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toulousain - Page 102

  • Bientôt la saison des mitonnages...

    Les conseils pour faire un gratin dauphinois parfait

    La pomme de terre ne doit pas partir en miettes... Prenez de la Monalisa, de la Charlotte qui -elle- forme une liaison très moelleuse lors de la cuisson dans la crème.

    Evitez surtout les pommes de terre dites "à purée". Surtout, ne les lavez pas après les avoir épluchées, elles perdraient l'amidon qui sert à créer la cohésion du gratin. Mais, vous les frottez avec un torchon propre si vraiment elles sont très sales (du jardin?).

    Les pommes de terre devront ensuite être coupées en tranches très, très fines, appelées taillons comme disent les toqués de la toque. Il est très important d’avoir des tranches très fines. On doit -presque- voir à travers!

    Pour le reste, il n’y a en réalité pas des tonnes d’autres ingrédients: le lait, la crème et le sel. Voire le poivre et l’ail. Les recettes d'autrefois étaient sans muscade, ni d’ail, et pas de poivre non plus. Bref, la muscade ou l’ail font donc partie de la diversité des interprétations du gratin.

    Ceci dit, certains mettent une pointe d’ail. L’important, c’est de bien doser pour que le plat soit équilibré.

    Par contre, il est clair qu’on ne met ni fromage, ni œufs dans le vrai gratin dauphinois.  Les puristes du coin disent  que, surtout, n'ajoutez pas d'œufs ni de fromage. Sinon ce n'est plus le gratin dauphinois. Les œufs privent le gratin du moelleux et de l'onctueux qui sont ses caractéristiques, en y laissant des caillots qui en gâtent l'aspect et la finesse. Le fromage enlève la délicate saveur du lait crémeux.

    Avec du fromage, ce serait un gratin savoyard… peut-être excellent, mais ce n’est pas la vraie recette. Mais sûrement pas le saupoudrage de fromage râpé. Comme le disait Robuchon, “demandez à 100 dauphinois leur recette du gratin… Vous aurez 100 recettes différentes". Les variantes de la recette sont tout à fait acceptées, mais avec l'intransigeante constance des deux ingrédients interdits. (voir ci-dessus)

    Pour la cuisson, il y a plusieurs écoles. D’abord, la façon de faire typique du Vercors, qui consiste à faire cuire les pommes de terre avant la cuisson au four, pour un résultat extra-moelleux.

    Les gens du Dauphiné font un mélange de crème à 35% et de lait, moitié-moitié. Ils font bouillir ce mélange, et ajoutent les lamelles de pomme de terre. Laissez cuire sur le feu tout doucement, avec juste un frémissement, pendant 45 min. Ensuite, rajoutez un peu de crème dans le fond d’un plat à gratin, puis les pommes de terre avec la crème et le lait. Remettre alors encore un peu de crème par dessus et je mets au four à 180°C, pendant 30 minutes environ.

    Votre plat va colorer doucement. La crème, en cuisant, va gratiner et dorer bien joliment, et ce, sans un gramme de fromage. C’est ça le miracle du gratin dauphinois: cela reste hyper moelleux.

    En revanche, si l’huile se sépare du reste pour rester à la surface, c’est très mauvais signe. Votre crème devait avoir un petit problème…

    Ou bien, mettez directement les pommes de terre dans le plat à gratin en terre ou en grès ou en verre. Beurrez généreusement le plat. Frottez-le avec une gousse d’ail. Remplissez le plat avec les 1,5 kg de pommes de terre en lamelles, au fur et à mesure salez, poivrez, et ajoutez un peu d’ail. Recouvrez de 600 g de crème et 800 g de lait. Et faites cuire 1h30 à 140/150°C.

    Il faut cuire lentement, doucement, tranquillement, pour que la crème imprègne bien les patates et que le résultat soit fondant et doux au palais.

    Certains sont partisans du gratin cuisiné avec uniquement de la crème. D'autres, avec uniquement du lait sans une goutte de crème... On peut aussi le préparer la veille, et le faire saisir le lendemain. C’est valable pour beaucoup de recettes traditionnelles, cela permet d’avoir beaucoup plus de moelleux.

     

    Ma recette du gratin dauphinois

    Ingrédients (pour 4 personnes)

    1 kg de pommes de terre; 40 cl de crème entière

    40 cl de lait; Une gousse d’ail; Sel, poivre

    Préchauffez le four à 150°C.

    Épluchez les pommes de terre et coupez-les en très fines tranches, avec une mandoline de préférence.

    Beurrez un plat à gratin et frottez-le avec la gousse d’ail.

    Disposez une couche de pommes de terre, salez, poivrez. Puis une autre, salez et poivrez de nouveau. Après la dernière couche de pommes de terre, recouvrez tout ça avec la crème et le lait. Encore un peu de sel et de poivre, et c'est le moment d'enfourner votre gratin, pour environ 1h30 de cuisson.

    Vous pouvez plantez un couteau dans le gratin pour vérifier la texture des pommes de terre. Et le plat doit être parfaitement doré avant de sortir du four.

     

  • Depuis quand l’Homme consomme-t-il du lait animal?

    Bien que de plus en plus d’alternatives soient mises à disposition sur le marché, le lait animal demeure l’un des produits les plus consommés au monde. Si aujourd’hui des méthodes de plus en plus modernes permettent de le récolter, ce n’est pourtant pas un produit d’apparition récente. En effet, des archéologues de l’université de York (Angleterre) ont découvert que la consommation de lait animal remontait au moins au Néolithique.

    Des chercheurs ont découvert les premières preuves directes de consommation de lait dans le monde, en analysant des dents de fermiers britanniques préhistoriques. Cette étude représente la plus ancienne identification de la protéine de lactosérum de lait à ce jour. L’équipe de recherche, dirigée par des archéologues de l’Université de York, a identifié une protéine du lait, appelée bêta-lactoglobuline (BLG), incorporée dans la plaque dentaire minéralisée de sept individus ayant vécu pendant la période néolithique il y a environ 6000 ans.

    Les échantillons de plaque dentaire humaine de l’étude sont les plus anciennes à avoir été analysées à ce jour pour des protéines anciennes. La période néolithique en Grande-Bretagne allait de 4000 à 2400 avantJC et a vu l’émergence de l’agriculture, avec l’utilisation d’animaux domestiques tels que les vaches, les moutons, les porcs et les chèvres, ainsi que de cultures telles que le blé et l’orge.

    Les archéologues ont également découvert des preuves de pratiques culturelles complexes, les communautés néolithiques construisant de grands sites monumentaux et funéraires. Les restes humains anciens testés dans l’étude proviennent de trois sites néolithiques différents : Hambledon Hill et Hazleton North dans le sud de l’Angleterre et Banbury Lane dans les East Midlands.

    Consommation de lait animal: une pratique alimentaire répandue?

    Les individus des trois sites ont montré la présence de protéines de lait provenant de vaches, de moutons ou de chèvres, suggérant que les gens exploitaient plusieurs espèces pour les produits laitiers. La plaque dentaire peut offrir un aperçu unique du régime alimentaire des peuples anciens, car elle contient des protéines alimentaires lorsqu’elle est minéralisée par des composants de la salive pour former un tartre ou " calcul dentaire".

    L’auteur principal de l’étude publiée dans la revue Archaeological and Anthropological Sciences, Sophy Charlton, du Département d’archéologie de l’Université de York, déclare: "Le fait que nous ayons trouvé cette protéine dans le calcul dentaire de personnes de trois sites néolithiques différents peut suggérer que la consommation de produits laitiers était largement répandue dans les pratiques alimentaires du passé".

    "Il serait intéressant de poursuivre les recherches en explorant davantage d’individus et de déterminer s’il est possible d’identifier un schéma en ce qui concerne la consommation de lait dans le passé archéologique — peut-être que la quantité de produits laitiers consommée ou les animaux utilisés variaient avec le sexe, l’âge ou le statut social".

    L’adaptation à l’intolérance au lactose et son évolution génétique

    La découverte de protéines de lait est particulièrement intéressante car des études génétiques récentes suggèrent que les personnes qui vivaient à cette époque n’avaient pas encore la capacité de digérer le lactose dans le lait. Pour résoudre ce problème, les anciens agriculteurs ont peut-être bu de petites quantités de lait ou en ont transformé d’autres aliments, tels que le fromage (qui élimine la majeure partie du lactose), indiquent les chercheurs.

    La " tolérance au lactose“, qui permet de continuer à consommer du lait à l’âge adulte, est le résultat d’une mutation génétique dans une section de l’ADN qui contrôle l’activité du gène de la lactase. Cependant, les mécanismes derrière et comment cette capacité a évolué restent un mystère. Charlton ajoute: " Parce que boire plus que de très petites quantités de lait aurait rendu les gens de cette période très malades, ces premiers agriculteurs ont peut-être transformé le lait, éventuellement en un aliment tel que le fromage, afin de réduire sa teneur en lactose".

    "L’identification de personnes plus anciennes présentant des preuves de BLG dans le futur peut fournir des informations supplémentaires sur la consommation et la transformation du lait dans le passé, et améliorer notre compréhension de la façon dont la génétique et la culture ont interagi pour produire la tolérance au lactose ".

    Sources : Archaeological and Anthropological Sciences

  • Prévention Alzheimer

    Le cerveau est mieux irrigué quand il a plus d'oméga-3

    Le cerveau reçoit plus de sang et est plus performant quand on consomme assez d'oméga-3. Ce mécanisme pourrait aider à prévenir les démences.

    Plus de sang, plus de mémoire

    Selon une nouvelle étude, les acides gras oméga-3 joueraient un rôle important dans la santé du cerveau en augmentant le flux de sang vers des zones spécifiques, notamment celles qui contrôlent la mémoire et l’apprentissage.

    Pour les mettre en évidence, les chercheurs ont utilisé une technique d’imagerie appelée SPECT (single photon emission computed tomography)- qui mesure le débit sanguin contrairement à l’IRM qui ne montre que la structure du cerveau. Les cerveaux des 166 participants ont été scannés pendant qu’ils réalisaient différentes tâches cognitives.

    Les résultats montrent que les participants qui avaient les flux sanguins les plus élevés au niveau du cerveau avaient également les concentrations sanguines en oméga-3 (EPA et DHA) les plus élevées.

    Les oméga-3 sont des graisses polyinsaturées, qui prennent leur origine dans l'acide alpha-linolénique, un acide gras des noix, des graines de lin, du colza... Une fois ingéré, une partie est transformée en oméga-3 à longues chaînes (EPA et DHA). On trouve aussi EPA et DHA directement dans le jaune d'oeufs de poules nourries au lin, les coquillages, crustacés et poissons gras.

    Ces acides gras favoriseraient également les performances cognitives puisque les participants avec les concentrations les plus élevées en oméga-3 ont mieux réussi les tests de compétences cognitives, notamment celles impliquant les régions du cerveau liées à la mémoire et l’apprentissage, des fonctions qui sont particulièrement affectées lors du vieillissement ou en cas de démence.

    Des implications pour la prévention des démences

    Dans une méta-analyse regroupant 6 études et 22 402 participants au total, des chercheurs montrent que ceux qui consomment le plus de poisson ont un risque de maladie d’Alzheimer diminué de 36% par rapport à ceux qui consomment le moins de poisson. L’effet protecteur rapporté dans les études est d’autant plus important que la période de suivi est longue - le risque diminue même de 47% pour un suivi supérieur à 5 ans (38% pour les études avec un suivi inférieur à 5 ans)- et que la quantité de poisson consommé par semaine atteint au moins 500 g.

    Chaque portion supplémentaire de 100 g de poisson par semaine est associée à une diminution du risque de maladie d’Alzheimer de 11%.

    L’effet protecteur du poisson, est essentiellement attribué à sa teneur en acides gras oméga-3 à longue chaine, notamment le DHA (acide docosahexaénoique). Chez les adultes, un niveau élevé d’oméga-3 est associé à un cerveau plus performant et les personnes âgées qui ont le plus d'acides gras oméga-3 dans le sang raisonnent et analysent mieux.

    Les résultats sont publiés dans le Journal of Alzheimer’s Disease.

  • Dégueulasse!...

    Montpellier: cinquième razzia dans les Jardins familiaux, les Roms pointés du doigt

    […]

    " Mercredi matin, j’ai vu des retraités pleurer, ils ont craqué en découvrant une nouvelle fois ces scènes de vols, de pillages et d’actes de vandalisme commis dans la nuit. La cinquième intrusion dans leurs Jardins familiaux depuis le début de l’année"

     […]

    " Nous pensons que les visiteurs nocturnes ont chargé ce butin dans les brouettes, ça veut donc dire qu’ils ne sont pas allés bien loin, c’est une évidence ", analyse une des victimes, qui en est à la cinquième intrusion depuis janvier dernier. Qui n’hésite pas à montrer du doigt le campement de Roms de la Marbrerie, située à quelques centaines de mètres à peine…

     […]

    Metropolitain via Actu.fr

  • Le tourin vous fait un super cerveau!

    Ben, une preuve encore de notre French paradox, comme disent les angliches et autres amerloques….

    Après le vin (riche en anti-oxydants de toutes sortes, surtout le revestreratol) la graisse de canard (qui a les mêmes propriétés que l'huile d'olive (hé oui) voici quelques infos sur les ingrédients qui entrent dans notre Tourin toulousain:

    L’œuf

    Le jaune d'œuf est riche en choline, une quasi-vitamine qui est essentielle à la production d’acétylcholine, le neurotransmetteur associé à la mémoire. La plupart des habitants des pays occidentaux manqueraient de choline. Or une carence en acétylcholine est liée à la maladie d’Alzheimer et à la démence. Pendant la grossesse, la choline est essentielle au développement normal du cerveau du fœtus.

    Recommandé de manger 0 à 5 œufs par semaine. Rassurez-vous si vous en mangez plus: chez la plupart d’entre nous, le cholestérol sanguin ne varie pas lorsqu’on mange beaucoup d’œufs (jusqu’à trois par jour), mais dans 30 à 40% des cas, le cholestérol sanguin augmente. Ce cholestérol doit-il inquiéter? Non. Selon une méta-analyse de 2013, les personnes qui consomment 1 œuf et plus par jour n’ont pas plus de maladies cardiovasculaires que celles qui mangent un œuf au plus par semaine.

    L’ail

    L'ail est parfois considéré comme un "super-aliment" à cause des composés organosulfurés qu’il contient, comme l’allicine, qui ont des effets antioxydants et anti-inflammatoires. L'ail est traditionnellement utilisé pour ses effets sur le système cardiovasculaire mais il pourrait aussi être bénéfique au cerveau.

    Selon une étude américaine parue dans PLOS One, il permettrait ainsi de prévenir le vieillissement du cerveau et des maladies comme Alzheimer et Parkinson grâce à un composé appelé FruArg.

    Si vous consommez une petite gousse d'ail tous les jours pendant une semaine avant d'entrer à l'hôpital pour intervention chirurgicale, vous devriez être protégé-e d'une maladie nosocomiale…. prenez une petite gousse, pelez-là, bien sûr, et coupez-là en quatre pour l'avaler comme un cachet. En une ou deux fois dans la journée.

    N'oubliez pas que l'ail entre dans la composition de l'aïgo boulido: de l'eau, de l'ail et, parfois, une noisette de graisse de canard. Le petit déjeuner de nos ancêtres!

    De manière générale, les condiments, herbes aromatiques et épices semblent bénéfiques au cerveau (et à la santé générale). N'hésitez pas à en abuser.

    Dans les études ce sont surtout des extraits d'ail vieilli qui sont utilisés mais consommer chaque jour 1 à 2 gousses d'ail (écrasées ou coupées en morceaux) peut déjà avoir un effet protecteur.

    Vous trouvez des gélules d'ail noir BIO sur mon site

    www.biotine-sep.com

    On peut ajouter dans la recette du fromage râpé et vous connaissez les bienfaits du fromage, vitamine D, calcium, etc… du persil frais coupé au dernier moment avec un ciseau (vous mettez du persil dans un verre à moutarde et vous coupez avec le ciseau à bouts fins). Le persil est le légume qui contient le plus de vitamine C… oui, presque personne ne le sait…

     

    Je vous rappelle MA recette perso

    (que nous consommons une fois ou deux par mois). Voire plus: elle réchauffe le cœur et le corps!

    Je fais chauffer dans une grande casserole inox un litre de bouillon maison (pour deux ou trois personnes), je monte en ébullition et je verse le blanc d'un œuf. On peu rajouter une ou deux gousse d'ail pelées et coupée en morceaux. Une lichette d'huile d'olive.

    Je coupe du pain sec dans un saladier (en verre non coloré) en croûtons, je mets le jaune de l'œuf (donc, il est cru).

    Quand le blanc est bien cuit, je trempe mon tourin avec le bon bouillon. Je rajoute le râpé et je mélange bien; je saupoudre de persil frais haché finement; parfois, je ne mets pas d'huile d'olive dans le bouillon maison (s'il est un peu gras) mais je rajoute une lichette d'huile de noix ou noisettes au moment de servir. Pour les oméga-3

    Pour encore plus diététique, saupoudrez de levure de bière en paillettes. (toujours rajouter au dernier moment et pas trop si vous avez acheté de la levure maltée, qui est amère).

    Le bouillon maison? quand je fais de la blanquette, du pot-au-feu, de la soupe au chou, bref les bons plat mitonnés à l'ancienne, je prévois toujours large en bouillon; ainsi, j'en récupère dans un pot en verre blanc à vis, et je congèle une fois refroidi… ainsi, j'ai toujours du bouillon d'avance (ne pas oublier, cependant, de le sortir du congélateur le matin pour le soir, au minimum).

     

  • Le brocoli: il nous soigne si bien!

    Cancer, arthrose, autisme….Le brocoli présente de nombreux atouts santé notamment grâce à une molécule, le sulforaphane.

    Le brocoli est un légume crucifère qui contient de nombreux composés intéressants pour notre santé: vitamine C, antioxydants, glucosinolates.

    Lorsque l’on croque les brocolis, les glucosinolates sont transformés par l'enzyme myrosinase en isothiocyanates – dont le sulforaphane.

    Les isothiocyanates sont surtout connus pour leurs effets anti-toxiques et antioxydants: ils inhibent des enzymes qui peuvent transformer des composés de l’alimentation en substances toxiques et cancérogènes et dans le même temps, stimulent des enzymes chargés de neutraliser et éliminer ces substances (avec à la clé un effet antioxydant). Grâce à sa composition et notamment sa teneur en sulforaphane, le brocoli présente de nombreux atouts.

    Un atout contre le cancer (prostate, côlon, sein et foie)

    Les études épidémiologiques montrent que la consommation régulière de légumes crucifères, comme le brocoli (3 à 5 fois par semaine) est associée à une réduction du risque d’un certain nombre de cancers notamment du sein, de la prostate et du côlon. En fait, les propriétés anticancer des légumes semblent en large partie dues à la famille des crucifères.

    Le régime occidental riche en sucres est associée à une accumulation accrue de graisses corporelles qui elle-même augmente le risque de stéatose hépatique non alcoolique. Sans traitement la stéatose hépatique non alcoolique peut évoluer vers un cancer du foie.

    Des études antérieures ont montré que le brocoli permettait de diminuer l’accumulation de triglycérides dans le foie de souris soumises à une alimentation riche en graisses et en sucres, suggérant que ce légume pourrait protéger de la stéatose hépatique non alcoolique.

    Des souris qui suivent un régime occidental riche en graisses et en sucres présentent des nodules cancéreux dans le foie plus nombreux et de taille plus importante que les souris du groupe de contrôle. Mais lorsque des brocolis sont ajoutés au régime alimentaire le nombre de nodules diminue. De plus, les brocolis permettent de diminuer l’absorption des graisses au niveau du foie.

    Un espoir dans l’autisme

    Une étude parue dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences montre que chez des jeunes présentant un  trouble du spectre de l’autisme, le sulforaphane permet d’améliorer certains troubles du comportement liés à la maladie, comme l’interaction sociale et la communication verbale.

    Dans cette étude, les chercheurs ont administré quotidiennement pendant 18 semaines et par voie orale du sulforaphane, issu de brocolis, à 29 jeunes hommes (13 à 27 ans) atteints de troubles du spectre de l’autisme. Le groupe de contrôle (15 participants) a reçu un placebo.

    Au bout de 4 semaines de traitement par le sulforaphane, des améliorations apparaissent déjà et continuent d’augmenter jusqu’à la fin de l’intervention. Après 18 semaines de traitement, les tests passés par les participants montrent une amélioration comportementale notamment sur des paramètres tels que la léthargie, l’irritabilité, l’hyperactivité, la communication et la motivation. Les chercheurs ont noté qu’après l’arrêt du traitement avec le sulforaphane, les scores obtenus aux tests ont tendance à revenir à leur niveau initial (avant l’intervention).

    Dans le groupe qui a pris du sulforaphane, après 18 semaines de traitement, les chercheurs ont remarqué une nette amélioration au niveau de l’interaction sociale pour 46% d’entre eux, au niveau des comportements aberrants pour 54% d'entre eux et au niveau de la communication verbale pour 42% d'entre eux.

    Pour se détoxifier

    Les polluants que nous inhalons ou que nous ingérons ont des effets néfastes sur notre santé, avec un risque accru de cancer du poumon et de maladies cardiopulmonaires. Or la consommation quotidienne de boisson à base de brocoli permet d’augmenter les taux d’excrétion dans l’urine de deux produits chimiques nocifs: l’acroléine et le benzène, deux polluants omniprésents dans notre environnement.

    Dans cet essai clinique randomisé, les chercheurs ont étudié l’effet du brocoli sur les taux d’excrétion dans l’urine du benzène et de l’acroléine. Pour cela, 291 adultes chinois, vivant dans une région très polluée, ont reçu soit une boisson à base de brocoli et enrichie en glucoraphanine et sulforaphane soit un placebo tous les jours pendant 12 semaines. Leur urine a été analysée chaque semaine.

    Les résultats montrent que chez les participants qui consomment la boisson au brocoli, le taux d’excrétion du benzène augmente de près de 61%, celui de l’acroléine de 23% par rapport au début de l’étude, avant l’intervention. L’effet est le même tout au long de l’étude.

    Il faut cependant noter que les doses de glucoraphanine et de sulforaphane utilisées dans cette étude sont supérieures à celles qu’un consommateur de brocolis pourrait ingérer. Les auteurs soulignent donc la nécessité de réaliser des études pour évaluer l’efficacité de ces composés à des doses plus faibles.

    Contre l’arthrose

    L’arthrose est une maladie rhumatismale causée par la dégradation du cartilage des articulations; de plus en plus fréquente avec l’âge, elle conduit à des douleurs chroniques invalidantes. L’arthrose concerne des millions de français. Des chercheurs britanniques ont montré que le sulforaphane qui possède des propriétés antiinflammatoires et anti-oxydantes pourrait aider à lutter contre l’arthrose.

    Pour savoir si la molécule était efficace contre les problèmes articulaires, les chercheurs ont nourri des souris avec un régime riche en sulforaphane. Ils ont alors observé que ces souris avaient moins de dommages aux cartilages et étaient moins susceptibles de développer de l’arthrose que des souris témoins. Du point de vue moléculaire, le sulforaphane inhibe l’expression d’enzymes de dégradation du cartilage; il intervient dans des voies de signalisation impliquées dans plusieurs maladies chroniques.

    Comme le sulforaphane empêche la dégradation du cartilage, il pourrait prévenir ou ralentir la progression de l’arthrose.

    Pour vivre plus longtemps

    D’après une étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition, les adeptes des légumes crucifères comme le brocoli mais aussi le chou, chou de bruxelles, chou fleur…vivraient plus longtemps et auraient moins de risques de décéder d’une maladie cardiovasculaire que les personnes qui en consomment peu.

    Les chercheurs de l’Université Vanderbilt (Etats-Unis) et de l’Institut du cancer de Shanghai (Chine) ont analysé les données de 61,436 hommes suivis durant 4,6 ans ainsi que celles de 73,360 femmes suivies durant 10,2 ans. Les participants ont rempli un questionnaire alimentaire évaluant leur consommation de fruits et légumes.

    Chez les personnes qui consomment le plus de légumes crucifères, le risque de décès prématuré (quelle qu’en soit la cause) est réduit de 22% et le risque de décès liés à une maladie cardiovasculaire est réduit de 31%. Il s'agit cependant d'une étude d'observation ne permettant pas de conclure à une relation de cause à effet.

    Pour améliorer le transit

    La consommation régulière de brocolis serait un bon moyen de réguler le transit intestinal chez les personnes constipées. Le sulforaphane qu’ils contiennent lutte contre les dégâts du stress oxydant dans l’intestin d'après des résultats publiés dans la revue Journal of Clinical Biochemistry and Nutrition.

    La constipation chronique (qui impacte souvent la qualité de vie) est liée en partie à une alimentation déséquilibrée et à un stress oxydant chronique. Les auteurs ont donc supposé que les antioxydants présents dans les brocolis peuvent aider à améliorer la condition des personnes constipées.

    Dans cette étude, 48 sujets souffrant de constipation ont consommé quotidiennement pendant 4 semaines soit 20 g de brocolis, soit 20 g de luzerne (qui ne contient pas de sulforaphane).

    Les résultats montrent que seule la consommation de brocoli permet d’améliorer le transit chez les personnes qui souffrent de constipation. Le sulforaphane présent dans les brocolis augmenterait l’activité anti-oxydante des cellules des intestins préservant ainsi une fonction intestinale normale. Le sulforaphane serait également capable de réguler le microbiote intestinal et ainsi améliorer le transit.

    Il est conseillé de manger deux à trois fois par semaine du brocoli ou des aliments de la même famille (crucifères): choux, radis, navets, cresson... Mieux vaut consommer les crucifères crus (choux, navets) ou peu cuits (al dente) car les températures élevées détruisent les glucosinolates et inhibent l'activité de la myrosinase.

    Sources

    Y.-J. Chen, M. A. Wallig, E. H. Jeffery. Dietary Broccoli Lessens Development of Fatty Liver and Liver Cancer in Mice Given Diethylnitrosamine and Fed a Western or Control Diet. Journal of Nutrition, 2016; 146 (3): 542 DOI: 10.3945/jn.115.228148

    Singh K, Connors SL, Macklin EA, Smith KD, Fahey JW, Talalay P, Zimmerman AW. Sulforaphane treatment of autism spectrum disorder (ASD). Proc Natl Acad Sci U S A. 2014 Oct 13. pii: 201416940. [Epub ahead of print]

    Egner PA, Chen JG, Zarth AT, Ng D, Wang J, Kensler KH, Jacobson LP, Munoz A, Johnson JL, Groopman JD, Fahey JW, Talalay P, Zhu J, Chen TY, Qian GS, Carmella SG, Hecht SS, Kensler TW. Rapid and Sustainable Detoxication of Airborne Pollutants by Broccoli Sprout Beverage: Results of a Randomized Clinical Trial in China. Cancer Prev Res (Phila). 2014 Jun 9. pii: canprevres.0103.2014.

    Davidson RK, Jupp O, de Ferrars R, Kay CD, Culley KL, Norton R, Driscoll C, Vincent TL, Donell ST, Bao Y, Clark IM. Sulforaphane represses matrix-degrading proteases and protects cartilage from destruction in vitro and in vivo. Arthritis Rheum. 2013 Aug 27. doi: 10.1002/art.38133.

    Xianglan Zhang, Xiao-Ou Shu, Yong-Bing Xiang, Gong Yang, Honglan Li, Jing Gao, Hui Cai, Yu-Tang Gao, Wei Zheng; Cruciferous vegetable consumption is associated with a reduced risk of total and cardiovascular disease mortality. Am J Clin Nutr July 2011.

     

    PLUS ENCORE

    Le brocoli cru aurait un meilleur potentiel anti-cancer que le brocoli cuit selon une nouvelle étude.

    Vous mangez du brocoli pour faire le plein de sulforaphane et limiter votre risque de cancer? C’est bien. Mais mangez-le cru, c’est mieux. Des chercheurs viennent en effet de montrer que le brocoli cru contient beaucoup plus de sulforaphane, le composé qui confère son potentiel anti-cancer au brocoli, que son homologue cuit.

    Pour parvenir à ces résultats les chercheurs ont recruté 8 volontaires qui ont reçu soit 200 grammes de brocoli cru soit la même quantité de ce légume cuit. Les chercheurs ont ensuite mesuré la quantité de sulforaphane contenu dans le sang et l’urine des volontaires.

    Résultat: le taux de sulforaphane était plus élevé chez les volontaires qui avaient consommé le légume cru. " La consommation de brocoli cru résulte en une absorption plus rapide, une meilleure biodisponibilité et des plus hauts niveaux de sulforaphane dans le plasma par rapport au brocoli cuit", précisent les auteurs.

    Bon d’accord, mangez du brocoli cru ça donne moins envie, mais les auteurs précisent que ces résultats devraient avant tout intéresser les industriels qui développent des compléments alimentaires riches en sulforapahne à base de brocoli. Ouf…

    Vermeulen, I.W.A.A. Klopping-Ketelaars, R. van den Berg, W.H.J. Vaes “Bioavailability and Kinetics of Sulforaphane in Humans after Consumption of Cooked versus Raw Broccoli” Journal of Agricultural and Food Chemistry

     

  • Comment on vous manipule dans les commerces

    Les 3 façons dont la musique influence les consommateurs

    La communication visuelle de la marque est assez mature - voire standardisée. En revanche, le marketing sonore reste encore trop peu structuré. Pourtant les neurosciences et la psychologie ont largement étudiées l’influence de la musique sur le comportement du consommateur.

    La musique, un véritable enjeu pour les entreprises

    Publicité en radio, en TV, sonorisation du magasin, attentes téléphoniques, etc. La marque dépose aujourd’hui de très nombreuses empreintes sonores. Une bonne idée puisque l’absence de musique entraîne par exemple une diminution de 28% de chiffre d’affaires dans un magasin. A contrario, la mise en place d’un concept de radio instauré efficace génère en moyenne une hausse de chiffre d’affaires de 17%. Mais ces traces sonores sont trop souvent peu compréhensibles et peu cohérentes.

    Grâce aux neurosciences, nous appréhendons de mieux en mieux le lien entre la musique et l’individu et il est possible d’éclairer précisément ces chiffres. Aujourd’hui, il y a principalement trois plans d’action du design sonore: physiologique, émotionnel et cognitif.

    Stimuler la dopamine grâce à la musique

    D’un point de vue purement physiologique, la dimension sonore peut venir modifier le rythme cardiaque,

    https://youtu.be/ByhMA05o5oE

    changer le niveau de stimulation de différentes zones cérébrales ou encore modifier le rythme respiratoire. Les études en neuro-imagerie montrent que la musique peut changer en profondeur l’état de vastes zones neuronales dans le cerveau. Et pas uniquement celles liées au traitement auditif ou moteur. Ainsi cortex insulaire, cortex cingulaire antérieur, striatum, amygdale, hippocampe ou encore cortex préfrontal ventromédian sont stimulables par la simple écoute musicale. L’écoute de musique plaisante augmente de 7.5% en moyenne l’émission de dopamine, ce neurotransmetteur que le cerveau libère lors d’une expérience positive. Associer sa marque à l’hormone du plaisir est ainsi la quête ultime des neuro-marketeurs qui conseillent par exemple McDonald’s ou Coca-Cola.

    D’autres études se sont penchées sur le lien entre la musique et le cortisol - baptisée l’hormone du stress (il s’agit en fait d’une hormone fondamentale dans le métabolisme du glucose, la suppression de l’inflammation et l’adaptation au stress). En effet, l’écoute de musique plaisante diminue le taux de cortisol. Inversement un son strident l'augmente, et va donc provoquer du stress. Ce n’est pas pour rien que le son d’une portière de voiture haut de gamme est "lourd" et "rond" plutôt que "strident" et "aigu"… Ça rassure.

    Faire passer les bonnes émotions en musique

    Pour Kant, "la musique est la langue des émotions". Un son, une voix ou une musique peut déclencher une émotion de surprise, de peur ou de joie. Ainsi, le claquement inattendu d’une porte va nous surprendre - négativement -… tout comme le morceau qui ne suivrait pas l’harmonie diatonique usuelle (en tout cas en occident) attendue par notre cerveau. Mozart a utilisé cet effet dans son "Ein musikalischer Spass" (K.522) où il conclut le morceau par une surprise sonore de manière volontaire avec cette première utilisation de la polytonalité.

    La marque doit être consciente de ce phénomène pour que son discours soit en phase avec sa musique. Par exemple, il va être difficile de tenir un positionnement optimiste sur une musique en mode mineur qui sera perçue comme plus "triste". L'identité sonore de la marque doit avant tout être cohérente.

    Marquer les esprits

    D’un point de vue cognitif, les éléments sonores sont de véritables indices mnésiques, facilitant le rappel d’une marque. À ce titre, les quelques notes de Lalo Schifrin, créées pour le film The Fox, et ré-arrangées par Pierre Montanna, sont immanquablement associées à la marque Dim. La marque reçoit le meilleur score d’attribution au baromètre des identités musicales de marque d’AtooMedia. La plupart des (bons) jingles procurent un effet mémoriel.

    Grâce aux inférences cognitives, la musique constitue également un véritable langage. Par exemple, tempo et timbre influence l’image de marque évoquée : la marque va avoir un caractère majestueux, calme et aérien avec un tempo lent et un thème joué au violon ; elle aura un côté aquatique pour un tempo lent et un thème joué au piano et une dimension santé et dynamisme très nette dans le cas d’un tempo rapide et d’un vent comme instrument principal.

    Pour piloter finement son capital sonore de marque, il est important d’avoir en tête ces trois modes d’influence de la musique sur le comportement de l’individu. Un bon jingle qui rappellera la marque quasiment à coup sûr pourrait -en même temps- générer des inférences négatives dommageables pour l’image de marque… cela s’analyse proprement, en étant en premier lieu conscient des empreintes sonores de sa marque.

    Médiavéa

    Pfff'; j'ai dû corriger une dizaine de fautes d'orthographe dans ce texte (sans parler de la ponctuation)… vive l’Éducation nationale Française!