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  • Ordonnance anti-chute de cheveux

    Il faut du souffre et du zinc en ampoules

    Une carence en soufre provoque un ralentissement de la pousse des cheveux et des ongles. Un manque de soufre augmente aussi la vulnérabilité aux infections car les échanges entre cellules sont moins bien assurés. Les personnes ayant choisi un régime végétarien sont souvent à risque de carence en soufre.

    Surdose

    Le soufre est éliminé par les urines, mais au-delà de 200 mg/L il peut provoquer des diarrhées chez les nourrissons.

    Eaux riches en sulfate : Hépar 1530 mg/L, Courmayeur 1420 mg/L, Contrex 1187 mg/L , San Pellegrino 476 mg/L, Vittel 336 mg/L.

    Eaux pauvres en sulfate : Volvic : 8,1 mg/L ; Evian 10mg/L ; Thonon 13 mg/L.

    Le zinc est principalement présent dans la viande et les huitres.

    Les besoins sont fonction des facteurs pouvant perturber l’absorption du zinc. Les apports nécessaire chez :

    L’homme adulte : les apports varient entre 14 mg/jour.

    La femme adulte : les apports varient entre 12 mg/jour.

    Les femmes enceintes et allaitantes ainsi que chez les personnes âgées: les apports doivent être majorés.

    Le zinc est présent dans la viande et les fruits de mer (huîtres) ainsi que dans les germes de blé et de seigle, les légumes secs, les noix et le thé.

    Vous trouverez plus facilement ces sels minéraux dans les “Granions de souffre“ ou Granions de Zinc

    Pendant des années, ma fille a dû subir d'énormes pertes de cheveux à cause d'une dermatite séborrhéique et une maladie auto-immune gravissime. Personnellement, j'ai avalé des médicaments de chimiothérapie destinés à lutter contre une maladie auto-immune agressive et incurable.

    Pour lutter contre la perte des cheveux, voici l'ordonnance beauté que nous avons suivis durant cette période; nous continuons un ou deux trimestres par an.

    Ceux qui ont des problèmes de chute de cheveux à cause d'une vie stressante (et pas une chute hormonale ou génétique -tous les hommes de la famille sont chauves);

    Les femmes ménopausées qui ont vu leurs cheveux s'amincir peuvent faire cette cure:

    Ampoules de zinc et de souffre Granions

    Pendant les trois premières semaines: cure intensive: deux ampoules de chaque Granion et là c'est impératif de respecter l'heure, tous les soirs à 19 heures (chronobiologie), diluées dans un peu d'eau.

    Puis et au minimum trois mois, 1 ampoule de zinc ou de souffre un jour deux

    une ampoule de zinc, deux de souffre un soir à 19 h

    le lendemain, deux ampoules de zinc et une de souffre

    En général, la repousse ou la ré-paisseur ne se produisent qu'AU BOUT DE 1 mois et demi à 2 mois…

    Donc, patience et longueur de temps…

    Il est conseillé de faire une cure trimestrielle chaque année, au printemps c'est mieux.

  • Mon vinaigrier et moi

    C'est vrai que celui du commerce, à condition d'acheter du vinaigre de vin en bouteille de verre -et pas du vinaigre cristal en bouteille de plastique que vous utilisez vous nettoyer vos surfaces et autres en cuisine- celui du commerce donc, n'est pas (en principe) trafiqué version chimio.

    Faire son vinaigre soi-même c'est une petite satisfaction personnelle qui est fort roborative. Et puis, comme je fabrique ma moutarde moi-même, (il faut du vinaigre pour faire gonfler les graines) j'ai un produit à ma convenance. Autrefois, on laissait du vin dans un coin, et dix jours plus tard, il avait tourné en vinaigre... de nos jours, avec tous les produits chimiques du vin, les collages au blanc d’œuf, les sulfites et autres pas belles molécules des vins modernes, si vous vouliez avoir du vinaigre... il faudrait des décennies pour cela!

    Il y a quelques années, j'ai acheté un vinaigrier en grès. Bien sûr, il était vendu avec son robinet de bois et un couvercle -amovible au-dessus- pour rajouter du vin si nécessaire.

    Toutes les personnes à qui j'ai offert un peu de ce vinaigre l'on trouvé très parfumé. Je vous explique plus loin comme je fais mon vinaigre. Mais, là, je suis bien embêtée car je n'ai plus de robinet. Celui qui était vendu dans le vinaigrier a fonctionné quelques années. Puis, tout à coup, il s'est dégradé et mon vinaigre, on s'en doute, coulait tranquillement. Le vinaigre, ça attaque les contenants… d'ailleurs, c'est pourquoi les fabricants sont obligés d'utiliser des bouteilles en verre pour vous le vendre. Pas facile de trouver des robinets… le plus souvent, on vous vend l'ensemble complet…

    J'ai même vu un vinaigrier en verre et robinet en inox… bon matériaux… mais, je ne vais pas acheter une nouvelle potiche à vinaigre juste pour le robinet!!!

     Comme une femme avertie en vaut un maximum, dès que je l'ai posé sur le comptoir, j'ai eu la bonne idée de mettre une coupelle en terre juste sous le robinet. J'ai une cuisine en enfilade, plus longue que large… un des ces cuisines américaines que des crétins d'architectes collent aux propriétaires pour faire de l'esbroufe et faire croire qu'ils sont modernes et dans le coup! En fait, c'est un bon moyen pour les constructeurs de réduire la surface des maisons. L'évier et la gazinière sont au fond de l'“enfilade“ et je passe donc, toujours, devant le comptoir où se trouve le vinaigrier. En passant, je sens l'odeur de mon vinaigre fait maison et ça me réjouit le cœur, ho, hé, hein, bon! non, pas bon car, le vinaigre, c'est acide, cela attaque le bois du robinet et le liège des joints… si vous trouvez -dans une quincaillerie celui qui vous va, faites comme moi: prenez trois robinets… comme ils ne sont pas facile à dénicher, vous serez tranquille un bon moment.

    La plupart des sites internet qui vous expliquent que vous devez vous procurer un bout de “mère“ pour avoir du vinaigre vous racontent n'importe quoi: on peut faire du vinaigre sans avoir de mère. De plus, votre vinaigre ne sera pas amer.

    Donc, (quand vous avez bien ajusté votre robinet -il faut le faire tremper dans de l'eau très chaude avant de l'insérer), vous remplissez votre vinaigrier avec deux verres de vin rouge récent, c'est-à-dire d'un bon vin de l'année précédente (un vin jeune, quoi!). Vous rajoutez un verre de vinaigre de l'ancienne fabrication et SURTOUT, vous ne couvrez pas la poterie! En effet, ce sont les bactéries de l'air ambiant qui font tourner le vin en vinaigre. Et oui!

    Au bout de 15 jours, vous pouvez rajouter tout le bon vin que vous voulez. Personnellement, j'y vide le vinaigre blanc des cornichons ou des petits oignons blancs que je verse à travers une passette pour récupérer les quelques épices qu'il reste dans le pot des cornichons. Cela économise le verre de vinaigre de l'ancienne fabrication.

    Votre vinaigre n'est pas d'une couleur très foncée mais il est très parfumé, délicieux en fait… puisque fait maison!

    Une fois vidée, rincez bien votre pot à vinaigre. Débarrassez-vous de la lie: votre prochaine fabrication ne sera pas amère...

     

  • Celtes, Gaulois, Francs: nos ancêtres les Français

    Cinq clichés sur les Gaulois

     […] Des casques à ailettes, des sangliers à la broche, des menhirs et “un petit village qui résiste encore et toujours à l’envahisseur. Astérix et Obélix prennent 60 ans cette année, et avec eux les clichés qu’ils ont immanquablement véhiculés, au vu de leur popularité, en plus d’un demi-siècle d’existence. Pour fêter cet anniversaire, l’artbook du premier album, Astérix le Gaulois, sort ce jour en quantités limitées. Mais au juste, qui étaient les Gaulois?

    “Un sanglier par Toutatis” clame régulièrement Obélix dans la bande-dessinée de Goscinny et Uderzo. C’est sans doute une des images les plus ancrées, grâce à la BD mais aussi en raison d’une erreur archéologique: on a longtemps confondu les longues canines des restes de cochons d’élevage découvertes avec celles de sangliers. En bonne société structurée, les Gaulois pratiquaient en réalité l’élevage (bœuf, porc, mouton, chèvre mais aussi cheval) et l’agriculture (blé, orge, épeautre, lentilles, fèves, etc.).

    Du côté des boissons, les chefs ne donnent pas à tous tant des gorgées d’hydromel, qui reste rare, que du vin. Les Gaulois en sont friands et font un commerce intensif: ils auraient ainsi importé chaque année entre 500.000 et 1 million d’amphores depuis l’Empire romain. En novembre 2014, dans Le Salon Noir, Fanette Laubenheimer, archéologue et directrice de recherche émérite au CNRS, rappelait que les Gaulois consommaient essentiellement de la bière et de la cervoise, le vin coûtant cher et restant un met de luxe:

    D’une part quand Platon dit que les Gaulois sont des ivrognes, cette idée vient de la Grèce ou de l’Italie, parce qu’ils boivent leurs boissons pures. Ils ne sont pas plus ivrognes que les autres. […] Ils buvaient essentiellement dans des grands banquets électoraux, où le chef gaulois va réunir toute sa clientèle. On va boire du vin pour les plus privilégiés, et largement de la bière.

    Des lances, des haches et des épées… mais pas le fameux casque à ailettes qu’Astérix arbore avec fierté. On a longtemps cru que les casques étaient décorés de la sorte en raison des protège-joues (“paragnathides”) retrouvés écrasés et oxydés par le temps, et qui ont été confondus avec des ornements ailés.

    De la même façon, Abraracourcix, le chef du village gaulois, n’aurait jamais pu être juché sur un bouclier rond: non seulement parce que les boucliers des Gaulois étaient de grands boucliers de forme ovale, mais également parce que hisser un chef sur un bouclier est une tradition qui date des Francs, soit après la chute de l’Empire romain.

    Celtes, Gaulois… Même combat? La distinction est souvent difficile à faire. Si tous les Gaulois sont des Celtes, tous les Celtes ne sont pas des Gaulois.

    Les Celtes sont un peuple indo-européen qui trouve ses origines vers 1 200 avant J.-C. au centre de l’Europe et dont la culture s’étend peu à peu à travers tout le continent, des îles Britanniques au détroit du Bosphore. Mais où se fait la distinction entre Celtes et Gaulois? Invité en octobre 2009, de la Fabrique de l’Histoire, Christian Goudineau, professeur au Collège de France, et titulaire de la chaire d’Antiquités nationales, racontait la responsabilité de Jules César dans cette distinction, en – 58:

    Pourquoi identifier un ensemble qui s’appelle Gaule? Qui va le faire? C’est Jules César. Jules César va se conduire comme beaucoup de conquérants… Une fois une conquête achevée, quand il considère que c’est à peu près homogène, il dit voilà, ça, cela s’appelle la Gaule. D’ailleurs les géographes antiques, après César, vont être dans un embarras constant parce qu’ils ne savent plus eux-mêmes distinguer la Gaule, la Celtique; ils vont faire des contorsions absolument épouvantables, parce que le dieu César a forcément raison, il a dit que cela s’arrêtait au Rhin, cela s’arrête au Rhin.

    Alors, comment nommer ceux qui sont de l’autre côté du Rhin? On ne sait pas trop. On va dire les Germains, un géographe comme Strabon dit: on les appelle Germains mais ils sont vraiment exactement, exactement comme ceux qui sont de l’autre côté. (…) Alors, il y a ça, puis il y a un deuxième phénomène, sur lequel on ne saurait trop insister, c’est qu’on a eu la conception que la Gaule était une espèce d’entité farouchement repliée sur elle-même, sans contact pratiquement avec l’extérieur, alors qu’à l’époque qui nous intéresse rien n’est plus faux.

     

    Difficile donc, de prétendre que les “géants guerriers celtes” étaient les ancêtres des Français, ou en tout cas pas plus que partout ailleurs en Europe. En novembre 2014, dans l’émission Le Salon Noir, Jean-Louis Brunaux, directeur de recherche au CNRS, rappelait ainsi que le mythe des ancêtres gaulois était avant tout une construction:

    C’est une histoire ancienne, qui remonte à la Renaissance. C’est une époque où on abandonne, surtout dans l’extrémité occidentale de l’Europe, la recherche généalogique basée sur l’héritage gréco-romain. On s’aperçoit qu’on n’est pas de taille pour rivaliser avec les Italiens et les Grecs et donc on recherche une autre origine, dans la Bible, et très vite à la Renaissance on s’appuiera sur les Celtes.

    Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine et un petit village "résiste encore et toujours à l’envahisseur". La BD Astérix a toujours donné à voir l’image d’un peuple isolé, à l’abri derrière ses palissades en bois dans un minuscule village perdu au milieu de nulle part. En réalité les Gaulois se regroupent dans des oppidums (ou "oppida"), c’est-à-dire des agglomérations fortifiées. A la veille de la guerre des Gaules, on parle même de “civilisation des oppida” pour désigner ce phénomène d’urbanisation, comme le rappelait Christian Goudineau dans La Fabrique de l’Histoire:

    Au niveau supérieur de la hiérarchie, on découvre, pour cette époque-là, ce que dans notre jargon on appelle les oppida, parce que César emploie ce terme qui est un terme neutre qui veut dire les établissements, les agglomérations, les grandes agglomérations. Et là aussi, on s’aperçoit qu’il y en a beaucoup plus qu’on ne le pensait et surtout qu’ils témoignent d’une organisation politique et sociale tout à fait différente des schémas que l’on avait dans la tête. C’était un grand ouvrage de défense avec pour la Gaule centrale, disons, 100 à 150 hectares, quelques petits artisanats, où en cas de coup dur, les gens se réfugiaient, [avec] une place publique pour, peut-être, que l’on puisse tenir des assemblées…

    Egalement invité de l’émission Concordance des temps en décembre 2015, Christian Goudineau, racontait la découverte puis la fouille de la cité de Bibracte, qui est la capitale, selon Jules César, "des plus anciens alliés de Rome", et où il écrira ses commentaires sur la guerre des Gaules:

    Depuis 20 ans, on a pu mettre au jour une partie importante d’une énorme agglomération, qui fait 220 hectares et qui n’est pas la seule en Gaule. […] Il y a une activité économique extraordinaire, des ateliers métallurgiques, des vestiges commerciaux innombrables, vous avez des maisons… Bibracte n’est qu’un maillon d’une chaîne. On s’est aperçu que ce type d’établissements avec des remparts, des artisanats, des lieux publics, se retrouvaient aussi bien en Autriche, en Tchéquie, en Hongrie. Il y avait un monde qui s’étendait depuis l’Atlantique jusqu’à l’équivalent de Budapest aujourd’hui qui n’était pas organisé en Etats mais comme une cent-cinquantaine de peuples, qui avaient eux-mêmes leur territoire et se gouvernaient. Chaque peuple pouvant avoir l’équivalent d’un ou deux départements.

    En réalité la société gauloise est codifiée et organisée, entre le peuple, constitué des paysans, bergers et artisans, et les nobles, l’aristocratie guerrière et les druides, qui possèdent le savoir religieux. Loin d’être des maisonnettes perdues au milieu de la forêt, les oppidums sont liés ensemble par des routes et certains peuples gaulois sont les alliés de Rome, avec laquelle ils commercent. […]

    France Culture

  • Faites du beurre maison Genre

    Genre beurre de baratte

    Ingrédients :

    600 g de crème fraîche épaisse et entière

    Fouettez énergiquement la crème à température ambiante dans un récipient ou dans le bol d’un robot. L’opération peut se faire manuellement mais ce sera beaucoup plus facile avec un batteur électrique.

    Vous verrez qu'au bout de 10 à 15 minutes, la crème sera passée par l’étape de chantilly puis d'une pâte jaune éparse et d’un liquide jaunâtre. Il s’agit du beurre et du petit-lait (ou babeurre).

    Disposez l’ensemble du beurre et du petit-lait dans un filtre fin à fromage en prenant soin de récupérer le petit-lait si vous le souhaitez. Si vous n'avez pas de filtre, mettre dans un torchon blanc, très propre qui a été stérilisé à eau très chaude, fermez par une corde (propre) et suspendez le tout dans un coin froid et pas humide.

    Pressez fortement le beurre pour en extraire tout le liquide car les résidus restants pourraient rendre le beurre rance très rapidement.

    Récupération d'un beurre rance? le rajouter dans des plats cuits: dans une soupe, un plat mijoté… (pas dans une purée, bien sûr…).

    Ouvrez le filtre ou le torchon et "lavez" le beurre avec de l’eau glacée. Rincez-le bien puis recommencez l’opération d’extraction de l’eau.

    Vous pouvez à présent saler le beurre si vous souhaitez faire du beurre salé en le pétrissant bien pour que la fleur de sel soit bien dispersée. Déposez le beurre dans un moule et laissez-le prendre au frais et à couvert au moins 12 heures. Vous pouvez l'utiliser.

    Ne jetez pas le bas-beurre. Filtrez-le finement et rajoutez dans les plats mitonnés ou la soupe.