Rapido et pas cher
Pour 2 personnes
2 pommes de terre; 3 carottes; 2 filets de poulet
Huile d'olive
Coupez les aliments en dés et faites revenir à la poêle. Versez généreusement l'huile d'olive.
Salez et poivrez. Terminez avec du persil frais ciselé
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Rapido et pas cher
Pour 2 personnes
2 pommes de terre; 3 carottes; 2 filets de poulet
Huile d'olive
Coupez les aliments en dés et faites revenir à la poêle. Versez généreusement l'huile d'olive.
Salez et poivrez. Terminez avec du persil frais ciselé
Version facile & économique
(Préparation 15 min • Congélation 4 à 5 h)
Ingrédients (6 à 8 personnes)
Pour la bûche:
400 ml de crème liquide entière (ou crème végétale fouettable)
150 g de lait concentré sucré
2 cuillères à soupe de café soluble fort (ou 1 espresso très serré, refroidi)
1 cuillère à soupe d’eau chaude (si café soluble)
1 cuillère à café de vanille (facultatif)
Pour le fond & la déco:
10 à 12 biscuits type boudoirs, petits-beurre ou speculoos
Un peu de café très léger pour les imbiber (facultatif)
Cacao en poudre ou copeaux de chocolat pour la décoration
Aucun œuf et aucune cuisson: idéal quand on veut aller vite.
Préparez le café
Mélangez le café soluble avec 1 cuillère d’eau chaude (ou utiliser l’espresso refroidi).
Laisser de côté.
Montez la crème et la fouetter en chantilly bien ferme.
Ajoutez délicatement le lait concentré sucré.
Versez le café dans la crème. Mélangez doucement pour garder la mousse.
Prendre un moule à cake et le tapisser de film alimentaire (pour démouler facilement) sauf moule céramique
Tapissez le fond avec les biscuits. On peut les imbiber très légèrement de café (pas trop, sinon tout se casse).
Versez et congeler; Verser toute la préparation au café sur les biscuits. Lisser.
Ajoutez quelques biscuits au-dessus si on veut un “fond” à la coupe.
Couvrir et mettre au congélateur 4 à 5 heures, ou toute la nuit.
Démoulage & décoration
Démoulez en tirant sur le film ou en glissant la lame d'un couteau
Saupoudrez de cacao, ou ajouter quelques copeaux de chocolat.
Laissez reposer 10 minutes à température ambiante avant de servir pour une texture parfaite.
Une bûche glacée ultra rapide (à moins de 5 ingrédients) et vraiment économique (moins de 6–7 € en général).
photo: bûche tradition des années 50
LA BUCHE DE NOËL
La bûche de Noël est aujourd’hui un dessert incontournable des fêtes, mais ses racines sont bien plus anciennes, et son évolution depuis les années 1950 raconte aussi l’histoire des familles françaises, de leurs goûts et de leurs modes de vie.
ORIGINE LOINTAINE : LA VRAIE BUCHE, CELLE QUI BRULE
Avant d’être un gâteau, la bûche de Noël était… une vraie bûche de bois.
Dès le Moyen Âge, on choisissait le plus gros tronc possible pour le faire brûler dans l’âtre la nuit de Noël. Cette bûche:
devait brûler lentement pour protéger la maison,
était parfois bénie par le chef de famille,
apportait chance, prospérité et chaleur pour l’année à venir.
Les cendres étaient conservées pour porter bonheur ou protéger les champs.
LA BUCHE PATISSIERE : SA NAISSANCE
La tradition culinaire apparaît vers le XIXᵉ siècle, probablement à Paris.
Des pâtissiers ont l’idée de reproduire la fameuse bûche en gâteau, roulé et décoré de crème au beurre, d’écorces d’oranges confites, et de petites figurines en sucre.
QUAND J'ETAIS ENFANT
La bûche dans les années 1950: tradition simple et familiale
Dans la France d'après-guerre, la bûche de Noël est déjà bien installée, mais elle a une forme et un style bien distincts:
Gâteau roulé presque toujours (génoise simple, parfois un biscuit un peu sec).
Crème au beurre en garniture et décoration : chocolat, café ou praliné.
Décor très rustique: stries faites à la fourchette, sucre glace imitant la neige, parfois quelques marrons glacés.
Petites figurines en plastique dur: bûcheron, champignons rouges, Père Noël, scierie miniature.
Fabrication maison fréquente: beaucoup de familles la préparaient la veille de Noël, faute de moyens ou par tradition.
Peu de déclinaisons : une ou deux versions par pâtisserie, maximum.
L’idée n’était pas la sophistication, mais la convivialité. La bûche symbolisait la chaleur retrouvée au cœur de l’hiver.
LA BUCHE DE NOËL EN FRANCE AUJOURD’HUI: CREATIVITE ET MODERNITE
La bûche contemporaine n’a parfois plus grand-chose à voir avec celle des années 1950.
Explosion de créativité: mousse légère, ganache montée, croustillant, insert fruité…
Formes variées: design épuré, cylindres parfaits, entremets rectangulaires, "bûches inversées".
Couleurs et textures modernes: glaçage miroir, flocage velours, effets marbrés.
Bûche glacée extrêmement populaire, surtout dans les familles nombreuses ou en fin de repas.
Parfums innovants: yuzu (genre de pamplemousse), pistache, caramel-beurre salé, mangue-passion, spéculoos… Les grands chefs ou pâtissiers: parfois, on se demande…
La plupart des Français achètent leur bûche chez un artisan ou en grande surface.
Ainsi, la bûche de Noël a voyagé du foyer paysan à la pâtisserie de haute couture.
Dans les années 1950, elle incarnait la simplicité, la chaleur domestique et la fête en famille. Aujourd’hui, elle est un symbole de gourmandise moderne, d’inventivité et de raffinement, mais continue malgré tout de rassembler les convives autour d’un moment sucré et partagé.
Prochains articles: recettes simples de bûche
Foie Gras, blocs, médaillons ou galantines…
L’appellation "Canard à foie gras du Sud-Ouest" est une indication géographique protégée et les différentes préparations à base de foie gras sont définies par un décret datant de 1993, destiné à protéger le consommateur.
LES PREPARATIONS UTILISANT SEULEMENT LE FOIE GRAS ENTIER COMME MATIERE PREMIERE
Il faut distinguer les produits utilisant le foie gras entier comme seule matière première et les préparations à base de foie gras.
Sont appelés "Foie gras", les préparations exclusivement composées de morceaux de lobes de foie gras (d’oie ou de canard) agglomérés et d’un assaisonnement.
Est appelé "Bloc de foie gras" , la préparation à base de foie gras reconstitué et d’assaisonnement.
Ne peuvent être appelées "Bloc de foie gras" les préparations dont la masse d’eau et d’assaisonnement dépasse les 10 % de la masse totale.
Le "bloc de foie gras avec morceaux" indique une préparation dont les morceaux de foie gras dépassent 30% de la masse totale du produit.
LES PREPARATIONS A BASE DE FOIE GRAS
D’autres préparations utilisent le foie gras, mais pas comme unique matière première utilisée.
Est appelée "Galantine de foie d’oie ou de canard" , une préparation contenant à part égale: 50 % de foie gras ou de bloc de foie gras, 50% d’assaisonnement et de farce.
La mousse de foie d’oie ou de canard est composée à 50% de foie gras mélangée à de la farce.
Le "médaillon" ou le "pâté" de foie d’oie ou de canard doit contenir au minimum 50% de foie gras ou de bloc. La préparation présente une farce entourant un noyau de fois gras. Les "parfaits de foie d’oie ou de canard" sont composés à 75% de foie gras, plus du foie maigre.
A distinguer également: le foie gras, une préparation cuite et assaisonnée, et le foie gras entier qui désigne les lobes de foie juste "dénervés".
Dans une terrine, regardez toujours la quantité de graisse de canard. S'il en reste trop et que vous ne voulez pas la consommer, conservez au réfrigérateur –se conserve longtemps- et rajoutez à vos préparations culinaires, omelette, vermicelle, pommes sautées, etc.
De Byzance à nos tables: entre moqueries, scandales et châtiment divin
Née dans l’Empire byzantin, adoptée en Italie puis diffusée en Europe grâce à des mariages royaux et à l’influence de grandes reines, comme Bonne Sforza (1494-1557) ou Catherine de Médicis (1519-1589), la fourchette est devenue au fil des siècles un symbole de propreté, de civilité et de raffinement.
Aujourd’hui, on prend à peine conscience de saisir une fourchette. Elle fait partie d’un service de couverts standard, aussi indispensable que l’assiette elle-même. Mais il n’y a pas si longtemps, cet ustensile désormais bien banal était accueilli avec méfiance et moquerie, allant jusqu’à causer un scandale.
Il a fallu des siècles, des mariages royaux et une pointe de rébellion culturelle pour que la fourchette passe des cuisines de Constantinople (l’actuelle Istanbul) aux tables d’Europe.
UN USTENSILE SCANDALEUX
Les premières versions de la fourchette ont été retrouvées dans la Chine de l’âge du bronze et dans l’Égypte antique, bien qu’elles aient probablement servi surtout à la cuisson et au service des aliments. Les Romains disposaient de fourchettes élégantes en bronze et en argent, mais là encore principalement pour la préparation des repas.
Manger avec une fourchette – surtout une petite fourchette personnelle – restait rare. Au Xe siècle, les élites byzantines l’utilisaient librement, choquant leurs invités venus d’Europe occidentale. Et vers le XIe siècle, la fourchette de table commença à faire son apparition lors des repas à travers l’Empire byzantin.
En 1004, Maria Argyropoulina (985–1007), sœur de l’empereur Romanos III Argyros, épousa le fils du Doge de Venise et provoqua un scandale en refusant de manger avec ses doigts. Elle se servait d’une fourchette en or. Plus tard, le théologien Pierre Damien (1007–1072) déclara que la vanité de Maria, qui utilisait des "fourchettes en métal artificiel" au lieu des doigts donnés par Dieu, avait provoqué le châtiment divin de sa mort prématurée, survenue dans sa vingtaine.
Pourtant, au XIVe siècle, la fourchette était devenue courante en Italie, en partie grâce à l’essor des pâtes. Il était beaucoup plus facile de manger des filaments glissants avec un instrument à dents qu’avec une cuillère ou un couteau. L’étiquette italienne adopta rapidement la fourchette, surtout parmi les riches marchands. Et c’est par cette classe aisée que la fourchette fut introduite dans le reste de l’Europe au XVIe siècle, grâce à deux femmes.
LE ROLE DE BONNE SFORZA
Née dans les puissantes familles Sforza de Milan et d’Aragon de Naples, Bonne Sforza (1494–1557) grandit dans un monde où les fourchettes étaient utilisées et, mieux encore, à la mode. Sa famille était rompue aux raffinements de l’Italie de la Renaissance: l’étiquette de cour, le mécénat artistique, l’habillement ostentatoire pour hommes et femmes, et les repas élégants.
Lorsqu’elle épousa Sigismond Iᵉʳ, roi de Pologne et grand-duc de Lituanie en 1518, devenant reine, elle arriva dans une région où les usages à table étaient différents.
pour 6
5 carottes; 2 œufs; 20 cl de crème liquide entière
1 pâte brisée, 100 g de lardons de cansalade
sel, poivre, 1 oignon; 40 g de râpé
Épluchez les carottes et les couper en rondelles. Faites-les cuire à la vapeur ou dans un grand volume d'eau bouillante pendant une vingtaine de minutes. Elles doivent être bien tendres.
Égouttez et réserver. Quand les carottes ont refroidi, les écraser en purée. Ajoutez les œufs et la crème liquide, bien mélanger avant d'assaisonner de poivre et de sel.
Faire cuire les lardons et l'oignon émincé quelques minutes dans une poêle sans matière grasse ou avec une cuillère de graisse de canard
Déroulez la pâte brisée dans un moule à tarte et déposez les lardons grillés. Versez l'appareil à quiche et saupoudrez de râpé
Enfournez 30 minutes environ à 180°C.
A déguster chaud ou froid
Pourquoi certains œufs s’écalent facilement et d’autres non? Une histoire de pH, de température et de chambre à air, répondent les scientifiques qui se sont penchés sur la question.
Cela nous arrive souvent d'essayer d’écaler un œuf dur, mais finir par le réduire en miettes tant la coquille s’accroche obstinément au blanc. Et ça peut être pire encore, quand l’œuf se retrouve couvert de petits morceaux de membrane.
Heureusement, la science offre des stratégies pour contourner le problème.
FACTEURS INFLUENÇANT LA FACILITE D’ECALAGE D’UN ŒUF
Les œufs se composent d’une coquille dure et poreuse, d’une membrane coquillière externe et d’une membrane coquillière interne, du blanc d’œuf (ou albumen), et d’un jaune enveloppé d’une membrane. On trouve également une chambre à air entre les deux membranes, juste sous la coquille.
SAVOIR
Dans les années 1960 et 1970, de nombreuses recherches ont été menées sur les facteurs influençant la facilité d’écalage des œufs après cuisson. L’un de ces facteurs est le pH du blanc d’œuf. Une étude des années 1960 a montré qu’un pH compris entre 8,7 et 8,9 — donc assez alcalin — facilitait l’épluchage des œufs.
La température de conservation joue également un rôle. Une étude de 1963 a révélé qu’un stockage à environ 22°C donnait de meilleurs résultats en matière d’épluchage qu’un stockage à 13°C, ou à des températures de réfrigérateur de 3 à 5°C.
Il faut bien sûr garder à l’esprit qu’un stockage à température ambiante élevée augmente le risque de détérioration
(L’Anses recommande de conserver les œufs toujours à la même température afin d’éviter le phénomène de condensation d’eau à leur surface).
Les recherches ont également montré qu’un temps de stockage plus long avant cuisson — autrement dit des œufs moins frais — améliore la facilité d’épluchage.
CONSEIL N°1: EVITER LES ŒUFS FRAIS
Le fait que les œufs frais soient plus difficiles à éplucher est relativement bien connu. D’après les facteurs évoqués plus haut, plusieurs explications permettent de comprendre ce phénomène.
D’abord, dans un œuf frais, la chambre à air est encore très petite. En vieillissant, l’œuf perd lentement de l’humidité à travers sa coquille poreuse, ce qui agrandit la chambre à air à mesure que le reste du contenu se rétracte. Une chambre à air plus grande facilite le démarrage de l’épluchage.
Par ailleurs, même si le blanc d’œuf est déjà relativement alcalin au départ, son pH augmente encore avec le temps, ce qui contribue aussi à rendre l’écalage plus facile.
CONSEIL N°2: LA TEMPERATURE DE L’EAU
Plusieurs experts de la cuisson des œufs estiment que commencer avec de l’eau bouillante puis la ramener à un frémissement avant d’y déposer délicatement les œufs donne de meilleurs résultats. Il est alors recommandé d’utiliser des œufs à température ambiante pour éviter qu’ils ne se fissurent à cause d’un choc thermique. L’idée derrière cette méthode est qu’une exposition immédiate à une température élevée facilite la séparation entre la membrane, la coquille et le blanc d’œuf.
En outre, un démarrage à chaud favorise la dénaturation des protéines du blanc d’œuf (c’est-à-dire leur changement de structure sous l’effet de la chaleur), ce qui les incite à se lier entre elles plutôt qu’à adhérer à la membrane.
Après avoir fait bouillir les œufs pendant le temps désiré (généralement 3 à 5 minutes pour un jaune coulant, 6 à 7 minutes pour un jaune crémeux, et 12 à 15 minutes pour un œuf dur), on peut les plonger dans de l’eau glacée. Cela aide le blanc à se rétracter légèrement, facilitant ainsi l’épluchage.
Commencer la cuisson dans de l’eau bouillante peut faciliter l’épluchage, surtout si l’on plonge les œufs dans de l’eau glacée ensuite.
CONSEIL N°3 (PAS OBLIGATOIRE): AJOUTER DES INGREDIENTS A L’EAU
Parmi les autres astuces suggérées pour faciliter l’écalage, on trouve l’ajout de sel dans l’eau bouillante, mais les résultats sont à nuancer. Une étude a montré que cela pouvait effectivement améliorer l’épluchage, mais que cet effet disparaissait après une période de stockage prolongée des œufs.
L’ajout d’acides et de bases a également démontré une certaine efficacité pour aider à retirer la coquille. Un brevet s’appuyant sur cette idée propose ainsi d’utiliser des substances agressives dans le but de dissoudre la coquille. Mais partant de ce principe, vous pourriez simplement tenter d’ajouter à l’eau de cuisson du bicarbonate de soude ou du vinaigre.
En théorie, ce dernier devrait attaquer le carbonate de calcium de la coquille, facilitant ainsi son retrait. Quant au bicarbonate, étant alcalin, il devrait aider à détacher la membrane de la coquille.
Bonus: quelques méthodes de cuisson alternatives
Il existe plusieurs façons de cuire des œufs durs en dehors de l’ébullition classique. Parmi elles: la cuisson vapeur sous pression, la cuisson à l’air chaud (avec un air fryer), et même le micro-ondes.
Dans le cas de la cuisson vapeur, certains avancent que la vapeur d’eau traversant la coquille aiderait à décoller la membrane du blanc d’œuf, ce qui rendrait l’épluchage beaucoup plus facile.
Des recherches récentes ont porté sur la cuisson à l’air chaud d’autres aliments, mais on ne sait pas encore précisément comment ce mode de cuisson pourrait influencer la coquille et la facilité d’écalage des œufs.
Enfin, une fois vos œufs épluchés, évitez de jeter les coquilles à la poubelle. Elles peuvent servir à de nombreux usages: compost, répulsif naturel contre les limaces et escargots au jardin, petits pots biodégradables pour semis… ou même contribuer à des applications bien plus poussées, notamment dans la recherche sur le cancer.