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société - Page 14

  • Covid 19: l’effet protecteur de la vitamine D se confirme

    Le virus de la covid 19 est responsable d’une infection d’évolution très différente selon les individus. Elle peut être quasi inapparente (asymptomatique ou paucisymptomatique), ou se manifester au contraire par des atteintes graves, notamment de l’appareil respiratoire, pouvant entraîner le décès. Les recherches sur les facteurs responsables de ces différences ont été très actives, car elles peuvent déboucher sur des stratégies ou mesures de protection ciblées. Ainsi, l’association de l’âge avancé ou de certaines comorbidités avec une incidence élevée de formes graves a permis d’orienter et de prioriser la mise en œuvre de certaines mesures, dont la vaccination.

    Très tôt, des observations ont indiqué qu’un déficit en vitamine D pouvait être une des circonstances associées à un risque accru de covid 19 et de forme grave (1). Ces observations ont été guidées par des travaux antérieurs ayant montré un effet protecteur de la vitamine D contre le syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA) qui peut être une complication, souvent mortelle, de certaines infections respiratoires (2). Une possible protection contre la grippe, la particulière sévérité de la covid 19 chez les personnes âgées ou obèses (deux conditions souvent associées à une hypovitaminose) et la prépondérance hivernale des infections (le manque d’exposition au soleil favorisant le déficit) avaient également orienté vers un possible rôle de la vitamine D dans la physiopathologie de la maladie.

    La vitamine D est connue pour son rôle dans le métabolisme du calcium (absorption intestinale, fixation osseuse). Mais elle a d’autres effets, antiviraux et anti-inflammatoires, médiés par son action sur l’enzyme de conversion de l’angiotensine de type 2 (ACE2) et la régulation qu’elle exerce sur la production de cytokines par les macrophages et les lymphocytes.

    Plusieurs travaux, dont ceux de C. Annweiler en France, ont attiré l’attention sur le lien entre niveau de vitamine D et évolution de la covid 19, indiquant un effet bénéfique potentiel de la vitamine sur le pronostic de l’infection chez les personnes âgées.

    Ces données ont conduit, dès 2020, l’Académie de médecine à recommander une supplémentation en vitamine D (800 à 1000 unités par jour) pour la prévention des formes graves de covid 19 chez les personnes de moins de 60 ans dès le diagnostic d’infection effectué (3). Pour les personnes de plus de 60 ans, elle a recommandé de doser immédiatement la 25(OH)D sérique en cas d’infection et d’administrer une dose de charge de 50 000 à 100 000 unités de vitamine en cas de carence. Dans son avis, l’Académie précisait que la vitamine D ne devait pas être considérée comme un traitement préventif ou curatif de l’infection, mais comme un adjuvant à ces traitements.

    En janvier 2021, de nombreux médecins et chercheurs ont suggéré qu’une supplémentation soit apportée tout au long de l’année aux personnes à risque d’hypovitaminose (personnes de 80 ans et plus, personnes vivant en EHPAD, dépendantes, fragiles ou obèses), et en période hivernale à l’ensemble de la population (4). Le dosage de la 25(OH)D, qui n’est pas un examen de routine, ne serait nécessaire que pour les personnes présentant une altération du métabolisme calcique.

    L’étude israélienne qui vient d’être publiée s’est intéressée aux concentrations de 25(OH)D mesurées chez 253 personnes dans la période (14 à 730 jours) qui a précédé une infection par le SARS-CoV-2 (5). Un modèle mathématique intégrant les variations saisonnières a été utilisé pour évaluer la concentration au moment de l’infection. Les auteurs mettent en évidence une corrélation entre déficit en vitamine et sévérité de l’infection : l’incidence des formes graves était 14 fois plus élevée chez les personnes avec une concentration en 25(OH)D inférieure à 20 ng/mL que chez celles dépassant 40 ng/mL. L’étude montre que le déficit en vitamine pourrait bien être un facteur prédisposant à une infection grave, et non pas qu’il en est la conséquence, comme les constatations initiales (dosage de la vitamine chez des personnes déjà malades) l’ont fait évoquer. Les auteurs déclarent avoir mis en évidence, dans le cas de la covid 19, la capacité de la vitamine D à renforcer les défenses contre les virus affectant l’appareil respiratoire, une capacité qui vaut sans doute pour tous les variants du SARS-CoV-2. Ils précisent que l’apport en vitamine D ne peut pas se substituer à la vaccination mais recommandent à leur tour qu’une supplémentation soit mise en œuvre en population générale pendant toute la durée de l’épidémie.

    En France, une enquête effectuée dans les années 2010 a montré que, si les carences en vitamine D (concentration sérique de 25-hydroxyvitamine D, ou 25(OH)D, inférieure à 10 ng/mL) sont rares et concernent des populations vulnérables, l’insuffisance (concentration entre 20 et 30 ng/mL) et le déficit (concentration entre 10 et 20 ng/mL) étaient très répandus (6). En 2012, l’Académie de médecine avait recommandé « qu’il soit porté une plus grande attention au statut vitaminique D de la population en France » et préconisé une réévaluation des apports en vitamine D dans la population française, débouchant sur une supplémentation éventuelle par voie orale (7).

    Références

        Grant WB, Lahore H, McDonnell SL, Baggerly CA, French CB, Aliano JL, Bhattoa HP. Evidence that Vitamin D Supplementation Could Reduce Risk of Influenza and COVID-19 Infections and Deaths. Nutrients. 2020 Apr 2;12(4):988. doi: 10.3390/nu12040988. PMID: 32252338; PMCID: PMC7231123.

    1. Xu, J. Yang et coll. Vitamin D alleviates lipopolysaccharide induced acute lung injury via regulation of the renin angiotensin system. Molecular medicine reports vol. 16,5 (2017): 7432-7438.

        Vitamine D et Covid-19, Communiqué de l’Académie nationale de Médecine, 22 mai 2020

        Effet bénéfique de la vitamine D dans la Covid : quelles sont les données ? La Revue du Praticien, 7 janvier 2021

        A.A. Dror, N. Morozov et coll. Pre-infection 25-hydroxyvitamin D3 levels and association with severity of COVID-19 illness. PLoS ONE 17(2): e0263069

    1. Vernay, M. Sponga et coll. Statut en vitamine D de la population adulte en France : l’Étude nationale nutrition santé (ENNS, 2006-2007). Bull Epidemiol Hebd 2012;16-7:189-94

        Rapport de l’Académie nationale de médecine. Statut vitaminique, rôle extra osseux et besoins quotidiens en vitamine D. Bull Acad  Natle Med. 2012, 196, 1011.

    Auteur : Hugues TOLOU

     

    Source:

  • Une recette de poulet basquaise

    Pour 4 personnes

    - 1 poulet fermier

    - 6 tomates

    - 4 poivrons

    - 3 oignons

    - 3 gousses d'ail

    - 15 cl de vin blanc

    - De l'huile d'olive et un peu de graisse de canard (n'oubliez pas qu'il est prouvé que la graisse de canard à les mêmes propriétés thérapeutiques que l'huile d'olive. Hé oui!).

    Comment avoir toujours de la graisse de canard à disposition chez soi? cherchez avec l'outil du blog: 'recherche“

    - 1 bouquet garni et Sel et poivre

    Vérifiez que votre poulet ne contient encore quelques plumes, sinon, passez-le à la flamme du gaz. Videz le soigneusement et lavez -très rapidement- l'intérieur du volatile; retirez si nécessaire les tripes (à jeter) par contre avec le gésier, la tête, le croupion et les ailes, vous pouvez faire un bouillon de poulet au vermicelle.

    Coupez le poulet en morceaux, puis les tomates et les poivrons. Réservez.

    Hachez ensuite l’ail et l’oignon. Mettez-les dans une cocotte. Versez un filet d’huile d’olive ou de la graisse de canard. Laissez cuire le tout pendant 5 minutes.

    Remuez le mélange. Ajoutez les tomates et les poivrons. Mettez le couvercle pour faire transpirer les ingrédients. Laissez encore mijoter durant 20 minutes.

    A part, faites dorer le poulet avec l’huile d’olive avec le bouquet garni. Salez et poivrez. Puis incorporez dans la cocotte.

    Laissez cuire le tout pendant encore 35 minutes.

    Servez bien chaud.

  • Gâteau Basque

    Pour 6 personnes

    - 250g de farine

    - 140g de sucre en poudre

    - 120g de beurre

    - 1 œuf entier

    - 3 jaunes d'œufs

    - 1 cuillère à café de levure chimique


    - Un pot de confiture à la cerise

    - 1 zeste de citron

    - Un jaune d'oeuf

    -Une cuillère à café de lait

    Dans un saladier, mélangez la farine tamisée et la levure chimique, puis le sucre tout en mélangeant. Ajoutez le beurre ramolli, l’oeuf entier et les jaunes d’oeufs. Mélangez jusqu’à obtenir une pâte que vous pouvez pétrir.

     

    La pâte doit être homogène. Formez une boule. Laissez-la dans le saladier, couvrez d’un torchon et réservez au frais pendant 30 minutes.

    Passé ce délai, séparez la pâte pour obtenir deux boules distinctes de même taille.

    Aplatissez avec un rouleau à pâtisserie. Formez deux disques. Beurrez un plat à tarte et déposez l’une des pâtes.

    Tartinez généreusement de confiture sur la pâte dans le moule pour avoir une bonne matière. Recouvrez de la deuxième pâte en soudant les deux parties.

    Pour la dorure : dans un bol, mélangez le jaune d’oeuf et le lait. Badigeonnez toute la surface du gâteau et faites des traits avec une fourchette pour une touche décorative.

    Enfournez le gâteau basque et faites cuire à 150°C pendant 1 heure.

    Une croûte dorée doit se former.

    Laissez ensuite tiédir le gâteau

    Astuce: Vous pouvez mettre des cerises noires à l’intérieur du gâteau.

    Et/ou le servir avec un boule de glace ou de la crème anglaise.

     

  • Les bouteilles réutilisables en plastique menacent notre santé

    Voilà  pourquoi je vous dis de ne pas faire votre café dans une cafetière électrique avec des tuyaux plastiques!

    Des chercheurs de l’université de Copenhague ont découvert des milliers de composés chimiques dans l’eau des bouteilles en plastique réutilisables. Plusieurs de ces substances sont potentiellement nocives pour la santé humaine.

    Les bouteilles de sport en plastique réutilisables (ou gourdes) sont largement utilisées dans le monde, du fait de leurs qualités intrinsèques de souplesse et de résistance aux chocs. L’impact écologique fait partie également du choix des utilisateurs, préférant une bouteille réutilisable. Mais nous savons peu de choses sur la migration des produits chimiques composant les bouteilles, vers l’eau qu’elles contiennent malgré des découvertes récentes, que ce soit au niveau des emballages alimentaires, des cosmétiques ou même des biberons.

    Les emballages alimentaires sont rarement inertes. L’interaction entre le contenant et le contenu peut aboutir à des transferts de matières. Ces phénomènes sont susceptibles d’altérer la qualité de l’aliment, de détériorer les propriétés mécaniques de l’emballage et de causer des problèmes de santé. Trois types d’interactions sont possibles entre l’emballage et l’aliment : la perméation, l’adsorption et la migration.

    La migration des constituants du plastique (monomères résiduels, additifs, néoformés, etc.) en contact avec les aliments vers le produit conditionné, constitue un problème de sécurité alimentaire. Cette migration augmente avec la durée et la température de stockage. Elle a des conséquences organoleptiques ou toxicologiques, selon les composés se déplaçant vers l’aliment.

    Des perturbateurs endocriniens et des pesticides dans l’eau

    Les scientifiques ont testé trois types de bouteilles de sport en plastique, les plus couramment utilisées au Danemark. Il s’agissait d’une part de gourdes usagées (1 an) soit en plastique ordinaire soit en plastique biodégradable ; et d’une autre part de gourdes neuves en plastique biodégradable. L’expérience a été conçue pour être représentative de l’utilisation typique des consommateurs. Ces derniers boivent souvent de l’eau conservée dans les gourdes pendant plusieurs heures.

    Une étude de migration des produits chimiques provenant des gourdes neuves a été initialement réalisée. Puis toutes les bouteilles en plastique, ainsi que des bouteilles en verre (témoin), ont été lavées au lave-vaisselle, afin d’éliminer les impuretés et d’étudier la migration des produits chimiques du savon utilisé. Enfin, après un rinçage manuel supplémentaire à l’eau claire pour éliminer autant que possible le savon résiduel du lave-vaisselle, une autre étude de migration a été menée après 24 h.

    Le professeur de chimie analytique environnementale Jan H. Christensen, du département des sciences végétales et environnementales de l’Université de Copenhague, et sa collègue Selina Tisler, postdoctorante, ont détecté plus de 400 substances différentes dans le plastique des gourdes et plus de 3500 substances dérivées du savon pour lave-vaisselle.

    Jan. H. Christensen déclare dans un communiqué: “Nous avons été surpris par la grande quantité de substances chimiques que nous avons trouvées dans l’eau, après 24 heures, dans les bouteilles“.

    Une grande partie de ces substances n’ont jamais été signalées auparavant dans l’eau en bouteille et sont inconnues des chercheurs. Les composés détectés et liés au plastique comprennent des oligomères suspectés de provenir de la polycaprolactone (polyester biodégradable) et des amines aromatiques, pouvant avoir été introduits comme agents de glissement ou antioxydants, ainsi que comme photo initiateurs. Ceux-ci sont connus pour avoir des effets potentiellement nocifs sur la santé des organismes, en tant que perturbateurs endocriniens et substances cancérigènes.

    Un perturbateur endocrinien, selon l’Organisation mondiale de la santé (2002), est « une substance exogène ou un mélange qui altère la/les fonction(s) du système endocrinien et, par voie de conséquence, cause un effet délétère sur la santé d’un individu, sa descendance ou des sous-populations ». En d’autres termes, un perturbateur endocrinien est capable de dérégler le système hormonal d’un organisme, en mimant, bloquant ou modifiant l’action d’une hormone. “Ils peuvent interférer avec toutes les grandes fonctions des organismes vivants: croissance, reproduction, développement du fœtus, comportement, nutrition, métabolisme, système nerveux“, souligne également l’Anses.

    Autre point de l’étude à mettre en relief: dans les gourdes neuves, près de 500 substances différentes restaient dans l’eau après un rinçage supplémentaire. Plus de 100 de ces substances provenaient du plastique lui-même. L’étude montre ainsi l’importance d’envisager des étapes de nettoyage particulières pour les bouteilles en plastique. Comme l’explique T. Selina, “les substances les plus toxiques que nous avons identifiées sont en fait présentes une fois que la bouteille est passée dans le lave-vaisselle – probablement parce que le lavage use le plastique et augmente ainsi la lixiviation“.

    Ces travaux de recherches ont également fait ressortir une variété d’adoucissants (utilisés notamment pour rendre plus souple le plastique), d’antioxydants et d’agents de démoulage utilisés lors de la fabrication, ainsi que du diéthyltoluamide (DEET); Le DEET est connu pour être une substance active des sprays antimoustiques.

    La majorité des substances identifiées est supposée appartenir aux substances ajoutées non intentionnellement, selon les chercheurs, soit pendant le processus de production, soit pendant l’utilisation. Des substances peuvent avoir été converties à partir d’autres substances. Ce qui semble être le cas pour le DEET, pour lequel les chercheurs émettent l’hypothèse d’une formation à partir du plastifiant laurolactame, à mesure que cet adoucissant se dégrade.

    Des tests plus sensibles, une réglementation faible

    L’inquiétude concernant la présence de composés chimiques dans les aliments conditionnés sous plastique n’est pas nouvelle, mais elle s’amplifie ces dernières années en raison de l’amélioration de l’instrumentation analytique. Cette dernière fournit des limites de détection plus basses et donc la possibilité de détecter avec plus de sensibilité et de précision les molécules nocives pour la santé humaine.

    Jusqu’à ce jour, l’une des principales limites à ces analyses de substances ajoutées intentionnellement (lors du processus de fabrication) ou non (contamination, migration, perméation) est leur identification et leur prédictibilité. En effet, de nombreuses substances ne sont pas incluses dans les bases de données, et un nombre limité de normes analytiques sont disponibles. De plus, les informations sur les ingrédients utilisés pour fabriquer les matières plastiques sont incomplètes.

    Un nouvel outil tend à pallier ces lacunes: l’analyse de dépistage non ciblé (NTS), où une large gamme de composés peut être criblée. L’équipe a donc procédé à un dépistage non ciblé par chromatographie liquide — spectrométrie de masse à haute résolution (LC-HRMS) pour identifier ces composés.

    Les résultats de l’étude soulèvent l’interrogation quant à la réutilisation possible des gourdes, en particulier lorsqu’elles sont étiquetées « plastique biodégradable ». Les auteurs soulignent que la production de bouteilles en plastique biodégradable ne signifie pas que les bouteilles sont nécessairement constituées de composés naturels. Au lieu de cela, on peut supposer que les plastifiants migreront plus facilement dans l’eau potable des consommateurs, aux vues de la dégradation lente des bouteilles en plastique biodégradable pendant l’utilisation. Selon les chercheurs, les résultats reflètent un manque de connaissances et de réglementation.

    En attendant que les normes évoluent et que les entreprises prennent leurs responsabilités vis-à-vis de ces substances, il vaut mieux privilégier, comme le précise Jan H. Christensen, les “bouteilles en verre ou en acier inoxydable de qualité“.

    Source: Journal of Hazardous Materials

    ATTENTION: ne pas javelliser une bouteille inox; ne pas y passer un tampon métallique; le mieux est de la laisser tremper au vinaigre blanc quelques heures.

  • Comment savoir à qui votre maire a donné son parrainage?

    Une seule adresse :

    https://presidentielle2022.conseil-constitutionnel.fr

    Dans le cadre Recherche:

        Si vous tapez “Le Pen“ (par exemple…), vous aurez la liste de tous les maires, conseillers départementaux et régionaux, députés français et européens, qui ont apporté leur parrainage à Marine Le Pen

        Si vous taper “Tartempion“ , vous aurez la liste des candidats auxquels les maires, conseillers régionaux, etc. qui s’appellent Tartempion ont apporté leur parrainage.

    Vous pouvez également, en cochant la case adéquate effectuer votre recherche par commune, département ou mandat de l’élu.

    ***

    Actualisation des parrainages au 24 février :

    Mélenchon : 540 (+98)

    Zemmour : 415 (+65)

    Le Pen : 414 (+21)

    Dupond Aignan : 457 (+35)

  • Pendant ce temps-là, avec votre Smic….  

    Toulouse: il escroque la CPAM de 1,32 millions d’euros, il est condamné à neuf mois avec sursis et devra rembourser 352 euros

     […]

    Accusé par la CPAM 31 d’avoir organisé une fraude à hauteur “très exactement d’1,319 millions d’euros“, cet homme aujourd’hui âgé de 57 ans s’en sort avec une minuscule somme à rembourser à la Sécurité sociale: seulement 352 euros. Bien sûr, “il ne fera pas appel” fait remarquer son avocat maître Nicolas Raynaud De Lage.

    La procédure, débutée en 2013, aura duré près de 10 ans et finalement, la montagne a accouché d’une souris. L’avocat de la défense a fait le calcul : son client est condamné à rembourser 0,02% du préjudice évoqué. 

    […]

     

    France Bleu

     

  • Achetez votre foie gras d'avance..

    sinon, vous risquez d'en chercher longtemps!

    Ce bilan fait le point au 8 février 2022 sur les nouveaux foyers de grippe aviaire hautement pathogènes (GAHP) à virus A(H5) signalés dans les élevages de volailles depuis le bilan publié le 17 janvier 2022 (nouvelles 18678 et 18679). Il repose essentiellement sur les signalements faits à l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE).

    Tous les foyers signalés à l’OIE depuis le 17 janvier 2022, à l'exception d'un épisode identifié à Taïwan impliquant un virus A(H5N2), sont liés à un virus de type A(H5N1). En Europe, 12 pays ont émis au moins un signalement concernant un foyer de GAHP à virus A(H5N1). Il s’agit de l’Allemagne, de la Bulgarie, de l’Espagne, de la France, de la Hongrie, de l’Italie, de la Moldavie, des Pays-Bas, de la Pologne, de la République Tchèque, du Royaume Uni et de la Russie. Au cours des dernières semaines, la France est le pays qui a fait le plus grand nombre de signalement (91 nouveaux foyers).

    En Afrique des foyers ont été signalés en Afrique du Sud, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Niger, au Nigeria et au Togo, l’épizootie semblant particulièrement active au Nigeria avec 28 nouveaux foyers notifiés. L’Asie est également concernée avec quelques foyers signalés en Israël, en Corée du Sud, au Japon, au Népal et à Taïwan. Enfin, un foyer de GAHP à virus A(H5N1) a été signalé dans la région des Amériques pour la première fois, au Canada.

    FRANCE

    En France, l'épisode de GAHP à virus A(H5N1) identifié le 21 novembre 2021 (voir les nouvelles 18511 et 18593) se poursuit avec 91 nouveaux foyers signalés à l'OIE le 28 janvier 2022 (signalement OIE 47911) (À la date du 9 février 2022, la France compte 350 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage, 30 cas en faune sauvage et 14 cas en basse-cours, les information détaillées concernant l'épizootie en cours étant accessible sur le site du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation).

    EN NOUVELLE AQUITAINE,

        62 foyers ont été identifiés dans le département des Landes

            19 foyers (17 élevages de canards et 2 de poulets de chair) ont été identifiés dans l'arrondissement de Dax entre le 9 et le 22 janvier 2022 à Baigts (1 foyer), Bastennes (1 foyer), Bergouey (3 foyers), Caupenne (1 foyer), Doazit (1 foyer), Donazcq (2 foyers), Gamarde-les-Bains (1 foyer), Gaujacq (2 foyers), Gibret (1 foer), Maylis (2 foyers), Meilhan (1 foyer), Misson (1 foyer), Mugron (1 foyer), Saint-Geours-de Marenne (1 foyer). Ces foyers représentaient 52 136 volailles.

            43 foyers (29 élevages de canard, 7 de poulets de chair, 3 élevages pluri-espèces avec palmipède, 2 de poules pondeuses, un d'oies, un de pintades) ont été identifiés entre les 6 et 23 janvier 2022 dans l'arrondissement de Mont de Marsan, à Aire-sur-l'Adour (1 foyer), Bahus-Soubiran (2 foyers), Bats (1 foyer), Benquet (1 foyer), Bordere-et-Lamensans (1 foyer), Castandet (1 foyer), Castenau-Tursan (1 foyer), Cazeres-sur-l'Adour (2 foyers), Classun (3 foyers), Coudures (2 foyers), Duhort-Bachen (1 foyer), Eugénie-les-Bains (1 foyer), Eyres-Moncube (2 foyers), Hagetmau (1 foyer), Hontanx (2 foyers), Labastide-d'Armagnac (1 foyer), Larrivière-Saint-Savin (1 foyer), Maurrin (1 foyer), Miramont-Sensacq (1 foyer), Momuy (1 foyer), Montaut (2 foyers), Mongaillard (4 foyers), Montsue (2 foyers), Peyre (1 foyer), Philondenx (1 foyer), Renung (1 foyer), Saint-Cricq-Chalosse (1 foyer), Saint Gein (1 foyer), Saint-Loubouer (1 foyer), Sorbets (1 foyer), Vignau (1 foyer). Ces foyers représentent 264 168 volailles.

        19 ont été identifiés dans le département des PYRENEES-ATLANTIQUES entre 8 et le 23 janvier 2022

            9 foyers (8 élevages de canard et un de poules pondeuses) ont été identifiés dans l'arrondissement d'OLORON-SAINTE-MARIE à Bastanes (1 foyer), Bugnein (1 foyer), Castetnau-Camblong (4 foyers), Geus-d'Oloron (1 foyer), Montfort (1 foyer) et Orriule (1 foyer). Ces foyers représentent 67 710 volailles.

            8 foyers (6 élevages de canards, un de poules pondeuses, un de poulets de chair) ont été identifiés dans l'arrondissement de PAU à Arroses (1 foyer), Baliracq-Maumusson (1 foyer), Carrere (1 foyer), Garlin (3 foyers), Piets-Plasence-Moustrou (1 foyer) et Sevignacq (1 foyer). Ces foyers représentent 44 036 volailles.

    EN OCCITANIE, 10 foyers ont été identifiés entre e 9 et le 23 janvier 2022 :

        8 foyers ont été identifiés dans le département du Gers

            Un foyer a été identifié à Castillon-Debats, arrondissement d'Auch le 23 janvier dans un élevage de 4 800 canards

            4 foyers (élevages de canards, d'oies, de poules pondeuses et de pintades) ont été identifiés dans l'arrondissement de Condom à Houga (2 foyers), Magnan (1 foyer) et Terraube (1 foyer). Ces foyers représentent 14 300 volailles.

            3 foyers (élevages de canards) ont été identifiés dans l'arrondissement de Mirande à Fusteraouau, Lelin-Lapujolle et Tarsac. Ces foyers représentent 6 850 volailles.

        2 foyers ont été identifiés le 17 janvier dans des élevages de canards du département des Hautes-Pyrénées dans l'arrondissement de Tarbes à Madiran et à Siarrouy. Ces foyers représentent 4 000 volailles.

    Le diagnostic a été confirmé par RT PCR par l'Anses - Laboratoire de Ploufragan-Plouzané-Niort - site de Ploufragan Laboratoire national.

    Source: wahis.oie.int

     

    LA MALADIE

    Le virus de la grippe aviaire hautement pathogène A(H5N1) ou d’autres sous-types de virus grippaux non humains (par exemple H7, H9).

    Récemment : émergence du virus A(H7N9).

    TRANSMISSION

    L’infection humaine à virus de la grippe aviaire hautement pathogène A(H5N1) résulte de la transmission du virus de l’oiseau à l’homme, éventuellement de l’environnement à l’homme et très rarement de la transmission limitée et éphémère du virus d’homme à homme. Les contacts directs avec des volailles infectées ou des surfaces et des objets contaminés par leurs déjections est le principal mode de transmission à l’homme. Le risque est maximum lors de l’abattage et du plumage des volailles, de la découpe de la viande et de sa préparation en vue de sa consommation. Rien ne prouve que la viande de volaille ou les produits avicoles cuits correctement peuvent être une source d’infection.

    NATURE DE LA MALADIE

    Les symptômes initiaux sont généralement de la fièvre et un syndrome grippal (mauvais état général, myalgies, toux, maux de gorge). Une diarrhée et d’autres symptômes gastro-intestinaux peuvent également survenir. La maladie évolue en quelques jours et presque tous les malades développent une pneumonie clinique avec infiltrations diffuses à la radiographie thoracique. La production d’expectorations est variable et elles sont parfois teintées de sang. On observe une défaillance multiviscérale, un syndrome septique et parfois une encéphalopathie. La létalité* est élevée (environ 60%) chez les sujets hospitalisés atteints d’infection à H5N1 confirmée, le décès résultant le plus souvent d’une insuffisance respiratoire due à une pneumonie évolutive et à un syndrome de détresse respiratoire aiguë.

    En France, la vaccination anti-A(H5N1) est recommandée essentiellement chez les sujets exposés de part leur profession (Avis du Haut Conseil de la santé publique du 05/09/2008). Il existe des vaccins humains contre la grippe aviaire A(H5N1) autorisés au niveau européen.

    Il faut rappeler que le vaccin contre la grippe saisonnière n’a pas d’efficacité pour prévenir la grippe aviaire à virus H5N1.

    *La létalité: le risque de décès soit plus du double de la grippe dite espagnole!