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  • Fabriquez du lait fermenté

    Recette en fin de note

    On perd (un peu) de poids en avalant des probiotiques

    Les probiotiques, sous forme de yaourt ou de compléments nutritionnels, pourraient à court terme aider des personnes en surpoids ou obèses à maigrir, mais le poids perdu reste faible.

    L'intestin abrite des milliards de bactéries qui fermentent les glucides non digestibles ; les sous-produits de cette fermentation pourraient augmenter la satiété, diminuer l'appétit. Ils pourraient aussi favoriser la dépense énergétique en modulant le métabolisme des acides biliaires. Modifier le microbiote intestinal – en prenant des probiotiques par exemple pourrait donc aider à prévenir ou combattre le surpoids et l’obésité.

    Pour en avoir le cœur net, ils ont conduit une revue systématique et méta-analyse d'essais cliniques qui est parue dans la revue Obesity Reviews. Ils ont retenu 15 essais contrôlés randomisés, regroupant 957 participants en surpoids ou obèses. Les probiotiques utilisés étaient selon le cas des yaourts (5 essais), du lait fermenté (2 essais), du fromage (1 essai), du lait de soja fermenté (1 essai) et des bactéries vivantes (6 essais).

    Les résultats montrent que les personnes qui ont pris une supplémentation en probiotiques sur une période courte (3 à 12 semaines) présentent une diminution du poids corporel, de l’indice de masse corporelle et du pourcentage de graisses significativement plus importante que celles qui n’en ont pas pris pas. Mais les différences observées entre le groupe " probiotiques " et le groupe de contrôle sont plutôt modestes :

        - 0,6 kilo pour le poids corporel

        - 0,27 pour l'indice de masse corporelle

        - 0,60% pour le pourcentage de graisses

    En pratique

    Il ne faut pas attendre de miracles de la prise de probiotiques, mais il semble demeurer un petit bénéfice, au moins à court terme. Dans la plupart des essais, les souches utilisées étaient des Lactobacillus, avec aussi des souches des familles Spectrococcus et Bifidobacterium. Les suppléments faisaient appel à des capsules avec 1 à 60 milliards de bactéries par prise. Pour les yaourts, les quantités allaient de 200 g à 450 mL par jour.

     

    FAIRE SON LAIT FERMENTE

    Vous êtes, auparavant, obligé-e d'acheter du lait fermeté ou lait ribot

    Vous mettez un verre de ce lait fermenté dans du lait entier, pasteurisé ou non. Vous laissez à température ambiante deux ou trois jours.

    Vous pouvez reprendre ce lait pour recommencer quelque fois à refaire du lait fermenté.

    Vous pouvez également mettre une cuillère à soupe de choucroute crue dans du lait et laisser fermenter trois à quatre jours.

    Idéal pour re-ensemencer votre microbiote intestinal.

  • Rides? moi, jamais!

     

     

    Des rides? fin du cauchemar… Cliquez sur l'image

     

     

  • Crème de marrons (soupe)

    Récupération de restes.

    L'autre jour, ma fille m'a ramené des marrons grillés achetés dans le centre de Toulouse. Mais, ne sachant pas trop, elle en a acheté 500 g ce qui fait un peu trop. Car, les marrons grillés, c'est assez bourratifs.

    Nous en avons dégustés une bonne poignée mais il en restait pas mal!

    Que faire?

    Les mettre dans une grande casserole d'eau. Je les ai fait cuire une vingtaine de minutes à l'eau bouillante, je les ai égoutté, j'ai retiré la coque, pelés et coupés en deux.

    Mis dans le bol du mixer avec de la crème fraîche liquide et du lait; une fois bien moulinés, j'ai poivré, salé et fait chauffer dans une casserole sur feu moyen en tournant.

    Dans le bol à soupe, avec deux, trois croûtons grillés, un vrai régal…. bien roboratif.

    Avec un fruit, c'est passé comme une lettre à la poste (envoyer dans la BAL, c'est vite fait….mais le temps qu'elle arrive, ça, c'est la faute à certains).

     

  • Bonne question: Pourquoi les vins les plus chers semblent avoir meilleur goût?

    Les prix sur les étiquettes influencent notre goût des vins: le même vin a un meilleur goût chez les participants quand il est étiqueté avec un prix plus élevé.

    Des scientifiques de l’INSEAD Business School et de l’Université de Bonn ont découvert que le centre de la prise de décision et de la motivation dans le cerveau jouait un rôle pivot dans l’apparition de ces biais sur les prix. Le cortex médian préfrontal et le striatum ventral sont particulièrement impliqués dans ce processus [1].

    Des recherches précédentes de l’INSEAD avaient déjà montré qu’un prix plus élevé, pour le chocolat ou pour le vin, augmentait l’attente que le produit en question ait un meilleur goût et cela affecte en retour les régions cérébrales qui traitent l’information du goût. Cependant, on ne savait pas comment l’information sur le prix agissait afin que les vins les plus chers soient perçus par le cerveau comme ayant un meilleur goût. Le phénomène selon lequel des produits identiques sont perçus différemment à cause des différences de prix est appelé "l’effet placebo marketing". Comme pour les placébos médicamenteux, son effet ne vient que des propriétés qu’on lui attribue: "la qualité a son prix".

    Les chercheurs ont évalué comment différents prix étaient traduits en des expériences de goût correspondantes dans le cerveau, même si les vins testés étaient les mêmes. Trente participants ont pris part à cette étude, 15 femmes et 15 hommes, âgés en moyenne de 30 ans.

    Ce test du goût s’est déroulé dans un scanner IRM, ce qui permettait d’enregistrer l’activité du cerveau en même temps que les participants goutaient les vins. À chaque fois, le prix du vin était affiché en premier. Environ un millilitre de vin était distribué à chaque participant via un tube dans leur bouche. On demandait ensuite aux participants d’évaluer chaque vin en appuyant sur un bouton dont l’échelle allait de 1 à 9. Leur bouche était rincée entre chaque gorgée mais on servait le même vin à chaque fois, seul le prix changeait!

    "L’effet placebo marketing a ses limites: si, par exemple, un vin de très mauvaise qualité est vendu 100 euros, l’effet sera certainement absent," explique le Professeur Weber, auteur de l’étude. C’est pourquoi les chercheurs ont réalisé leurs tests en utilisant un vin rouge de qualité moyenne vendu au prix de 12 euros. Dans l’IRM, les prix affichés étaient de 3 euros, 6 euros ou 18 euros. Afin de rendre l’étude aussi réaliste que possible, on donnait 45 euros de crédit aux participants au début. Pour certaines dégustations, la somme affichée était déduite de cet acompte dans certains essais.

    "Comme on s’y attendait, les sujets ont déclaré que le vin le plus cher avait meilleur goût que le vin meilleur marché," rapporte le Professeur Plassmann. "Cependant, le fait que les participants paient ou non le vin ne faisait pas de différence." Le même vin a conduit à une meilleure expérience de dégustation du fait qu’ils s’attendaient à une meilleure qualité à cause du prix plus élevé du vin.

    Les mesures de l’activité cérébrale par IRM ont confirmé cela. L’équipe de recherche a découvert que toutes les régions du cortex préfrontal mais aussi du striatum ventral étaient activées quand les prix étaient plus élevés. Alors que le cortex préfrontal apparaissait être particulièrement impliqué dans l’intégration de la comparaison du prix et ainsi dans l’attente de l’évaluation du vin, le striatum ventral fait partie du système de récompense et de motivation du cerveau. "Le système de récompense et de motivation est activé de façon plus importante avec des prix plus élevés et cela augmente apparemment l’expérience gustative dans les mêmes proportions," dit Weber.

    Comment bloquer cet effet placebo?

    "De façon ultime, le système de récompense et de motivation nous joue des tours," expliquent les chercheurs. Quand les prix sont élevés, cela nous pousse à croire qu’un goût est présent mais qui n’est pas seulement produit par le vin lui-même, car les produits goutés étaient objectivement tous les mêmes dans toutes les dégustations. "La question excitante est maintenant de savoir s’il est possible d’entrainer le système de récompense pour le rendre moins réceptif à de tels effets placebo marketing," expliquent les chercheurs. Ceci pourrait être possible en entrainant la perception physique de chacun – tel que le goût – dans une plus large mesure.

    Références et notes:

    [1] Liane Schmidt, Vasilisa Skvortsova, Claus Kullen, Bernd Weber und Hilke Plassmann, How context alters value: The brain’s valuation and affective regulation system link price cues to experienced taste pleasantness. Scientific Reports.