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histoire - Page 20

  • PASTEL et Pays de Cocagne

    Le Lauragais, c'est le fameux “pays de Cocagne“, lieu fameux et mythique du bonheur par l'abondance, la paix, la sérénité.

    Le pastel est au cœur du système économique occitan du XIVe au XVIe. À Albi d'abord, puis à Toulouse, l'industrie du pastel se développe notamment avec le bleu de pastel de Lectoure, dans le Gers.

    Il y a pourtant un souci: la différence entre la bonne qualité de la teinture et la qualité médiocre des tissus de la région. Ces villes ne peuvent pas rivaliser avec les tissus anglais ou flamands. Ainsi le pastel doit être exporté vers ces centres de production, par chars à bœufs, dans toutes les directions: vers l'Espagne par Orthez et vers l'Angleterre et les Flandres par Bayonne.

    Le 8 Novembre 1404, parviennent à Bristol sur la côte anglaise 13 navires en provenance de Bayonne et 4 de Bordeaux, soit un volume de 127 mètres cubes de chargement de pastel (156 tonneaux).

    Le pastel au XVe siècle, à Toulouse

    Le pastel connaît ensuite un essor à Toulouse grâce à une conjonction favorable liée à plusieurs facteurs:

    •le manque de capitaux des marchands béarnais et albigeois;

    •l'organisation de la filière: les collecteurs achètent les feuilles, fabriquent et vendent la teinture aux marchands qui la commercialisent;

    •les collecteurs prennent des risques: acheter avant la récolte, pariant sur l'avenir. En outre, ils paient une récolte qui sera vendue plusieurs mois plus tard à des clients étrangers;

    •le paiement de l'époque, insécurité des routes oblige, est la lettre de change et toute transaction passe par Lyon.

    Voici quelques noms de marchands célèbre en ce temps-là•Francis Robian;

    •Jean Boisson;

    •Pierre Fabre et son fil;

    •Jean Reynes et son fils;

    •Les frères Pierre et Simon Lancefoc;

    •Jean de Bernuy; (il existe un Hôtel de Bernuy à Toulouse)

    •Jean Cheverry; (il existe un Hôtel de Cheverry à Toulouse)

    •Raymond Sérravère;

    •Pierre Lancefoc;

    •Pierre d'Assezat. (il existe un Hôtel d'Assézat à Toulouse)

     

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    Certains se sont fait élire magistrats de la ville rose, les Capitouls:

    •1519: Simon Lancefoc;

    •1515, 1519, 1534: Jean Boisson;

    •1534: Jean de Bernuy;

    •1536: Jean Chéverry;

    •1539: Raymond Sérravère;

    •1541, 1549: Pierre Lancefoc;

    •1552, 1561: Pierre d’Assezat.

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    Hôtel d'Assezat

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    Les lieux, zones, villes importants associés au pastel et à son développement:

    •Albi;

    •Château de Caudeval;

    •Château de Magrin;

    •Château de Montgeard;

    •Gaillac;

    •Graulhet;

    •Lavaur;

    •Le Château de Loubens;

    •Lectoures;

    •Mazères;

    •Mirepoix;

    •Puylaurens;

    •Revel;

    •Saint Julia de Gras Capou;

    •Toulouse;

    •Villefranche de Lauragais.

     

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    La fleur du pastel

    Bien sûr, je connais toutes ces villes, et j'ai vécu 9 ans à côté de Revel

  • Images du Toulouse d'avant

    C'est un livre carré, au format modeste. Mais quel plaisir de retrouver la "mémoire intime de la ville", sous la plume de Bernadette Costa-Prades, dans "Je me souviens de Toulouse" (Les Beaux Jours, 120 pages, 23 €). L'auteur a retrouvé des témoins des années 50 à 70 et les fait parler sur des thèmes comme l'amitié, les quartiers, l'immigration ou Mai-68.

    Ben, je l'ai pas vue!

    Utilisant une riche iconographie, elle s'est appuyée sur les archives municipales, celles de Jean Dieuzaide ou de Claude Nori. "Le temps des copains", c'est surtout le difficile apprentissage de la liberté face à des parents intraitables. Aller au bal, pourquoi pas? Mais interdiction de se maquiller! Les amoureux dansaient alors place des Carmes ou sous la Halle Arnaud-Bernard. Et puis aussi, place du Capitole, sous les lampions multicolores…

    Le bal du 14-Juillet 1950, place du Capitole./Photo Jean Dieuzaide 

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    Tous les samedis de l'été, une image du Toulouse d'avant

  • Dans le dico du parler toulousain,

    Je viens de rajouter

    Rapetasser: raccommoder (rapetasser un trauco) - prononcer oun traoco;

    en fait, je ne suis pas sûre de bien écrire l'occitan car beaucoup de ces expressions me reviennent  en mémoire...; des expressions entendues, de ci, de là, dans mon enfance....

    Non, non: je ne sais pas du tout parler occitan, je ne connais que quelques expressions; comme vous le savez, l'Occitan diverge selon le coin d'où il provient....

    Autrefois, croyez-moi, on rapetassait tout: les draps, les chaussettes, les torchons (qui, d'ailleurs étaient faits avec de la récup' de draps fatigués...

     

    Pour mon certif', en 1964, j'ai dû réaliser un rapetassage d'un trou imaginaire dans un bout de tissu....  un trou assez grand, de 6 x 10 cm... et en fait, nous avons dû découper le tissu pour faire le trou et récupérer un bout d'un coin pour rapetasser ce trou; comme dit l'autre, faire et défaire.....

    Rapetasser, mon ami, ce n'est pas la même chose que le ravaudage où l'on arrange juste avec du fil, (ce qui n'est pas simple à savoir faire, il faut refaire la trame du tissu avec les fils à coudre): un rapetassage de  gros trou, croyez moi, c'est du boulot et pas une partie de rigolade non plus!

    d'autant que nous devions coudre à la main, bien sûr!

    quand on voit qu'on donne le bac à des gens qui ne savent pas écrire leur nom de famille!... on se tord de rire, nous, les sexagénaires!

    Au fait, réfléchissez: les ignorants de 25 ans d'aujourd'hui, seront les assistants à la personne que les 50-55 auront dans quelques années! bonjour l'angoisse pour les futurs retraité-es qui rigolent aujourd'hui! (y'a que les ponctionnaires qui rigolent...)

    Et oui! j'ai été ce que vous êtes, vous serez ce que je suis!

     

     

  • Vivi, nous aussi on a “des“ ports!

    Le Port Saint-Sauveur Pavillon Bleu pour la 2e année

    Depuis hier, un drapeau bleu millésimé 2015 flotte près de la capitainerie du Port Saint-Sauveur. Ce port de plaisance, géré par la Ville de Toulouse depuis 2012, a décroché le Pavillon Bleu pour la deuxième année consécutive. Il est le seul port de Midi-Pyrénées à avoir obtenu ce label, qui valorise des actions durables en faveur d'un environnement de qualité. "En septembre nous avons réalisé le désenvasement du port. 260 m3 de vase sont allés consolider les berges de la prairie des filtres, stabilisées par des plantes aquatiques. Nous avons mis en place un code de bonne conduite concernant la sécurité et l'environnement pour les plaisanciers et distribué des produits de nettoyage écologiques" souligne Marie-Hélène Mayeux-Bouchard, adjointe au maire en charge des fleuves et canaux.

    Le port va être agrandi

     "Les 30 et 31 mai, des animations seront organisées au Port Saint-Sauveur dans le cadre de la semaine du développement durable". L'élue annonce également pour cette année une extension du port de l'autre côté du canal, qui permettrait d'accueillir une dizaine de bateaux supplémentaires. Actuellement le port affiche complet avec 40 embarcations. La moitié de ces bateaux restent à quai pendant les mois d'hiver, les autres font une halte de deux ou trois jours en moyenne, le temps de visiter Toulouse. En ce moment ce sont surtout des retraités qui séjournent sur les eaux calmes du canal, profitant de la situation idéale de ce port de plaisance au cœur de Toulouse. Fermé au public, le port Saint-Sauveur jouit d'une très bonne cote auprès des plaisanciers. "Toulouse est un des ports les mieux gérés et les plus agréables des grandes villes françaises" s'enthousiasment Annick et Serge, un couple franc-comtois qui a navigué sur la Saône, le Rhône et le Canal du Midi. "Mais s'il n'était pas fermé on ne viendrait pas" ajoute Annick. Lucie et Pierre-André, des Suisses qui font le tour de France en bateau, apprécient "les prix corrects, les services facturés à part, l'accueil du personnel, la qualité des prestations". Pour eux le port de Toulouse "est nickel".

     

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    Alors, il est pas beau?

  • Je voulais tant être.... conductrice!....

     

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    Autrefois, on nous faisait passer le Brevet de Prévention Routière.... je m'en souviens... mais, il n'y avait que 5 voitures à pédales... et comme nous étions des classes de 35 élèves, les autres n'avaient droit qu'à des petits vélos....

    rrrrr.... je voulais conduire, Moi!

    Le brevet, j'lai eu!

     

  • Purée de pois cassés à l’ancienne

    Cuisson: 1 h environ

    Pour 4 à 6 personnes

    500 g de pois cassés

    1 tranche large et épaisse de cansalade par personne, une cuillère à soupe de graisse de canard. 1 oignon jaune, 1 carotte

    1 bouquet garni (persil, thym, laurier) et sel, poivre et persil ciselé ou coriandre fraiche pour la présentation.

    Faites tremper les pois cassés 1 heure dans de l’eau froide ou bien, faites les blanchir durant 5 m dans de l'eau bouillante, égouttez et passez sous l'eau froide.

    Pendant ce temps, pelez et coupez la carotte en rondelles, et pelez et émincez finement l’oignon.

    Faites rissoler dans de la graisse de canard les légumes (vous pouvez en profiter pour faire rissoler les tranches de cansalade et les maintenir au chaud pour le service) puis ajoutez une grande casserole d’eau à ébullition. Salez-la et plongez-y les pois cassés égouttés, le bouquet garni. Laissez cuire 1 h à feu moyen.

    Les pois cassés débordent facilement, surveillez la cuisson et écumez si nécessaire.

    Egouttez les légumes en conservant l’eau de cuisson et écrasez-les avec un moulin à légumes ou dans un mixeur. Incorporez selon votre goût de l’eau de cuisson. Cette purée doit rester assez épaisse.

    Servez arrosé d'un filet d'huile d'olive, saupoudré de persil frais haché; disposez la tranche grillée de cansalade sur le dessus, pour chaque personne. Ou remplacez l'huile d'olive par des morceaux de bon beurre fermier.

    Accompagnez-la de poissons, de viandes blanches ou de saucisse de Toulouse grillée.

    Pour un peu de mâche, vous pouvez mélanger une poignée de cacahouètes, de noix de cajou ou autres grillés à la poêle sèche et brisés menu.

    Autre chose, quand vous réchauffez la purée, elle risque d'attacher au fond: il faut mieux la chauffer sur un bain-marie plutôt que direct sur le feu.

     

  • Une estouffade genre chili

    300 g de haricots lingots (pour une fois) ou des fèves sèches ou des pois chiches

    250 g de cansalade en fines tranches

    300 g de chair à saucisse

    250 g de bœuf haché

    30 cl de coulis de tomate, 1 ou 2 oignons jaunes

    4 gousses d’ail; 1 bouquet garni; 2 ou 3 feuilles de sauge

    2 cuillerées à café de paprika; sel, une pincée de poivre

    2 cuillerées à soupe de graisse de canard; 2 cuillerées à soupe de vinaigre de vin

    Mettez les lingots dans une marmite et couvrez-les d’eau froide. Ajoutez le bouquet garni.

    Amenez lentement à ébullition et laissez frémir une heure.

    Versez la graisse de canard dans une sauteuse et mettez-y l’ail et l’oignon finement hachés. Lorsqu’ils sont légèrement bruns, ajoutez la chair à saucisse et le bœuf haché que vous avez auparavant émiettés.

    Ajoutez le paprika, le poivre, les feuilles de sauge ciselées et salez.

    Faites revenir le tout environ 15 min, en détachant bien les viande avec une fourchette.

    Ajoutez le coulis de tomate.

    Quand les haricots sont suffisamment cuits, égouttez-les et récupérez 30 cl de jus de cuisson. Préchauffez votre four à 240°C (thermostat 8).

    Mélangez les haricots à la viande hachée et garnissez-en un plat allant au four.

    Versez 30 cl de jus de cuisson et le vinaigre dans le plat. Couvrez des tranches de cansalade et parsemez de feuilles de sauge. Enfournez pour 10 à 15 minutes et laissez croûter si vous le voulez après avoir saupoudré de chapelure. Lorsque la cansalade est dorée ou le plat bien croûté, sortez le plat du four et dégustez.