Bien sûr, il y a des tas et des tas de tisanes bio!
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Bien sûr, il y a des tas et des tas de tisanes bio!
Temps de conservation
Il arrive fréquemment qu'on se demande si un aliment est encore bon après un certain temps ou si on doit le jeter. Pour vous aider, ce tableau regroupe les temps de conservation des aliments les plus consommés.
Produits laitiers |
Placard |
Réfrigérateur |
Congélateur |
Lait, crème, yaourt |
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3 à 5 jours (ouverts) |
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Camembert, brie |
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3 à 4 semaines |
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Fruits |
Placard |
Réfrigérateur |
Congélateur |
Fruits rouges |
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2 jours |
1 an |
Melons, rhubarbe |
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4 jours |
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Raisins, prunes |
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5 jours |
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Pêches, abricots |
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1 semaine |
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Jus |
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1 à 2 semaines (entamés) |
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Pommes |
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2 mois |
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Légumes |
Placard |
Réfrigérateur |
Congélateur |
Endives |
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3 jours |
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Haricots, champignons, brocoli |
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5 jours |
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Chou-fleur, choux de Bruxelles |
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6 jours |
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Poivrons, oignons verts, radis, navet, laitue, tomates, courgettes, concombre, poireau |
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1 semaine |
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Chou, céleri |
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2 semaines |
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Betteraves |
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3 semaines |
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Oignons |
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3 à 4 semaines |
1 an |
Carottes |
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3 mois |
1 an |
Potage, soupe |
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3 jours |
2 mois |
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Viandes, volailles, poissons, œufs |
Placard |
Réfrigérateur |
Congélateur |
Œufs frais crus |
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3 semaines |
4 mois |
Jaunes et blancs frais |
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2-4 jours |
4 mois |
Œufs cuits dur |
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1 semaine |
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Agneau (côtelettes, rôtis) |
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3 à 5 jours |
6 à 9 mois |
Bœuf (biftecks, rôtis) |
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3 à 5 jours |
6 à 12 mois |
Jambon cuit (en tranches) |
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3 à 4 jours |
1 an |
Porc (côtelettes, rôtis) |
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3 à 4 jours |
4 à 6 mois |
Viande hachée, boulettes de viande |
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1 à 2 jours |
2 à 3 mois |
Viande cuite |
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3 à 4 jours |
2 à 3 mois |
Volaille |
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1 à 2 jours |
6 mois |
Bacon |
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7 jours |
1 an |
Viande fumée, charcuterie |
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5 à 6 jours |
1 à 2 mois |
Saucisses fraîches |
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1 à 2 jours |
1 à 2 mois |
Poisson et crevettes |
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1 à 2 jours |
2 mois |
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Féculents et Céréales |
Placard |
Réfrigérateur |
Congélateur |
Céréales sèches |
6 à 8 mois |
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Farine blanche |
2 ans |
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Pâtes et riz |
1 an |
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Légumineuses sèches |
1 an |
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Pommes de terre |
1 semaine |
Plusieurs mois |
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Aliments divers |
Placard |
Réfrigérateur |
Congélateur |
Fines herbes séchées |
1 an |
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Confiture |
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Quelques mois (entamés) |
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Miel pasteurisé |
18 mois |
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Conserves |
1 an |
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Ketchup, marinades |
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1 an (entamés) |
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Mayonnaise |
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2 mois (entamée) |
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Huile d’assaisonnement |
1 an |
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Vinaigre |
2 ans |
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Thé |
1 an |
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Café moulu |
1 semaine (entamé) |
2 mois |
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Café instantané |
1 an |
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Beurre |
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3 semaines (ouvert) |
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Pour accompagner un rôti de porc, par exemple
Compter le même poids de céleri que de pommes de terre (un céleri épluché pèse environ 1,2 kg).
Crème fraîche liquide, sel, poivre, jus de citron pour éviter que le céleri noircisse; herbes aromatiques et épices selon le goût. (attention, si vous avez épicé votre rôti de porc, il vaut mieux utiliser les mêmes épices)
Après l’avoir épluché, le couper en morceaux, laissez tremper 15 mn dans de l’eau additionnée du jus d’un citron. Cuire ces morceaux dans de l'eau bouillante environ 45 mn. Piquez avec une lame de couteau afin de vérifier la bonne cuisson.
Cuire les pommes de terre dans la même casserole et ajoutez aux dernières 25 mn de cuisson du céleri-rave.
Mouliner les morceaux et ajoutez du beurre et lait. Rectifiez l’assaisonnement et ajouter du lait si nécessaire. Saupoudrez d'herbes aromatiques à votre goût et des épices que vous aimez.
Non, non, ce mélange n'est pas un goût prononcé... la pomme de terre et la crème fraîche adoucissent le goût de céleri-rave (au cas ou vous douteriez).
est "le" spiritueux en vogue, le chouchou des apéros d’été une fois noyé dans le tonic.
Comment fabriquer son propre gin, l’un des rares spiritueux qu’on peut créer à son goût sans le redistiller,
Vous pouvez craquer pour des agrumes insolites, des herbes rares ou des épices originales |
Arrachez une vodka à son triste destin
Le gin n’est jamais qu’une vodka pomponnée au genièvre et, éventuellement, habillée d’herbes, écorces, zestes et épices. Alors on commence par le commencement, et on achète une bouteille de vodka, de préférence titrant entre 50 et 65% (si le pourcentage d’alcool est trop mou ou trop violent, l’extraction des composés aromatiques des botaniques vous arrachera une grimace).
Pourquoi une vodka et non un gin de base? Pour garder la maîtrise du dosage en genièvre, colonne vertébrale de votre gnôle de salle de bain. Et pour sauver une vodka de son triste destin sans saveur. Commencez modestement avec une bouteille, pas une baignoire.
Avant même de commencer, essayez d’avoir une idée du gin que vous avez envie de créer. De cette décision dépendra le choix et le nombre des botaniques. Au début, mieux vaut rester simple, presque binaire, et travailler avec deux ou trois ingrédients.
C’est le moment de craquer pour des agrumes insolites, des herbes rares ou des épices originales car vous les utiliserez en très faibles quantités, sans vous ruiner –pensez-y quand vous craquerez pour un gin à 50 euros, qui, lui, vous prend pour un gogo.
D’abord, le genièvre (et après on verra)
L’intensité en genièvre sculpte l’essentiel du caractère d’un gin. C’est donc l’étape à ne pas saborder. N’achetez pas de baies déshydratées: vous avez besoin du gras, des huiles essentielles qu’elles renferment. Et faites le tri pour écarter toutes celles qui ne sont pas bien lisses et rebondies. Impératif, car les baies fripées et rabougries apportent des notes de terre humide, de vieux sapin qui pourrit sur pied.
Baies de genièvre? ici: www.biotine-sep.com
Quelle quantité de baies? Tout dépend de votre interprétation du gin. Commencez pépère, avec 25 grammes de genièvre pour 70 centilitres de vodka. Si les baies sont entières, laissez macérer une journée ou au-delà, mais un conseil, goûtez très souvent –il faut parfois savoir se sacrifier quand la quête le mérite.
Si vous émiettez les baies pour en extraire les arômes huileux logés dans le cœur, quinze à trente minutes suffisent; au-delà, le boisé rafle la mise. Pour gagner en complexité, divisez la vodka diluée à différents degrés dans plusieurs récipients, en émiettant ou non le genièvre, et jouez sur plusieurs temps de macération pour créer ensuite un assemblage.
À cette étape, laissez votre imagination poser les limites. Le gin, c’est le truc le plus facile à créer, car il n’y a pas de règles, on dispose d’une liberté totale. Et c’est aussi ce qu’il y a de plus difficile à faire, car il n’y a pas de règles, on dispose d’une liberté totale. Jusqu’à quel point user ou abuser de cette liberté? Allez, un peu d’aide.
Vous pouvez laisser macérer tous vos ingrédients dans le même saladier de vodka ou les travailler un par un ou à plusieurs en vue d’un futur assemblage. Avec l’avantage de ne pas tout balancer si vous vous ratez sur une infusion; et l’inconvénient de devoir goûter régulièrement (j’insiste, le timing est crucial) chaque macération.
Pour élaborer un gin dry et frais, jouez sur les zestes (non séchés) d’agrumes, la coriandre fraîche (30 à 40 minutes de macération dans l’alcool suffisent), le concombre tranché, le thé vert genre maicha…
Pour un boisé tempétueux, privilégiez une macération longue des baies de genièvres non émiettées. Et misez sur une infusion rapide de thé noir dans l’alcool, du rooibos, de la réglisse pour calmer l’astringence. Les fleurs de jasmin séchées apporteront en sus un toucher de bois ciré précieux.
Thés? fleurs de Jasmin? Réglisse? http://www.biotine-sep.com/phyto/index.html
Un gin floral appréciera un genièvre délicat, des fleurs de jasmin fraîches, d’acacias, d’oranger, des pétales de rose, du gingembre frais émincé (en macération rapide), de la bergamote…
Pour un gin méditerranéen, forcez sur le genièvre et piochez dans le répertoire frais et anisé: les écorces d’agrumes, les herbes de Provence (estragon, basilic, thym, romarin), une pointe d’anis étoilé, qui déposera nonchalamment un peu de profondeur en fin de bouche.
Fleurs ici: http://www.biotine-sep.com/fleurs/index.html
Alerte vigilance, certains ingrédients se montrent un peu traîtres à travailler. La gourmande vanille est de ceux-là. Faites-la toujours macérer à part. La cannelle et le girofle deviennent très vite astringents; ne les quittez pas d’un œil. Quand ils macèrent trop longtemps, le basilic vire à l’estragon, la lavande à la lessive et la menthe à la pisse de chat. De rien…
Pour électriser un gin en berne, rien de tel que des graines de cardamome (sorties de leur cosse) ou du poivre du Sichuan. Pour une patine chaleureuse, quelques grains d’orge. Pour apporter de la tension, des écorces d’agrumes, dont la macération se compte en minutes seulement.
Epices: http://www.biotine-sep.com/epices/index.html
Les astuces qui font la différence
Terminé? Filtrez le contenu du saladier dans un banal filtre à café pour stopper net l’activité des plus petites graines (cardamome ou miettes de genièvre); laissez reposer. Puis, procédez à la réduction à la Volvic si votre vodka titrait à plus de 40%. Diluez lentement, sur une semaine si possible, en oxygénant à chaque fois le mélange. Cette étape va donner de la cohésion à l’assemblage.
Embouteillez dans un joli flacon sombre si la robe jaune orangé due aux macérations vous plonge dans le désarroi. Si les 70 centilitres de vodka de départ remplissent tout juste une bouteille de 50 centilitres de votre gin maison, pensez à espacer les étapes de contrôle qualité..... la prochaine fois.
De rien!