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société - Page 13

  • Les atouts santé de la fraise

    Voici pourquoi les fraises sont bonnes pour votre santé.

    La fraise (genre Fragaria) est un fruit apprécié dans le monde entier. La fraise contient des vitamines liposolubles (A, E, K), mais surtout de la vitamine C (60 mg/100 g de fruit frais) et de la vitamine B9 ou folates (24 microgrammes/100 g de fruit frais). La fraise est aussi une bonne source d'iode, magnésium, cuivre, fer et phosphore.

    La fraise figure parmi les fruits les plus riches en composés phytochimiques, essentiellement des substances phénoliques. Les flavonoïdes sont les composés phénoliques contribuant le plus à la capacité antioxydante et anti-inflammatoire de la fraise, en plus d’être responsables de sa couleur rouge. Parmi les flavonoïdes principalement retrouvés dans la fraise figurent les anthocyanines, qui font partie de la famille des polyphénols. La fraise contient d'autres composés phénoliques, dont des ellagitannins comme l’acide ellagique et des flavonols comme la quercétine. Tous ces composés phénoliques pourraient jouer un rôle important dans la prévention de certaines maladies grâce à leur pouvoir antioxydant et anti-inflammatoire

    Prévention cardiovasculaire

    La présence de flavonoïdes dans les aliments et les boissons pourrait diminuer le risque d’athérosclérose, processus menant aux maladies cardiovasculaires. La consommation de fraise diminue le niveau des triglycérides dans le sang, fait baisser des marqueurs du stress oxydant, diminue la susceptibilité du cholestérol à l'oxydation. Elle augmente aussi la fluidité du sang, s'opposant ainsi à l'apparition de caillots. Expérimentalement, la fisétine, un flavanol présent dans les fraises, exerce des effets protecteurs dans un modèle animal d'accident vasculaire cérébral.

    Les études prospectives (épidémiologiques) ont trouvé une association entre la consommation d'anthocyanines et le risque cardiovasculaire : les plus gros consommateurs ont moins de risque d'hypertension, et un risque réduit d'infarctus.

    Traitement des atteintes rétiniennes

    Les antioxydants ont un effet bénéfique sur les complications oculaires du diabète. Les atteintes rétiniennes ou rétinopathies sont très fréquentes et 70% des diabétiques en sont atteints après 15 ans d’évolution de la maladie.

    Les anthocyanosides ont une activité vasoprotectrice et anti-oedémateuse car ils inhibent l’agrégation plaquettaire induite par le collagène ou l’ADP et stimulent l’activité des parois vasculaires. Les résultats expérimentaux et cliniques montrent des effets positifs dans le traitement des troubles vasculaires dont les rétinopathies.

    De plus un apport important et régulier en vitamine C prévient l’apparition de pathologies dégénératives oculaires (cataracte et dégénérescence maculaire) et il y en a une quantité importante dans les fraises.

    Prévention de cancers

    … du sein et du cerveau

    Des recherches ont porté sur les effets antioxydants de la fraise chez l’humain. Après avoir consommé une portion d’environ un demi-litre de fraises, des femmes âgées ont vu augmenter leur capacité antioxydante, dans le sang et dans l’urine. Les fraises pourraient ainsi être considérées comme efficaces pour combattre les radicaux libres et, ainsi, réduire le risque de cancer. De plus, des fraises lyophilisées inhiberaient efficacement l’apparition de différents types de cancers du sein et du cerveau in vitro.

    …du côlon grâce à l’anthocyanines

    La fraise aurait donc un effet protecteur contre le cancer. En effet, une étude in vitro a démontré une suppression du développement des cellules cancéreuses au côlon en présence d’anthocyanines. Reste à savoir si les flavonoïdes contenus dans la fraise peuvent avoir le même effet spécifique.

    … de l’œsophage grâce à l’acide ellagique

    Ce composé phénolique, contenu dans la fraise, exerce un certain effet anticancer in vitro et in vivo (chez l’animal). Il a été observé une diminution de la multiplication des tumeurs de l’oesophage chez des rats ayant reçu une alimentation enrichie de fraises entières déshydratées. Fait intéressant, les fraises déshydratées inhibaient davantage la prolifération des tumeurs que l’acide ellagique pris isolément, ce qui démontre que d’autres composés de la fraise fournissent aussi une protection contre certains cancers. Mais ces effets bénéfiques, possiblement attribuables à l’acide ellagique, seraient atténués par leur passage dans le système digestif.

    Traite les maladies dégénératives liées au vieillissement

    Toujours grâce au potentiel antioxydant de certains types de flavonoïdes qu’elle contient, la fraise protégerait mieux les neurones contre l’oxydation que l’orange et la banane, prévenant ainsi leur dégénérescence[8]. Les chercheurs concluent que la consommation de fraises pourrait ainsi contribuer à prévenir certaines maladies dégénératives, comme la maladie d’Alzheimer. L’effet anti-inflammatoire d’extraits de fraises a aussi été démontré in vitro. Et les processus d’inflammation sont impliqués dans l’apparition de plusieurs maladies, incluant la maladie d’Alzheimer, le cancer et les maladies cardiovasculaires. Une diète enrichie de fraises peut renverser la détérioration des performances motrices normalement observées chez des rats âgés]. Des résultats très prometteurs qui n’ont pas encore été démontrés chez l’humain.

    Références

     [1] Giampieri F, Forbes-Hernandez TY, Gasparrini M, Afrin S, Cianciosi D, Reboredo-Rodriguez P, Varela-Lopez A, Quiles JL, Mezzetti B, Battino M / The healthy effects of strawberry bioactive compounds on molecular pathways related to chronic diseases. / Ann N Y Acad Sci. 2017 Jun 15. doi: 10.1111/nyas.13373.

     [2] King A, Young G. Characteristics and occurrence of phenolic phytochemicals. J Am Diet Assoc. 1999;99:213-218.

    [3] Cao G, Russell RM, et al. Serum antioxidant capacity is increased by consumption of strawberries, spinach, red wine or vitamin C in elderly women. J Nutr. 1998;128:2383-2390.

    [4] Hannum SM. Potential impact of strawberries on human health: a review of the science. Crit Rev Food Sci Nutr. 2004;44:1-17.

    [5] Stoner GD, Chen T, Kresty LA, Aziz RM, Reinemann T, Nines R. / Protection against esophageal cancer in rodents with lyophilized berries: potential mechanisms. / Nutr Cancer. 2006;54(1):33-46.

    [6] Reed J. Cranberry flavonoids, atherosclerosis and cardiovascular health. Crit Rev Food Sci Nutr. 2002;42:301-316.

    [7] Heinonen IM, Meyer AS, Frankel AN. Antioxidant activity of berry phenolics on human low-density lipoprotein and liposome oxidation. J Agric Food Chem. 1998;46:4107-4112.

    [8] Heo HJ, Lee CY. Strawberry and its anthocyanins reduce oxidative stress-induced apoptosis in PC12 cells. J Agric Food Chem. 2005;53:1984-1989.

    [9] Bickford PC, Gould T, et al. Antioxidant-rich diets improve cerebellar physiology and motor learning in aged rats. Brain Res. 2000;866:211-217.

  • N'achetez plus de la bouffe cuisinée!!!

    Origine de la viande: la fin très discrète de l’étiquetage obligatoire

    Les éleveurs français s’inquiètent de la place prise par les importations, souvent de pays dont les standards de qualité ou de bien-être animal sont moins élevés.

    Un voile d’opacité est-il en train de s’abattre sur les rayons de nos supermarchés? Les cordons-bleus, jambons crus, cassoulets en conserve, pizzas, sandwichs au jambon préemballés… Bref, tous les produits transformés sont débarrassés d’une contrainte depuis le début de l’année : celle d’indiquer l’origine de la viande qu’ils contiennent.

    Cette obligation de transparence aura duré cinq ans. Elle avait été instaurée début 2017, peu de temps après la fameuse affaire des lasagnes à la viande de cheval. À l’époque, cette fraude d’ampleur avait révélé les zones d’ombre de certains circuits d’approvisionnement de l’industrie agroalimentaire : après être passé dans les mains d’un trader néerlandais, du cheval roumain avait été revendu comme du bœuf… La falsification avait touché des lasagnes de marque Findus mais aussi, on s’en souvient moins, des dizaines d’autres références de produits (couscous, moussaka, hachis parmentier, raviolis…) de grandes marques comme de celles de distributeurs.

    Consommateurs et éleveurs déplorent ce recul réglementaire

    La mention de l’origine fait aujourd’hui les frais d’une réglementation européenne défavorable. Elle n’était en vigueur en France qu’à titre “expérimental”. Et c’est l’expérimentation autorisée par Bruxelles qui a pris fin en catimini le 31 décembre dernier.

    Elle bénéficiait pourtant du soutien des associations de consommateurs comme des éleveurs. “Les consommateurs ont soif de transparence sur la manière dont sont fabriqués les aliments transformés, autant sur leur recette que sur l’origine des ingrédients”, assure Olivier Andrault, chargé de mission alimentation à l’UFC-Que Choisir. Les représentants des différentes filières (boeuf, porc, volaille) contactés par L’Express déplorent aussi ce recul réglementaire.

     

    (…)

    lexpansion.lexpress.fr

  • Bon à savoir

    L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) publie régulièrement la liste des effets secondaires associés aux « vaccins » utilisés en France contre le Covid-19. Du moins ceux qui lui ont été remontés du terrain : de nombreux praticiens préfèrent, pour des raisons qu’on devine aisément (la profession pratique volontiers l’adage « pour vivre heureux, vivons cachés »), éviter d’alerter l’ANSM par l’intermédiaire de sa plateforme dédiée et attribuer l’état de leurs patients à des causes annexes. l’ANSM utilise également les synthèses des enquêtes menées les centres régionaux chargés de la pharmacovigilance et des mises à jour du suivi des vaccins. Ces enquêtes sous-estiment vraisemblablement fortement les remontées du terrain. Pour l’instant, en France, seuls deux praticiens ont eu le cran d’assigner un laboratoire en justice.

     

    ***

     

    Après ceux liés aux vaccins de Moderna et Pfizer, l’ANSM publiait le 29 avril dernier la liste mise à jour des effets indésirables associés au vaccin AstraZeneca (prudemment renommé Vaxzevria par le laboratoire anglo-suédois… ). La liste est longue : prenez votre souffle, cher lecteur :

     

        Saignements cutanéo-muqueux (principalement des ecchymoses et des saignements du nez),

        Elévation de la pression artérielle,

        Dyspnées et asthme associés à des syndromes pseudo-grippaux,

        Pathologie démyélinisante centrale,

        Erythème noueux,

        Colite ischémique,

        Vascularites,

        Surdité/baisse de l’audition,

        Myocardites/Péricardites,

        Troubles du rythme cardiaque,

        Echecs vaccinaux,

        Vascularites cutanés,

        Artérites à cellules géantes,

        Pancréatites,

        Syndrome de Parsonage-Turner,

        Sarcoïdose,

        Maladie de Still,

        Evénement thromboembolique veineux et artériel,

        Infarctus du myocarde,

        Pseudopolyarthrite rhizomélique,

        Réactivations virales,

        Vascularite nécrosante systémique,

        Syndromes pseudo-grippaux : l’Agence européenne du médicament (AEM) a conclu à l’existence d’un lien entre le vaccin AstraZeneca-Vaxzevria et la survenue de syndrome pseudo-grippaux.

        Thromboses associées à une thrombocytopénie : à ce jour, on retient un total de 30 cas répondant à la définition de thrombocytopénie thrombotique immunitaire induite par le vaccin (TTIV),

        Syndrome de fuite capillaire : l’AEM a conclu que le vaccin AstraZeneca-Vaxzevria peut entraîner de façon extrêmement rare un syndrome de fuite capillaire et a considéré que le vaccin AstraZeneca-Vaxzevria ne doit pas être utilisé chez les patients ayant des antécédents de syndrome de fuite capillaire. Le résumé des caractéristiques du produit (RCP) et la notice ont été mis à jour avec ces informations,

        Syndrome de Guillain-Barré (SGB) : après une analyse des cas de syndrome de Guillain-Barré déclarés en Europe, l’AEM considère qu’ils constituent un effet secondaire possible très rare du vaccin AstraZeneca-Vaxzevria. La mention de cet effet indésirable figure dans le RCP et la notice de ce vaccin,

        Thrombopénies immunitaires : l’AEM a conclu à l’existence d’un lien entre le vaccin AstraZeneca-Vaxzevria et le risque de thrombopénies immunitaires. La mention de cet effet indésirable, accompagnée d’un avertissement pour les professionnels de santé et les patients figure désormais dans le RCP et la notice de ce vaccin,

        Paralysie faciale : l’AEM a conclu à l’existence d’un lien entre le vaccin AstraZeneca-Vaxzevria et le risque de paralysie faciale. La mention de cet effet indésirable figure désormais dans le RCP et la notice de ce vaccin,

        Myélite transverse : l’EMA a conclu à l’existence d’un lien entre le vaccin AstraZeneca-Vaxzevria et le risque de myélite transverse.

  • Promenade en famille?

    Attention aux tiques

    Elles pullulent dans les forêts et même votre jardin!

    Cas en forte augmentation! Les facteurs de cette augmentation sont la présence de beaucoup plus de visiteurs en forêt pendant les années de pandémie Covid 19, alors que l'activité des tiques n'a pas été particulièrement élevée depuis 2020. Les mois de mars à juillet sont les mois avec la plus forte activité de tiques en moyenne sur de nombreuses années.

    Rappels sur la maladie de Lyme

    La maladie de Lyme, ou « borréliose de Lyme », est une maladie bactérienne qui touche l'être humain et de nombreux animaux. La bactérie responsable de l'infection est un spirochète du genre Borrelia, Borrelia burgdorferi. Les espèces réservoirs sont des souris, des écureuils ou des cervidés.

    Les Borrelia pathogènes semblent surtout transmises aux humains par des tiques du genre Ixodes.

    Chez l'homme, trois grands types de manifestations initiales existent (ou coexistent), avec une symptomatologie à dominante nerveuse, arthritique ou dermatologique. Le traitement repose sur l'antibiothérapie.

    Il est recommandé de prendre des précautions pour minimiser le risque d'exposition aux tiques par l'application des mesures suivantes:

        appliquer un répulsif contenant du DEET sur la peau exposée;

        porter des vêtements imprégnés avec un insecticide approprié;

        porter des pantalons longs et des chemises à manches longues;

        enlever les tiques dès que possible;

        rester au centre de sentiers pédestres.

    En cas de fièvre, de rougeur de la peau (en forme d'anneau) ou d'autres symptômes nouveaux après une piqûre de tique, consultez rapidement un médecin.

    Source: ProMED.

  • Alzheimer: les téléphones portables pourraient être responsables de son apparition précoce

    La recherche, depuis un quart de siècle, a conduit à l’élaboration de l’hypothèse calcique quant à l’origine de la maladie d’Alzheimer. Elle serait ainsi provoquée entre autres par un excès de calcium intracellulaire, ce qui lancerait les mécanismes responsables des pertes de mémoire caractéristiques de la maladie. Même si des doutes existaient depuis longtemps sur les effets néfastes des téléphones portables sur notre corps, et notamment notre cerveau, jamais une étude n’avait pu mentionner l’exposition aux objets connectés parmi les causes d’Alzheimer. Récemment, des scientifiques sembleraient avoir pu établir le lien entre des diagnostics « précoces », chez des individus âgés de 30 à 40 ans, et l’exposition aux champs électromagnétiques pulsés, générés électroniquement par nos téléphones portables. Si elle est confirmée, cette découverte impliquerait que le nombre de cas d’Alzheimer pourrait doubler d’ici 25 ans, alors que notre génération, bien plus exposée aux ondes, avance en âge.

    Selon l’OMS, la démence est la maladie la plus coûteuse du XXIe siècle pour la société. On estime le coût mondial à 1300 milliards de dollars américains, en 2019. Il devrait s’élever à 1700 milliards de dollars américains d’ici 2030, ou à 2800 milliards de dollars américains si l’on tient compte de la hausse du coût des soins. En effet, 55,2 millions de personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée dans le monde. Selon les estimations, ce nombre devrait atteindre les 78 millions en 2030 et 139 millions en 2050, avec le vieillissement de la population. D’ailleurs, chaque année, on dénombre près de 10 millions de nouveaux cas. C’est pourquoi l’étude de cette maladie, des causes à l’origine, est d’une importance capitale, afin de mettre en place des campagnes de santé publique préventives, autant que faire se peut.

    Depuis près de 25 ans, les chercheurs étudient l’effet du calcium sur la maladie d’Alzheimer. Le lien ? Le calcium agit au niveau de nos synapses, c’est-à-dire les connexions électrochimiques qui se créent entre nos neurones. Celles-ci s’appuient sur des neurotransmetteurs pour former le maillage de notre réseau cérébral. Notamment, le glutamate est indispensable au fonctionnement du système nerveux, mais peut devenir toxique lorsqu’il est en excès, du fait d’un taux de calcium intracellulaire trop élevé. La défaillance de nos synapses est impliquée dans la maladie d’Alzheimer.

    Dans ce contexte, une étude inédite, publiée dans la revue Current Alzheimer Research, établit un premier rapprochement entre les cas précoces de maladie d’Alzheimer et l’exposition aux champs électromagnétiques pulsés générés électroniquement (CEM) par nos smartphones. Ils produisent des forces électriques et magnétiques qui agissent sur les cellules du corps en activant les canaux calciques voltage-dépendants (VGCC), et induisent une augmentation du calcium intracellulaire.

    Surexposition aux CEM et excès de calcium

    Le professeur Martin L. Pall, de la Washington State University, auteur principal de l’article, étudie ce phénomène depuis une décennie. Il explique dans un communiqué: “Les champs électromagnétiques agissent via des pics électriques et des forces magnétiques variant dans le temps à une échelle de temps de la nanoseconde. Ces pics sont considérablement augmentés à chaque augmentation de la modulation d’impulsions produite par des téléphones portables, des compteurs intelligents, des villes intelligentes et des radars dans les véhicules autonomes“.

    Les champs électromagnétiques pulsés générés électroniquement (CEM), utilisés pour la communication sans fil, produisent donc des forces électriques et magnétiques activant des canaux calciques voltage-dépendants (VGCC). L’activation des VGCC engendre une augmentation rapides des taux de calcium intracellulaire. Ces augmentations ont été démontrées dans des modèles animaux de la maladie d’Alzheimer et ont mis au jour l’implication de deux voies qui mènent à la maladie d’Alzheimer. Chacune des deux voies produisant des effets physiopathologiques suite à une exposition aux CEM est importante dans l’étiologie de la maladie d’Alzheimer : la voie de signalisation excessive du calcium et la voie peroxynitrite/stress oxydatif/inflammation.

    LES PREUVES S’ACCUMULENT CONTRE NOS SMARTPHONES

    Le professeur Pall résume dans son article les 18 types de preuves liant excès de calcium, surexposition aux ondes et diagnostic précoce d’Alzheimer.

    Parmi ces preuves, des études génétiques et pharmacologiques humaines montrent qu’une activité élevée des VGCC entraîne une augmentation de l’incidence de la maladie d’Alzheimer. Par conséquent, ce n’est pas seulement le calcium qui est important. L’activité VGCC, directement augmentée par l’exposition aux champs électromagnétiques, est également importante dans l’apparition de la maladie d’Alzheimer.

    Dans un deuxième temps, 12 évaluations récentes de l’exposition aux CEM professionnellement ont révélé une incidence plus élevée de la maladie d’Alzheimer. Certaines études suggèrent que les CEM raccourcissent la période de latence normale de 25 ans de la maladie d’Alzheimer. De plus, une durée d’exposition plus longue aggraverait les troubles, car cela s’ajouterait à la neurodégénérescence dite normale de notre cerveau. En d’autres termes, plus nous sommes exposés longtemps à nos téléphones, ce qui est le cas pour la génération de 25-30 ans actuelle, plus la maladie se déclarerait tôt et avec des symptômes plus graves.

    Par suite, les auteurs relèvent qu’en 2013 et 2016, des chercheurs ont découvert des changements spécifiques à la maladie d’Alzheimer dans le cerveau de rats exposés à des impulsions électromagnétiques. Ces changements se sont produits dans l’hippocampe, une région du cerveau sur laquelle la maladie d’Alzheimer a un impact destructeur.

    Néanmoins, le professeur Pall note que le bloqueur des canaux calciques VGCC, l’amlodipine, a réduit 11 changements cérébraux différents et quatre changements de comportement chez les rats, ce qui montre le lien entre les niveaux de calcium et leur impact sur l’apparition de la démence. Il pourrait donc être une voie intéressante dans la lutte contre Alzheimer.

    Finalement, l’un des points principaux relevés par le professeur Pall est que l’âge d’apparition de la maladie d’Alzheimer a diminué au cours des 20 dernières années. Ceci coïnciderait avec l’augmentation des expositions aux CEM liées aux communications sans fil. Des études récentes rapportent des cas d’Alzheimer chez les 30 à 40 ans.  D’ailleurs, un rapport de 2008 a révélé que deux heures d’exposition quotidienne à un rayonnement de station de base de téléphonie mobile de faible intensité entraînaient une “neurodégénérescence massive“ dans le cerveau de jeunes rats. De plus, un tiers des rats sont morts en un mois.

    C’est pourquoi les auteurs de l’étude soulignent clairement: “Les très jeunes personnes exposées aux ondes des téléphones portables ou du Wi-Fi pendant de nombreuses heures par jour peuvent développer une démence numérique“. De manière simple, les données montrent une dégradation inhabituelle de la mémoire, du raisonnement, du comportement et de l’aptitude à réaliser les activités quotidiennes.

    Même si le nombre d’études est encore marginal, pour les chercheurs il est urgent de réaliser des examens des signes précoces de la maladie d’Alzheimer chez les personnes vivant à proximité des antennes de type petites cellules depuis un an ou plus. De manière similaire, ces examens devraient être utilisés pour les individus diagnostiqués de la maladie d’Alzheimer à un stade précoce, âgés de 30 à 40 ans et exposés aux champs électromagnétiques. Les auteurs déclarent: “Ces évaluations doivent comparer le rayonnement des tours de téléphonie cellulaire, le rayonnement Wi-Fi, les compteurs intelligents et les niveaux de rayonnement de l’électricité sale avec les contrôles normaux“.

    Ils recommandent également d’analyser les marqueurs cérébraux de la maladie d’Alzheimer et de pratiquer des IRM du cerveau pour les anomalies chez les jeunes qui présentent des signes de démence numérique. Ils concluent : “Les résultats de chacune de ces études devraient être partagés avec le grand public afin que chacun puisse prendre les mesures nécessaires pour réduire l’incidence de l’apparition précoce de la maladie d’Alzheimer“.

    Source: Current Alzheimer Research