A new chapter in the bisphenol A story: bisphenol S and bisphenol F are not safe alternatives to this compound. Fertil Steril. 2015 Jan;103(1):11-21. doi: 10.1016/j.fertnstert.2014.11.005. Epub 2014 Dec 2.

  • Lait végétal maison: amande, noisettes, riz, etc...

    Parfois, en cas de mauvaise digestion, de ballonnements et autres graves problèmes intestinaux, il faut soulager son système digestif... ou prendre ces médicaments.

    Les inhibiteurs de pompe à protons (IPP) sont des médicaments du reflux gastro-œsophagien ou RGO (oméprazole, ésoméprazole, lansoprazole, etc...). On les prescrit aussi dans les ulcères, les œsophagites érosives. Ils diminuent la sécrétion acide de l’estomac. On les utilise aussi protéger les muqueuses digestives de l’agressivité des anti-inflammatoires oraux (anti-inflammatoires non stéroïdiens, aspirine, stéroïdes). Pris au long cours, ces médicaments qui figurent parmi les plus prescrits et les plus profitables pour l’industrie comportent des risques. Or 70% des patients à qui ils sont prescrits ne devraient pas en prendre, alors qu’il existe des alternatives naturelles.
    Ils perturbent la flore intestinale et favorisent des infections
    Une étude récente trouve des altérations de la flore intestinale chez les utilisateurs d’IPP, avec des populations accrues de lactobacilles et streptocoques, et d’autres familles retrouvées d’habitude dans les cavités orales et nasales et dans la peau. En temps normal, pensent les chercheurs, l’acidité de l’estomac empêche ces communautés de bactéries de se propager plus bas dans le tube digestif, mais les IPP lèvent cette barrière naturelle.
    Ces altérations pourraient expliquer pourquoi la prise d’IPP augmente le risque d’infections du tube digestif par la bactérie Clostridium difficile, qui tire parti d’une augmentation de la population de streptocoques. Ces bactéries clostridium difficile sont dangereuses, difficiles à traiter, à l’origine de diarrhées infectieuses. Elles sont souvent multi-résistantes aux antibiotiques, et sont fréquemment retrouvées dans les infections contractées à l’hôpital.
    On a aussi observé une augmentation du risque de pneumonie à streptocoques chez les patients qui prennent ces médicaments.
    Ils sont liés à un risque cardiovasculaire accru
    Des chercheurs californiens, dans un article paru dans PLOS One, ont analysé les données portant sur 2,9 millions de personnes. Ils ont constaté que les patients souffrant de reflux gastro-œsophagien qui avaient pris des IPP avaient une augmentation de 16 % de leur risque d’infarctus du myocarde. Le risque de mortalité cardiovasculaire était même multiplié par deux. Les chercheurs pensent que les IPP agissent sur la production de monoxyde d’azote (NO), qui joue un rôle important dans la santé vasculaire.
    Ils augmentent les déficits en vitamine B12
    Les inhibiteurs de pompe à protons (IPP) et les antihistaminiques H2 augmentent de manière significative le risque de déficit en vitamine B12 à long terme.
    La vitamine B12, ou cobalamine, se trouve dans les produits animaux : viandes, poissons, œufs, fromages... Un déficit en vitamine B12 peut augmenter le risque de démence, de troubles nerveux, ou d’anémie. Comme les acides de l’estomac favorisent l’absorption de cette vitamine, le fait de supprimer ces acides pourrait conduire à une défit en vitamine B12.
    Le risque apparaîtrait avec deux ans de prise et augmente avec la dose : plus d’1,5 cachet par jour c’est un risque accru de 95 %, contre 63 % pour moins de 0,75 cachet par jour.
    Ils entraînent de la fatigue
    Vous prenez des IPP depuis plus de 2 ou 3 mois et vous êtes fatigué(e) ? Il y a des chances que ce soit dû aux médicaments. C’est aussi le cas avec les antihistaminiques (prescrits dans les allergies) surtout de première génération, des antidépresseurs comme le Prozac, des anxiolytiques, des corticostéroïdes, des antihypertenseurs, des diurétiques, des statines (traitement du cholestérol élevé), et certains antibiotiques (Bactrim).

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    Pour fabriquer son lait d'oléagineux maison, rien de plus simple. Il existe différentes méthodes, certaines simples et rapides, d'autres un peu plus longues...Et chacun peut y trouver son compte.

    A réaliser a base de purée d'oléagineux ou de poudre de lait d'oléagineux qu'on trouve dans tous les magasins bio. Ils se conservent très longtemps sous cette forme, on peut donc faire du lait quand on veut.

    La poudre est à mélanger tout simplement avec de l'eau, même froide.

    La purée se dilue (environ 1 c.à.s. pour un grand verre) dans de l'eau tiède.

    Bien entendu, il existe encore plus simple: acheter directement une brick de lait au magasin bio, mais quand on compare les prix, c'est vite vu.

    Faites également attention au contenu de ces brick, certains supermarchés se mettent a vendre des laits qui ne sont pas purs, mais coupés de conservateurs et de sucres.

    Autres méthodes plus compliquées:

    Il faut faire pré-tremper ses oléagineux brisés dans l'eau la veille, avec de l'eau de source (en bouteille) puis les mixer le lendemain avec de l'eau et les passer au tamis.

    Bien sûr, si votre santé le permet, vous pouvez rallonger avec de la crème fraîche liquide ou épaissir avec de la lécithine de soja que vous trouverez sur mon site

    www.biotine-sep.com

     

     

     

  • Gluten

    Sont aussi concernées les personnes souffrant d'allergie au blé, et surtout celles qui ont une sensibilité au gluten. La sensibilité au gluten est un trouble identifié récemment. Contrairement à la maladie céliaque, elle ne résulte pas d’une auto-immunité mais d’un processus inflammatoire déclenché par le gluten ou d’autres composés des céréales. Elle se manifeste par des symptômes intestinaux (douleurs, diarrhée…) et extra-intestinaux très variés (fatigue, maux de tête, douleurs articulaires et musculaires, brouillard mental, problèmes de peau, dépression, anxiété, anémie…).

    Ces symptômes disparaissent lorsqu’on arrête de manger des aliments à gluten et réapparaissent lorsqu'on réintroduit le gluten. Il n'y a pas de test diagnostique pour la sensibilité au gluten. Le seul moyen de savoir si on est sensible consiste à éliminer quelque temps le gluten de son alimentation et voir si sa santé est améliorée.

    On estime que 5 à 10% des personnes ont une sensibilité au gluten ou aux aliments à gluten. Et ce n’est pas tout : une bonne partie des personnes souffrant de côlon irritable, soit 15% de la population, pourraient aussi bénéficier d’un régime sans gluten selon des études récentes.

    Enfin, une grande partie des personnes souffrant de maladies auto-immunes autres que la maladie céliaque (thyroïdite de Hashimoto, polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaques) et de maladies proches (comme le psoriasis), soit 10 à 15% de la population pourraient bénéficier d’une éviction du gluten (et des produits laitiers) selon les principes du régime du Dr Jean Seignalet. On comprend donc que pour une bonne partie de la population, peut-être 20 ou 30%, le sans gluten n’est pas une « mode » mais un moyen de recouvrer la santé.

    Certes, cela signifie aussi que la majeure partie de la population peut consommer des céréales à gluten sans éprouver de symptômes (même si on a montré récemment que le gluten favorise la porosité intestinale chez tout le monde).

    Que faire si on ne peut pas manger de gluten ?

    Manger sans gluten comporte un piège. L'industrie agroalimentaire commercialise en magasins diététiques et maintenant en supermarchés de nombreux produits adaptés. Ces aliments sont confectionnés le plus souvent avec de la farine de riz ou de maïs en lieu et place du blé: spaghetti à la farine de maïs, galettes de riz soufflé, baguette de pain à base d’amidon de maïs, crackers de riz…

    Parfois on trouve également de la fécule de pomme de terre. Ces alternatives sont-elles toutes bonnes pour la santé et la ligne? "La réponse est non car tous ces ingrédients ont des index glycémiques élevés : ils peuvent conduire à la prise de poids, voire au diabète parce qu’ils bousculent les mécanismes de régulation du sucre sanguin", explique Christine Calvet, auteure de À table sans gluten et sans lait !, un livre de recettes à index glycémique bas.

    Les études montrent que les aliments industriels sans gluten sont riches en graisses, pauvres en protéines, ont des teneurs en fibres très variables, et surtout sont très riches en glucides. Ces glucides sont représentés par de l’amidon digéré très rapidement. En plus, les graisses sont souvent déséquilibrées en faveur des acides gras polyinsaturés oméga-6, qui sont pro-inflammatoires.

    En plus d'une charge glycémique élevée, beaucoup de ces aliments sont bourrés de sucre ou de sirop d'agave. On trouve aussi toute une panoplie d’additifs appétissants comme les phosphates. Plusieurs de ces produits peuvent conduire au surpoids, via une résistance à l’insuline et à la leptine, d’autant que du fait de l’absence de gluten dans l’intestin, ce dernier assimile mieux glucides, graisses, protéines et leur énergie.

    La solution? Cuisiner chez soi avec des ingrédients qui n'élèvent pas exagérément la glycémie, comme le riz, les farines de légumes secs, le soja, l’amarante, le quinoa, les oléagineux.

  • Les hommes et la viande

    La viande est un des piliers du "repas gastronomique à la française" classé au patrimoine immatériel culturel de l’humanité par l’IUnesco.

    La viande y tient une place qui joue le rôle de pierre angulaire de la culture française. Elle inspire l’esprit artistique de chacun dès qu’il s’agit de se faire plaisir, à soi, comme à ceux que l’on aime et que l’on reçoit à sa table.

    Qu’ils soient chefs étoilés, cuisiniers du dimanche, mères et pères de famille pressés, adolescents en croissance, seniors et enfants … pour tous, la viande est toujours le rendez-vous attendu dans un repas: les recettes traditionnelles de nos régions et d’ailleurs, ou les plus récentes innovations culinaires sont toujours un moment de pur bonheur! Oublier la viande, c'est un non sens complet…

    Depuis la préhistoire, l’Homme mange de la viande

    Omnivore, il consomme des produits d’origine à la fois animale et végétale, ce qui permet de satisfaire ses besoins nutritionnels mais aussi élargit le champ des ressources consommables, ce qui lui assure une plus grande sécurité alimentaire, plus d’adaptabilité et d’autonomie.

    La viande présente de nombreux intérêts… au cours des différentes étapes d’évolution de l’Homme, la consommation de viande a contribué au développement du cerveau de l’homme en lui apportant protéines et énergie et a nécessité la mise en place de stratégie de chasse, de découpe de l’animal, de partage de la viande.

    Toutes ces activités ont favorisé "l’émergence de l’Homme sociétal et renforcé la cohésion du groupe". Avant d’être consommé, l’animal est découpé, préparé et accommodé selon des rites propres à chaque communauté. Sa consommation donne souvent lieu à des repas collectifs: "la viande est une force de cohésion grâce à laquelle se soudent les communautés“.

    C’est pourquoi, manger de la viande n’est pas seulement un acte physiologique mais avant tout un acte socioculturel qui détermine et identifie les sociétés humaines". C'est pour cela que je n'arrive pas à comprendre ceux qui sont végétariens. Cela n'est pas bon d'en manger tous les jours et à tous les repas, on le sait bien. Mais, s'en priver totalement, cela me dépasse! Mais, qu'en plus, ils viennent vous interdire le foie gras, alors là, me voilà vent debout contre la bêtise crasse de ces crétins arrogants; au féminin pluriel: les crétines arrogantes!

     

     

      

  • Dangers des boîtes à pizza, brique lait, boîtes à céréales ect.....

    Attention aux papiers et cartons recouverts d'un film.

    Les composés éthyl alkyls perfluorés sont utilisés dans des substances entrant en contact avec les aliments qui agissent comme antiadhésifs de l’huile et de l’eau pour le papier et le carton, qui entrent en contact avec les aliments aqueux et gras. La FDA a dit que de nouvelles données sont disponibles qui montrent que la toxicité de substances structurellement similaires à ces composés démontre qu’il n’y a plus de certitude raisonnable d’innocuité quant à l’utilisation de ces substances entrant en contact avec les aliments. Donc, les boîtes à pizza aux USA sont interdites de ce composé.

    Erik Olson, directeur du programme de santé du National Resources Defense Council (NRDC), a salué l’action de la FDA citant son pouvoir de rendre plus sûres les boîtes à pizza.

    “L’interdiction de la FDA est une première étape importante – mais juste une première étape – concernant l’amélioration de la sécurité de notre approvisionnement alimentaire.

    Ou retrouve-t-on ces substances chimiques?

    Les substances chimiques transmises aux nourrissons par l'allaitement

    Des substances toxiques largement utilisées dans l’industrie (les composés alkyls perfluorés) se transmettraient de la mère à l’enfant au cours de l’allaitement, d’après une étude menée conjointement par le Danemark et les Etats-Unis. La présence de ces produits chimiques dans le sang des enfants augmente avec la durée de l’allaitement.

    Allaitement - Alkyls perfluorés

    Selon cette étude, le taux de substances chimiques retrouvées dans le corps des enfants augmente de 20 à 30 % par mois d'allaitement.

    De nombreuses substances peuvent se transmettre de la mère à l’enfant au cours de l’allaitement. Ce débat a déjà été soulevé à plusieurs reprises. Des chercheurs danois et américains se sont penchés sur une classe très particulière de produits chimiques: les alkyls perfluorés. Pour cela, ils ont suivi 81 enfants nés sur les Îles Féroé entre 1997 et 2000 et ont recherché la présence de cinq types d’alkyls perfluorés dans leur sang (à 11 mois, 18 mois et 5 ans).

    Des taux de substances chimiques qui augmentent avec la durée de l'allaitement

    Leurs résultats, publiés dans la revue Environmental Science & Technology le 20 août 2015, révèlent une augmentation de 20 à 30 % de quatre des produits chimiques testés dans le corps des enfants, pour chaque mois où ceux-ci ont été allaités. L’augmentation était moins marquée chez les enfants nourris partiellement au lait maternel.

    Toutefois, les taux de ces substances dans l’organisme des enfants commençaient à baisser dès qu’ils n’étaient plus allaités. C’est la première étude qui révèle l’étendue de la contamination aux alkyls perfluorés via le lait maternel et l’accumulation de ces substances dans le corps avec le temps.

    Les alkyls perfluorés présents dans l'eau destinée à la consommation

    Les alkyls perfluorés sont utilisés dans la fabrication de produits protecteurs contre l'eau, la graisse et les tâches (pour les textiles par exemple), ou encore dans des mousses anti-incendie, des peintures, des emballages alimentaires… Ils se retrouvent fréquemment dans l'eau destinée à la consommation, en raison de contaminations près de sites industriels2. Ils s’accumulent petit à petit dans l’organisme et peuvent se retrouver dans le corps longtemps après l’exposition.

    Ces substances peuvent "être responsables de l’apparition de cancers et perturber les fonctions immunitaires", rappelle la Harvard Chan School of Public Health, qui a participé à l'étude. Pas question pour autant de "décourager l’allaitement", tempèrent les scientifiques, qui appellent à plus de contrôles pour empêcher les contaminations par ces substances.

    Sources:

    1.Breastfeeding as an Exposure Pathway for Perfluorinated Alkylates, Ulla B. Mogensen, Philippe Grandjean, Flemming Nielsen, Pal Weihe, and Esben Budtz-Jørgensen, Environmental Science & Technology, August 20, 2015 (abstract en ligne)

    1. Campagne nationale d'occurrence des composés alkyls perfluorés dans les eaux destinées à la consommation humaine, Anses, mais 2011 (rapport en ligne)

    Il faut se rendre à l'évidence: les produits chimiques sont partout autour de nous, à des doses nuisibles et de plus en plus fortes. Le plus inquiétant est d'ailleurs que beaucoup ne se dégradent quasiment pas et s'accumulent dans nos organismes et notre environnement... Et les enfants sont généralement plus contaminés que leurs parents, les mères en transmettant une partie durant la grossesse!

    Les méfaits des produits chimiques

    Lors de la présence de PCB dans l'organisme, la première question posée concerne souvent la consommation de poisson. Certains de ceux pêchés en mer Baltique en 2005 ne respectaient pas la teneur maximale en dioxines autorisée par l'Union.

    Lors d'autres tests réalisées par WWF sur des familles de différents pays de l'Union, des produits ont été retrouvés sur trois générations consécutives:

    OCP (pesticides organochlorés) tels que le DDT, le chlordane et le lindane, pourtant théoriquement interdits depuis longtemps.

    PCB (polychlorobiphényles) utilisés dans les appareils électriques jusqu'en 1985.

    Retardateurs de flamme bromés (PBDE, HBCD, TBBP-A) des meubles, tapis, matériaux d'isolation, télévision...

    PFC (composés perfluorés) des poêles anti-adhésives et traitement anti-taches.

    BPA (bisphénol-A) présent dans les boîtes de conserve, les bouteilles et même certaines tétines de biberon.

    Phtalates des jouets, encres d'impression, produits pharmaceutiques et cosmétiques.

    Muscs synthétiques servant pour les désodorisants, parfums d'ambiance, etc.

    Or des études ont démontré la relation entre la présence de ces produits dans l'organisme et le développement de certaines pathologies (asthme, allergies, cancers, perturbations hormonales, troubles neurologiques...).

    Du reste, cette contamination touche toute la chaîne du vivant... et l'espèce humaine est placée à la tête de celle-ci! On a retrouvé des concentrations anormalement élevées de PCB même chez les Inuits et les ours polaires.

    Comment les reconnaître ?

    C'est pourquoi REACH a lancé un programme systématique d'évaluation des produits présents sur le marché. Celui-ci sera réalisé par un laboratoire créé pour l'occasion à Helsinki (Finlande).

    Par ailleurs, un nouveau système d'étiquetage des produits chimiques a été adopté au niveau européen. S'adressant tout particulièrement aux personnels des secteurs concernés, il précise, par des pictogrammes, si les substances sont:

    explosives,

    comburantes (forte réaction au contact d'autres substances),

    inflammables, et à quel degré,

    nocives par inhalation, ingestion, contact cutané...,

    corrosives,

    irritantes,

    cancérogènes ou mutagènes,

    nuisibles à la reproduction,

    dangereuses pour l'environnement.

    Sur l'étiquette, des précisions sont aussi apportées sur la nature des risques encourus. Ce sont les "phrases R", numérotées de 1 (" Explosif à l'état sec") à 68 ("Possibilité d'effets irréversibles"). Ces phrases R peuvent se combiner entre elles et sont accompagnées de conseils de prudence, les "phrases S" de 1: "Conserver sous clé", à 64 0 "En cas d'ingestion, rincer la bouche avec de l'eau (seulement si la personne est consciente)"!

     

     

  • Faites des barres ou des croquants multicéréales

    Dès les premières années des seventies, je me suis intéressée à la nutrition car je faisais un peu de sport tous les jours; je me sentais un peu coupable de fumer. (quand j'ai arrêté de fumer en 1991, je fumais trois paquets par jour de brunes!). Et puis, j'ai passé toute ma vie à lutter contre les kilos. Le fait d'avoir été bourrée de cortisone durant plus de 5 ans n'a pas arrangé mon poids sur la balance. Mais, j'ai réussi à perdre 10 kg en 2015 et j'espère en perdre autant cette année.

    Dès que ma fille a pu petit-déjeuner seule, je lui donnais des flocons d'avoine au lait. En ce temps-là, on n'en trouvait que rarement. Il y en avait cependant, au Leclerc qui se trouve désormais à St Orens; avant, il était un très petit magasin et se trouvait route de Revel. J'ai trouvé mon bonheur dans un rayon de déjeuner et, juste à côté se trouvait des pétales de maïs. Au fils du temps, le rayon s'est augmenté de tout un tas de céréales du petit-déjeuner, bourrées de sucre et trucs bizaroïdes qui entravent vos cellules et vous donnent des rides!

    La seule nouveauté qui trouve grâce à mes yeux, le weetabix…et les deux céréales présentations indiquées plus haut. Le reste, c'est du sucre total, déguisé en bonnes céréales. Pour ma fille, je faisais déjà des petits tas de céréales en genre de gâteau… ce que l'on trouve sur le paquet appelé: rose des sables. Les noix de coco, je les ai retirées en faisant mes petits gâteaux craquants car ma fille déteste la noix de coco. Mais, je l'indique pour vous.

    Ingrédients pour 36 portions

    800 g de flocons d'avoine, 100 g de flocons de noix de coco non sucrés, 180 g de noisettes écalées, hachées grossièrement, 65 ml d'huile de colza, 120 g de miel

    un peu de beurre ou d'huile en spray pour graisser la plaque

    Préchauffez votre four à 190°C. Huilez ou beurrez légèrement une grande plaque à biscuits (environ 30 x 38 cm).

    Mélangez les ingrédients secs dans un grand bol. Versez l'huile, le miel dans un petit bol et chauffez au four un peu le tout au bain-marie. Versez sur le mélange d'ingrédients secs et bien mélangez le tout. Étalez sur la plaque.

    Cuire au centre du four de 30 à 40 min jusqu'à ce que bien doré et croustillant, en prenant soin de brasser toutes les 10 min pour empêcher le mélange de brûler, et assurer une dorure uniforme.

    Défaire à la fourchette toute agglutination, et laisser tiédir: ce tas de céréales vous pouvez le dénommer “granola“ deviendra plus croquant en refroidissant. Laissez refroidir complètement avant de transférer dans un contenant hermétique en verre.

    On peut conserver le granola plusieurs semaines au réfrigérateur, jusqu'à 3 mois au congélateur.

    Vous pouvez mettre des amandes, des pignons.. bref, toutes les graines que vous aimez ou que vous avez.

     

  • Grippe aviaire sur nos canards

    L’assemblée générale de la fédération départementale de son syndicat. Avec au cœur des débats, la grippe aviaire et la situation des éleveurs contraints de geler leur production.

    Jeudi, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a indiqué "être d'accord avec le Premier ministre Manuel Valls pour réajuster le plan de sauvetage de l'élevage. Nous allons discuter pour apporter des réponses supplémentaires", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

    Il a affirmé qu'"entre les crises sanitaires qui frappent les palmipèdes, les crises de marché qui touchent les secteurs du lait et du porc, un ajustement du plan sera bien sûr nécessaire", précisant que le secteur bovin, affecté par une centaine de cas de fièvre catarrhale ovine (FCO), sera également concerné.

    A l'effondrement quasi généralisé des prix agricoles - lait, viande de porc et céréales - s'ajoutent les crises sanitaires qui frappent les élevages, comme les canards touchés par la grippe aviaire et les bovins par la fièvre catarrhale.

    Gel de production

    Les éleveurs d'oies et de canards de dix-huit départements sont ainsi sous le coup d'un gel de production pour plusieurs mois en raison de l'épizootie de grippe aviaire - une première en France.

    M. Le Foll doit recevoir mardi les professionnels de la filière du foie gras pour caler avec eux les dispositions qui seront mises en œuvre: durée du "vide sanitaire" nécessaire à compter du 1er avril pour venir à bout de l'épizootie et mesures de compensation aux élevages. Le même jour, le préfet de la région Bretagne recevra également les professionnels du porc.

     

    Toulouse, toulousain, société, santé, cuisine, gastronomie, Occitanie