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Remplacer - Page 2

  • Une recette de yaourt végétal maison

    à réaliser sans yaourtière…. pour ceux qui ont des problèmes avec le lait de vache... recette inventée pour une copine allergique

    Préparation : 5 min

    .. et, cerise sur le gâteau, la préparation est de  5 mn… mais, il faut laisser fermenter

    1 L de lait de soja nature

    1 yaourt de soja (125 g) ou une préparation de ferments lactiques pour yaourt

    Facultatif et selon les goûts: arômes, épices, sucres, édulcorants, confiture...

    Il faut stériliser -au préalable- des petits pots en verre à fermeture hermétique en les laissant 5 min dans une casserole d'eau frémissante. Laisser sécher naturellement sur un linge, à l'envers… c'est-à-dire le tchul au dessus: (voir le dico toulousain)

    Préchauffer le four à 40°C.

    Faites chauffer le lait de soja à feu moyen pour qu'il atteigne environ 50°C. Ce serait d'avoir un thermomètre liquide sinon, si le lait est trop chaud, vos yaourts ne seront pas bien épais. Laissez refroidir quelques minutes en le sortant du feu puis, hors du feu, ajoutez un yaourt de soja ou des ferments lactiques et mélanger.

    Ensuite, remplir les pots de yaourt.

    Vous pourrez Laisser fermenter dans le four pendant 3 h avat éteindre le four sans l'ouvrir. Laissez les yaourts reposer encore 8 h sans trop les bouger. Réfrigérez et conservez 1 semaine environ.

    En plein cagnas, vous mettez les pots dehors, dans une cocotte minute que vous aurez monté en température (avant de mettre les pots, il faut jeter l'eau) et laissée en plein soleil, bien fermée et recouverte d'un linge épais propre. A laisser le plus de temps possible au soleil. Economie d'énegie du four

    Lisez aussi avec la boîte outil “Recherche“ la recette des yaourts à la cocotte-minute.

  • Les emballages alimentaires

    Dans toutes mes recettes je parle de pots en verre, d'inox, de terre cuite, d'émail… je vous ai indiqué que les contenants n'étaient pas bons pour le relargage du plastique dans les aliments, mais, voici une étude qui enfonce largement les clous…

    Une étude française a comparé l’évolution des jus de fruits multivitaminés dans des bouteilles en verre ou en plastique. Les chercheurs se sont intéressés au contenu en acide ascorbique (vitamine C), bêta-carotène et alpha-tocophérols (vitamine E) dans des bouteilles de verre ou de PET. Ils ont utilisé une boisson multifruits et multivitamine contenant de la pomme, de l’orange, du raisin, de la poire, de la pêche, de la mangue, de l’abricot, de la banane, du kiwi, du citron, de l’ananas et de la goyave.

    Après avoir dilué la boisson dans de l’eau, les scientifiques ont ajouté du sucre, de l’acide citrique et un mélange de vitamines C, A, B1, B6 et B9. Le jus de fruits a été intentionnellement fortifié avec de la vitamine E (alpha-tocophérol) pour observer les interactions entre vitamine C et vitamine E.

    Ensuite, le jus a été emballé soit dans une bouteille de PET soit dans une bouteille en verre. Les bouteilles en plastique étaient fermées avec des bouchons de polyéthylène et de polypropylène sans joint interne et les bouteilles en verre par des bouchons métalliques. Les bouteilles étaient conservées à 20 °C dans l’obscurité.

    Après 97 jours, il y avait des changements significatifs dans les deux types de bouteilles, mais globalement et, vous vous en doutez, le verre préservait mieux le contenu nutritionnel que la bouteille en PET.

    En effet, les chercheurs ont noté une importante dégradation de l’acide ascorbique après trois mois de conservation, allant jusqu’à 54% et 72% du contenu initial dans les bouteilles de verre et de PET, respectivement: la dégradation de l’acide ascorbique était clairement plus forte dans les bouteilles en PET. D’après les chercheurs, ce serait dû à l’infiltration de l’oxygène à travers le PET.

    De plus, le bêta-carotène était plus oxydé dans le PET que dans les bouteilles en verre: la concentration en isomères du bêta-carotène était plus élevée dans les bouteilles en verre.

    Bien sûr, il est recommandé de manger les fruits entiers plutôt qu'en jus. Mais on peut consommer des jus de fruits de temps en temps. Faites attention au contenant: Le jus de fruits -emballé dans des bouteilles en verre- contient plus d’antioxydants représente une meilleure source de composés bioactifs.

    D'accord, c'est plus cher, plus délicat à manier, mais votre santé le vaut bien!

  • Salade de pissenlits au chèvre

    Avec ou sans four

    Il vous faut des pissenlits, 100 g de cansalade en brunoise, un petit chèvre par personne par trop fait, du pain en grosses tranches, des croûtons maison aillés, un grille pain, de l'huile de noix et du vinaigre maison. Une petite cuillère à soupe de graisse de canard, éventuellement.

    De temps en temps, on en trouve sur les marchés… sinon, vous pouvez les ramasser vous-même puisqu'ils sont à ramasser au printemps.

    Ne les ramassez pas au bord des routes ou à proximité des champs cultivés qui sont arrosés de pesticides.

    Lavez soigneusement et coupez la base trop près de la terre; à tremper dans de l'eau vinigrée pour tuer les bestioles des champs. Essorez avec votre machine à salade. Pour ceux qui n'en possèdent pas, faites comme je faisais enfant: mettre la salade dans un torchon propre, attrapez les 4 bouts du tissu et secouez le paquet d'un geste brutal de la main en esquivant la hanche pour ne pas vous mouiller. Quand l'eau ne sort plus, la salade est essorée.

    Coupez les feuilles en deux. Les mettre dans un saladier en verre.

    Faites sauter les lardons de cansalade dans une poêle à sec afin d'éviter de devoir absorber l'huile de cuisson dans du papier. Ceci à l'avantage de faire suer la cansalade et ainsi de la débarasser du surplus de graisse (qui est pourtant à conserver dans la poêle pour faire sauter les croûtons aillés ou dits croûtons tintchés).

    Perso, je fais mes croûtons aillés en brisant des petits pains au froment après les avoir aillés avec une belle gousse et je les fais sauter à la poêle dans le jus des lardons. En fait, si vous avez acheté de la poitrine salée que vous avez coupée vous-même en lardons, vous n'aurez pratiquement pas de reste de graisse; il n'y a que les lardons que vous achetez en paquets plastique qui perdent -surtout- de l'eau.

    Faites cuire cela en dernier ressort pour garder au chaud les lardons; Faites une vinaigrette avec l'huile de noix dans un bol et conservez.

    Mettre des grosses tranches de pain à gratiner dans votre four à 200° avec sur chaque tranche un petit fromage de chèvre très poivé.

    Perso, j'utilise une buche de chèvre -la moins chère- puisqu'elle va cuire, coupée en tranches; je poivre fortement la tranche et je sors du four quand le fromage commence à déborder du pain…

    Et aussi, comme je n'ai pas envie de dépenser beaucoup d'électricité pour gratiner le pain avec le chèvre, je faits gratiner dans mon grille pain et je dépose la tranche de buche aussitôt, ce qui fait que le fromage devient bien mou.

    Disposez sur vos pissenlits les lardons et arrosez avec l'huile de noix en vinaigrette, mélangez bien, ajoutez le pain tintché les tranches de pain avec le fromage de chèvre fondu par-dessus.

    Vous verrez, la salade de pissenlits ouvre l’appétit!

     

  • Apprendre à cuisiner soi-même

    Au quotidien, le rythme de vie soutenu et le manque d’idées pour cuisiner nous poussent -bien souvent- à acheter des plats tout prêts.

    Ces repas industriels, au lourd bilan carbone, sont également trop gras, trop salés, contiennent des conservateurs et nous reviennent finalement plus chers que de cuisiner à partir de produits bruts.

    Et, en cette période de confinement où les restaurants ont fermé leurs portes, la tentation d’avoir recours à la livraison à domicile est encore plus grande. Bien plus coûteuse encore que l’industriel, elle génère surtout une quantité phénoménale de déchets d’emballage.

    Si cette période vous en laisse le temps, la meilleure option reste donc de se mettre aux fourneaux, en privilégiant des produits bruts – notamment des fibres (légumes, légumineuses), recommandées par le nouveau plan national nutrition santé. Pour les fruits et légumes frais, veillons à respecter leur saisonnalité. L’Ademe a élaboré un guide pour aiguiller les consommateurs dans le choix des labels à privilégier pour chaque type de produits.

    La clé contre le gaspillage réside alors dans la gestion des volumes, pour ne pas cuisiner plus que nécessaire.

    Gérer les quantités

    En période de confinement, les rayons vides des magasins depuis quelques semaines nous ont montré que de nombreuses personnes, craignant la pénurie, ont tendance à faire des réserves, de façon parfois un peu anarchique.

    Le secret pour éviter le gaspillage lorsque l’on cuisine soi-même est d’anticiper un peu les menus, au moins sur deux ou trois jours, afin d’établir une liste de courses cohérente, et éviter ensuite de se laisser tenter par des aliments qu’on ne saura pas employer ensuite. C’est d’ailleurs plus simple d’anticiper en cette période où le nombre de personnes à table ne risque pas de varier pendant plusieurs semaines !

    Avant de dresser la liste, n’hésitons pas à faire le point dans nos placards et dans nos frigos sur les ingrédients que nous avons déjà – surtout pour les produits frais, dont il est important de respecter la date limite de consommation (contrairement aux produits moyennement ou peu périssables, que l’on peut manger bien après avoir dépassé la date de durabilité minimale).

    À l’heure de cuisiner, le verre doseur sera également un allié précieux pour éviter de préparer des quantités faramineuses… que vous risquez de jeter ensuite. Inutile d’en acheter un si vous n’en possédez pas, des tutos sur Internet permettent d’en fabriquer soi-même.

    Cuisiner les restes

    Malgré tous les efforts d’anticipation, il arrive qu’à l’issue d’un repas, nous nous retrouvions avec des restes.

    Que faire d’un bol de pâtes lorsque l’on est quatre ou cinq à table ? Un défi qui pousse à la création. En cas de manque d’imagination, vous trouverez mon blog, une multitude d’idées pour réintégrer ces aliments à de futurs plats.

    Le principal risque étant d’oublier ses restes au fond du réfrigérateur et qu’ils s’abîment. Pensons donc à les réutiliser rapidement, et pour cela ne les laissons pas dans une boîte opaque au fond du frigo mais plutôt dans un contenant transparent, en verre par exemple.

    theconversation

    Quand aux restes du réfrigérateur, perso, bien sûr, je les range dans des contenants en verre; je me suis fait une obligation -depuis toujours- de les ré-intégrer dans un nouveau plat au maximum dans les deux jours.

    Par exemple, si votre recette exige uniquement le jaune d'œuf, laisser le blanc dans un bol en verre, couvert, dans le réfrigérateur et le soir même ou le lendemain, faites une omelette en récupérant ce blanc. Si vous avez de nombreux blancs, faite une meringue à peine sucrée en battant ces blancs avec une cuillère de farine et au four: vous augmentez la puissance de chaleur au fur et a mesure de la cuisson.

    Vous pouvez aussi faire une omelette blanche: battez les blancs en omelette et jetez dans votre poêle noire bien chaude et huilée et faite cuire comme si vous aviez les jaunes. Les blancs vont se cuire rapidement. Découpez-les en lanières longues et rajoutez dans une salade de tomate, betterave ou une salade de pois-chiches, maïs, etc…