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Cuisine Toulousaine et Occitane - Page 284

  • Encore plus forte!

    En cadeau, une carte postale inédite sur le net!

     

    En août 2017, je vous annonçais que l'année 2018 serait venteuse, pluvieuse, grêleuse (:-), voire très tempétueuse…. fortement humide toute l'année, quoi! même si pas trop frisquette, heureusement.

    Tenez-vous bien: j'annonce que 2019 sera aussi humide et désagréable que cette année!!!

    Comme je dis toujours: un homme averti en vaut 2 et une femme avertie, en vaut 4… les femmes sont plus débrouillardes, tout le monde sait cela!!!

    Je vous conseille de conserver l'URL de cette note pour pouvoir vérifier….

    Ceci est une première rapide information….

    En fin ou début 2018-2019, je vous donnerai plus de détail, quinzaine par quinzaine.

    35 années de voyance en tant que professionnelle: l'expérience fait ma différence avec les tireuses de cartes!!!!! :-)

     

  • Les bases de l’alimentation des paysans de chez nous

    Lors des fêtes religieuses, les paysans se livraient souvent à des agapes somptueuses. Avant Noël, la période de l’Avent est maigre et incite au jeûne. Avant la messe de minuit, vers 19 heures, on fait un copieux repas dans lequel se mêlent des aliments gras, pieds de porc, haricots, millas, et des aliments de jeûne: pommes de terre morue, œufs durs.

    Ce repas est pris exceptionnellement sur un linge blanc dans la plus belle vaisselle de la maison. Après la messe de minuit, au retour, se déroule "le resopet" ou "revelhon" qui ouvre la période des douze jours de bombance. L’abondance alimentaire y tient la place qu’ont prit aujourd’hui, les cadeaux. La charcuterie tient la plus grande place, si le porc a été tué pour la Saint Martin, les saucissons sont goûtés ce soir là, ainsi que "le jésus", c’est le plus gros saucisson confectionné avec le rectum du porc.

    Les oranges apparaissent vers 1920, la bûche était connue au 19e siècle.

    Durant les grands travaux, moissons, fauchages des prairies, dépiquaison des repas spéciaux sont préparés surtout si des voisins sont venus donner un coup de main (pour les dépiquaisons par exemple), avec de nombreuses volailles rôties. Pour les vendanges, "la croustado de las vendemios" était le dessert le plus original confectionné aussi pour la fête votive et les fêtes carillonnées, voici quelques remarques sur sa préparation: faire une pâte de 600 g de farine de froment, 500 g de sucre, 250 g de beurre, pour 8 personnes, de l’eau de fleur d’oranger, 2 verres d’Armagnac (du bon) 6 pommes, 2 oeufs, du sel. Travailler la farine, le beurre, les oeufs battus jusqu’à l’obtention d’une boule lisse susceptible d’être étirée jusqu’à transparence. Préparer les pommes en fines lamelles, les mettre à mariner dans l’armagnac pendant 3 heures, étirer la pâte sur une table, graisser au beurre un moule plat, disposer la pâte et les pommes imbibées, enfourner 160-180 degrés, 45 minutes. Les paysannes du Lauragais adoraient préparer des gâteaux, "madeleines", "oreillettes" (la recette est sur ce blog) ou autres "pescajoux" (crêpes).

    Une civilisation culinaire paysanne et lauragaise a disparu à partir de 1950. La population contemporaine en 2004 essaie de redécouvrir son originalité comme en témoigne le succès dans les restaurants lauragais, des spécialités régionales, ou les cassoulets aus fèves des Médiévales de Baziège ou les Historiades de Saint Papoul ou l’énorme fête du cassoulet à Castelnaudary ou encore le nouveau pain de maïs.

    A propos de troubadours….

     

    D'après Jean Odol: "Archéologie et patrimoine du Lauragais” 1995 - avec un plan très détaillé d’une borde

    Bibliographie:

    Pariset: "Moeurs et usages du Lauragais" 1867

    Fabre: "La vie quotidienne des paysans du Languedoc au 19e siècle"

    Fallou: "Le cassoulet"

    Ravari-Vergnes: "La cuisine des pays d’oc et de cocagne"

  • Buvons, buvons, buvons,

    Les bases de l’alimentation des paysans de chez nous

    Les boissons: les Lauragais ne consomment pas de lait, par contre ils boivent une grande quantité de vin rouge, 4 à 6 litres par jour, par homme, lors des durs travaux comme les fauchages de prairies, la moisson. Le vin lauragais est le plus souvent une piquette infâme (6 à 7 degrés) sauf dans quelques terroirs localisés sur des sols graveleux et caillouteux, ainsi au Nord de Baziège (vers en Gravelle) ou sur des côteaux ensoleillés vers Avignonet ou Castelnaudary, ou Bram. D’autre part, le vin-piquette était très sensible au vent d’autan qu’il faisait "tourner", vraiment imbuvable et cependant nos solides paysans en consommaient toujours autant.

    L’hiver, les paysans du Lauragais prenaient trois repas: un déjeuner vers 8 heures (heure solaire évidemment) assez copieux avec un gros morceau de pain, des sardines de tonneau, du pain "aillé" (le fameux pain tintché) bien arrosé d'huile, de graisse de canard et bien sûr, le coup de rouge pour faire descendre.

    Le repas de midi est composé d’une soupe au lard des haricots, quelques légumes (soupe au chou avec du confit).

    Le soir, le souper se déroule vers 19 heures, encore de la soupe et presque tous les jours, des haricots réchauffés. Dans un coin de la cheminée, la grand mère entretenait inlassablement une toupine de haricots, avec de l’ail, qui étaient consommés au repas du soir.

    6 repas par jour!

    L’été, les paysans "prenaient" le régime d’été vers le premier mai. En cette saison les besoins énergétiques sont énormes, n’oublions pas que tous les travaux sont effectués à la main, sarclage du maïs, moissons, fauchages, vendanges. Le paysan fait 5 parfois 6 repas, grands et petits; le lever se fait vers 4 heures, durant la nuit car il faut nettoyer l’étable, nourrir les bœufs. Premier repas, très tôt, vers 5 heures, au lever du jour, sorte de prologue dit Pariset; il faut "tuer le ver" (tua le bern) soit un très petit repas avec un morceau de pain, de l’ail ou de l’oignon. Vers 8 heures le déjeuner est très copieux avec de la soupe au lard aux choux, au saindoux, des haricots, fromage du vin.

    Pour les fromages le Lauragais, faute d’élevage laitier, ne connaît pas de production. Par contre, en 2004, sont commercialisés d’excellents fromages de chèvres et un remarquable "fromage cathare" de type parmesan, vendu sur les marchés de la banlieue toulousaine à Revel, Villefranche et exporté en Allemagne.

    Vers 11 heures l’épilogue: "lever la jument", en occitan: "léba léguo": du pain avec de l’ail. Le grand repas a lieu vers 12-13 heures, ce dîner est composé d’une soupe au salé de porc mais aussi quelques légumes, du vin, du fromage. Le repas de midi est suivi d’une sieste d’une heure qui se dit: "fare la mietchoum".

    Vers 16 heures, un goûter, dit "espertina" un morceau de pain et du fromage. Le repas du soir, vers 19 heures est abondant avec du millas, des haricots qui se sont réchauffés dans la toupine au coin du foyer, donc

    D'après Jean Odol: "Archéologie et patrimoine du Lauragais” 1995 - avec un plan très détaillé d’une borde

    Bibliographie:

    Pariset: "Moeurs et usages du Lauragais" 1867

    Fabre: "La vie quotidienne des paysans du Languedoc au 19e siècle"

    Fallou: "Le cassoulet"

    Ravari-Vergnes: "La cuisine des pays d’oc et de cocagne"

  • Faites donc, vous même, votre café filtre

    La caféine de votre café agirait contre l'inflammation et lutterait contre de nombreuses maladies chroniques (diabète, maladies cardiovasculaires…).

    Dans une nouvelle étude parue dans Nature Medicine des chercheurs ont montré que les personnes âgées présentant de faibles niveaux d’inflammation ont un point commun : elles consomment toutes de la caféine. Les chercheurs ont en effet trouvé une connexion entre le vieillissement, l’inflammation systémique, les maladies cardiovasculaires et le….café !

    Les maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension, les problèmes cardiaques, les troubles articulaires et la maladie d’Alzheimer ont toutes le phénomène d’inflammation en commun.

    Dans cette étude, les chercheurs ont analysé des échantillons de sang de 100 participants jeunes (20-30 ans) et plus âgés (plus de 60 ans) ainsi que des données sur les antécédents médicaux et familiaux. Les chercheurs ont regardé quels gènes avaient tendance à être plus activés chez les personnes plus âgées. Ils se sont notamment concentrés sur deux groupes de gènes dont l’activité est associée à la production d’une puissante protéine inflammatoire (IL-1-beta).

    Leurs résultats ont révélé un mécanisme inflammatoire fondamental associé au vieillissement humain et aux maladies chroniques qui l’accompagnent. Les personnes âgées ont tendance à avoir une activité de certains gènes liés à l’inflammation plus importante que les personnes plus jeunes, ce qui n’est pas surprenant car le vieillissement s’accompagne d’une augmentation de l’inflammation dans tout le corps. Plus ces gènes sont actifs, plus les personnes sont susceptibles de souffrir d’hypertension et d’athérosclérose. Cependant, toutes les personnes âgées ne présentent pas un niveau d’inflammation élevé. Selon les résultats de l'étude, cela dépend de leur consommation de café.

    Plus de café, moins d'inflammation

    Les personnes qui consomment le plus de caféine sont en effet protégées de l’inflammation. Les résultats montrent notamment que les participants qui consomment plus de 5 tasses de café par jour présentent des niveaux d’inflammation extrêmement bas. " La caféine inhibe la voie inflammatoire " disent les chercheurs. En fait, l’étude montre que des métabolites des acides nucléiques – les entités de construction de nos gènes- qui circulent dans le sang peuvent déclencher le processus inflammatoire. Et la caféine et ses propres métabolites sont capables de contrer l’action des métabolites des acides nucléiques.

    "Nos résultats montrent qu’un processus inflammatoire sous-jacent n’est pas seulement la cause de maladies cardiovasculaires mais est lui-même provoqué par des processus moléculaires que nous pouvons cibler et combattre".

    "Le but n’est pas de faire disparaitre toute trace d’inflammation" soulignent les chercheurs. L’inflammation est une fonction nécessaire du système immunitaire qui l’utilise pour combattre les infections et éliminer les composés potentiellement toxiques. Mais avec le vieillissement, ce processus n’est plus aussi bien régulé que dans un organisme plus jeune. "Il serait intéressant de déterminer quand la réponse inflammatoire devient hors de contrôle". C’est ce que les chercheurs souhaitent déterminer dans une prochaine étude afin d’identifier les personnes à risque de développer une pathologie chronique impliquant l’inflammation.

    D'autres études ont trouvé des résultats contrastés

    Les études conduites à ce jour sur café et marqueurs de l'inflammation ont donné des résultats contrastés. Dans certains cas, la consommation de café était associée à plus d'inflammation, ou était neutre, ou, comme dans ce cas, était liée à moins d'inflammation. Cela pourrait indiquer que les effets du café sur l'inflammation dépendent d'autres facteurs: sexe, âge, mode de vie, peut-être hérédité.

    En attendant, il ne paraît pas risqué de consommer une ou deux tasses de café par jour, et des bénéfices sont possibles. La consommation de thé vert a été associée à des taux bas de protéine C-réactive, un marqueur inflammatoire.

    COMMENT FAIRE UN EXCELLENT CAFÉ DE MÉNAGE? bis répétita

    Puissant, corsé, généreux et, SURTOUT, sans danger pour votre appareil digestif?

    Simple…. faites votre café comme dans les années 60!

    Je vous ai expliqué des dizaines de fois,

    Mon site, catégorie Astuces

    que l'eau chaude, dans les tuyaux plastiques de vos machine à café, entraîne les phtalates et autres bisphénols dans votre boisson préféré. (dans les tuyeaux en plombs des machines professionnelles aussi).

    Achetez une cafetière émaillée, à l'ancienne, possédant un filtre également émaillé. Achetez du café moulu (ou en grains si vous avez un bon moulin à café à l'intérieur inox); achetez des filtres cafés en papier non recyclés (papier marron) les plus chers!!!

    Et, pas la peine de vous ruiner en café arabica: le mélange le moins cher (robusta et arabica) est un mélange savoureux: il a la force de l'arabica mais il n'est pas amer car le robusta vient lui donner un arôme et un goût fruité (en quelque sorte)… votre café sera très serré puisque vous le dosez vous-même!

    Pour un demi-litre de café

    J'utilise un verre à mesurer en… verre (pas de plastique, pas de bisphénol).

    ½ litre d'eau en bouteille (pour éviter les molécules pharmaceutiques du robinet d'eau courante)… et surtout, jetez votre bouteille en plastique: ne la remplissez pas sans cesse d'eau… danger des bactéries de la cavité buccale à la longue… sauf si cette eau embouteillée sert à augmenter la quantité de votre congélo vide…

    Une bonne cuillère à soupe de café, pas rase, par tasse d'eau, mettre le sachet de papier dans le filtre émaillé (afin d'éviter le marc de café… les filtres en émail ont les trous un peu gros)…

    Perso, quand je vide l'eau dans ma casserole, j'essaie de garder une ou deux gouttes d'eau afin d'arroser le filtre à papier (ainsi le café moulu développe son arôme).

    Versez votre eau en bouteille dans une casserole inox et couvrez là (économie de chauffage); faites chauffer jusqu'à 88°… astuce: quand l'eau bout, attendez une minute, hors du feu, sans couvercle, pour quelle redescende en température de 88°.

    Versez l'eau, très, très doucement, sur le café. Attendez que le café gonfle. Puis, reversez doucement et attendre que cela passe. Surveillez le bruit.

    Ecoutez leAjouter une note floc, floc… quand il s'est fortement diminué, remettre de l'eau très doucement.

    Versez l'eau au fur et à mesure en veillant de ne pas faire “pisser“ le café. Plus le temps d'écoulement est long, meilleur est le café.

    L'opération dure une vingtaine de minutes (pour un demi-litre, entendu). C'est long?

    Mais non, c'est un café avec un goût si particulièrement odorant et goûteux que vous ne pourrez plus jamais boire le café de la machine électrique, dosettes ou pas! D'ailleurs, il est bien moins cher. Vous augmentez la quantité d'eau selon que vous souhaitez un café plus ou moins fort.

    Trois tasses par jour pour éviter la maladie d’Alzheimer… c'est prouvé depuis fort longtemps!

     

  • Marre de la pluie? je vous l'avais dit!!!

    05 janvier  2018

    Comme déjà annoncé en août 2017, l'année 2018 sera pourrie partout en France.

    Fort heureusement, les températures seront en hausse... une année record? oui, c'est possible.

    Fortes tempêtes, pluies, vents toute l'année (ou presque) dans toute la France

    Ceux qui partiront en vacances devront choisir: l'Occitanie (sauf restrictions toulousaines ci-après) et le pourtour méditerranéen.

    Le mieux, si vous passez vos vacances à Toulouse:

    1e quinzaine d'Avril

    2e quinzaine de Juin

    1e quinzaine de Juillet

    1e quinzaine d'Août....

    Le reste du temps, manches courtes et parapluie....

    Par contre, le mois de Mars sera plus que tempétueux PARTOUT EN FRANCE

    La rentrée sera chouette à Toulouse.... la froidure devrait arriver, vraiment, en décembre... avec forte baisse des températures.

    Un homme averti en vaut deux;

    Une femme avertie en vaut quatre, ça c'est sûr!

    http://www.cuisine-toulousaine.com/archive/2018/01/05/meteo-2018-a-toulouse-6014238.html

     

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    Cette année, passez vos vacances à Toulouse.... ou carrément, ailleurs qu'en France!!!

    Je l'avais annoncé dès Aout 2017: le temps sera affreux toute l'année

    Ne vous fiez pas à janvier qui sera pas très frisquet (en Occitanie) car plus le temps s'avancera en février plus le froid s'intensifiera un peu partout.

    Par contre en Mars, dans TOUTE la France: tempête, vent, pluies fortes et température en forte baisse de saison; ouf, en Occitanie, cela s'améliore légèrement fin mars.

    En Avril, mon zami, ne te découvre pas d'un fil et n'oublie pas ton parapluie; température fraîche partout sauf très légère amélioration en Occitanie et méditerranée.

    En Mai, tu feras pas ce qu'il te plait: Bretagne, et Haut de France, vent et pluie; bref, mauvais temps général sauf en Occitanie et méditerranée. où l'on ne fait pas ce qui nous plait mais c'est mieux qu'ailleurs, mais minus quand même

    Juin: le meilleur temps? Occitanie (petit peu) et méditerranée. Légère hausse des températures mais pas si tant que cela, mon pauvre: fera frisquet tout l'été.

    Juillet et Août: si tu aime la pluie, la fraîcheur, en Bretagne et Haut de France tu prendras tes congés. Les autres, prévoyez des gilets: le fond de l'air est frais, lahiho, lahihé.

    Septembre: temps très moyen. Pluie un peut partout.

    Bon, je reviendrai plus tard pour dire l'automne.

    Marchand de parapluie, à vos conteneurs d'importation!

    http://www.cuisine-toulousaine.com/archive/2017/12/27/meteo-2018-pas-de-chance-6011731.html

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    Intempéries: attention aux épidémies!

    Le mois de Mars 2018 sera épouvantable sur TOUTE LA FRANCE: vents violents, pluies intenses…. risques importants d'inondation.

    Alerte des risques liés aux intempéries. Même si les conditions météo redeviennent favorables, il convient de prendre des précautions.

    Les intempéries actuelles et leurs conséquences sur la salubrité des habitats (inondations, boue, détritus, coupure d’eau…) sont favorables à la transmission d’agents infectieux pouvant être responsables de la dengue, de la leptospirose, de gastro-entérites. Ces risques persistent même après l’amélioration des conditions climatiques. La boue, également, peu contenir des agents infections, pensez-y.

     

    Portez des gants et, de préférence des masques pour nettoyer les détritus. Ne vous promenez pas dans l'eau souillée, mettez des bottes.

    Risques de  méningites, de leptospirose et de gastro-entérite à salmonelle sans compter les maladies de peaux.

    ttp://www.cuisine-toulousaine.com/archive/2018/01/12/avertissement-6016379.html

  •  Les bases de l’alimentation des paysans de chez nous

    Les viandes: comme l’écrit Pariset: "la viande de boucherie est chère, en été, le bœuf manque absolument, on mange beaucoup d’agneau". Le cassoulet, Dieu le Saint-Esprit, toulousain donc, contient de l'agneau. Remarquez également l’importance de l’élevage des brebis dans le Lauragais, avec une race spécifique, pour la laine, les agneaux, le lait. La laine est l’or blanc du Lauragais qui, aux 16 et 17e siècle est beaucoup plus chère que le pastel, lequel, au niveau de la production des coques, est très bon marché. L’agneau est, avec le porc la principale viande consommée.

    Pariset ajoute: “On fait, pour l’été, de grosses provisions de salé de porc d’oie, de canard et autres volailles", c’est grâce au maïs que l’élevage des porcs et canards a permis de très grands progrès dans l’alimentation humaine, son rôle est beaucoup plus important que celui du pastel qui n’a enrichi que les grands propriétaires et surtout les grands commerçants, ceux que l’on appelle les princes du pastel (Assézat ou Bernuy).

    Le maïs est suivi d’un progrès alimentaire pour la masse de la population que les hommes soient riches ou pauvres. La fête du porc mérite un article spécial, à venir.

    Pour les volailles, nous connaissons de nombreux plats typiquement Lauragais comme "la poule au pot de cocagne", "le vieux coq au vin", "le canard musqué aux olives", "le poulet à la braise" ou "le poulet à la pierre".

    RECETTE DE COQ AU VIN TRADITIONNELLE

    Ingrédients pour 8 personnes

    Coq(s) (1,8 kg);  1 oignon jaune, Cansalade: 150 g; champignon(s) de Paris (petits): 150 g

    1.6 kg  de carottes, Vin rouge: 1 l; Huile d'olive ou graisse canard: 45 g

    Sel fin, 1 cuillère à soupe rase de fécule de maïs ou farine

    Poivre de Moulin; 2 gousses d'ail

    Flambez la volaille pour ôter tout duvet persistant. (allumez le gaz et passez la volaille à travers les flammes, tournez bien pour brûler toutes les plume). Posez celle-ci sur le flanc et prendre la cuisse à pleine main, inciser entre la cuisse et la carcasse jusqu'au sot-l'y-laisse. Chez nous, on appelle cela le "curou".

    Dégagez la cuisse et répéter pour l'autre cuisse. Fendre la cage thoracique en travers puis la désolidariser pour extraire le “bateau“. Posez la poitrine sur la planche. Enlevez les os de la colonne vertébrale et fendre le bateau en 2. Demandez à votre boucher si vous n'êtes pas capable.

    Épluchez l'oignon, les champignons et les carottes. Émincez les carottes et l'oignon en fines lamelles. Coupez les champignons de Paris en quartiers.

    Dans une cocotte chaude, faites suer la cansalade (les lardons), ajoutez les oignons et cuire à bien brun. Les retirer et réserver.

    Dans la même cocotte, mettre les morceaux de coq et faites-les colorer environ 2 min sur chaque côté. Ajoutez les lardons et l'oignon, mouillez au vin rouge, ajoutez le sucre, une pincée de sel, le poivre du moulin, l'ail. Faitese bouillir puis baissez le feu et faites cuire à frémissement pendant 1 h 30.

    Pendant ce temps, dans une poêle chaude, faites cuire les champignons de Paris avec un filet d'huile d'olive et 1 pincée de sel. Réservez.

    Dans une autre poêle, mettre les carottes, 1 pincée de sel, 1 cuillère à café de sucre, 10 g de beurre. Mouillez à mi-hauteur avec de l'eau, couvrir et cuire jusqu'à absorption totale de l'eau. Vérifiez la cuisson avec un couteau.

    Lorsque la volaille est cuite, la retirer de la cocotte, prendre -et faire refroidir rapidement- 3 cuillères à soupe de sauce, ajouter la farine. Bien mélanger, faites bouillir et remettre cette préparation dans la cocotte pour lier la sauce (elle doit être "nappante").

    Dressez le coq au vin dans un plat, disposez les carottes et les champignons dessus et nappez de sauce.

    Il est préférable d'utiliser un vin très tannique pour cette recette: Cahors, Buzet, St Chinian….

     

  • TOULOUSE-RANGUEIL: La vie des patients y est "mise en danger"

    Une enquête révèle les graves dysfonctionnements du CHU de Toulouse

    Le site d'investigation Médiacités a eu accès à plus de 26.000 fiches d'incident enregistrées par le personnel du CHU de Toulouse de septembre 2013 à mars 2017, révélant de graves dysfonctionnements. Bâtiments inadaptés, incidents techniques, pannes de matériel... les soignants se plaignent de "mettre en danger la vie des patients".

    Pour l'hôpital toulousain, c'est une fuite accablante. Bâtiments inadaptés, incidents techniques, pannes de matériel... Les incidents relatés par le site Médiacités à partir du contenu de 26.173 fiches d'incident internes rédigées et enregistrées par le personnel du CHU entre septembre 2013 et mars 2017 dressent le portrait d'un établissement à la dérive, allant jusqu'à mettre en danger la vie de ses patients. Des documents constitués de témoignages de soignants dénonçant certains dysfonctionnements au quotidien. De l'incident logistique bénin aux anomalies plus graves et inquiétantes.

    Plus d'une dizaine de ces écrits pointent des dysfonctionnements techniques graves. Par exemple, en juillet 2016, au service de chirurgie faciale de l'établissement: la "pièce à main du moteur" aurait "craché un liquide noir dans la bouche du patient", lors d'une intervention chirurgicale. Le patient a été brûlé aux lèvres et à la joue gauche. L'hôpital se défend en soulignant qu'un "audit" a été réalisé suite à cet incident. Cette même année, des défaillances ont également été observées autour des défibrillateurs. Un cardiologue signale dans une fiche qu'en pleine urgence vitale, un appareil n'a pas reconnu le "signal au moment de choquer le patient". Dans sa note, il précise que le personnel est "fatigué de ce manque de moyens qui met en danger la vie des patients".

    L'état des bâtiments, inadaptés ou vétustes, revient aussi régulièrement dans les doléances des soignants. En janvier 2017, une fiche mentionne un "écart trop important" entre le palier et l'ascenseur provoquant des chutes de patients transportés en brancard. Au service de traumatologie, la porte d'entrée d'un service d'accueil et de soins d'urgence est désignée le 2 mars 2016 comme "défaillante". Conséquence : en hiver, la température ne dépasserait pas 15 degrés. "Les patients sont allongés dans ce hall, sans même une couverture, confie un agent de service au site d'investigation. Un rideau cache-misère a été installé. Avec la force du vent qui s’engouffre dans le hall, il se soulève, allant même jusqu’à recouvrir le premier patient installé. Nous travaillons dans des conditions inacceptables, les patients sont reçus dans des conditions inacceptables pour un hôpital qui se prévaut être le deuxième de France."

    Des pannes d'électricité sont aussi présentées comme "quotidiennes". Le 13 juin 2016, un chirurgien fait état d'un "arrêt des appareils alors que des procédures étaient en cours". Il a ensuite fallu "7 à 8 minutes pour rallumer les machines", faisant courir un "risque vital réel pour les patients", écrit-il. L'hôpital, de son côté, assure qu'un "programme d’investissement technique important a été engagé par le CHU pour améliorer les équipements et sécuriser les installations" depuis ces faits.

    Taux d'activité en hausse, effectifs en baisse

    Le manque de personnel est aussi dénoncé. De très nombreuses notes relèvent des "surcharges de travail" pour un trop petit nombre d'infirmières. "Équipe en sous-effectif ce soir. Nombre de patients dépendants important, mise en danger des patients importante. Ils doivent attendre pendant de longues minutes", alertent des soignants le 12 mars 2016. "Une équipe épuisée physiquement (même pas 5 minutes de pause entre 13h30 et 23h) et moralement (sentiment de travail mal fait et de mettre en danger la vie des patients)", témoigne une autre infirmière du service gynécologie.

    Les retards de "brancardage" ne sont également pas rares. L'un des formulaires évoque notamment le cas d'une patiente nécessitant un scanner en urgence, qui a dû patienter neuf heures avant de pouvoir être prise en charge par un brancardier, faute de personnel disponible.

    Une situation qu'explique la CGT par un taux d'activité du CHU est pleine progression (+4,5% en 2016, +2% en 2017) alors que les effectifs sont en constante diminution. En deux ans, 150 postes auraient été supprimés.

     

    Des conditions difficiles qui ne semblent pas être propres à l'hôpital toulousain. Depuis le mois de janvier, les soignants font entendre leur colère sur les réseaux sociaux par le hashtag #BalanceTonHosto, répertoriant les situations au mieux cocasses, au pire dramatiques, dues au manque de moyens. Dernièrement, certains syndicats ont également voulu attirer l'attention sur la situation des services d'urgences "débordés" de patients, obligeant les soignants à faire dormir certains patients sur des brancards, en plein couloir, faute de lits disponibles.