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Recettes - Page 160

  • Pommes de terre farcies

    (ou patates douces)

    Pour huit personnes

    16 petites patates douces (deux par personnes) ou pommes de terre moyenne; 900 g de bœuf haché ou de saucisse de Toulouse

    100 g de parmesan (facultatif)

    Sel, poivre, cumin, curcuma, Persil plat, thym

    Pour commencer, dans une poêle légèrement graissée à la graisse de canard, faites revenir la viande ou la saucisse de Toulouse, hachée et laissez cuire pendant 10 à 15 minutes à feu moyen. Salez, poivrez, réservez.

    Lavez les pommes de terre ou patates douces, dans de l'eau bicarbonatée en laissant tremper 10 mn et sans enlever la peau. Essorez-les. Préchauffez le four à 190°C. Placez ces légumes sur une plaque de cuisson graissée et faites cuire au four pendant environ 45 minutes. Au bout de 30 minutes, vérifiez la cuisson des patates, en les piquant à l’aide d’une fourchette. Une fois cuite, sortez les patates du four.

    Coupez les patates en deux dans le sens de la longueur. Enlevez une partie de sa chair et faites-la revenir dans une poêle légèrement graissée et introduisez au fur et à mesure, le sel, le parmesan (facultatif), le poivre et les épices.

    Préchauffez à nouveau le four à 190 °C. Dans une plaque allant au four, disposez les patates, transposez une cuillère à soupe de farce et terminez en ajoutant les herbes fraîches.

    Faites cuire pendant 15 minutes. Servez sans plus attendre deux patates par personne, accompagnées de légumes, ou autres accompagnements à votre convenance.

    Vous pouvez avant d'enfourner, saupoudrer de fromage râpé, de chapelure et d'une noisette de beurre pour gratiner le tout.

    Pommes de terre farcies

    (ou patates douces)

    Pour huit personnes

    16 petites patates douces (deux par personnes) ou pommes de terre moyenne; 900 g de bœuf haché ou de saucisse de Toulouse

    100 g de parmesan (facultatif)

    Sel, poivre, cumin, curcuma, Persil plat, thym

    Pour commencer, dans une poêle légèrement graissée à la graisse de canard, faites revenir la viande ou la saucisse de Toulouse, hachée et laissez cuire pendant 10 à 15 minutes à feu moyen. Salez, poivrez, réservez.

    Lavez les pommes de terre ou patates douces, dans de l'eau bicarbonatée en laissant tremper 10 mn et sans enlever la peau. Essorez-les. Préchauffez le four à 190°C. Placez ces légumes sur une plaque de cuisson graissée et faites cuire au four pendant environ 45 minutes. Au bout de 30 minutes, vérifiez la cuisson des patates, en les piquant à l’aide d’une fourchette. Une fois cuite, sortez les patates du four.

    Coupez les patates en deux dans le sens de la longueur. Enlevez une partie de sa chair et faites-la revenir dans une poêle légèrement graissée et introduisez au fur et à mesure, le sel, le parmesan (facultatif), le poivre et les épices.

    Préchauffez à nouveau le four à 190 °C. Dans une plaque allant au four, disposez les patates, transposez une cuillère à soupe de farce et terminez en ajoutant les herbes fraîches.

    Faites cuire pendant 15 minutes. Servez sans plus attendre deux patates par personne, accompagnées de légumes, ou autres accompagnements à votre convenance.

    Vous pouvez avant d'enfourner, saupoudrer de fromage râpé, de chapelure et d'une noisette de beurre pour gratiner le tout.

     

  • Poêlée toulousaine

    Je l'appelle “toulousaine“ parce que c'est un mélange à moi avec de la bonne et vraie saucisse de Toulouse!

    Par personne: 120 g de saucisse de Toulouse ou 2 à 3 chipolatas; deux ou trois grosses pommes de terre; 1 demi oignon jaune; 1 cuillère café; de moutarde maison; herbes de Provence; thym frais, sel, poivre; graisse de canard; 15 cl de crème fraîche liquide

    Pelez si nécessaire les pommes de terre (ou non, si elles sont bio mais lavez-les bien tout de même en les faisant tremper dans une cuillère à soupe de bicarbonate de soude durant dix minutes -ce trempage doit être utilisé pour TOUS VOS LÉGUMES ET FRUITS).

    Coupez en très gros cubes les pommes de terre, faites les cuire dans de l'eau bouillante salée, environ 20 mn (ou moins en cocotte-vapeur); réservez au chaud.

    Dans un sautoir, versez la graisse de canard et faites cuire les oignons coupés en gros dés; laissez-les bien brunir. Ajoutez la saucisse coupée en tronçon de deux ou trois cm et faire bien cuire.

    Pendant ce temps, mélangez la crème fraîche et la moutarde avec des épices

    Ajoutez les pommes de terre précuites et faites rissoler le tout. Versez la sauce moutarde épicée et laissez mijoter dix minutes à feu doux. Remuez bien.

    Vous pouvez rajouter des haricots verts en bocaux de verre coupés en morceaux si vous trouvez que vous n'en avez pas assez dans l'assiette ou des champignons sauvages.

    Pas mal aussi avec des choux de Bruxelles ou des marrons -déjà cuits, en conserve de verre.

     

  • Truffes maison

    15 cl Crème liquide entière; 50 g Beurre doux

    5 cl alcool fort: armagnac pour rester entre nous chers payses!

    300 g Chocolat noir, Cacao en poudre non sucré

    Faites chauffer la crème liquide, l'alcool et le beurre. Incorporez délicatement la crème obtenue, légèrement tiédie, au chocolat à l'aide d'une spatule (la crème ne doit pas être trop chaude pour ne pas trancher).

    Réserver au réfrigérateur. Lorsque la ganache commence à durcir, versez-la dans une poche à douille et réalisez des boules sur des feuilles de papier sulfurisé. Vous pouvez aussi rouler avec un cuillère pour faire des billes…

    Réservez ensuite au frais jusqu'à complet refroidissement. Roulez chaque truffe dans du cacao en poudre.

     

  • Maïs aux crevettes

    ou lycée de Versailles...

    Par personne: une petite boîte de maïs tendre, 2 grosses cuillères à soupe crème fraîche épaisse; 250 g de crevettes fraîches que vous laverez à grande eau deux fois et décortiquerez ensuite. ½ poivron rouge; sel, poivre, persil haché, 1 cuillère à soupe de moutarde maison

    Déposez vos crevettes décortiquées sur papier absorbant pour retirer l'eau.

    Ouvrez la boîte de maïs, jetez la saumure, rincez à l'eau courante la passoire que vous secouer longtemps; déposez dans un saladier avec une feuille de papier absorbant; malaxez pour que l'eau soit absorbée.

    Epépinez le morceau de poivron et coupez finement en brunoise.

    Mettre tous les ingrédients dans un saladier ou plat creux et mélangez déjà.

    Préparez la sauce froide: dans un grand bol, versez la moutarde et mélangez avec la crème fraîche. Poivrez, salez, rajoutez le persil ciselé. Poivre et sel. Goûtez: il faut toujours goûter ce que l'on fait. Mélangez bien le tout et versez sur le mélange maïs, crevettes et brunoise de poivron.

    Servez frais. Vous pouvez en faire des tartines.

    Vous avez bien compris que crevettes et maïs ne doivent pas contenir l'eau de rinçage.

     

     

  • A propos de mon confit sarladaise...

     

    Voici la photo

    Vi, c'est moi qui l'ai fait!

  • Le lendemain midi…

    Voici mes victuailles du réveillon de Noël: du foie gras, bien sûr pour commencer. Je l'achète en terrine de verre… lorsqu'il est en promotion. Je fais bien attention à ne choisir que le foie gras qui n'a pas coulé sa graisse. Il vaut mieux payer du foie que de la graisse, bien sûr.

    Cependant, même si à travers le pot de verre vous avez choisi le moins gras, il y a toujours de la graisse dans le bocal. Chose que j'ôte soigneusement et met de côté sur une assiette en verre, au réfrigérateur. Ne jetez jamais cet or goûteux! D'ailleurs, on ne doit jamais rien jeter en cuisine, il existe toujours un moyen de récupérer un fond de plat ou de légumes.

     

    La preuve? c'est ici: www.tradi-cuisine.com

     

    Après le foie gras, nous avions des crevettes: rien à dire, on les mange nature, sans fioritures. Puis, le saumon sauvage, fumé au bois de hêtre. Consommé nature, avec du pain de seigle. Il est toujours parfait. On m'a dit que le saumon sauvage est plus “pesticidé“ que le saumon d'élevage. Peut-être… mais, tant que je n'ai pas lu ou regardé un reportage de mon moi-même…

    Puis j'ai fait du confit de canard avec pommes de terre et giroles à la graisse de canard, bien sûr.

    Les pommes de terre bio sont assez petites. Donc, marre de peler ces minuscules légumes… Je les lave soigneusement dans une première eau, je les laisse tremper dix minutes dans une eau bicarbonée. Je les récupère une à une pour retirer les germes, retirer les taches diverses pas très jolies. Pour ma recette, même si elles sont petites, je les coupe en deux. Je les passe à la cocotte vapeur durant 5 minutes.

    Puis, dans la sauteuse où j'ai fais fondre la graisse des cuisses confites, je jette mes girolles pour les faire suer (je sais très bien faire suer les autres!) et mes gros morceaux de pommes de terre déjà précuits puisqu'ils sont passés à la vapeur. Je fais sauter longuement le tout dans la graisse récupérée, sans oublier de rajouter sel, poivre, pincée d'herbes de Provence que vous achetez ici sur mon site.

    Après le confit et sa poêlée (parait qu'on dit sarladaise mais on a toujours fait cela chez moi, à Toulouse, quand j'étais môme, j'ai jamais demandé le nom du plat, je me contente de savoir la recette et... de le manger!…. vient le fromage (nous, c'est chèvre fermier et Roquefort Papillon) et la bûche glacée.

    Le lendemain midi, on a fini le foie gras. Il ne restait rien du saumon et des crevettes; par contre, il y avait bien assez de la poêlée de pommes de terre aux champignons. Ni une, ni deux, j'ai récupéré le peu de graisse de foie gras posé sur l'assiette, il était durci au frigo. Il n'y en avait que la valeur d'une grosse cuillère à soupe. Je l'ai ajouté sur le restant de pommes de terre, j'ai battu trois œufs dans un saladier et j'ai versé dans le sautoir. Très bon croyez-moi!

    Chez nous, ce qui compte, c'est le soir du réveillon; le repas du lendemain ne sert qu'à finir les restes (s'il y en a). Quand on a eu une bonne “ventrée“ la veille, le midi suivant on mange peu. Enfin, chez moi c'est ainsi. Et d'ailleurs, pour le petit déjeuner, on n'en fait pas; par contre, de grands lampées d'eau en bouteille (n'en déplaise aux ingénieurs de l'assainissement de l'eau, qui nous coûte un max, l'eau du robinet contient les molécules médicamenteuses et, non, merci).

    Concernant le confit, dernière info très importante: le confit acheté dans des boîtes alu (appert) est -hyper- cuit… il ne demande pratiquement que du réchauffage.

    Le confit du boucher par contre, il faut le cuire 35 à 40 minutes, après l'avoir dégraissé (et conservé la graisse pour cuire une poêlée de légumes, une omelette, etc.).

    Attention à l'arnaque: le confit doit être entouré de graisse de canard; trop souvent, on l'entoure de graisse de porc (saindoux); vous la différenciez à l'odeur et la couleur (graisse trop blanche du porc).

     

  • Des trucs à savoir....

    Une fois jugée comestible, une espèce vivante va encore subir de nombreuses opérations classificatrices: certains aliments sont purs, d’autres impurs, on ne consomme pas un aliment avec n’importe quel autre aliment, certains sont consommés crus, d’autres cuits, d’autres sont réservés à certains groupes (chefs, femmes enceintes.), à certaines périodes de la journée, de l’année etc. Tous ces classements complexes et largement inconscients forment un système culinaire, une cuisine, ils nous situent dans le temps et dans l’espace, en tant qu’individus et en tant que groupes.

    Tous les êtres humains parlent, chaque groupe a sa langue ; tous mangent, chaque groupe a sa cuisine.

    Le principe d’incorporation

     

    Il veut que, lorsque nous introduisons un aliment dans notre corps, nous lui fassions franchir la frontière entre le monde et le soi, entre le dehors et le dedans. De manière universelle, l’être humain est convaincu que l’aliment agit non seulement sur l’état de son organisme mais sur sa nature même: on est ce qu’on mange. Dans la plupart des cultures il est tenu pour évident que ce que l’on mange modifie ce que l’on est ; les exemples sont légion, et pas seulement dans les sociétés dites primitives. De nombreuses personnes pensent que la viande rouge donne de la force et les boxeurs, il n’y a pas si longtemps, allaient aux Halles le matin pour boire le sang frais des bêtes puissantes.

    Ce principe d’incorporation explique aussi les tentatives des êtres humains pour maîtriser leur identité corporelle ou symbolique par leur alimentation ; " que tes aliments soient ta seule médecine " disait Hippocrate.

    Le paradoxe de l’omnivore

    Le paradoxe de l’omnivore implique que l’être humain doit chercher sans cesse de nouveaux aliments potentiels tout en restant prudent tant qu’il n’a pas la certitude de leur innocuité. Les omnivores ne peuvent survivre qu’en arbitrant constamment entre 2 motivations concurrentes, la néophilie, ou appétence pour les nourritures nouvelles et la néophobie, c’est-à-dire la peur de celles-ci. Cette ambivalence installe chez l’omnivore neuronal une anxiété constitutive de l’alimentation elle-même.

    L’urbanisation, l’industrialisation, la mondialisation, la circulation de l’information, l’affaiblissement des préceptes religieux, les changements à l’œuvre dans le domaine de la famille viennent bouleverser ces schémas millénaires sur lesquels sont assises en partie nos identités personnelles et collectives.

    Fausse sécurité ou liberté culinaire

    Nos anciennes classifications sont chamboulées par l’éloignement des lieux de fabrication des produits alimentaires, leurs transformations technologiques et leur surabondance.

    Le principe d’incorporation se voit lui aussi remis en cause: on est ce qu’on mange mais quand on ne reconnait plus ses aliments, qui devient-on vraiment en les mangeant?

    Enfin, dans ce monde de nouveautés permanentes portées par la communication des firmes, on ne sait plus quoi est quoi, ce qui est ancien et ce qui est nouveau, et notre naturel omnivore ne sait plus où donner de la fourchette.

    Loin des campagnes d’antan, face à une offre alimentaire plus large que jamais, de moins en moins soumis aux cadres culturels et religieux traditionnels, exposé aux injonctions contradictoires de l’information nutritionnelle, l’individu moderne se retrouve libre, seul, en situation d’avoir à renouveler chaque jour sa culture culinaire.

    Cet environnement inédit est anxiogène et explique pêle-mêle le succès des livres de recettes, les régimes et gourous de tous poils, le succès des émissions culinaires, et…le refuge dans la fausse sécurité du bio.

    Pourtant un regard distancié nous permet de constater que la plupart de nos contemporains vivent nutritionnellement un âge d’or, dégagés de la crainte millénaire de la famine et protégés par la technologie. Rappelons que les infections alimentaires tuaient encore 15 000 personnes par an dans la France des années 50 du siècle dernier pour 150 aujourd’hui.

    Oser manger par toi-même

    Dans ce champ ultrasensible de l’alimentation, ce qui est à l’œuvre, comme partout ailleurs, c’est le combat entre la liberté assumée des individus et le retour fantasmé à un univers protecteur mais prescrit.

    Les politiques, les media, les scientifiques ne doivent pas jeter de l’huile sur les feux de ces peurs explicables, ils doivent accompagner rationnellement l’autonomie nouvelle de chacun dans ses choix alimentaires et culinaires.

    Kant donnait pour devise aux Lumières " ose savoir par toi-même " ; " ose manger par toi-même " voilà une belle devise pour une liberté alimentaire encore à construire.

    Richard Guédon - Contrepoints.org

    Richard Guédon est docteur en médecine, ancien Directeur médical d’une mutuelle d’assurances et ancien administrateur d’une caisse d’assurance maladie.