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Recettes - Page 168

  • Dessert à la banane, sans cuisson ou avec un peu de cuisson

    Deux recettes rapides, pas chères et si bonnes! à donner envie au petit Jésus de ne pas monter sur la croix et de rester ici-bas avec nous, en Occitanie.

    Quand il fait trop chaud pour lever le petit doigt en cuisine…

    Quand on veut un petit encas vite préparé (cas du non-four)

    Quand on est gourmand (comme tout le monde, hein?)

    Quand on aime les bananes (comme moi)

    Quand on a une flopée de gosses autour de soi…

    Verrine banane au chocolat et petit-beurre

    Pour: 4 personnes 

    80 g de chocolat, 5 cl de lait (environ une grosse cuillère ou deux à soupe); 3 bananes;

    2 cuillères à soupe de sucre roux, 25 g de beurre (salé pour les non-natifs de Toulouse); une petite cuillère à café de cannelle en poudre; une dizaine de petits beurres,

    Préchauffer le four à 180°C.

    Faire revenir les bananes coupées en rondelles avec une noix de beurre et une cuillère de sucre roux. Saupoudrez de cannelle. Dans le même temps, faire chauffer le lait et y ajouter le chocolat en petits morceaux pour le faire fondre.

    Bien mélanger pour que le mélange devienne homogène. Réalisez la pâte à crumble en mélangeant le beurre ramolli salé, les biscuits émiettés et le sucre.

    Monter le crumble en mettant les bananes au fond des plats, le chocolat fondu par-dessus et terminer par le crumble. Laisser cuire au four moyen pendant 8 minutes.

    Ou bien, sans cuisson:

    Emiettez très finement les gâteaux, les arroser d'Armagnac et de beurre fondu, posez les rondelles de bananes passées rapidement à la poêle avec beurre, sucre et cannelle.

    Faites une ganache au chocolat et verser dans le verre, par-dessus tout l'appareil.

    Vous pouvez ajouter une boule de glace à la vanille ou au chocolat. Ou de la chantilly, ou de la crème fouettée, ou si vous aimez trop le sucré, de la gelée de framboise, myrtille etc… surtout si elle est maison.

     

  • Les secrets du bouillon de poule: gélatine

    En France le bouillon à base de viande ou de poule a, pendant longtemps, constitué la base de la traditionnelle soupe en lui apportant un surcroît de saveur. Chez nous, pas un seul dimanche depuis 1963 sans un poulet et le vermicelle, fait avec les abats et les ailes du bestiau. Autrefois, la coutume voulait que l’on mange l’animal en entier, y compris le collagène (abats et os).

    Plus spécifiquement, le bouillon de poule était autrefois considéré comme le remède de choix des malades et des convalescents. Décrypté sous l’angle nutritionnel et thérapeutique, il faut le remettre à l’honneur.

    En effet, loin d’être un remède désuet, le bouillon de poule est souverain pour soulager et guérir les pathologies induites par une altération de la muqueuse intestinale, des colites aux allergies, en passant par les affections rhumatismales; pour votre thyroïde et santé globale! Les maladies dégénératives et inflammatoires peuvent souvent être corrigées par l’utilisation d’aliments riches en gélatine. - Ray Peat Phd

    En effet, étant donné que tout bouillon réalisé avec des os se gélifie en refroidissant, il est important de savoir que, cette gélatine, extraite des cartilages, ligaments et os, renferme de précieux nutriments, dont la présence explique les bienfaits du bouillon communément observés:

    Meilleure digestion des céréales, des laitages et des viandes chez les sujets fragiles ou hyper-sensibles. C’est cette qualité qu’Élaine Gottschall, biologiste moléculaire et cellulaire spécialisée dans l’étude des aliments sur l’organisme, a exploité dans la définition de son régime des glucides spécifiques (régime GS) destiné à soigner les troubles intestinaux et les maladies induites. Élaine Gottschall le présente comme un formidable anti-inflammatoire.

    Pourquoi? La réponse nous est donnée par Raymond Peat, endocrinologue, dans un article intitulé "Gélatine, stress et longévité" en expliquant la composition des muscles et la gélatine. Il s’avère en effet que  l’un et l’autre affichent un équilibre en acides aminés très différent: le muscle se révèle nettement plus riche en tryptophane et en cystéine, alors que la gélatine ne contient pas de tryptophane, affiche peu de méthionine, mais s’avère riche en glycine, proline et aussi alanine. Tryptophane et cystéine sont des stimulateurs de stress et des inhibiteurs de la fonction thyroïdienne. En outre, le tryptophane est un précurseur de sérotonine, qui provoque en excès d’inflammation et une immunodépression. Les enfants ont besoin d’une plus grande quantité de tryptophane pendant leur croissance. Quand nous vieillissons, notre métabolisme est ralenti par ces acides aminés inflammatoires en inhibant la fonction thyroïdienne. Cela  mène à une réduction de la capacité de nos cellules à résister au stress. Le tryptophane est un précurseur de la sérotonine, un neurotransmetteur bénéfique pour l’humeur en quantité appropriée, mais qui peut augmenter l’inflammation et avoir une action immunosuppressive  si consommée en excès.

    Inversement, les acides aminés contenus dans la gélatine ont des effets anti-inflammatoires et sont des précurseurs de collagène, lequel assure la cicatrisation et croissance des tissus. Plus précisément, la glycine produit divers effets protecteurs et anti-stress. Raymond Peat précise aussi qu’elle favorise une rémission plus rapide lors d’accident cardiaque, facilite le sommeil, l’apprentissage et la mémorisation. Elle peut aussi prévenir et soulager l’inflammation. Son rôle sur les pathologies est donc double : dans un premier temps, elle soulage la douleur et au long cours, elle intervient dans la restauration des cartilages.

    De fait nous pourrions être tentés d’utiliser de la glycine pure, mais elle s’avère plus efficace lorsqu’elle est équilibrée par la présence des autres composants de la gélatine.

    Le collagène est un ingrédient chouchou des crèmes de jouvence, le collagène ne concerne pas seulement nos rides…. Le collagène, protéine présente dans la gélatine, est riche en glycine, proline et alanine. Au niveau corporel, cette protéine fibreuse est incontournable puisqu’elle représente 1/4 de masse protéique du corps et assure la cohésion de nos tissus.

    Il existe en fait plusieurs types de collagène de forme et de structure différente selon leur localisation. Parmi les principaux, le type 1, le plus abondant (90 % de tout le collagène corporel), est un constituant essentiel de la trame osseuse (à laquelle il donne sa rigidité), de la peau, du tissu conjonctif, des tendons et de la cornée des yeux; le type 2 est typique des cartilages et le type 3, quant à lui, est surtout présent dans les muscles squelettiques et la paroi des vaisseaux.

    La gélatine (aussi nommé  collagène hydrolysé) contient des éléments clés pour réduire l’inflammation cellulaire. Elle s’avère efficace pour augmenter le métabolisme global. Historiquement, la gélatine se retrouvait pratiquement dans chaque recette, car l'utilisation des os et cartilages faisait partie de la base de plusieurs mijotés et sauces - pensez aux ragoûts des grands-mères et aux vrais bouillons devenant gélatineux une fois refroidis. Aujourd’hui, les traditions ont changé et pratiquement plus personne n’en consomme.

    Les rôles clefs de la gélatine :

    Aide à la cicatrisation et réduit une inflammation systémique

    Aide à inhiber la formation de nouveaux vaisseaux sanguins, comme on peut le constater dans le cas d’une tumeur en pleine croissance

    Selon N.R. Gotthoffer, la consommation régulière de gélatine peut aider à la digestion des produits laitiers

    Réduit les effets cataboliques des tissus musculaires en période de stress, de jeûne ainsi qu’en perte de poids

    Aide à la sécrétion gastrique, favorisant ainsi une meilleure  digestion et absorption

    Réduit l’inflammation des muqueuses (excellent contre le  ‘leaky gut’)

    Peut augmenter les niveaux de calcium sanguins en régularisant l’hormone parathyroïde qui est inflammatoire et produit le catabolisme des os

    Favorise la respiration cellulaire et la détoxification en supportant la méthylation

    Peut stimuler la production d’hormone thyroïdienne

    Aide à régulariser le diabète (était utilisée depuis 100 ans) en facilitant l’action de l’insuline

    Protège contre l’excès de stress, cortisol

    Protège les cellules et ralentit le processus du vieillissement.

    Possède des propriétés anti-œstrogéniques

    Les rôles clefs de la glycine :

    Aide à la phase 2 de la détoxification du foie en soutenant la synthèse du glutathion

    Inhibe la lipolyse, empêchant ainsi l’hyperglycémie

    Protège les cellules contre les dommages oxydatifs, similaire au CO2

    Favorise le sommeil naturellement (la glycine est un acide aminé calmant)

    Stabilise le système nerveux et possède des actions antispasmodiques

    La glycine est utilisée dans la gluconéogenèse. Des niveaux faibles sont associés à l’hypoglycémie.

    Au-delà de la gélatine

    L’endocrinologue Raymond Peat a pu mettre à jour pourquoi une préparation millénaire comme le bouillon, fait avec quelques os, a permis d’aider à soigner des maladies comme l’ostéoporose, l’arthrose, le diabète, les grippes, permet d’assimiler des minéraux, du calcium, à mieux digérer et assimiler les protéines, les féculents, les aliments cuits pris en même temps. La réponse est une question d’acides aminés, différents de ceux contenus dans les viandes "musculeuses", et qui sont protecteurs de la cellule au lieu d’être des encrasseurs (notamment la glycine).

    La glycine est un acide aminé qualifié de "semi-essentiel" par les chercheurs

    (il est produit par un organisme aux intestins en bonne santé, mais pas en quantité suffisante pour en couvrir ses besoins).

    Les buveurs  de bouillon de poulet maison à l’ancienne  ont la peau douce, les os renforcés, et même, ajoute Sally Fallon, qui a écrit " Nourishing Traditions " et une ode au bouillon (en anglais) une " sparkle love life " (j’en veux aussi).

    Une préparation ancestrale

    Comme quoi, reprendre une tradition en cuisine, ce n’est pas seulement endosser un héritage, c’est aussi souvent bénéficier de la sagesse éprouvée par des dizaines de générations. Grâce aux recherches actuelles, nous pouvons consciemment reprendre à notre compte des pratiques ancestrales, empiriques… et bénéfiques.

    L’intérêt du bouillon tient aussi aux ingrédients d’accompagnement qui en font une potion alcaline. Les herbes et aromates (thym, romarin, sarriette, serpolet, laurier, girofle…) sont essentiels: ils favorisent aussi la digestion, agissent comme anti-infectieux et apportent chacun leurs propriétés spécifiques.

    De même, parmi les légumes, qui apportent leur charge minérale alcaline, ceux contenant des composés soufrés (oignons, navet, chou…) optimisent la digestion, renforcent le caractère anti-inflammatoire de l’ensemble et assurent une action optimale du collagène.

    Enfin, l’ajout d’un peu de vin blanc, de jus de citron ou de vinaigre de cidre, permet une extraction maximale des nombreux minéraux contenus dans les os. Pour Natasha Campbell, neurologue et nutritionniste, le bouillon de viande ou de poisson, outre le fait de calmer l’inflammation, renforce les cellules de la paroi intestinale qui se reproduisent alors plus vite, assurant la restauration de la muqueuse et sa guérison. Néanmoins, ce rôle ne peut être assuré pleinement que dans le cadre d’une diète de suppression des glucides en cas de syndrome entéropsychologique.

    Au final, ce bouillon sera salutaire dans de multiples pathologies, à commencer par celles qui sont induites par l’altération de la muqueuses intestinales : allergies, asthme, colite, maladie de Crohn, hypochlorhydrie, reflux œsophagien, atrophie musculaire, ostéoporose, problèmes articulaires, arthrite, cancer, anémie, diabète… sans oublier les anodins refroidissements, rhumes et autres grippes.

    Une raison supplémentaire pour redécouvrir les pot-au-feu, ragoûts et autres potées, à condition toutefois de choisir des produits de qualité.

    La recette du bouillon

    • Dans un généreux faitout contenant plusieurs litres d’eau froide, déposer une carcasse de volaille ou un ensemble d’abattis (l’important ici, ce n’est pas la chair, mais les os, tendons, ligaments, tissus conjonctif, peau…), des légumes (selon la saison : carottes, oignon, navet, courgette…), de l’ail, du thym, du laurier, quelques clous de girofle et un verre de vin blanc sec (ou vinaigre de cidre ou jus de citron), du poivre…
    • Porter à ébullition et laisser tout juste frémir pendant 2 à 3 h. Ajouter le sel en fin de cuisson.

    NB : ce bouillon peut être réalisé avec des os de différents animaux, mais aussi avec des poissons entiers.

    Concernant le dit bouillon, il peut se conserver au réfrigérateur entre 3 et 5 jours selon que l’on ait du froid statique ou ventilé. Au pire, le mieux est de le congeler, sachant qu’il faudra néanmoins le consommer rapidement, soit idéalement dans le mois qui suit, voire un peu plus mais le congélateur a aussi ses limites que nous dépassons trop facilement.

    Pris en cure, le bouillon peut être consommé à tout moment, comme un thé, y compris au petit-déjeuner, qui fait que quelques litres se consomment finalement assez vite. C’est plus une question de goût et d’habitude, mais si l’on recherche un effet thérapeutique, ce sera mieux.

    Une autre recette:

    2l d’eau; 6 ou 12 ailes de poulets bio, c'est mieux, ou 1 carcasse de poulet (de bonne qualité!) à demander à votre gentil boucher, volailler etc. ou 1 poule entière; autrefois, on mettait la poule au pot (comme disait notre bon Henri IV), c'était surtout les vieilles poules pondeuses arrivées à leur terme…. on vous met cela en cuisine sous le vocable de…. Coq au vin (par exemple).

    1 ou plusieurs poireaux (le vert surtout); 1 ou plusieurs carottes; 1 oignon jaune piqué de plusieurs clous de girofle (assainissant); 3 grains de poivre (anti-inflammatoire); du laurier , du thym, du romarin (efficace contre les affections hivernales et les rhumatismes) 1 pincée de sel; 1 verre de vin blanc de cuisine….

     

    Déposez la carcasse (ou les pilons, ou le poulet) dans l’eau froide et ajoutez-y les légumes nettoyés coupés en gros morceaux, l'oignon piqué de ses clous, poivre, sel, vin;

    Faites chauffez à feu fort jusqu’à presqu’ébullition puis, réduisez très fortement pour continuer à cuire, sans bouillir, pendant 1h ou 2, suivant ce que vous avez mis dedans.

    Récupérez la bonne viande (sortez les os) et les légumes, servis à part.

    Mettez votre bouillon au frais et chauffez une grande tasse à boire avant chaque repas.

    Réchauffez un peu, la gélatine et la graisse redeviennent liquides.

    Respectez certaines règles simples

    Une cuisson longue, douce,

    L’adjonction d’un acide: le vin  blanc recommandé car meilleur, mais un demi-verre de jus de citron ou de vinaigre c'est aussi bien. Si vous trouvez trop acide, rajoutez quelques morceaux de sucre… pas trop recommandé, mais bon, à vous de juger.

    Préférez des produits bio, ou de très, très bonne qualité; en marmite normale, la cuisson est longue; vous réduirez le temps à la marmite-vapeur. D'autre part, un os à moëlle est également parfait pour obtenir un bouillon gélatineux et cela demande moins de cuisson (vous pouvez réduire à 50  minutes en marmite et 35 m en autocuiseur et éteindre et laisser tomber la vapeur doucement en retirant la soupape, ainsi, l'autocuiseur économise beaucoup de gaz ou électricité et, tant qu'il y a de la vapeur, le contenant cuit encore une dizaine de minutes, tout seul… un peu comme une marmite norvégienne.

    N’ayez pas peur de la gélatine qui se forme après refroidissement, c’est elle qui contient ces précieux acides aminés qui vont vous cajoler les mitochondries.

    Mettez votre bouillon au frais où congelez; (je conseille dans de petits pots de +/- 250 ml, (pourquoi des petits pots? C’est plus simple à caser dans le frigo ou congeler, (le bouillon se conserve 5 à 6 jours au frigo. Il se congèle et décongèle très bien); ou, si vous prenez un grand pot, vous aurez tout le gras au dessus, (vous pouvez le récupérer pour rissoler des pommes de terre par exemple avec un peu plus de graisse de canard (dont je vous ai déjà expliqué le truc de récupération. Ou bien, utilisez ce bouillon pour cuire tous les légumes que vous voulez ou ajoutez à la fin, dans la sauce tomate pour vos pâtes, riz, légumes secs… etc.

    On cuit une carcasse, pour le bouillon, à basse ou haute température. Sans acide, le bouillon est moins riche en nutriments tirés des os. Dommage de ne pas en mettre…

    Pour certaines personnes, le bouillon remplace avantageusement le petit-déjeuner (rapide, pratique, savoureux), pour d’autres, c’est mieux dans la soupe ou dans une préparation culinaire. Si vous connaissez des épisodes de nausées ou de flatulence avec le bouillon, cuisez-le moins de 2h.

     C’est la concentration en L-Glutamine qui pose problème à certains foies mauvais détoxifieurs.

    A SAVOIR:

    Juste la carcasse, ce sera beaucoup plus liquide et moins gras. Ne mettez qu’un peu d’eau.

    Problèmes intestinaux? prenez la précaution de ne cuire le bouillon seulement deux heures maximum. Dans ce cas, je conseille de faire le bouillon avec des ailes de poulet, plus vite cuites qu’un poulet entier.

    Vous pouvez aussi utiliser pieds de bœuf et surtout de porc, très gélatineux: Le bouillon d’os de bœuf, de porc, de mouton, (pour les pieds, cuire au moins 4 h, à feux doux) ou de canard est également paré de vertus équivalentes à celles du bouillon de poulet, simplement, comme plus personne n’a cette habitude, je préfère recommander le bouillon de poulet pour commencer! Sinon, toute viande avec os convient pour ce bouillon thérapeutique.

    Pour quelqu’un qui a tendance à faire des crises de goutte, ne boudez pas: En fait, les purines sont produites également par les légumineuses, la levure en paillettes, le soja… Et le bouillon contient des acides aminés qui sont différents que ceux des muscles, comme la glycine, qui comme le dit Raymond Peat a des actions protectrices sur la cellule

    C’est plus agréable à boire chaud et liquide que froid et bloblotant… Quand c’est chaud la gélatine et la graisse deviennent invisibles (bon, on voit un peu le gras mais, ce n'est pas nauséeux tant que cela).

     

  • Verrine de fraises à l'Armagnac

    Vous avez mis les ingrédients quelques heures à rafraîchir avant de les assembler comme ci-après

    Ingrédients (pour 4 verres): 500 g de fraises, 1 barquette de mascarpone, sucre (suivant goût), 1 paquet de gâteaux secs, j'aime bien les petits beurres pour cela… un demi verre d'Armagnac, vanille en poudre, feuilles de menthe cristalisées maison (trempez de belles feuilles dans de l'eau fortement sucrée et laisser sécher)

    Équeutez les fraises, coupez-les en petits morceaux (saupoudrez de sucre selon le goût) et de vanille en poudre

    Cassez les gâteaux au mortier, mélangez-les avec de l'Armagnac (de chez nous mais bon, si vous insistez, utilisez votre eau de vie à vous).

    Battez le mascarpone en le délayant avec un peu de lait ou de crème fraîche liquide.

    Dans des verres assez haut, mettez une couche diverses préparation en commençant pas les miettes de gâteaux pui une couche du mélange mascarpone et une couche de fraises. Décorez en saupoudrant de vermicelle sucré et en décorant de feuilles de menthe cristallisées.

    Ne se conserve pas au frigo sinon les miettes de gâteaux se ramolliront.

  • Ha! la retraite du cuisinier….

    Avant, nous allions déguster le meilleur cassoulet de Toulouse, chez Norbert El Bèze, qui tenait La Régalade, rue Gambetta. Un cassoulet maison PRESQUE aussi parfait que le mien, parfait à 95%.

    Mais, il a prit sa retraite... restaurant fermé... je n'ose même pas dire la bouillasse du propriétaire suivant : quand Norbert m'a dit qui l'avait acheté, j'ai compris.....

    Cela fait bien trois années que nous allons à L'Escarbille, RN113 à Montgiscard déguster la cuisine du coin. Quand le chef fait lui-même la cuisine, cela me convient. Le fait maison, il n'y a rien de mieux… savoir que la blanquette ou le cassoulet arrivent en cuisine dans des poches plastiques que l'on ouvre au moment de servir pour coller cela au micro-ondes, cela ne m'attire pas du tout. Pas sexy du tout, la cuisine des resto de nos jours!!!

    Le cassoulet de l'Escarbille est, de très loin s'en faut, le mieux qu'on puisse manger sur Toulouse, à l'instant où j'écris. Au moins, les haricots, cela se voit et se goûte, sont cuisinés maison. Ils ont du goût… bien sûr, pour faire “cassoulet“, le cuisinier rajoute du confit et de la saucisse... grillés ailleurs… on colle cela dans une terrine individuelle, les haricots en dessous, les viandes cuites par ailleurs et on passe sous le gril puissance maxi pour réchauffer tout, histoire que jusqu'à la deuxième bouchée, le client se brûle un peu la langue.

    Alors, bien sûr, il y a autant de recettes de cassoulet que de cuisiniers. D'ailleurs, j'ai remarqué que -pour ne pas trop s'attirer de problèmes- il est noté, sur la carte, à côté du nom du plat, le prénom du cuisinier. A l'Escarbille, c'est le cassoulet d'Hubert. Mais, Hubert, apparemment a pris sa retraite. Alors son remplaçant continue la recette qu'on lui a fournie…. les haricots sont bien cuisinés maison mais ils sont secs. Cela manque d'un peu de bouillon. Je sais maintenant pourquoi ce cassoulet n'a pas besoin qu'on le saupoudre (hérésie totale!!!!) de chapelure…. vous vous doutez qu'il n'est pas besoin de gratiner ce qui est sec comme du vieux mastic.

    Le confit était sec lui aussi (ma fille a prit du confit tout seul, il était aussi dur que le mien; heureusement que, désormais, elle a plus de force dans les mains, sinon elle n'aurait pas pu couper ses bouchées elle-même) ainsi que le bout de saucisse de Toulouse posé au dessus de la petite montée de fayots.

    La vraie saucisse de Toulouse doit avoir 2,5 cm de diamètre, celle que j'avais hier soir n'en faisait qu'un tout petit centimètre. Je ne chipote pas le nombre de centimètre, la saucisse “amaigrie“ était bonne et pratiquement réalisée dans les règles de l'art. Mais, comme le confit, elle était sèche. Pourquoi la saucisse de Toulouse est grosse? faites dans les boyaux du cochon... et, le verrat, il est pas maigre, en général... de nos jours, la saucisse est faite d'un tuyau de je ne sais quelle matière, qu'il vaut mieux ne pas trop réfléchir avant de consommer... il faut bien connaître son boucher pour être tranquille. La saucisse, chez nous, c'est une fois par semaine, au minimum...

    Quand on fait un cassoulet, je veux bien comprendre qu'on puisse le préparer un jour ou deux avant (bien meilleur réchauffé) mais là où je ne suis pas d'accord, c'est que lorsque le chef dispose dans une cassole, par-dessus les haricots, la cuisse et le bout de saucisse il n'arrose pas le tout d'une petite louchée du bouillon de cuisson des haricots. De plus, il faut en laisser un petit peu dans les haricots, ne pas poser sur la table des fayots secs! genre colle et mastic réunis… arroser confit et saucisse de bouillon, cela permettrait à ces deux aliments de ne pas être secs dans la cassole individuelle, devant le client et donnerait une autre dimension aux produits ci-dessus.

    Vous avez donc compris que perso, toutes mes viandes cuisent dans ma marmite un bon moment. Tous les ingrédients doivent être rissolés à la graisse de canard AVANT et plongés dans la marmite pour cuire, selon l'aliment, au minimum une demi-heure.

    Là, je parle pour le confit. Si vous l'achetez en boîte ronde, comme on en trouve dans tous les supermarchés de la sphère “cassoulet“, il faut disposer le confit juste au moment de passer l'ensemble au four pour chauffer. Sinon, votre confit devient de la purée de canard.

    Si vous achetez votre confit chez le boucher qui le vend, comme il se doit, dans un grand bac où les viandes sont installées sous vos yeux, bien emmitouflées de graisse de canard, là, c'est important de le mettre dans la marmite au moins 35 minutes afin qu'il cuise dans le bouillon à feu moyen.

    Astuce (bis répétita): comment reconnaître du confit cuit dans la graisse de canard et pas dans le saindoux, c'est-à-dire la graisse de porc, comme font certains cupides indélicats?

    la graisse de canard a une couleur un peu ivoire. La graisse de cochon est bien blanche. Mais, il faut dire que de nos jours, il y a bien assez de producteur de canards qui “font“ de la graisse de canard et qu'on n'en manque pas comme il y a fort longtemps… ce temps où l'on “escroquait“ les cuisinières en leur vendant des cuisses cuites dans la graisse de porc.

    Le cuisinier de l'Escarbille a prit sa retraite… depuis, le nouveau fait ce qu'il peut. Je continuerais sans doute à aller dans ce restaurant mais je pense que j'éviterais le cassoulet…

    Hélas, je vous le dit: plus personne ne sait cuisiner le cassoulet en Occitanie… même à Castelnaudary… il n'y a que voir la recette bidon qui est sur le site de la Confrérie qui, désormais n'est plus “frérie“…. Tous les toqués de la toque du coin, qui se la joue en se haussant du col, même à trois bandes tricolores, sont des fumistes… à force de vouloir “revisiter“ la recette, ils l'ont transformée en bouillasse de gargottier.

    1 salade de chèvre 7,00 € (avec une bestiole dans la salade)

    1 foie gras mi-cuit 14,00 € (très bon avec belle quantité et une cuillère à soupe de confiture de figue que je me demande toujours ce qu'elle fout dans une assiette à foie gras! mais, faut céder à la mode des toqués de la toque!!!!)

    1 confit 15,50 €

    1 cassoulet 18,50 €

    1 petite bouteille de Buzet, Baron d'Ardeuil, 14,50 € pour faire descendre mon cassoulet sec… ma fille ne boit pas d'alcool. Ce qui reste dans la bouteille, je le ramène pour le rajouter dans mon vinaigrier…. il ne faut rien laisser perdre de ce prix là!

    1 demi Badoit 3,90 €

    Profiteroles en dessert pour moi et 1 glace deux boules pour ma fille… nous demandons toujours “beaucoup, beaucoup de chantilly“ mais s'il y avait 2 grammes de plus, elle sortait droit d'une bombe… pour le vrai fait maison, il faut aller dans une étoile Michelin, hélas!

    Oui, repas costaud… mais, je ne remangerai que ce soir…

    Ma fille me dit qu'elle connait un autre restaurant où elle a déjeuné avec notre ami Yoshi, lors de son passage chez nous pour goûter la vraie de vraie cuisine maison… elle pense que c'est fait maison… je pense que je ne vais pas tarder à aller le tester…. marre du cassoulet mastic du remplaçant du cuisinier!

     

  • Millefeuilles de Rocamadour aux aubergines

    Pour 4 personnes

    4 Rocamadour; 1 belle aubergine; 2 tomates bien mûres, un peu d'huile d’olive

    Basilic frais et coriandre en poudre

    Tranchez les aubergines et les tomates en 8 mm d’épaisseur, faites-les dégorger au sel 5mn, les rincer puis bien les éponger sur papier absorbant.

    Faites poêler à feu vif les tranches de légumes avec un peu d’huile d’olive.

    Dans un plat allant au four bien huilé, procédez au montage: une tranche d’aubergine bien dorée, une tranche de tomate, un Rocamadour que vous saupoudre de coriandre, une tranche de tomate et une tranche d’aubergine pour finir. Enfournez 8mn à 200° et décorez avec des herbes du jardin (basilic, persil...).

    Vous pouvez utiliser les petits fromages de chèvre ou de brebis que vous aimez...

    vous pouvez remplacez l'aubergine par du poivron jaune ou vert.... vous pouvez ne pas terminer avec la tranche d'aubergine mais poser un œuf frit au moment de servir.

     

  • Coco? coco, coco?

    La première fois où nous avons acheté une noix de coco, dans les années 60, ma mère a voulu l'ouvrir avec un marteau: quelle histoire! Une fois éclatée, l'eau était partout dans la cuisine....

    Huile de coco

    L'huile de coco est la nouvelle star en cosmétique c’est grâce à ses propriétés nourrissantes et réparatrices. Très riche en acides gras essentiels, en acide laurique et en acide myristique, elle possède une action relipidante et est très facilement absorbée par la peau. Elle offre à l’épiderme un aspect lisse et aux cheveux de la brillance.

    Ce qui séduit également très fortement dans l’huile de coco, c’est son côté ultra sensoriel. Car c’est vrai que rien que son nom est une invitation au voyage. Sans oublier son parfum gourmand qui transforme chaque soin en une pause cocooning plaisir. Avec de telles vertus cosmétiques et sensorielles, rien de surprenant à ce qu’on retrouve l’huile de coco dans de très nombreux cosmétiques: huiles capillaires, savons, baumes et laits corporels, crèmes mains, gamme de shampooings, soins visage…

    Comment est obtenu ce précieux élixir? Une fois le fruit récolté, la chair est séparée du lait et de la coque. Puis, comme pour les bonnes huiles d’olive, l’huile de coco doit être extraite à froid, afin de préserver toutes les qualités du fruit; il faudrait aussi vérifier que la récolte se fait, dans les îles Samoa, de façon traditionnelle dans le respect des règles du Commerce Equitable.

    Les atouts de l’huile de coco pour la peau

    Très nourrissante, l’huile de coco aide à lutter contre la déshydratation. C’est une huile assez douce aux vertus réparatrices. Elle apaise, calme les rougeurs, soulage les peaux échauffées par le soleil. On le sait un peu moins mais son action apaisante est équivalente à celle de l’aloé vera. Par ailleurs, de par sa galénique, l’huile de coco apporte également un côté satiné à la peau et la sublime, sans oublier qu’elle va la parfumer subtilement de ce parfum paradisiaque. On s’en "badigeonne" donc à l’envie sur l’ensemble du corps et même du visage

    Les lèvres, le contour de l’œil retrouveront un nouvel éclat. Elle pôssède également des pouvoirs moussants. C’est pourquoi elle est très utilisée en savonnerie. L’huile de coco possède des vertus assouplissantes qui font qu’on lui prête aussi une action anti-vergetures. Les huiles sont en général bonnes pour atténuer les vergetures, car elles permettent de maintenir la souplesse de la peau. Ce n’est pas une particularité spécifique à l’huile de noix de coco mais, tout de même elle serait comédogène

    Cependant, de manière générale, les peaux mixtes à grasses ne tournent pas vers les huiles. Il s’agit avant tout d’une histoire de cohérence et de routine soin adaptée plus que de supposés effets comédogènes de l’huile de coco.

    Les atouts de l’huile de coco pour les cheveux

    L’acide laurique que contient l’huile de coco possède une forte affinité avec les protéines des cheveux. Résultat, elle les nourrit en profondeur. C’est un vrai bonheur pour les cheveux secs et les cheveux crépus. Il s’agit d’une huile relativement grasse qui garde la chevelure bien souple. Elle va également leur redonner toute leur brillance et leur vigueur. Elle peut être utilisée en bain d’huile ou masque avant shampooing par exemple.

    L’huile de coco est également composée de vitamine A et E aux propriétés anti-radicalaires et anti-oxydantes, elle n’est pas véritablement connue pour ses propriétés anti-âge. Une bonne option pour son démaquillage? l’huile de coco comme les huiles en général peut faciliter le démaquillage. Il ne s’agit pas d’une vertu propre à l’huile de coco.

    Les vertus médicinales de l’huile de noix de coco

    C’est le fruit du cocotier qui fournit l’huile de noix de coco ou de coprah, un produit longtemps considéré comme néfaste à cause de sa haute teneur en graisses, notamment en acides gras saturés. Pourtant, des études ont été menées et ont permis de se rendre compte que certaines de ces graisses ont des effets positifs sur la santé. Avec cette huile, l’organisme pourrait être protégé contre diverses pathologies dont les malades cardiovasculaires.

    L'huile de noix de coco est habituellement utilisée en cuisine dans plusieurs pays tropicaux. Elle fait l'objet de nombreuses controverses car si certains trouvent qu'elle est néfaste à cause de sa richesse en graisses saturées, d'autres par contre pensent le contraire.

    Des recherches ont tenté de clarifier les choses. Et il en ressort que bien que toutes les graisses contenues dans l'huile de coco ne soient pas bonnes, elles ne sont pas toutes mauvaises non plus et certaines sont même capables d'éviter à l'organisme plusieurs maladies.

    Composition

    La grande richesse de l'huile de coco en graisses saturées est confirmée par des études scientifiques. Il est même attesté que cette huile est l'une des sources les plus riches en ce type de gras avec une teneur d'environ 90% d'acides gras saturés. D'un point de vue général, ces acides gras sont nocifs à l'organisme. Toutefois, de récents travaux scientifiques informent que certains de ces graisses ne sont pas dangereux et produisent même des effets bénéfiques à l'organisme.

    L'huile de coco contient de l'acide décanoïque, de l'acide laurique et de l'acide octanoïque, des acides gras qui ont des vertus thérapeutiques comme l'attestent les études. La plupart des acides gras présents dans les aliments en général est à longue chaîne, alors que ceux cités dans l'huile de coco sont plutôt à chaîne moyenne, une caractéristique qui leur permet d'être mieux métabolisés que les autres.

    En Asie, on utilise depuis longtemps l'huile de coprah pour ses propriétés antithrombotiques et antiathérosclérotiques. Les acides gras saturés à chaîne moyenne identifiées dans la plante ont en outre des vertus apaisantes, antioxdantes, antimicrobiennes et antifongiques, preuves scientifiques à l'appui. Il faut toutefois indiquer que selon les études, ces vertus de l'huile de coco ne peuvent être mises à profit si le produit est consommé abusivement et le contraire de l'effet attendu pourrait même se produire.

    Dans le cadre d'un traitement, un spécialiste de la question doit être contacté afin que la quantité idéale d'huile de coco soit utilisée en fonction de l'action thérapeutique recherchée. L'application peut se faire en externe dans le cadre de certaines affections.

    Indications thérapeutiques

    Même si on ne trouve que très peu d'études pour confirmer cette allégation, l'huile de coco produit des effets positifs sur la santé cardiovasculaire. A ce propos, on soutient que ce produit réduit significativement les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires. Sa consommation est également indiquée dans le traitement des troubles du cerveau comme la maladie d'Alzheimer et l'épilepsie.

    Il est possible par ailleurs d'utiliser l'huile de coprah pour mieux stimuler le système immunitaire et combattre les problèmes survenant au niveau des reins. Elle permet de lutter contre le stress. Et puis le diabète et l'hypertension artérielle peuvent être maitrisés en suivant un traitement à base d'huile de coco.

    Pourquoi mettre la noix de coco au menu?

    Sa chair donne du croquant aux salades de fruits et aux autres desserts.

    Son lait et sa crème parfument de nombreux plats salés ou sucrés.

    Son huile est très utile en cuisine.

    Elle est très riche en fibres alimentaires.

    Elle regorge d’éléments nutritifs, dont le fer, le manganèse et le cuivre.

    Rares sont les études ayant évalué les effets de la consommation de noix de coco sur la santé. Par contre, de nombreux chercheurs se sont attardés aux effets de la consommation de l’huile de coco. Comme environ 85 % des calories de la noix de coco sont contenues sous forme de lipides (gras), il est pertinent de connaître l’impact de la consommation de ces lipides sur la santé. Il est important de préciser que les études réalisées sur l’huile de coco évaluent souvent une consommation usuelle ou élevée de celle-ci. Cela n’est pas nécessairement représentatif du contexte nord-américain puisque la noix de coco y est plutôt consommée occasionnellement et l’huile de coco y est utilisée davantage par l’industrie alimentaire que pour usage domestique.

    Par contre, on voit apparaitre de plus en plus sur le marché, des huiles de coco vierges, qui ne sont pas partiellement hydrogénées comme le sont celles utilisées par les industries alimentaires. 

    De la crème "traditionnelle " ou du lait de coco?

    L’apport calorique du lait de coco se situe environ entre celui de la crème 15 % et de la crème 35 %. Comparativement à ces crèmes, le lait de coco contient moins de riboflavine et de vitamine B12, et pas du tout de vitamine A et de vitamine D. Par contre, le lait de coco contient davantage de fer, de magnésium, de cuivre, de manganèse et de sélénium que la crème, sans oublier son goût unique. À vous de choisir!

     Que vaut une " portion " de noix de coco?

     

    Poids/volume

    Noix de coco crue, non pressée, filamentée, 42 g/125 ml

    Noix de coco desséchée, non sucrée, 48 g/125 ml

    Lait de noix de coco cru, 127 g/125 ml

    Calories

    150

    317

    292

    Protéines

    1,4 g

    3,3 g

    2,9 g

    Glucides

    6,4 g

    11,4 g

    7,0 g

    Lipides

    14,2 g

    31,0 g

    30,2 g

    -saturés

    12,6 g

    27,5 g

    26,8 g

    -monoinsaturés

    0,6 g

    1,3 g

    1,3 g

    -polyinsaturés

    0,2 g

    0,4 g

    0,3 g

    -oméga-3*

    0 g

    0 g

    0 g

    Cholestérol

    0 mg

    0 mg

    0 mg

    Fibres alimentaires

    3,8 g

    7,8 g

    1,3 g

    Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2005.
    *AEP, ADH et acide alpha-linolénique

    L’huile de coprah

    La chair comestible de la noix de coco se nomme aussi coprah. De cette partie est extraite l’huile de coprah, ou huile de coco, qui a une texture solide à la température de la pièce étant donné son contenu élevé en acides gras saturés (tout comme les graisses animales). L’huile de coprah est essentiellement utilisée par l’industrie alimentaire pour la préparation de pâtisseries, de confiseries et pour la friture, et elle est parfois hydrogénée ou partiellement hydrogénée, ce qui la rend encore plus solide. L’hydrogénation partielle de l’huile forme des gras trans, lesquels seraient encore plus néfastes que les gras saturés sur le cholestérol sanguin.

    Comparativement aux huiles contenant une proportion plus élevée en acides gras polyinsaturés ou monoinsaturés (telles les huiles d’olive, de canola, de carthame, de tournesol, etc.), l’huile de coprah (ou de coco) est moins recommandable étant donné son contenu élevé en acides gras saturés. On retrouve surtout cette huile dans des produits transformés qui sont déjà riches en gras ou en sucre et que l’on recommande de consommer seulement à l’occasion. De plus, si l’huile de coprah (ou de coco) est hydrogénée ou partiellement hydrogénée, l’aliment contiendra des acides gras saturés et des acides gras trans. L’inscription de ces différents acides gras dans le tableau de valeur nutritive est désormais obligatoire au Canada, ce qui permet au consommateur de faire un choix éclairé parmi les nombreux produits alimentaires offerts.

    ALLERGIES

    Les sulfites sont un des neuf allergènes alimentaires les plus courants et la consommation de ceux-ci peut causer des réactions très graves chez les individus qui en sont allergiques. Les sulfites sont des substances naturellement présentes dans les aliments et dans l'organisme, mais aussi présentes sous forme d’additifs alimentaires utilisés comme agents de conservation. La noix de coco (desséchée ou sous forme de jus) et les produits alimentaires qui en contiennent sont des sources possibles de sulfites; il est primordial pour les gens allergiques aux sulfites de bien lire les étiquettes afin d’éviter de consommer des produits alimentaires qui en contiennent. Même si la réglementation est rigide en ce domaine, la présence de sulfites non déclarés dans certains produits (entre autres à base de noix de coco) survient ponctuellement (voir site de l’Agence canadienne d’inspection des aliments). Il importe donc d’être doublement vigilant lorsque l’on consomme de tels produits.

    La noix de coco n’est pas une noix en tant que tel mais plutôt le noyau d'un fruit. Ainsi, elle n’est pas un aliment allergène pour les individus allergiques aux noix et n’est généralement pas exclue de leur alimentation. Toutefois, certaines personnes allergiques peuvent tout de même réagir à la noix de coco. Il est important de consulter un allergologue afin de s’assurer de pouvoir en consommer en toute sécurité.

     Bien choisir

    On trouve la noix de coco à longueur d’année, mais tout particulièrement de septembre à janvier. L’agiter pour s’assurer qu’elle contient encore de l’eau (une fois toute l’eau transformée en chair, cette dernière prend une saveur de savon et n’est plus comestible). Elle doit être intacte, tandis que ses trois " yeux " devraient être exempts de moisissure. Malgré ces précautions, il se peut que la chair soit rance, auquel cas il ne restera plus qu’à la jeter.

    La chair de coco séchée (râpée ou en flocons) doit être blanche (sans brunissement, signe d’oxydation) et dégager une agréable odeur, sans relent de rancidité. La vigilance s’impose, car la noix de coco séchée peut être additionnée de sucre et traitée aux sulfites. Des produits à base de noix de coco de culture biologique sont offerts dans les magasins de produits naturels.

    On trouve dans le commerce du lait et de la crème en conserve, de même qu’une fine poudre soluble que l’on peut utiliser telle quelle dans les préparations ou délayer dans de l’eau pour en faire du lait.

    Dans la plupart des cas, l’huile de coco est extraite à l’aide de solvants chimiques, puis raffinée et désodorisée. Toutefois, on peut trouver dans les magasins de produits naturels des huiles vierges biologiques simplement extraites par pression.

    Préparation

    Pour ouvrir une noix de coco et en retirer la chair, percer les yeux avec un instrument pointu. Vider le liquide et le réserver. Mettre ensuite la noix dans un four réglé à 190 °C  pendant 15 ou 20 minutes, puis frapper la coque avec un marteau tout le long de sa circonférence jusqu’à ce qu’elle se fende. La débiter en morceaux, détacher la chair à l’aide d’un couteau et enlever la peau brune avec un épluche-légumes.

    Pour préparer le lait de coco : mélanger deux tasses de chair de coco râpée (séchée ou fraîche) et deux tasses d’eau chaude (les proportions peuvent varier en fonction du degré de dilution désiré) dans un bol, laisser tiédir et passer le mélange dans un tamis doublé d’un tissu. Réunir les quatre coins du tissu pour former une poche et presser pour extraire le liquide. Pour se faciliter la tâche, on peut également passer la noix de coco et l’eau au mélangeur avant d’en extraire le lait.

    Pour obtenir de la crème : suivre le même mode d’emploi, puis laisser le lait reposer quelques heures et recueillir à l’aide d’une cuillère la substance épaisse qui aura remontée à la surface.

    Pour faire griller la noix de coco : râper ou émincer finement la chair, ou se servir de noix de coco râpée, et la cuire deux heures sur une plaque, dans un four réglé à 95 °C (205 °F). Brasser régulièrement et s’assurer qu’elle ne brunit pas trop. Conserver dans un contenant hermétique.

    Apprêts culinaires

    Lait et crème
    Le lait et la crème de coco peuvent remplacer leurs équivalents d’origine animale dans toutes les préparations : sur les céréales du matin, dans les crêpes, gaufres, muffins, gâteaux, soufflés, boissons frappées, sauces, etc. Y faire cuire légumes et pâtes ou pocher un poisson. Voici d’autres suggestions.

    Dans les crèmes de légumes (par exemple, la crème de champignons) ou dans une soupe indienne composée, en plus du lait de coco, de tomates et de concombres finement émincés, d’arachides moulues, le tout épaissi à la farine de pois chiche (ou d’une autre légumineuse) et assaisonné de chili, graines de cumin et feuilles de coriandre.

    Dans un flan : mettre la préparation à flan (oeufs, crème de coco et sucre ou miel) dans une petite courge bien jaune, nettoyée de ses graines et parties filandreuses. Cuire à la vapeur, laisser refroidir et découper en tranches. Voilà un dessert sain aux couleurs contrastées.

    Dans l’arroz con coco du Panama : cuire du riz dans du lait de coco en ajoutant, si désiré, des raisins secs. Édulcorer avec du sirop d’érable ou du miel.

    Fruits pochés : cuire à petit feu des morceaux d’ananas ou d’autres fruits tropicaux dans du lait de coco assaisonné, si désiré, d’un peu de piment, de graines de moutarde rôties et de curcuma.

    Ragoûts : en Inde et en Thaïlande, le lait et la crème de coco entrent dans la composition de nombreux ragoûts de viande ou de légumes.

    Chair fraîche ou séchée
    Au-delà des classiques macarons et autres gâteries qui sont bien souvent trop sucrés pour être vraiment sains, la noix de coco peut entrer dans de nombreuses préparations :

    On en ajoutera environ 20 g à une mayonnaise maison, que l’on complétera avec des herbes fraîches finement hachées.

    On en fera des rottis, ces pains plats traditionnels de l’Inde que les Tamouls du Sri Lanka préparent à leur manière en ajoutant de la noix de coco râpée à la farine (environ 200 g de coco pour 500 g de farine). Assaisonner la préparation avec des oignons verts revenus dans de l’huile et de la poudre de cumin, ajouter de l’eau et pétrir. Façonner des boulettes et les étendre au rouleau. Faire dorer des deux côtés dans un peu d’huile ou de beurre clarifié.

    Ajouter des copeaux de chair fraîche dans les salades de légumes ou de fruits. Voici un assemblage inusité, emprunté à la cuisine indienne : banane, concombre, noix de coco, coriandre fraîche, jus de citron, arachides broyées et, si désiré, piment fort.

    Potée de légumes : faire revenir quelques minutes les épices de son choix et des oignons dans de l’huile de coco. Ajouter un peu d’eau, puis les légumes suivants, coupés en morceaux ou en tronçons : poivrons verts, carottes, brocolis, haricots verts, pommes de terre et ciboule en les enrobant bien avec la préparation épicée. Ajouter de la purée de noix de coco (deux tasses de coco râpée passée au mélangeur avec une tasse d’eau). Amener à ébullition, baisser le feu et cuire environ 15 minutes ou jusqu’à ce que les légumes soient tendres. Arroser d’un filet de jus de citron.

    Servir un rayta de coco avec un curry piquant : pour le préparer, faire revenir des graines de moutarde dans du beurre clarifié, ajouter de la noix de coco râpée et enlever du feu. Incorporer cette préparation dans du yogourt additionné de morceaux de banane et de feuilles de coriandre. Réfrigérer une heure.

    Mélanger des flocons d’avoine, des raisins secs, des dattes tranchées avec les noix de son choix (amandes effilées, cajou, noisette, etc.) et de la poudre de coco. Servir ce mélange sec au petit déjeuner, en lui ajoutant un peu d’eau et des morceaux de fruits frais.

    Noix de coco grillée : l’ajouter dans les desserts, en décoration sur un gâteau ou dans un muesli.

    Huile

    Elle peut remplacer partiellement ou entièrement le beurre ou les huiles végétales pour la cuisson des aliments. Comme toutes les huiles, il faut éviter de la faire fumer, car elle devient alors toxique.

    Elle remplacera avantageusement les autres huiles dans la friture, car les aliments l’absorbent moins.

    S’en servir crue sur les tartines ou dans les vinaigrettes (au besoin, la chauffer d’abord légèrement pour la faire fondre).

    Conservation

    Noix de coco entière : deux semaines à la température de la pièce, un ou deux mois au réfrigérateur.

    Morceaux de chair et lait fait maison: quelques jours au réfrigérateur. On peut congeler les morceaux et la noix de coco râpée en les mettant dans un sac au congélateur, où ils se garderont huit à dix mois.

    La noix de coco séchée se conserve plusieurs mois au frais, au sec et à l’abri de la lumière. La garder dans un contenant hermétique ou dans son emballage d’origine pour éviter qu’elle ne brunisse sous l’effet de l’oxydation.

    Fraîche, perso, c'est le nec plus car elle sent si bon! Séchée, je l'aime bien mais je l'utilise rarement car ma fille la déteste.... donc, je n'ai pas trop de recettes perso à vous donner.... Avant qu'elle sache parler et dire "j'en veux pas", j'en ajoutais dans notre déjeuner du matin aux céréales, vers 1970-1974.... Faut dire qu'à l'époque, il n'y avait guère tout ce choix pléthorique et indécents (manip chimique et trop de sucre) de produits de déjeuner aux céréales.

    L’huile de coco se conserve six mois et plus à la température de la pièce, et plus longtemps encore au réfrigérateur. Garder le contenant fermé pour éviter l’oxydation et tenir loin d’une source de chaleur pour prévenir le risque d’ignition spontanée.

     

  • Côtes de porc farcies au chèvre

    Pour 4 personnes

    8 côtes de porc très fines; 100 g de fromage de chèvre frais; 1 petit suisse

    Le jus d'1/2 citron; 1 c.à soupe de ciboulette ciselée; ½ cuillère à café de coriandre en poudre; 1 c. à soupe d'huile d'olive; sel; poivre du moulin

    Dans un bol, mélangez le fromage frais, le petit suisse, le jus de citron, l et les herbes ciselées. Salez et poivrez selon votre goût.

    Etalez 4 côtes et les tartiner du mélange de fromage frais. Recouvrir chaque côte tartinée d'une autre côte et les ficeler entre elles.

    Mettre une poêle à chauffer avec l'huile d'olive et faire dorer les côtes sur les deux faces.

    Placez les côtes de porc farcies dans un plat et mettre à cuire 20 min dans un four à 150°C (démarrage à four froid).

    Vous pouvez utiliser d'autres viandes mais il faut penser à surveiller la cuisson au four dont le temps de cuisson peut être plus ou moins fort.....