Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cuisine Toulousaine et Occitane

  • Haricot saucisse

    Plat roboratif pour 4

    500 g de saucisse de Toulouse; 400 g (poids nets) de haricots blancs déjà cuits

    200 g de tomates entières en boîte; 150 g de lardons de cansalade

    4 petites pommes de terre, 30 g de persil plat ciselé

    1 cuillère à saoupe de graisse de canard; 3 g de sel; 20 tours de moulin à poivre

    Pelez, rincerz et faites cuire les pommes de terre 20 minutes à reprise de l’ébullition puis égouttez.

    Dans une sauteuse, faites chauffer la graisse de canard. Quand elle a fondu, déposez la saucisse de Toulouse et faites la dorer de tous les côtés à feu moyen en la retournant régulièrement. La couper en tronçons et réservez.

    Dans la même sauteuse, faire dorer les lardons. Ajoutez les tomates avec le jus + 20 cl d'eau, mélangez et portez à ébullition. Ajoutez les haricots passés et rincés, salez, poivrez, mélangez et continuez de cuire 5 minutes à frémissements.

    Ajoutez les pommes de terre, la saucisse, mélangez et cuire 5 minutes supplémentaires.

    Ajoutez le persil, mélangez et servir.

    Astuces

    Il est possible d'utiliser des haricots blancs secs.Ils cuisent rapidement sans les faire tremper si vous les faites blanchir dix minutes à l'eau bouillante et jeter l'eau

    En saison, utilisez des tomates fraîches bien mûres.

    Si ce sont de grosses pommes de terre, les couper en deux au moment de les remettre dans la casserole

    Si besoin, rajoutez un peu d'eau en cours de cuisson.

     

  • Poêlée de légumes et poulet

    Rapido et pas cher

    Pour 2 personnes

    2 pommes de terre; 3 carottes; 2 filets de poulet

    Huile d'olive

    Coupez les aliments en dés et faites revenir à la poêle. Versez généreusement l'huile d'olive.

    Salez et poivrez. Terminez avec du persil frais ciselé

  • Bûche glacée au café

    Version facile & économique

    (Préparation 15 min • Congélation 4 à 5 h)

    Ingrédients (6 à 8 personnes)

    Pour la bûche:

    400 ml de crème liquide entière (ou crème végétale fouettable)

    150 g de lait concentré sucré

    2 cuillères à soupe de café soluble fort (ou 1 espresso très serré, refroidi)

    1 cuillère à soupe d’eau chaude (si café soluble)

    1 cuillère à café de vanille (facultatif)

    Pour le fond & la déco:

    10 à 12 biscuits type boudoirs, petits-beurre ou speculoos

    Un peu de café très léger pour les imbiber (facultatif)

    Cacao en poudre ou copeaux de chocolat pour la décoration

    Aucun œuf et aucune cuisson: idéal quand on veut aller vite.

    Préparez le café

    Mélangez le café soluble avec 1 cuillère d’eau chaude (ou utiliser l’espresso refroidi).

    Laisser de côté.

    Montez la crème et la fouetter en chantilly bien ferme.

    Ajoutez délicatement le lait concentré sucré.

    Versez le café dans la crème. Mélangez doucement pour garder la mousse.

    Prendre un moule à cake et le tapisser de film alimentaire (pour démouler facilement) sauf moule céramique

    Tapissez le fond avec les biscuits. On peut les imbiber très légèrement de café (pas trop, sinon tout se casse).

    Versez et congeler; Verser toute la préparation au café sur les biscuits. Lisser.

    Ajoutez quelques biscuits au-dessus si on veut un “fond” à la coupe.

    Couvrir et mettre au congélateur 4 à 5 heures, ou toute la nuit.

    Démoulage & décoration

    Démoulez en tirant sur le film ou en glissant la lame d'un couteau

    Saupoudrez de cacao, ou ajouter quelques copeaux de chocolat.

    Laissez reposer 10 minutes à température ambiante avant de servir pour une texture parfaite.

    Une bûche glacée ultra rapide (à moins de 5 ingrédients) et vraiment économique (moins de 6–7 € en général).

  • HISTOIRE D’UNE TRADITION FRANÇAISE

    photo: bûche tradition des années 50

    LA BUCHE DE NOËL 

    La bûche de Noël est aujourd’hui un dessert incontournable des fêtes, mais ses racines sont bien plus anciennes, et son évolution depuis les années 1950 raconte aussi l’histoire des familles françaises, de leurs goûts et de leurs modes de vie.

    ORIGINE LOINTAINE : LA VRAIE BUCHE, CELLE QUI BRULE

    Avant d’être un gâteau, la bûche de Noël était… une vraie bûche de bois.

    Dès le Moyen Âge, on choisissait le plus gros tronc possible pour le faire brûler dans l’âtre la nuit de Noël. Cette bûche:

    devait brûler lentement pour protéger la maison,

    était parfois bénie par le chef de famille,

    apportait chance, prospérité et chaleur pour l’année à venir.

    Les cendres étaient conservées pour porter bonheur ou protéger les champs.

    LA BUCHE PATISSIERE : SA NAISSANCE

    La tradition culinaire apparaît vers le XIXᵉ siècle, probablement à Paris.

    Des pâtissiers ont l’idée de reproduire la fameuse bûche en gâteau, roulé et décoré de crème au beurre, d’écorces d’oranges confites, et de petites figurines en sucre.

    QUAND J'ETAIS ENFANT

    La bûche dans les années 1950: tradition simple et familiale

    Dans la France d'après-guerre, la bûche de Noël est déjà bien installée, mais elle a une forme et un style bien distincts:

    Gâteau roulé presque toujours (génoise simple, parfois un biscuit un peu sec).

    Crème au beurre en garniture et décoration : chocolat, café ou praliné.

    Décor très rustique: stries faites à la fourchette, sucre glace imitant la neige, parfois quelques marrons glacés.

    Petites figurines en plastique dur: bûcheron, champignons rouges, Père Noël, scierie miniature.

    Fabrication maison fréquente: beaucoup de familles la préparaient la veille de Noël, faute de moyens ou par tradition.

    Peu de déclinaisons : une ou deux versions par pâtisserie, maximum.

    L’idée n’était pas la sophistication, mais la convivialité. La bûche symbolisait la chaleur retrouvée au cœur de l’hiver.

    LA BUCHE DE NOËL EN FRANCE AUJOURD’HUI: CREATIVITE ET MODERNITE

    La bûche contemporaine n’a parfois plus grand-chose à voir avec celle des années 1950.

    Explosion de créativité: mousse légère, ganache montée, croustillant, insert fruité…

    Formes variées: design épuré, cylindres parfaits, entremets rectangulaires, "bûches inversées".

    Couleurs et textures modernes: glaçage miroir, flocage velours, effets marbrés.

    Bûche glacée extrêmement populaire, surtout dans les familles nombreuses ou en fin de repas.

    Parfums innovants: yuzu (genre de pamplemousse), pistache, caramel-beurre salé, mangue-passion, spéculoos… Les grands chefs ou pâtissiers: parfois, on se demande…

    La plupart des Français achètent leur bûche chez un artisan ou en grande surface.

    Ainsi, la bûche de Noël a voyagé du foyer paysan à la pâtisserie de haute couture.

    Dans les années 1950, elle incarnait la simplicité, la chaleur domestique et la fête en famille. Aujourd’hui, elle est un symbole de gourmandise moderne, d’inventivité et de raffinement, mais continue malgré tout de rassembler les convives autour d’un moment sucré et partagé.

    Prochains articles: recettes simples de bûche

  • Comment choisir le foie gras?

    Foie Gras, blocs, médaillons ou galantines…

    L’appellation "Canard à foie gras du Sud-Ouest" est une indication géographique protégée et les différentes préparations à base de foie gras sont définies par un décret datant de 1993, destiné à protéger le consommateur.

    LES PREPARATIONS UTILISANT SEULEMENT LE FOIE GRAS ENTIER COMME MATIERE PREMIERE

    Il faut distinguer les produits utilisant le foie gras entier comme seule matière première et les préparations à base de foie gras.

        Sont appelés "Foie gras", les préparations exclusivement composées de morceaux de lobes de foie gras (d’oie ou de canard) agglomérés et d’un assaisonnement.

        Est appelé "Bloc de foie gras" , la préparation à base de foie gras reconstitué et d’assaisonnement.

    Ne peuvent être appelées "Bloc de foie gras" les préparations dont la masse d’eau et d’assaisonnement dépasse les 10 % de la masse totale.

    Le "bloc de foie gras avec morceaux" indique une préparation dont les morceaux de foie gras dépassent 30% de la masse totale du produit.

    LES PREPARATIONS A BASE DE FOIE GRAS

    D’autres préparations utilisent le foie gras, mais pas comme unique matière première utilisée.

        Est appelée "Galantine de foie d’oie ou de canard" , une préparation contenant à part égale: 50 % de foie gras ou de bloc de foie gras, 50% d’assaisonnement et de farce.

        La mousse de foie d’oie ou de canard est composée à 50% de foie gras mélangée à de la farce.

        Le "médaillon" ou le "pâté" de foie d’oie ou de canard doit contenir au minimum 50% de foie gras ou de bloc. La préparation présente une farce entourant un noyau de fois gras. Les "parfaits de foie d’oie ou de canard" sont composés à 75% de foie gras, plus du foie maigre.

    A distinguer également: le foie gras, une préparation cuite et assaisonnée, et le foie gras entier qui désigne les lobes de foie juste "dénervés".

    Dans une terrine, regardez toujours la quantité de graisse de canard. S'il en reste trop et que vous ne voulez pas la consommer, conservez au réfrigérateur –se conserve longtemps- et rajoutez à vos préparations culinaires, omelette, vermicelle, pommes sautées, etc.

  • L’étonnante histoire de la fourchette

    De Byzance à nos tables: entre moqueries, scandales et châtiment divin

    Née dans l’Empire byzantin, adoptée en Italie puis diffusée en Europe grâce à des mariages royaux et à l’influence de grandes reines, comme Bonne Sforza (1494-1557) ou Catherine de Médicis (1519-1589), la fourchette est devenue au fil des siècles un symbole de propreté, de civilité et de raffinement.

    Aujourd’hui, on prend à peine conscience de saisir une fourchette. Elle fait partie d’un service de couverts standard, aussi indispensable que l’assiette elle-même. Mais il n’y a pas si longtemps, cet ustensile désormais bien banal était accueilli avec méfiance et moquerie, allant jusqu’à causer un scandale.

    Il a fallu des siècles, des mariages royaux et une pointe de rébellion culturelle pour que la fourchette passe des cuisines de Constantinople (l’actuelle Istanbul) aux tables d’Europe.

    UN USTENSILE SCANDALEUX

    Les premières versions de la fourchette ont été retrouvées dans la Chine de l’âge du bronze et dans l’Égypte antique, bien qu’elles aient probablement servi surtout à la cuisson et au service des aliments. Les Romains disposaient de fourchettes élégantes en bronze et en argent, mais là encore principalement pour la préparation des repas.

    Manger avec une fourchette – surtout une petite fourchette personnelle – restait rare. Au Xe siècle, les élites byzantines l’utilisaient librement, choquant leurs invités venus d’Europe occidentale. Et vers le XIe siècle, la fourchette de table commença à faire son apparition lors des repas à travers l’Empire byzantin.

    En 1004, Maria Argyropoulina (985–1007), sœur de l’empereur Romanos III Argyros, épousa le fils du Doge de Venise et provoqua un scandale en refusant de manger avec ses doigts. Elle se servait d’une fourchette en or. Plus tard, le théologien Pierre Damien (1007–1072) déclara que la vanité de Maria, qui utilisait des "fourchettes en métal artificiel" au lieu des doigts donnés par Dieu, avait provoqué le châtiment divin de sa mort prématurée, survenue dans sa vingtaine.

    Pourtant, au XIVe siècle, la fourchette était devenue courante en Italie, en partie grâce à l’essor des pâtes. Il était beaucoup plus facile de manger des filaments glissants avec un instrument à dents qu’avec une cuillère ou un couteau. L’étiquette italienne adopta rapidement la fourchette, surtout parmi les riches marchands. Et c’est par cette classe aisée que la fourchette fut introduite dans le reste de l’Europe au XVIe siècle, grâce à deux femmes.

    LE ROLE DE BONNE SFORZA

    Née dans les puissantes familles Sforza de Milan et d’Aragon de Naples, Bonne Sforza (1494–1557) grandit dans un monde où les fourchettes étaient utilisées et, mieux encore, à la mode. Sa famille était rompue aux raffinements de l’Italie de la Renaissance: l’étiquette de cour, le mécénat artistique, l’habillement ostentatoire pour hommes et femmes, et les repas élégants.

    Lorsqu’elle épousa Sigismond Iᵉʳ, roi de Pologne et grand-duc de Lituanie en 1518, devenant reine, elle arriva dans une région où les usages à table étaient différents.

     

    Lire la suite

  • Quiche aux carottes et lardons pas chère

    pour 6

    5 carottes;  2 œufs; 20 cl de crème liquide entière

    1 pâte brisée, 100 g de lardons de cansalade

    sel, poivre, 1 oignon; 40 g de râpé

    Épluchez les carottes et les couper en rondelles. Faites-les cuire à la vapeur ou dans un grand volume d'eau bouillante pendant une vingtaine de minutes. Elles doivent être bien tendres.

    Égouttez et réserver. Quand les carottes ont refroidi, les écraser en purée. Ajoutez les œufs et la crème liquide, bien mélanger avant d'assaisonner de poivre et de sel.

    Faire cuire les lardons et l'oignon émincé quelques minutes dans une poêle sans matière grasse ou avec une cuillère de graisse de canard

    Déroulez la pâte brisée dans un moule à tarte et déposez les lardons grillés. Versez l'appareil à quiche et saupoudrez de râpé

    Enfournez 30 minutes environ à 180°C.

    A déguster chaud ou froid