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cuisine - Page 114

  • Parkinson: ou l'on rejoint un des mes film-textes

    Les poissons ont de la personnalité - voir fin d'article

     

    QUE CONNAIT-ON DE LA MALADIE?

    La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui touche plus de 160 000 personnes en France. Dans 10 à 20 % des cas, on peut associer le déclenchement de la maladie à certains facteurs de risque comme une susceptibilité génétique, l’exposition à des pesticides ou à des toxines.

     

    L’origine de la maladie de Parkinson reste un mystère mais certains mécanismes ont été identifiés : agrégation de protéines toxiques dans les neurones, stress oxydatif, inflammation notamment. Elle se caractérise par la destruction progressive de neurones particuliers au sein du cerveau, ceux qui produisent la dopamine. Or le rôle de cette molécule est fondamental car les systèmes qui la fabriquent régulent la motricité (la programmation du mouvement), les émotions et la motivation (la prise de décision), d’où la présence de symptômes moteurs et non moteurs chez les patients.

    Lenteur (difficulté à initier le mouvement), raideurs (rigidité des muscles) et tremblements sont les trois symptômes sur lesquels repose le diagnostic de la pathologie. Et contrairement aux idées reçues, la lenteur des mouvements, aussi appelée akinésie ou bradykinésie, est le principal symptôme de la maladie. Les tremblements au repos ne sont présents que chez 30 % des patients environ. A côté de ces symptômes figurent également des signes « non moteurs » comme des douleurs dans les membres, une fatigue et surtout des troubles neuropsychiques (dépression, apathie, problèmes dans la prise de décision ou comportementaux…).

    Quels traitements pour la maladie de Parkinson?

    Il n’existe pas de traitement capable de guérir les patients atteints de Parkinson. Le traitement principal est la L-dopa par voie orale, le précurseur de la dopamine. Dans certains cas, et lorsque les médicaments deviennent moins efficaces, on peut avoir recours à une méthode chirurgicale peu invasive, la stimulation cérébrale profonde. Mais on peine encore à traiter tous les symptômes de la maladie, et le traitement donne souvent des effets secondaires indésirables. Surtout on ne sait toujours pas freiner la progression des lésions cérébrales qui en sont à l’origine.

     

    LA RECHERCHE MEDICALE

    C’est pourquoi les chercheurs ont besoin de modèles animaux fiables mimant fidèlement le développement de la maladie, afin de comprendre les mécanismes en jeu. (Attention! avec un animal, on peut seulement reproduire certains symptômes des maladies)

    L’équipe a choisi de travailler sur un petit poisson, le zebrafish, un poisson d’eau douce particulièrement intéressant d’un point de vue expérimental : son élevage est simple et il est de très petite taille, ce qui nécessite peu de place (l’institut possède entre 15 000 et 20 000 poissons); les larves éclosent en 5 à 7 jours (poisson vraiment adulte au bout de 2-3 mois; les embryons et les larves sont transparents, on peut donc étudier leur développement et observer le fonctionnement de leur cerveau en temps rée ; la manipulation génétique est facile car les œufs sont gros (0,8 mm) et on peut y faire aisément des injections ; ils ont la capacité à se régénérer (cerveau, cœur…)…

    Les chercheurs possèdent en fait déjà des poissons qui reproduisent certains symptômes de la maladie de Parkinson mais il faut les améliorer. Les zebrafish ont bien des neurones à dopamine mais l'anatomie du cerveau de ce poisson présente des différences notables avec celui des mammifères, dont l’homme. Pour pouvoir utiliser le zebrafish comme modèle d’étude de la maladie de Parkinson et ainsi mieux comprendre le développement de la maladie, Philippe Vernier et son équipe vont tout d’abord comparer les réseaux de neurones producteurs de dopamine chez l’homme et le zebrafish normal, qui sont impliqués dans des fonctions comme le contrôle moteur ou la prise de décision. Ces chercheurs ont pour cela des techniques d’imagerie et des logiciels extrêmement sophistiqués : ils sont capables de visualiser tous les neurones d’un poisson en temps réel et de faire ensuite une reproduction en 3 dimensions. Comme les larves de poisson deviennent rapidement opaques, les chercheurs ont mis au point des techniques pour les décolorer.

    Les chercheurs développent également des tests pour étudier les comportements, et donc les fonctions cognitives, de poissons normaux et de poissons reproduisant des symptômes de la maladie de Parkinson. On a tendance à dire qu’un poisson n’a pas de mémoire, ce qui est faux. Le test qui nous a été présenté consiste à entraîner un poisson de façon à ce qu’il aille chercher de la nourriture, dans certaines conditions uniquement. Le poisson est placé dans un aquarium, en face de lui deux couleurs, et c’est uniquement en allant vers le vert qu’il trouvera de la nourriture.

    Ils étudieront également, chez le poisson reproduisant certains symptômes de Parkinson, la propagation d’agrégats protéiques qui sont observés au niveau des neurones de certains patients atteints de la maladie. Cette étude leur permettra d’étudier les conséquences sur le cerveau et le comportement des zebrafish, et également d’améliorer le modèle animal.

    Les chercheurs pensent qu’un tel modèle animal pourrait leur apporter des données précieuses sur les processus physiologiques impliqués dans la maladie de Parkinson. Il pourrait ensuite être utilisé pour tester l’efficacité de molécules thérapeutiques.

     

  • Le cardon: c'est bon... mais quelques trucs à savoir...

     

    Comment le choisir??

    Pour choisir un bon cardon, il faut que ses côtes soient d’un joli blanc, bien fermes et larges. Choisissez-le plus épineux avec un aspect un peu cotonneux. Il faut également veiller à ce que les pointes ne soient pas creuses.

    Notez que les feuilles ne se consomment pas.

    Comment le conserver?

    Le cardon frais ne se conserve que 2 ou 3 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur enveloppé dans un linge ou dans un sac plastique perforé pour conserver la blancheur des tiges.

    Pour le garder un peu plus longtemps vous pouvez le blanchir quelques minutes.

    Par contre il est préférable de ne pas le congeler.

    Comment le cuisiner?

    Le cardon ne se consomme jamais cru! Il peut être cuisiné comme la blette, le céleri ou l’asperge.

    Il faut réaliser un épluchage soigneux pour éliminer les résidus de feuilles, de piquants, et les parties filandreuses. Il est plus simple d’effiler le cardon au moment où vous le coupez pour éviter trop de pertes.

    Puis citronnez les côtes pour éviter le noircissement dû à l’oxydation.

    Il est préférable de le blanchir avant de le cuisiner dans de l’eau bouillante citronnée et salé.

    Avec le cardon, vous pouvez réaliser :

    • Des soupes
    • Des gratins
    • Des frites
    • Des crèmes
    • Des tajines
    • Des accompagnements de viande ou poisson

    Comment l’associer?

    Le cardon se marie très bien avec de la truffe noire, de la crème fraîche, un rôti, du poulpe, des câpres ou encore de la viande blanche.

     

  • A votre avis, escroquerie pure et dure?

    sous couvert d'aide et solidarité….

    Comme j'avais raconté sur le site une expérience de “voyance“ en forme d'IME sur un site et que le médecin (voir plus bas) m'avait répondu en m'indiquant que oui, ma vision pouvait relever d'une EMI*, je viens de recevoir cet incroyable e-mail (le 1er du genre) et là, j'ai toutes les peines du monde à ne pas me mettre en colère!

    *Il est donc possible d'avoir une EMI alors que l'on est EVEILLE-E!

    Finalement, c'est bien ce que j'ai toujours pensé: un jour ou l'autre, les intentions les meilleures deviennent de la pure escroquerie! Honte à ce médecin: tout ceci commence à prendre l'odeur nauséabonde de prémisses d'une secte.

     

    Bonjour à toutes et à tous,
    Nous remercions chaleureusement toutes les personnes qui ont d'ores et déjà soutenu de leurs dons la rencontre "Expériences de Mort Imminente" que notre association organise en juin 2018.
    A ce jour, 34 personnes ont contribué pour un total de 1442 €, avec des dons allant de 5 à 100 €. La moyenne des dons est de 42 €.
    Cette somme nous permettra déjà de défrayer totalement les personnes qui ont les plus faibles revenus.
    Le reliquat sera réparti entre tous les autres participants et permettra de réduire en partie le coût de leur hébergement.
    Cependant, conformément à notre éthique, nous aimerions que cette rencontre soit totalement gratuite pour tous les participants, et nous n'avons pour l'instant recueilli que la moitié de la somme qui serait nécessaire.
    Pour cela, il faudrait que nous réunissions au moins 3000 €, et il ne reste que 9 jours avant la fin de cette campagne de financement participatif, qui se terminera le 29 avril.
    Il est encore temps de contribuer, et si ce n'est déjà fait, vous pouvez vous rendre à l'adresse suivante : https://www.zeste
    Vous pourrez y découvrir tous les détails concernant cette rencontre, qui permettra à 30 personnes de sortir d'un isolement qui, pour beaucoup, dure depuis des dizaines d'années.
    Si vous désirez nous soutenir, il vous suffira de cliquer sur l'encadré "Faites un Zeste" puis de choisir le montant de votre contribution et si vous le désirez, votre contrepartie.
    Au nom de toute l'équipe de bénévoles de IANDS-France, et surtout de toutes les personnes que vous allez aider de votre générosité, je vous adresse par avance mes plus chaleureux remerciements!
    Très cordialement
    Dr Jean-Pierre JOURDAN
    Président, directeur de la recherche médicale IANDS-France
    iands-france.org  
    deadlinelelivre.fr

  • Une note qui va vous plaire!

    7 conseils pour un ventre plat

    Vous rêvez d'avoir un ventre plat? Des conseils pour y parvenir. Les secrets de la réussite: du sport, du sommeil et une alimentation adaptée.

    Ne restez pas assis(e) trop longtemps, et faites de l’exercice

    De nombreuses études montrent que pour avoir un ventre plat, un régime ne suffit pas ! Pour perdre la graisse qui se loge dans notre abdomen, il est également nécessaire de pratiquer une activité physique régulière (on conseille généralement 150 minutes par semaine), et d'éviter la station assise prolongée. Une étude publiée en décembre 2017 montre que lorsqu'on passe beaucoup de temps assis, on a plus de risque d'avoir de la graisse abdominale viscérale et sous-cutanée, et de la graisse dans le foie (un facteur de risque de diabète). Dans cette étude, l'effet de la station assise sur la graisse abdominale était d'autant plus marqué que les participants ne faisaient pas d'exercice par ailleurs. Pour en savoir plus, lisez nos articles " Du sport contre l’obésité abdominale " et "Stratégies contre les méfaits de la position assise".

    Dormez suffisamment

    Des chercheurs américains ont mis en évidence un lien entre la durée du sommeil et le risque d’obésité abdominale. Ils ont montré que les jeunes adultes qui passaient moins de 5 heures par nuit dans les bras de Morphée avaient plus tendance à accumuler de la graisse viscérale que ceux qui dormaient 6 à 7 heures par nuit. En 5 ans ces petits dormeurs avaient vu leur taux de graisse viscérale augmenter de 32 % contre 13 % pour ceux qui affichaient 6 à 7 heures de sommeil. Les mêmes effets du manque de sommeil sont constatés chez l'adulte. Evitez les graisses trans

    Une étude menée chez le singe a montré que la consommation de graisses particulières appelées "trans" même en l’absence d’excès de calories, favorisait la formation de graisse abdominale (2). Les graisses trans sont issues de l’hydrogénation partielle des graisses végétales se trouvent dans certains produits ultra-transformés de qualité médiocre, mais on en rencontre beaucoup moins qu'autrefois.

    N'achetez pas les produits qui mentionnent la présence de "graisses végétales partiellement hydrogénées" (les graisses totalement hydrogénées ne posent pas les mêmes problèmes).

     

    Consommez moins de glucides à index glycémique élevé, moins de graisses oméga-6, plus de graisses monoinsaturées et oméga-3

    Un régime moins riche en graisses de la famille oméga-6 (huiles et margarines de tournesol, de maïs, de pépins de raisin), plus riche en graisses monoinsaturées (huile d’olive, olive, avocat) et oméga-3 (huiles et margarines de colza, noix) pourrait prévenir l’obésité abdominale, selon des observations faites par des chercheurs espagnols.

    A la suite de ces observations, une petite étude d’intervention é été conduite chez des volontaires (4). Elle a vérifié qu’avec un régime riche en graisses monoinsaturées, les graisses corporelles se concentrent moins dans la région abdominale qu’avec un régime riche en glucides transformés, à index glycémique élevé (pain et dérivés, produits sucrés, pommes de terre). Cependant, dans cette étude les volontaires souffraient de résistance à l’insuline.

    Une autre petite étude a été conduite à l’université Yale sur des volontaires en surpoids modéré. Elle semble confirmer qu’un régime plus riche en graisses monoinsaturées réduit la graisse viscérale de 33% en 28 jours. Au cours de cette étude, les volontaires ont perdu près de 4 kilos et près de 5 cm de tour de taille.

    Mangez des baies

    Une étude chez le rat – à confirmer chez l’homme – a trouvé qu’un régime riche en myrtilles réduit la graisse abdominale, "même lorsque les rats mangeaient très gras", souligne E. Mitchell Seymour, de l’université du Michigan. Via la flore intestinale (le microbiote), les antioxydants des myrtilles (comme les anthocyanes) modifieraient le métabolisme du glucose, à l’origine de graisse abdominale.

    Mâchez de la réglisse?

    Selon des études japonaises expérimentales, les flavonoïdes de la réglisse s’opposeraient à l’accumulation de graisse abdominale (5). Une étude de 2014 a trouvé qu'une huile riche en flavonoïdes de réglisse entraîne une diminution de la graisse abdominale et du tour de taille chez des volontaires obèses. Attention, trop de réglisse peut conduire à de l'hypertension.

    Références

     (1) Hairston KG; Bryer-Ash M; Norris JM; Haffner S; Bowden DW; Wagenknecht LE. Sleep duration and five-year abdominal fat accumulation in a minority cohort: the iras family study. SLEEP 2010;33(3):289-295March 02, 2010

     (2) Kavanagh K. Trans Fat Diet Induces Abdominal Obesity and Changes in Insulin Sensitivity in Monkeys. Obesity (2007) 15, 1675–1684; doi: 10.1038/oby.2007.200

     (3) Garaulet M. Site-specific differences in the fatty acid composition of abdominal adipose tissue in an obese population from a Mediterranean area: relation with dietary fatty acids, plasma lipid profile, serum insulin, and central obesity. Am J Clin Nutr. 2001 Nov;74(5):585-91.

     (4) Paniagua JA. Monounsaturated fat-rich diet prevents central body fat distribution and decreases postprandial adiponectin expression induced by a carbohydrate-rich diet in insulin-resistant subjects. Diabetes Care. 2007 Jul;30(7):1717-23. Epub 2007 Mar 23.

     (5) Aoki F. Suppression by licorice flavonoids of abdominal fat accumulation and body weight gain in high-fat diet-induced obese C57BL/6J mice. Bioscience, biotechnology, and biochemistry 2007, vol. 71, no1, pp. 206-214.

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  • Un jour ou l'autre, ces colorants disparaîtront

    de notre alimentation et d'ailleurs, plus vite que vous ne le pensez. Prenez de l'avance, chassez les tout de suite de votre alimentation!

    Les colorants à éviter

    Jaune de quinoléine (E104). Ce colorant jaune se trouve surtout dans les sodas et confiseries mais aussi dans certaines confitures et dans les boissons alcoolisées. Il est interdit aux Etats-Unis et en Australie parce que c’est un agent mutagène, potentiellement cancérogène. Le jaune de quinoléine est aussi susceptible de provoquer des réactions allergiques chez les personnes sensibles.

    Azorubine / carmoisine (E122). Ce colorant synthétique rouge que l’on trouve essentiellement dans les charcuteries est interdit en Australie, en Norvège, en Suède et aux États-Unis.

    Amarante (E123). Ce colorant rouge est autorisé uniquement dans les vins apéritifs, spiritueux, y compris les boissons spiritueuses de moins de 15 % d'alcool en volume et les oeufs de poisson. Il est interdit aux Etats-Unis, en Norvège, en Russie et en Autriche. Des chercheurs japonais ont établi que l’amarante est génotoxique.

    Rouge Ponceau 4R / rouge cochenille (E124). Ce colorant est utilisé en pâtisserie fraîche ou sèche, entremets, flans, fruits au sirop, confiserie, bonbons, chewing-gum, chorizo. Ce colorant est probablement génotoxique.

    Erythrosine (E127). Ce colorant n’est autorisé que autorisé pour les cerises pour cocktail, cerises confites ou bigarreaux au sirop. Le potentiel cancérogène de l’érythrosine est connu depuis de nombreuses années.

    Rouge “allura” AC (E 129). On le trouve dans les sodas, les apéritifs, les saucisses et les viandes pour hamburger. Ce colorant est probablement génotoxique.

    Noir brillant BN (E151). Ce colorant se trouve dans les harengs fumés. Il est interdit aux Canada, aux État Unis, en Finlande, Japon, en Norvège. C’est un agent mutagène et génotoxique.

    Les additifs au phosphate à proscrire

    L’Agence européenne des aliments doit réévaluer ces additifs avant le 31 décembre 2018, une tâche à laquelle est assignée une "priorité haute". Mais compte tenu des études défavorables qui s’accumulent chaque jour, et qui lient l’excès de phosphore à des risques cardiovasculaires, rénaux et maintenant de cancer, nous conseillons de ne plus consommer d’aliments qui renferment ces additifs, afin d’obliger les industriels à changer leurs pratiques. En voici la liste:

    • Acide orthophosphorique (E338)
    • Orthophosphates de sodium (E 339)
    • Orthophosphates de potassium (E 340)
    • Orthophosphates de calcium (E 341)
    • Orthophosphates de magnésium (E343)
    • Diphosphates (E 450)
    • Triphosphates (E 451)
    • Polyphosphates (E 452)

    Les autres additifs indésirables

    Nitrate de sodium (E251) et nitrite de sodium (E205). Ce sont des conservateurs très présents dans les charcuteries et les viandes traitées façon charcuteries (volailles…). Ils sont classés comme des cancérogènes probables par le Centre international de recherches sur le cancer (Lyon) en présence d’amines ou d’amides apportés par les viandes ou les poissons. Remplacer les nitrites est certes compliqué; en plus de la belle couleur qu'ils donnent au jambon, ils sont surtout là pour prévenir le développement de la bactérie à l'origine du botulisme (Clostridium botulinum). Il existe des alternatives: probablement plusieurs substances naturelles devront être mises ensemble à contribution (CCMP, lactates, antioxydants...). Comme cela entraînerait un coût supplémentaire pour les producteurs, et une modification des méthodes de production, rien n'avance du côté de la recherche de solutions plus sûres.

    BHA (E320). Cet antioxydant de synthèse est considéré comme un cancérogène potentiel par le National Toxicology Program des Etats-Unis.

    Glutamate monosodique (E621). Cet exhausteur de goût se retrouve dans de nombreux plats cuisinés et soupes. Une partie de la population et certains asthmatiques y est sensible et réagit par des symptômes regroupés sous le nom de " syndrome du restaurant chinois ". Les acides aminés excitateurs comme l’acide glutamique et l’acide aspartique sont soupçonnés d’être toxique pour les neurones et de favoriser des maladies dégénratives comme Parkinson.

    Hexaméthylènetétramine (E239). Ce conservateur de synthèse utilisé dans certains fromages contient du formaldéhyde, produit chimique toxique. Il n’est pas autorisé en Australie et Nouvelle-Zélande.

    Orthophénylphénol (E231). Conservateur de synthèse autorisé pour le traitement externe des agrumes, interdit en Australie et Nouvelle-Zélande. Il peut être à l’origine de réactions cutanées et d’inflammation des muqueuses.

    Parabènes (E214-E219). Ces conservateurs pour cosmétiques sont également utilisés comme additifs alimentaires. Certains peuvent se comporter comme des hormones femelles. Plusieurs parabènes alimentaires sont interdits en Australie. A éviter chez les enfants et pendant grossesse et allaitement.

    Moralité: ne consommez que ce que vous avez, vous-même, cuisiné!

    Même quand on n'a pas le temps, on peut cuisiner soi-même: avec la cocotte-minute d'une part, cuisinez ou mijotez vos plats et congelez-les dans des contenants en inox ou en verre.

    Achetez des légumes surgelés, vous les cuisinerez vous-même. Chaque fois que vous devez décongeler un produit, EVITEZ DE LE DECONGELER DANS SON EMBALLAGE!

    Achetez vos viandes en quantités et congelez-les dans un plat en verre, en inox. C'est, cela prends de la place dans le congélateur. Mais, vous évitez ainsi que la “chimie“ des emballages industriels passe dans vos plats.

    SURTOUT, surtout, surtout, ne jamais réchauffer un aliment en baquette aluminium.

    www.tradi-cuisine.com

     

  • Chimie et cassoulet

    Après les diverses préparations préalables essentielles (confection d'un bouillon très élaboré, cuisson des haricots dans ce bouillon, préparation des viandes, de la saucisse…), le tout est disposé dans une cassole et mis à mijoter dans un four.

    C'est dans la cassole que s'opère le subtil mariage des différents ingrédients et que se fait le cassoulet. Comme pour toute autre préparation culinaire, c'est la transformation des ingrédients au cours du chauffage qui conduit aux composés savoureux recherchés pour leurs arômes et leurs goûts spécifiques.

    Cette transformation implique notamment des réactions chimiques des différents constituants entre eux ou avec l'oxygène de l'air. Ainsi la cassole est un véritable creuset de chimiste. Le cassoulet est probablement l'un des plats cuisinés les plus complexes, compte tenu de la grande diversité des ingrédients, des viandes (plusieurs types), des légumes (haricots et divers autres légumes dans le bouillon de cuisson des haricots) et des épices... Toutes les transformations indispensables pour le développement des arômes et bonnes saveurs sont très lentes, se produisent à des températures modérées et demandent à être conduite avec douceur les cordons bleus du Lauragais sont des "chimistes moléculaires accomplis".

    Croûte du cassoulet

    La forme de la cassole, à large ouverture et à base large, offre une grande surface libre au contact de l'air. Cette forme favorise les réactions à sa surface au contact de l'atmosphère chaude du four, auxquelles participent notamment les différents types de graisses (canard, oie, porc). Les composés naturels bruns et goûteux créés conduisent à la formation de la belle croûte dorée ou rousse, typique du cassoulet. Les recettes ancestrales conseillent de rompre la croûte plusieurs fois (7 fois selon la tradition) et de la laisser se reformer; on évite ainsi le phénomène d'épaississement de la couche qui ralentit les réactions de surface au contact de l'air.

    La croûte "enfoncée" dans le cassoulet lui communique par ailleurs son bon goût et sa couleur brun doré; on peut, certes, comme le cassoulet toulousain (lire mes notes concernant les anglais et le bouillon soi-disant “de malade“)… lorsque le confit est rajouté aux haricots, on ne tourne plus avec louche ou écumoire: on doit juste secouer la marmite. Sinon, votre confit sera en bouillie au bon de sa cuisson.

     La nature de l'atmosphère du four plus ou moins chargée d’arômes provenant du combustible utilisé pour le chauffage du four intervient aussi sur les réactions de surface; au temps jadis, le four du boulanger chauffé au bois d’ajonc (fagots) faisait merveille; les ajoncs étaient cultivés dans la Montagne Noire toute proche.

    Des tours de main transmis de bouche à oreille

    Certains ajoutent un peu de concentré de tomates (pas de jus de tomate, macarel!) et d'autres un filet de vinaigre (dans l'assiette, comme mon papa)... à chacun son tour de main; ces ajouts qui agissent sur l'acidité du milieu, modifient certainement la nature et la vitesse de formation des composés goûteux, en bien ou en mal. La qualité de l'eau utilisée pour la cuisson des haricots, pH et dureté, influence la cuisson des haricots; il est bien connu que les eaux pures et légères comme celle de la Montagne Noire conviennent mieux pour la cuisson des haricots que les eaux dures chargées en calcium (eaux calcaires, eaux de puits..).

    L'acidité et la teneur en calcium du milieu intervient en effet dans le mécanisme complexe de dégradation des parois végétales pendant la cuisson; en renforçant (établissement de liaisons chimiques avec les ions calcium qui perturbe la cuisson) ou en affaiblissant la cohésion moléculaire, ces facteurs agissent sur l'amollissement des haricots. Personnellement, mon bouillon a toujours été réalisé avec de l'eau plate en bouteille.

    SE MÉFIER DU VERNIS A L’INTÉRIEUR DE LA CASSOLE!!!!

    Un peu trop "chimique" à mon goût... et dans le mauvais sens!

     

    D'après Jean Odol: "Archéologie et patrimoine du Lauragais” 1995 - avec un plan très détaillé d’une borde

    Bibliographie:

    Pariset: "Mœurs et usages du Lauragais" 1867

    Fabre: "La vie quotidienne des paysans du Languedoc au 19e siècle"

    Fallou: "Le cassoulet"

    Ravari-Vergnes: "La cuisine des pays d’oc et de cocagne"

  • Note aux escrocs et autres fifrelins...

    Bien évidemment, l'extrait d'acte de notoriété que vous avez téléchargé dans des buts d'escroqueries diverses et avariées ne sert strictement à rien. Il y a belle lurette que ce certificat a changé de présentation!

    Il devait être présenté avec un certificat supplémentaire d'enregistrement et paiement des droits: et oui, il faut payer pour obtenir un certificat de notoriété -pour ce genre-là s'entend.

    J'ai dû le refaire en 1993 et donc, la présentation est totalement différente. Mais, celui-ci, vous ne l'aurez pas!