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cuisine - Page 25

  • Vieillissement: les risques d'une mauvaise santé bucco-dentaire

    La mise en bouche d’un aliment constitue la toute première étape d’un processus conduisant à l’assimilation des nutriments par l’organisme. L’action des dents et des muscles masticateurs déstructure alors l’aliment en petites particules, qui sont humidifiées et agglomérées par la salive pour former un bol alimentaire pouvant facilement être avalé. Or l’âge impacte à la fois l’état des dents et le flux de salive…

    Lorsqu’on vieillit, l’émail dentaire a en effet tendance à s’user, les gencives à se rétracter, la production de salive à diminuer. Les dents deviennent alors plus vulnérables aux caries et peuvent se déchausser. Et il est alors parfois difficile, voire douloureux de manger, ce qui peut conduire les personnes âgées à éviter certains aliments – notamment s’ils sont durs, filandreux, ou secs.

    Malheureusement, ces évitements sont susceptibles d’entraîner des carences et un état de dénutrition. Il est donc essentiel de développer une offre alimentaire à la fois appétissante et adaptée à l’état bucco-dentaire de nos aînés.

    Les dents, pour bien mastiquer

    L’un des changements les plus évidents du vieillissement, c’est souvent la perte de dents. En menant l’enquête en Allemagne auprès d’un peu plus de 900 jeunes adultes (35-44 ans) et d’un millier de seniors (65-74 ans), des chercheurs ont constaté que les premiers avaient en moyenne 25 dents (± 4) tandis que les seconds n’en avaient plus que 14 (± 10). Au total, 23 % des seniors avaient perdu toutes leurs dents.

    Si certaines personnes âgées remplacent leurs dents manquantes par des implants ou des prothèses, d’autres ne le font pas, ou préfèrent ôter leur dentier au moment du repas. Et qu’il y ait ou non des dents de substitution, la perte des dents d’origine a un impact délétère sur la prise alimentaire.

    Test de la carotte.

    Cet effet est illustré par le résultat d’un test simple, utilisé dans notre laboratoire. On demande à des volontaires de mâcher une rondelle de carotte soigneusement calibrée, et de la recracher juste avant de l’avaler. On constate alors que les particules sont moins nombreuses et plus grosses quand des dents ont été perdues.

    De fait, avec la perte de dents, la force de morsure diminue et le cycle de mastication est moins bien adapté à la texture des aliments. Les personnes se plaignent de difficultés à mastiquer certains aliments et peuvent diminuer leur consommation de fruits et légumes, de viandes et de fruits secs.

    Le rôle méconnu mais crucial de la salive

    Une fois l’aliment dégradé en particules, la salive agglomère le tout en un bol alimentaire facile à avaler. Elle intervient également dans la perception des sensations orales induites par un aliment (son goût, sa viscosité, sa jutosité, son astringence) et contribue ainsi au plaisir que l’on ressent en mangeant. Enfin, elle nettoie la bouche en éliminant les particules résiduelles, protégeant alors nos dents et nos gencives des agressions bactériennes.

    Chez la personne âgée, la perte de dents ou la prise de certains médicaments peut entraîner une diminution du flux salivaire et une sensation de bouche sèche. Indépendamment de ces facteurs, nous avons récemment observé une diminution du débit salivaire avec l’âge: chez des seniors de plus de 70 ans, il est inférieur de 38 % à celui d’adultes plus jeunes (22-55 ans).

    Ce manque de salive peut induire des sensations déplaisantes de sécheresse buccale, une difficulté à former le bol alimentaire ou la présence de particules résiduelles collantes. Bien qu’encore peu étudiée, une baisse de flux salivaire semble associée à une baisse d’appétit, à un déséquilibre des d’apports alimentaires ou à une augmentation du risque de dénutrition.

    Haché, mixé… mais pas toujours appétissant

    Les aliments hachés, mixés, voire réduits en purée, sont souvent la seule réponse apportée aux seniors pour qui la mastication pose problème. Or ces aliments sont souvent peu attractifs d’un point de vue visuel, difficiles à identifier et peu savoureux. Enfin, ils peuvent constituer le point de départ d’un véritable cercle vicieux: moins une personne mastique, plus la mastication lui sera difficile.

    Ces dernières années, des progrès ont été faits pour améliorer l’aspect des aliments à texture modifiée, en utilisant des agents texturants (agar agar, carraghénane) et des moules pour " redonner de la forme " aux purées. Sans nier l’intérêt que présentent ces techniques, il convient de rester vigilant quant au contenu nutritionnel et à la digestibilité.

    Enfin, ces développements ne doivent pas se faire au détriment du goût. C’était précisément l’un des enjeux de notre projet AlimaSSens, qui visait à développer une offre alimentaire adaptée aux personnes âgées souffrant de troubles de la mastication et de la salivation.

    Nous avons exploré plusieurs techniques culinaires en 2017, pour obtenir des plats de texture intermédiaire entre une texture standard et une texture mixée. Quatre stratégies se sont révélées prometteuses pour la viande: le recours à une marinade, l’usage d’un attendrisseur, la cuisson en papillote et la cuisson longue durée à basse température.

    D’après les tests que nous avons menés avec un panel de dégustation de 40 seniors, un rôti de bœuf cuit à basse température (80 minutes à 65 °C) est perçu comme moins sec qu’un rôti cuit à haute température (30 minutes à 220 °C). Et des viandes marinées dans une sauce soja, puis cuites à basse température, semblent plus faciles à mâcher.

    En nous appuyant sur ces premiers résultats, nous travaillons aujourd’hui à l’élaboration d’un livre de recettes faciles à mettre en œuvre, adaptées aux capacités orales des personnes âgées tout en restant savoureuses. Ce projet, baptisé Alimadent, entend développer des recettes à partir de techniques identifiées en laboratoire et avec l’aide d’un chef cuisinier. Leur intérêt nutritionnel sera validé par l’analyse des nutriments et micronutriments des plats proposés. Des tests de dégustation seront menés avec des personnes âgées souffrant de troubles bucco-dentaires, pour tester leur acceptabilité.

    Nous espérons que ce livre de recettes, qui sera gratuit, permettra d’aider les personnes âgées à améliorer leur quotidien alimentaire et à prévenir d’éventuelles carences. Il pourra en outre sensibiliser le grand public à l’importance d’une bonne hygiène bucco-dentaire et à la nécessité de rendez-vous réguliers chez le dentiste.

    Claire Sulmont-Rossé

    Gilles Feron

    Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation (AgroSup, CNRS, INRAE, Université de Bourgogne Franche-Comté), Inrae

    1 article de The Conversation France

    CC BY ND

  • Fruits et légumes

    Si la chair des légumes, gorgée de vitamines, a des vertus bénéfiques, on oublie souvent que leur peau, riche en bons nutriments, en a aussi. Alors peut-on les consommer en toute sécurité.

    La peau et la partie de la chair située sous la surface des légumes frais sont plus riches en vitamines, minéraux, polyphénols, fibres et antioxydants que la chair elle-même.

    La coloration de leur peau est essentielle: plus le légume est foncé, meilleur il est. Privilégiez donc les courgettes, poivrons, concombres bien verts et les tomates, betteraves et poivrons bien rouges.

    Quelles précautions prendre ?

    Malheureusement, si la peau des légumes contient beaucoup de nutriments bénéfiques pour la santé, elle est également concentrée en pesticides, particulièrement présents à la surface des végétaux.

    Il faut savoir que l'on trouve des pesticides dans tous les fruits et les légumes, même s’ils sont issus de l’agriculture biologique (AB), mais en quantité beaucoup moins importante. Ceux qui en contiennent le plus sont les carottes, les pommes de terre et les poireaux.

    Les pesticides ont raison de nous faire peur…

    Aussi appelés produits phytosanitaires, ils regroupent des herbicides, des fongicides, des insecticides, des rodenticides (contre les rongeurs) et des molluscicides (contre les escargots).

    Les nitrates, quant à eux, représentent de grands toxiques neurologiques, même s’ils empêchent le développement des parasites sur les végétaux.

    Les légumes cultivés en agriculture biologique ne contiennent que très peu de pesticides. Les producteurs ont besoin de protéger leurs cultures face aux "bio-agresseurs" (herbes, maladies, insectes), mais, à la différence de l’agriculture conventionnelle, ils n’utilisent pas de produits de synthèse.

    En AB, les produits autorisés sont le soufre, le cuivre, le spinosad, la deltaméthrine et la lambda-cyhalothrine, pour des usages bien spécifiques.

    Les légumes non bio sont traités avec des produits phytosanitaires toxiques, engrais chimiques et désherbants, destinés à lutter, entre autres, contre les insectes et les moisissures. Méfiez-vous des carottes! Si elles ne sont pas bio, elles concentrent des nitrates. Il vaut donc mieux éviter de manger leur peau.

    Rincez, brossez, grattez: une étape indispensable:

    Vous pouvez consommer les légumes, qu'ils soient ou non bio, sans les éplucher, à condition de les avoir rincés sous l'eau tiède et laissé tremper dans de l'eau bicarbonaté durant dix minutes, brossés, grattés au couteau ou à l’aide d’une éponge abrasive.

    Le rinçage permet de débarrasser les légumes des traces de manipulations multiples entre la cueillette et la consommation, de la poussière, d’une partie des germes et des résidus de pesticides. Ce nettoyage évite également que la chair ne soit infectée par le passage du couteau pendant la découpe des légumes.

    Le plus simple pour garder de beaux légumes et profiter pleinement des bienfaits de leur peau est de les acheter en quantité réduite ou de les consommer rapidement.

    Ne gardez pas vos légumes dans des sacs en plastique car ils ont tendance à macérer et à se gâter plus rapidement dans cet environnement réduit et non aéré. 

    Il faut prendre soin de choisir les légumes mûrs et de les conserver dans le bac du réfrigérateur, sur une courte période. Une peau flétrie indique une dénutrition, donc une perte du taux de vitamines et d'antioxydants. L’idéal est de consommer les légumes crus, mais pour les estomacs fragiles, choisissez une cuisson rapide. Evitez de cuire vos légumes à l’eau car vous perdrez une partie des nutriments dans l’eau de cuisson (préférez le cuit-vapeur).

    Si vous utilisez la cocotte-minute, utilisez pour la cuisson de l'eau en bouteille et gardez ce liquide pour rajouter dans des soupes ou pour diluer une sauce.

    Si vous achetez des légumes surgelés, ne les décongelez jamais dans leur poche plastique: ouvrez et versez dans un saladier en verre. Utilisez ensuite normalement.

  • Bon à savoir

    Un grand verre d’eau stimule l'attention des enfants

    Il s’agit d’une étude d’observation, transversale qui plus est, il n’est donc pas possible d’établir un lien de cause à effet. Mais d’après Chang, “boire de l’eau est un moyen de ne pas trop manger car souvent on prend la soif pour de la faim. Ce qui est regrettable, c’est qu’augmenter sa consommation d’eau n’est souvent pas citée comme un moyen d’aider à la gestion du poids. Notre étude confirme pourtant que l’hydratation mérite plus d’attention en santé publique car maintenir une bonne hydratation est toujours bénéfique pour la santé, en plus de probablement aider à maintenir une corpulence saine”.

    Cette découverte pourrait également peut-être expliquer pourquoi les personnes suivant un régime paléo, c'est-à-dire qui consomment des aliments bruts riches en eau se sentent rassasiés rapidement malgré des apports caloriques souvent bien inférieurs à la population générale. Une étude datant de 2010 avait ainsi rapporté que les personnes devant suivre un régime paléo se sentaient aussi rassasiés que ceux suivant un régime méditerranéen, alors qu'ils consommaient 430 kcal par jour en moins!

    De plus en plus d'études rapportent que boire de l'eau ou manger des aliments riches en eau permettrait d'augmenter la satiété et de perdre du poids.

    Prises dans leur ensemble, ces données semblent indiquer qu'il existe un lien de cause à effet réel entre apports en eau et minceur. De plus, boire davantage d'eau n'est pas un mauvais conseil à suivre dans la mesure où une bonne hydratation apporte d'autres bénéfices: prévention des calculs rénaux et des infections urinaires par exemple.

    Il faut boire environ 1 L à 1,5 L, à cela, il faut ajouter un demi-litre de plus pour chaque degré au-dessus de 38°C.

    LIMONADE MAISON

    Il vous faut du citron liquide BIO; une bouteille d'eau minérale gazeuse, du sucre selon votre goût.

    Mélangez bien le tout. Mettre à rafraîchir

    Vous pouvez aussi utiliser du jus d'orange, de mandarine, etc.

    Si vous utilisez un citron bio pour votre poisson, avant de le presser, récupérez le zeste...

    Vous ferez alors votre limonade avec le citron bio coupé en morceaux et le zeste (plus le sucre, bien sûr): cela s'appelle de la récup'.

    Les pépins de citron ou orange BIO peuvent être mis à germer dans un coton hydrophile régulièrement mouillé. Ensuite, vous plantez dans un godet avec de la terre légère, devant la fenêtre.

    Changez pour des contenants plus grands et, enfin, plantez dans votre jardin ou un gros pot pour la terrasse, un peu à l'abri du gros soleil d'été.

  • Le crumble aux courgettes et au chèvre

    Parfois, il faut adopter des recettes plus modernes que notre bonne cuisine à l'ancienne.

    Si vos courgettes sont bio (ou du jardin) lavez-les quand même... et pour celles du jardin, mettre une lichette de vinaigre dans la dernière eau de rinçage. Bio, ou du jardin, ne les pelez-pas.

    Pour deux-trois personnes

    il vous faut des bols en terre qui vont au four

    Prenez une bûche de chèvre pas chère, puisque vous la cuisez.

    150 g de bûche de chèvre - De l’huile d’olive; 3 petites courgettes.

    40 g de farine: une très grosse cuillère à soupe

    Du poivre, sel, 70 g de chapelure; 50 g de beurre.

    Dans une poêle en tôle noire, faites revenir vos courgettes coupées en rondelles fines avec un filet d’huile d’olive. Assaisonnez de poivre et réservez.

    Dans un petit saladier en verre, mélangez la farine avec la chapelure et une pincée de sel. Incorporez le beurre en morceaux et malaxez tout avec vos mains pour réaliser le crumble. Réservez.

    Coupez votre bûche de chèvre en petits morceaux, puis en dés.

    Au fond de vos bols en terre, placez les courgettes cuites et -par-dessus- ajoutez les morceaux de chèvre. Répétez l’opération et recouvrez de crumble pour terminer. Pour un dessus plus craquant, saupoudrez de chapelure et disposes quelques morceaux de beurre.

    Mettez le tout au four pendant 10-15 minutes à 210°.

  • Votre beauté madame: lèvres

    On ne s'en serait pas douté! mais, parfois on se demande si…

    Les lèvres sont la partie du corps dont la peau est la plus fine. Très sensibles aux agressions externes telles que le froid, la chaleur, la pollution ou les produits cosmétiques irritants, elles sont également impactées par les changements qui s’opèrent à l’intérieur de l’organisme. Ainsi, le changement de leur couleur en dit long sur votre état de santé. Bon à savoirs sur vos lèvres et l’état de votre corps.

    La médecine traditionnelle orientale affirme que votre état de santé peut être déterminé grâce à l’apparence de vos lèvres. Leur couleur naturelle la plus courante est le rose; toute autre coloration peut être le signe de soucis de santé.

    Lèvres roses brillantes

    Si vos lèvres sont d’une couleur rose, unie et brillante, vous avez de la chance. Elles indiquent que vous êtes en pleine forme et que votre corps est sain. Profitez-en et faites tout votre possible pour rester ainsi.

    Les lèvres pâles à blanchâtres

    Si vos lèvres sont plus pâles que d’habitude, ceci peut être le signe d’une anémie. Votre corps manque probablement d’hémoglobines ou globules rouges. Pour redonner leur couleur naturelle, les “experts“ recommandent d’adopter un régime alimentaire riche en aliments à forte teneur en fer et vitamine C, tels que les lentilles, les épinards, les oranges, etc.

    Les lèvres d’une couleur rouge intense

    Si vos lèvres sont trop rouges, c’est que votre organisme est surchauffé. Ceci indique également que votre rate et votre foie sont surmenés. Pour remédier à cet état, consommez du melon amer, du céleri et du miel, afin d’améliorer et stimuler le fonctionnement de ces organes. Il est également primordial d’avoir un nombre suffisant d’heures de sommeil et d’éviter le stress.

    Les lèvres violettes ou vertes

    Il n’est pas inhabituel de voir la couleur de vos lèvres changer, quand elles sont exposées à un climat très froid. Mais si vous remarquez que ces couleurs persistent, il vous faudra demander l’avis d’un médecin qui vérifiera l’état de votre cœur et de votre système respiratoire. Cette couleur pourrait indiquer un manque d’oxygénation de votre organisme.

    Les lèvres rouge foncé ou noirâtres

    Cette couleur indique que votre système digestif ne fonctionne pas correctement. Il faudra donc le stimuler en consommant des aliments frais riches en fibres et en minéraux et en évitant les aliments gras et transformés difficiles à digérer. Vous pouvez aussi boire de l’eau citronnée pour éliminer les toxines accumulées dans votre corps.

    Les lèvres aux coins violets

    Si les coins de vos lèvres sont violets, ceci indique que l’équilibre énergétique de votre organisme est troublé. D’ailleurs, cette coloration est généralement accompagnée d’une hausse de votre température corporelle. Dans ce cas, reposez-vous au maximum et évitez de consommer les aliments épicés et transformés.

    Si vous avez vos règles, évitez également de manger certains aliments qui favorisent ce déséquilibre énergétique, tels que les champignons, les œufs, la chair de crabe ou la viande de canard.

    ASTUCE: si vos lèvres sont irrités, gercées: vous avez au réfrigérateur le remède idéal: du beurre (bien sûr que vous aurez acheté AOP, celui qui est le moins trafiqué par l'agro-alimentaire).

     

     

  • Chassez le sucre...

    ... et, empêchez-le de revenir au galop!

    Voici, parmi les fruits, ceux qui contiennent le moins de sucre par portion recommandée.

    1 - Le citron

    On pouvait s'en douter, le citron est le fruit le moins sucré, avec seulement 2 g de sucre pour 100 g.

    2 - Fraise et framboise

    Ce sont les fruits rouges les moins sucrés, Pour la portion recommandée de 50 g, elles contiennent 2 g de sucre (ce qui fait 4 g de sucre aux 100 g).

    3 - La prune

    Ce fruit contient 9 g de sucre pour 100 g, mais sa portion est de 30 g ce qui correspond à environ 2,7 g de sucre.

    4 - La groseille

    Ce fruit contient 6 g de sucre pour 100 g, soit 3 g pour sa portion est de 50 g,

    5 - La mûre

    Elle contient 9 g de sucre pour 100 g, mais sa portion est de 50 g, soit 4,5 g de sucre par portion.

    6 - L’abricot

    Il contient 9 g de sucre pour 100 g, comme la prune, mais sa portion habituelle est de 65 g ce qui donne 5,85 g de sucre par portion.

    7 - La mandarine

    Elle contient elle aussi 9 g de sucre pour 100 g, soit 6,3 g de sucre pour sa portion de 70 g.

    8 - Le kiwi

    Le kiwi contient 9 g de sucre pour 100, mais sa portion est d’environ 75 g ce qui donne 6,75 g de sucre pour la portion.

    9 - La pastèque

    Elle contient 7 g de sucre pour 100 g, ce qui correspond à sa portion.

    10 - Le melon

    Il contient environ 6 g de sucre pour 100 g, mais sa portion est d’environ 120 g ce qui donne environ 7,2 g de sucre par portion.

    Gratin de fruits

    N'importe quel fruit

    Dans un bol en céramique qui va au four. Remplissez le bol des fruits choisis coupés en morceaux.

    Dans un saladier en verre, battez un ou deux œufs en omelette, mélangez avec suffisamment de crème fraîche liquide; un peu de cannelle ou de vanille?

    Coulez sur les fruits ce mélange, mettre au four à 180° durant une vingtaine de minutes.

    Mangez froid ou tiède.

  • Sécurité alimentaire et Covid-19

    Bien-sûr, l’une des premières préoccupations fut d’abord de limiter le risque de contracter la Covid-19 au travers des aliments et/ou de leurs emballages. Une inquiétude qui reste de mise. Que sait-on des possibilités de contamination?

    S’ils sont présents sur des aliments entreposés dans le réfrigérateur à 4 °C, les coronavirus peuvent rester infectieux pendant un laps de temps de 72h.

    Dans l’eau, ces virus sont capables de survivre jusqu’à 10 jours à 23 °C, et plus d’un an à 4 °C. Et sur des surfaces comme le verre, le métal ou le plastique, ils peuvent rester infectieux pendant 9 jours. Enfin, on sait que le SARS-CoV-2 est inactivé aux températures de cuisson habituelles (70 °C), et qu’il est également très sensible aux détergents et désinfectants : le sel, le poivre, le vinaigre et le jus de citron n’ont en revanche aucun effet.

    Pour l’heure, aucune donnée scientifique ne suggère que le SARS-CoV-2 puisse nous infecter par voie digestive. Mais on ne peut pas totalement exclure la possibilité d’une contamination des voies respiratoires lors de la mastication d’un aliment infecté. Et par principe de précaution, les autorités de santé ont donc émis un certain nombre de recommandations.

    Ainsi, l’OMS et l’ANSES recommandent de se laver les mains régulièrement, notamment après avoir fait ses courses, avant de cuisiner et de se mettre à table. Il est également conseillé de rincer les fruits et les légumes à l’eau, de retirer les emballages inutiles, et de nettoyer plus fréquemment le réfrigérateur.

    A l’inverse, il est contre-indiqué de désinfecter aliments et emballages avec de l’eau de javel ou un détergent: faute d’un rinçage suffisant, on s’expose alors au risque d’intoxication. Enfin, à ces conseils, devraient enfin s’ajouter ceux visant à limiter les risques de toxi-infection alimentaire: il s’agit de veiller aux dates de péremption et aux conditions de conservation des aliments, ou encore à leur température de cuisson. Quid des moyens de renforcer ses défenses contre le SARS-CoV-2 en s’appuyant sur l’alimentation ?

    Le meilleur régime à adopter…

    Beaucoup se sont posé et se posent toujours la question du meilleur régime à adopter pour renforcer ses défenses immunitaires. Or si des études ont bel et bien établi l’existence de liens entre alimentation, nutriments, et immunité, il n’existe pas à ce jour de "régime revitalisant de l’immunité".

    À ce sujet, notons que les vitamines jouent un rôle de premier plan dans l’inconscient collectif. On les considère souvent comme l’exemple même de micronutriments aptes à nous prémunir contre la fatigue et les infections. Et les vitamines D, C ou A sont d’ailleurs souvent proposées sous forme de compléments alimentaires. Doit-on pour autant les recommander pour lutter contre la Covid-19 ?

    Vitamine D : la plus médiatisée

    La vitamine D est depuis le début de la pandémie la plus médiatisée de ces micronutriments, et la question de l’intérêt d’une complémentation systématique de la population reste posée.

    Cette vitamine a pour partie une origine alimentaire et se trouve principalement dans les poissons gras (hareng, saumon, sardine et maquereau) et les laitages enrichis. Mais elle est aussi synthétisée par l’organisme, sous l’influence de l’exposition au soleil.

    On sait, par des études épidémiologiques, qu’il existe une relation entre de faibles concentrations plasmatiques en vitamine D et le risque d’infections voire d’hospitalisation pour Covid-19. Cette vitamine s’est aussi révélée avoir un rôle immuno-modulateur lors de recherches menées sur des cultures cellulaires, en facilitant la réponse immunitaire innée. Et chez l’animal, une carence en vitamine D augmente le risque d’apparition de maladies auto-immunes, d’événements cardiovasculaires ou d’infections. Reste que chez l’homme, les études sont moins convaincantes.

    En pratique, il n’est donc pas recommandé de complémenter en vitamine D des patients présentant une infection, une maladie auto-immune ou une maladie cardiovasculaire. Mais il n’est pas irrationnel pour un médecin de le proposer à ses patients, en particulier en période hivernale et de confinement, lorsque l’exposition au soleil est réduite et notre synthèse naturelle de vitamine D diminuée.

    Vitamine C : des données à confirmer

    Les effets bénéfiques de la vitamine C sur les infections respiratoires ont longtemps été débattus. Quelques études suggèrent qu’elle pourrait réduire leur survenue, leur durée et leur sévérité en étant ingérée sous forme de compléments alimentaires. Mais ces données n’ont pas été confirmées, et il n’est donc pas recommandé de supplémenter la population générale pour prévenir ou traiter une infection.

    Ceci étant, pour la majorité de la population, les apports en vitamine C sont inférieurs aux recommandations. Et cela justifie de promouvoir la consommation d’aliments qui en renferment d’importantes quantités : certains fruits (agrumes, fruits rouges) et légumes (choux, poivron, radis noir) constituent à cet égard des sources d’apports à privilégier.

    Vitamine A: recommandée dans certains cas

    Des compléments de vitamine A peuvent s’avérer bénéfiques chez les enfants. D’abord, en potentialisant l’effet de certains vaccins contre le tétanos et la rougeole, comme semble le montrer une étude. Ensuite, en étant associés à un risque moindre de morbidités et de mortalité en cas de rougeole, de diarrhées sévères, d’infection par le VIH ou de paludisme.

    L’OMS préconise donc d’en apporter aux enfants âgés de 6 mois à cinq ans, dans les pays où la carence en vitamine A constitue un problème de santé publique. Mais la France ne fait pas partie de ces pays à risque : il n’y a donc pas lieu de donner systématiquement de la vitamine A aux enfants. Et de manière générale il n’y a aucun argument pour la proposer en dehors de situations de carences objectivées, d’autant qu’elle peut se révéler délétère chez la femme enceinte.

    Notons en revanche qu’une alimentation équilibrée comporte en principe des aliments riches en caroténoïdes tels que les carottes, épinards ou le potimarron, dont la consommation mérite d’être encouragée dès qu’il s’agit de légumes de saison.

    Quid d’autres micronutriments ?

    D’autres vitamines et oligo-éléments semblent avoir un lien avec l’immunité, en particulier les vitamines B, mais aussi le zinc, le fer, le magnésium et le sélénium. Mais il n’a jamais été démontré que l’apport de ces micronutriments par le biais de compléments réduit le risque infectieux.

    Les acides aminés, que l’on trouve dans les viandes, poissons, œufs, produits céréaliers et légumineuses, semblent aussi moduler le système immunitaire via divers mécanismes lorsqu’ils sont apportés sous forme de compléments protéiques. Par exemple, une étude conduite en 2011 a montré qu’une complémentation en acides aminés est associée à un moindre risque d’infections chez les personnes âgées.

    Des aliments pour renforcer l’immunité?

    D’après des études menées in vitro (sur des cultures cellulaires) et in vivo (sur un organisme vivant) chez l’animal, le poisson, riche en acides gras de la famille oméga-3 et en sélénium, aurait des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. À ce titre, il pourrait s’avérer bénéfique dans les infections et dans la réponse aux vaccins. Mais pour l’heure, on ne dispose d’aucune preuve quant à l’impact d’une consommation importante de poisson sur le système immunitaire d’un être humain.

    Le lait de vache présente également des propriétés anti-inflammatoires in vitro. Et il semble que les anticorps bovins qu’il renferme, restant actifs après qu’on les ait digérés, puissent aider à lutter contre certaines infections – notamment les otites et les rhinopharyngites chez l’enfant.

    Enfin, il est possible que les fruits et légumes riches en vitamines et en oligo-éléments puissent avoir un effet protecteur contre les infections respiratoires : il fut par exemple décrit une association entre une moindre fréquence d’infections et une consommation importante en fruits et légumes chez les femmes enceintes.

    Gare aux surdosages

     

    Au bilan, si certains aliments sont potentiellement bénéfiques pour les défenses immunitaires, on ne sait rien de l’intérêt des uns par rapport aux autres en termes quantitatifs. Et de fait, les recommandations nutritionnelles édictées par l’ANSES pour l’ensemble de la population semblent parfaitement adaptées pour profiter au mieux des effets anti-infectieux des aliments.

    À l’exception peut-être de la vitamine D, notamment en période hivernale, le recours aux compléments alimentaires ne parait donc pas justifié. De plus, il convient de rappeler que n’étant pas considérés comme des médicaments, ces compléments délivrés sans ordonnance ne sont pas soumis aux mêmes réglementations et exposent ceux qui en usent à des risques d’intoxication et de complications.

    Ainsi, la prise quotidienne de 100 000 UI de vitamine D pendant 1 mois (1 µg équivaut à 40 UI) expose à un risque d’hypercalcémie et d’insuffisance rénale. De même, une surconsommation de vitamine A (avec plus de 10 000 UI/jour) peut exposer à un risque d’ostéoporose et de fractures, mais aussi de malformations fœtales en cas de grossesse.

    Pareillement, de hautes doses de vitamine C (1 000 mg/jour et plus) semblent être toxiques chez les sportifs, entraînant une réductionde leurs performances physiques, et des calculs rénaux chez les personnesprédisposées. Enfin, la toxicité de deux acides aminés pris en excès a été rapportée par la littérature : une prise chronique d’arginine accentue la mortalité chez les patients ayant subit un infarctus du myocarde ; une complémentation en méthioninepeut exacerber les symptômes des patients schizophrènes, augmenter le risque d’accident cardiovasculaire et entraîner un retard de croissance chez les enfants.

    Pour aller plus loin :

    - NUTRIcovid , une application pour mieux se nourrir

    Dans le contexte de la pandémie, l’AP-HP, en partenariat avec PuMS, la chaine santé de l’Université de Paris/AP-HP, ont mis en place NUTRIcovid, un programme national d’information, de prévention et d’accompagnement nutritionnel accessible sur Internet. Les utilisateurs ont accès à une médiathèque mise à jour quotidiennement. Ils peuvent également suivre pendant 10 semaines un programme d’e-coaching fondé sur la notion de " nutrition positive ", plutôt que sur des principes de restriction. Des vidéos interactives et en direct sont également proposées avec des scientifiques, des médecins ou des diététiciens de l’AP-HP, de l’Université de Paris et de l’Inserm.

    Pour y participer, inscrivez-vous sur nutri-covid.fr.

    Cet article a été écrit en partenariat avec le site de la chaîne santé de l’université de Paris pums.fr.