Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

histoire - Page 18

  • Si vous passez par Toulouse, la météo 2016

    J'ai dis: la météo à Toulouse.... il y aura des variations sur les autres régions. Mais bon, si ça souffle a Toulouse.....

     

    Aujourd'hui, il fait un temps gris, humide et un vent puissant à "décorner les cocus". ... parce que des bœufs, à Toulouse, "cela fait une paye qu'on n'en voit guère -ou plus".....

    (entres guillemets: expression toulousaine; pas besoin de traduire....).

     

    Dicton du jour

    "Pluie du 6 janvier dure à satiété".

     

    Il a bien raison ce dicton: en effet, grande humidité et vent qui peut être très, très fort, toute l'année.

    Contrairement à ce que je pensais, janvier et février ne seront pas froids.

    En effet, les températures seront encore très élevées et bien au-dessus des normales saisonnières.... on devrait, certains jours,  (certains jours seulement) battre les records de quelques journées de 2015...

    Si vous voulez aller sur Toulouse, venez nous voir: dernière quinzaine de mai et tout Juin... il y aura beaucoup de vent mais pas trop de pluie.

    En été, le temps chez nous sera très orageux, avec vent, et un peu moins chaud que 2015, mais pas de beaucoup;

    Par contre, cette automne, si vous venez par ici, prévoyez cirés et parapluies... des parapluies qui ne se retournent pas à cause du vent! :-)

    Rafraîchissement dernière quinzaine d'octobre et tout Novembre et 1ere quinzaine de décembre. La température remonte à peine dernière quinzaine de décembre.

    EN RÉSUMÉ: quelques jours très chauds, de ci, de là et pluie, humidité et vent, vent, vent toute l'année!

     

     

  • Poches en plastique du commerce: elles vont disparaître... mais;

    Paraît que les Parigots ils disent: sachet… toujours faire les marioles… dans un sac on met des choses comme dans nos poches. Donc, des poches comme emballages, c'est normal quoi, non?!!

    C'est l'une des mesures phares de la loi pour la transition énergétique portée par Ségolène Royal et promulguée le 18 août dernier. L'interdiction de la distribution de sacs plastique aux caisses des magasins et supermarchés, dont l'entrée en vigueur était prévue au 1er janvier 2016, a finalement été repoussée de trois mois. La Commission européenne a demandé des précisions sur le décret qui doit être publié afin de fixer les modalités de cette interdiction. Concrètement, que prévoit ce texte?

    • Quels sacs seront interdits?

    L'article 75 de la loi de transition énergétique, qui modifie le code de l'environnement, stipule qu'"il est mis fin à la disposition, à titre onéreux ou gratuit, à compter du 1er janvier 2016, de sacs de caisse en matières plastiques à usage unique destinés à l'emballage de marchandises au point de vente". En clair, sont visés les sacs donnés ou vendus quelques centimes lors du passage en caisse au supermarché et dans les commerces. Le projet de décret soumis à la consultation publique précise qu'il s'agit des "sacs, avec ou sans poignées, composés de plastique", et en définit les dimensions - "d'un volume inférieur à 10 litres, ou d'une épaisseur inférieure à 50 microns" - qui correspondent aux normes de fabrication les plus répandues. Il s'agit en fait des sacs les plus fragiles et les plus difficiles à recycler. Les sacs plus épais et réutilisables, comme les cabas vendus aux caisses, ne seront pas interdits. Un marquage devra toutefois être apposé sur ces contenants pour indiquer "que le sac peut être réutilisé et ne doit pas être abandonné dans la nature".

    • Et dans le cas particulier des sacs "dégradables"?

    Le projet de loi prévoit également l'interdiction des sacs plastique dit "oxo-fragmentable", qui est certes dégradable - il se désagrège en fines particules - mais "non assimilable par les micro-organismes et non compostable conformément aux normes en vigueur". Le texte pointe la nocivité de ces résidus pour l'environnement.

    • Les sachets pour les fruits et légumes en vrac sont-ils concernés?

    "Les sacs fournis comme emballage primaire pour les denrées alimentaires en vrac ne sont pas considérés comme des sacs de caisse", stipule le projet de décret. D'après la loi, toutefois, les sacs "fruits et légumes" à usage unique devront également disparaître à compter du 1er janvier 2017. À une exception: "les sacs compostables en compostage domestique et constitués, pour tout ou partie, de matières biosourcées" resteront autorisés.

    C'est-à-dire des poches fabriquées à partir d'épluchures ou autres déchets organiques pouvant être collectés pour faire du compost. Cette mention devra être indiquée sur le sac, tout comme la "valeur chiffrée de sa teneur biosourcée". La teneur minimale de matières biosourcée devra être de 30% à partir du 1er janvier 2017, 40% à partir du 1er janvier 2018, 50% à partir du 1er janvier 2020 et 60% à partir du 1er janvier 2025.

    • Quels commerces devront appliquer cette loi?

    Tous les commerces "de biens, de denrées ou de services" sont concernés par la loi. La Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD) et l'Union nationale des syndicats de détaillants en fruits, légumes et primeurs (UNFD), évaluaient l'an dernier à 300 millions d'euros le surcoût de cette disposition et mettaient en garde contre une hausse des prix pour les fruits et légumes.

    La Fédération de la plasturgie, elle, a estimé que l'interdiction menace quelque 3000 emplois en France. Alors qu'il était initialement envisagé que les commerçants puissent écouler leurs stocks de sacs en plastique après l'entrée en vigueur de la loi, cette possibilité n'a finalement pas été retenue dans le dispositif final, a récemment confirmé le ministère de l'Environnement.

    Le sac plastique en chiffres

     

    • 17 milliards de sacs plastiques sont encore consommés chaque année en France, dont huit milliards sont abandonnés dans la nature, selon le ministère de l'Environnement. Dans le détail, 5 milliards sont distribués en caisse et 12 milliards sont utilisés pour les fruits et légumes.
    • 700 millions de sacs jetables sont distribués dans les grandes surfaces alimentaires. Des progrès ont été réalisés: ce nombre est passé de 10,5 milliards en 2002 à 600 millions à ce jour.
    • 80% des sacs en plastique consommés en France sont importés. Ce taux s'élève à 90 % pour les sacs "fruits et légumes" qui sont quasi intégralement importés depuis l'Asie.
    • 1 seconde, 20 minutes et 100 à 400 ans : les trois chiffres-clés de la durée de vie d'un sac plastique. Sa fabrication, en plus d'être très simple, est extrêmement rapide: 1 seconde. Son utilisation commence au moment où il est distribué chez le commerçant et se termine chez le particulier. En moyenne, elle dure 20 minutes. Après, le sac est en général jeté. Il met entre un et quatre siècles pour se dégrader dans la nature, rappelle l'Agence régionale de l'environnement de Haute-Normandie (Arehn) dans un dossier spécial.
    • 5 grammes - Il s'agit du poids actuel d'un sac en plastique. Il a perdu 75 % de son poids en 15 ans pour des performances inchangées: il peut transporter jusqu'à 10 kilos.

     

     

  • Boire un coup?

    En hiver, la tradition était de boire du vin chaud à la cannelle; on nous en donnait car, quand vous faites flamber le vin, l'alcool est dissous.

    J'en réalisais presque tout les jours

    Dans une casserole, verser du vin rouge et faites bouillir; dégagez l'alcool en mettant le feu et attendre que le feu s'arête de lui-même puis ajoutez du sucre et un tuyau de cannelle, des écorces d'orange, de citron ou de mandarine (que vous avez gardé lorsque vous mangiez des fruits: à l'époque, ils étaient tous des fruits bio). Laissez cuire à bouillons quelques 5 minutes et couvrez pour laisser infuser les écorces.

    Pour plus épicé, vous pouvez mettre un chouïa de muscade ou 1 ou 2 clous de girofle.

    Pour les parents, on arrosait un morceau de sucre d'Armagnac ou de rhum (un canard) au dessus de la tasse de vin chaud et on mettait le feu au sucre ce qui donnait un goût un peu fumé.

    Voilà pourquoi, vous ne trouvez pas vraiment de charcuteries fumées dans la région toulousaine: on se faisait le brûlé nous même avec oignon, sucres brûlés…on n'a jamais arrosé de fumet de fumée (oui!) à la chimie cancérigène que vous achetez immanquablement lorsque vous achetez de la charcuterie fumée (pour vos choucroutes, les nordistes! le taux de cancers digestifs doit être élevé par chez vous!).

    Bon, pour les fans de James Bond, voici la recette de son breuvage préféré: remarquait qu'il fait la part belle au vin cuit français!

     

    CASINO ROYALE

    3 mesures de gin

    1 mesure de Wodka

    ½ Noilly Prat ou du Lillet

    1 citron jaune et des glaçons

    Vous mettez dans un shaker les ingrédients mais les glaçons dans le verre et vous versez par-dessus les glaçons.

    Au fait, shaker et mesureur d'alcool: c'est ici

     

     

     

  • Métro de Toulouse

    "Le 18 décembre était une date historique pour la 4ème ville de France, Toulouse et sa Métropole. Nos deux collectivités entrent de plain pied dans le 21ème siècle en détaillant le projet le plus important de ces deux dernières décennies pour notre territoire.

    Ce plus grand projet de France porté par une collectivité locale, engagement phare de notre équipe, c’est le refus, aujourd’hui, de l’austérité, et le choix, pour demain, de la modernité.

    La 3ème ligne de métro, c’est une triple garantie gagnante pour l’avenir des habitants de notre grande agglomération :

    - Il répond à une urgence de mobilité : son tracé dessinera une artère économique qui irriguera la métropole d’est en ouest, rapprochera significativement les deux principaux pôles de mobilité, Gare TGV Matabiau et Aéroport international, et reliera les grands centres industriels (Montaudran et la zone aéronautique). Pour les habitants de Toulouse et de son agglomération, ce seront des gains de temps de transport considérables.

    - C’est une opportunité économique de premier ordre et une chance pour l’emploi local avec autour de 1,7 milliard d’euros qui seront injectés dans l’économie toulousaine au bénéfice de toutes les entreprises, y compris les PME.

    - C’est enfin un atout écologique inégalable à l’heure de la COP21 : grâce à sa capacité de passagers et à sa fréquence, c’est le mode de transport le plus performant pour réduire les gaz à effet de serre.

    Avec deux lignes déjà créées, nous disposons d’une forte expérience qui permet de prévoir une mise en service dès 2024.

    Ma détermination est totale pour que, dans 9 ans, Toulouse et sa métropole aient achevé cette nouvelle révolution des transports qui leur permettra de compter parmi les grandes métropoles européennes les mieux équipées et donc les plus attractives.

    Je me souviens de l’émotion et de la fierté des Toulousains à l’ouverture des lignes A et B en 1993 et 2007 qui ont tellement simplifié et changé leur quotidien et leur façon de vivre la ville. Je suis certain que leur enthousiasme sera le même pour cette 3ème ligne de métro qui représente des déplacements plus rapides, de l’emploi et un geste écologique fort. Rendez-vous à la mi-2016 pour le dévoilement du plan consolidé de financement. "

    Jean-Luc Moudenc

    Maire de Toulouse

    Président de Toulouse Métropole

    L'ouverture en 1993, nous y étions, ma fille et moi, invitées par Dominique Baudis….

    C'est propre et neuf comme un sou.

    Je n'ai plus repris le métro depuis cette date….

    Comme ça… je ne sais pourquoi… pas eu l'occasion!

  • Mon beau sapin

     

    Chaque année, à la même période, il règne en maître dans le foyer des Français.
    Le sapin est devenu un élément indispensable pour qu’opère la magie de Noël.
    Une magie synonyme de business pour de nombreux commerçants: en 2014, le chiffre d’affaires du marché du sapin représentait 147,6 millions d’euros (son prix moyen est estimé à 26 euros).
    Dans le détail, 15,1 % des sapins achetés sont artificiels et 84,9 % sont naturels (90 % coupés et 10 % en mottes ou en pots). Parmi les sapins naturels, près des trois quarts des ventes sont des Nordmann et 23,7 % sont des épicéas.
    Pour le conserver le plus longtemps possible, il est conseillé de le faire tenir dans un seau de sable humide et de vaporiser chaque jour de l’eau sur les aiguilles.

     

  • En Occitanie: Oie ou dinde farcie aux marrons depuis toujours? Non, non, non!

    sauf peut-être en Ardèche....

    Les belles volailles d'agapes des réveillons cela fait des siècles qu'elles sont sur nos tables de réveillon dans le Sud-Ouest, notamment notre oie grise de Toulouse, contrairement aux autres régions de France qui ne font des agapes réveillonnesques à la dinde aux marrons que depuis 200 ans environ. De ce temps-là, les parigots ont voulu des marrons dans leurs dindes. Les trains remontaient les marrons d’Ardèche et les noix de Dordogne.

    Mais, chez moi, dans ma tradition toulousaine, la dinde ou l'oie de réveillon n'était pas du tout farcie ou accompagnée de marrons. Les Toulousains, bien évidemment, ne farcissaient pas leur volaille autrement qu'avec la saucisse de Toulouse. Non mais! faut pas rigoler avec notre saucisse!

    Nous faisions de l'oie plus que de la dinde. Pour qu'elles cuisent plus vite, on enveloppait la volaille dans un grand torchon propre (fait avec des draps usés) on l'attachait bien serrée avec une ficelle et on la plongeait une bonne heure dans de l'eau à petits boulés (petits bouillons, ignare!) avec juste des feuilles de laurier, des branches de thym et des clous de girofle. On retirait au bout d'une heure et on disposait d'un bon bouillon pour le vermicelle car il y avait du bon gras d'oie et du fumé de volaille.

    L'oie, ou la dinde, on l'enfournait à rôtir durant des heures avec de la graisse de canard, bien farcie. Pour que la peau soit bien croustillante, démarrez le four à 170° puis augmentez la chaleur de plus en plus.

    Voila les deux seules farces traditionnelle de la grosse volaille fermière des réveillons de chez nous:

    Maintenant, on vous vend des volailles effilées et prêtes à cuire… A l'époque, il fallait plumer et garder les plumes pour les oreillers. Mais, comme il fallait ensuite éventrer la bestiole pour la vider, on récupérait ainsi ce qui allait servir au farci: foie, poumons, gésier, cœur et reins.

    Une première farce consistait à découper en morceaux les abats et à les faites sauter dans de la graisse de canard avec des croûtons de pain tintché (prévoir large).

    On rajoutait des bouts de saucisse de Toulouse. La saucisse à cassoulet est énorme mais on trouvait de la saucisse plus fine. Cela existe toujours. Désormais, ils ont inventé la saucisse de canard. Donc, mettez-en si vous voulez.

    En fait, faites sauter les croûtons d'abord avec le gésier et de bout de saucisse fine (plus long à cuire) puis ajoutez le reste; salez et poivrez fortement; remplissez de cette farce la bestiole et cousez-la bien.

    La seconde recette que nous faisions plus volontiers car il y en avait large pour tout le monde: le farci à la chair à saucisse de Toulouse. C'est ce farci-là qu'on rajoutait dans la soupe au choux, pas dans le chou, mais à part, cuit à la poêle, arrosé du bouillon de la soupe et posé sur la soupe au chou (cherchez la recette avec la boîte à outil).

    Bien sûr, on faisait cuire les abats que l'on rajoutait à la chair à saucisse, avec deux gousses d'ail hachées, deux bonnes cuillères rases de persil haché, 1 œuf entier, poivre et sel. On mélangeait bien le tout à la main et l'on fourrait la volaille avant de la coudre.

    On accompagnait avec des pommes de terre au lard (le vrai lard blanc) et parfois avec des choux de Bruxelles en poêlée.

    Nos réveillons familial de 1950 mon année de naissance à 1957, mon dernier réveillon familial avec agapes et jouets se décomposait ainsi… ce qui était le réveillon le plus courant à l'époque à Toulouse.

    Pas de produits de la mer, crustacés et huîtres: il n'existait pas de transports frigorifiques rapides donc on avait en entrée des cochonnailles locales et le boudin blanc; ma mère voulait à tout prix du saucisson à l'ail.

    Puis venait la volaille rôtie farci est ses pommes de terre sautées souvent avec les choux de Bruxelles.

    Puis du Roquefort et du Cantal.

    Puis, la bûche pâtissière. C'était la tradition.

    On faisait le sapin juste l'après-midi du réveillon

    On avait fait des oreillettes la veille ou le matin du 24 et on les mangeait dans la soirée en laissant passer le temps car il n'y avait pas de télé (nous l'avons eu en 1960).

    Vers 10 h 30, on buvait une goutte de vin chaud à la cannelle et des écorces d'orange, mon père se faisait un café au rhum et ma mère “un canard“ au rhum.

    Et le lendemain matin, ou trouvait un petit jouet sous le sapin posé à côté de la crèche. C'était la tradition.

    Les écorces d'oranges, on les récupérait religieusement les rares fois où on en avait dans l'année: en ce temps-là, tout était bio.

    A partir de mes 8 ans, il n'y eu plus de Noël et de réveillon jusqu'en 1964. Nous avions une mandarine, des oreillettes et du vin chaud, c'est tout. Pas de sapin et surtout pas de crèche! Pas de réveillon, pas de fêtes ni en fin d'année, ni à Pâques. Les femmes en deuil, en ce temps-là étaient vêtues de noir durant 5 ans. Cela n'a commencé à disparaître peu a peu qu'après 68 et 69. Ma mère était en noir depuis 1958, puis un autre décès. Elle n'a recommencé à s'habiller de gris et de blanc que vers 1968. C'était la tradition.

    Le foie gras est arrivé sur la table de nos fêtes qu'après cette date (mais n'a pas remplacé le boudin blanc truffé), avec le saumon fumé et les huîtres.

    Le cassoulet? On en faisait une fois par mois. Les lentilles au confit? Au moins une fois par mois. La saucisse de Toulouse? On en mangeait toutes les semaines. Le maigret? On en a consommé à partir de 1974 (pratiquement tous les 15 jours).

    Quand ma fille est née en 1970, je me suis fait ma propre tradition de réveillon. Et nous continuons.

    Pas de crèche pourtant!

    Mais, plutôt mourir que de ne pas avoir de sapin: j'en ai été privée beaucoup trop longtemps!

     

  • L’épizootie de grippe aviaire se propage dans le Sud-Ouest

    Un nouveau foyer de grippe aviaire a été confirmé dans les Pyrénées-Atlantiques ce vendredi 11 décembre. Il fait suite à deux nouveaux cas (un dans le Gers et un troisième dans les Landes) détectés ce mercredi 9 décembre. À ce jour, cela porte à 13, le nombre de foyers de cette épizootie apparue, pour la première fois depuis 2007, le 25 novembre dans la basse-cour d’un particulier, à Biras, à une quinzaine de kilomètres au nord de Périgueux (Dordogne).

    Afin de protéger et de limiter la propagation de la maladie des mesures de biosécurité sont mises en place.

    Chronologie.

    • 11 décembre, Arrosès (64): un foyer H5N9 a été confirmé dans un élevage de 1.500 canards des Pyrénées-Atlantiques, le premier dans ce département.
    • 9 décembre, Horsarrieu (40): la souche H5N9 est décelée dans un élevage comprenant 4.000 pintades, 12.600 poulets, 3.500 chapons et 960 canards. C’est le troisième cas recensé dans les Landes.
    • 9 décembre, Manciet (32): un foyer H5N2 est détecté dans un élevage de 8.300 canards.
    • 9 décembre, Les Billangues (87): un foyer de H5N1 est confirmé dans un élevage de volailles.
    • 9 décembre, Nantheuil (24): un élevage de 1.000 canards s’est révélé positif dans le cadre de la surveillance mise en place pour la sortie d’animaux de la zone réglementée.
    • 9 décembre, Bosset (24): suite de signes cliniques, le virus est détecté sur un élevage de 630 canards.
    • 8 décembre, Montignac (24): confirmation d’un foyer de H5N1 sur un élevage d’environ 30 canards, oie et poulets.
    • 6 décembre, Doazit (40): à la suite d’une mortalité anormale de 700 pintades, un deuxième foyer du virus H5N9 est confirmé dans les Landes dans un élevage de 4.000 pintades, 8.800 poules, 4.550 chapons et 7.200 pintadeaux.
    • 6 décembre, Josse (40): un premier cas est détecté dans les Landes dans un élevage de 500 canards en gavage.
    • 4 décembre, Cénac-et-Saint-Julien (24): confirmation comme foyer dans un élevage de 1.000 canards et 4.000 poules. L’élevage était situé dans la zone de surveillance de Domme.
    • 30 novembre, Dommes (24): un foyer de la souche H5N2 est décelé sur un élevage de 1000 oies
    • 28 novembre, Saint-Paul-La-Roche (24): les virus H5N1 et H5N9 sont confirmés dans un élevage de 14.000 canards
    • 24 novembre, Biras (24): un foyer d’influenza aviaire (H5N1) est décelé dans une basse-cour de 32 poules. C’est le premier cas de grippe aviaire en France recensé depuis 2007.

    Mesures de protection

    En cas de suspicion, l’élevage est mis sous surveillance. Les services vétérinaires réalisent une enquête épidémiologique et procèdent à de prélèvements.

    Si le résultat des analyses confirme la présence du virus, toutes les volailles et les œufs de l’exploitation sont détruits sur place. Le nettoyage et la désinfection de l’exploitation sont suivis d’un vide sanitaire de 21 jours.

    Les périmètres de protection (rayon de 3 km) et de surveillance (rayon de 10 km) sont instaurés autour du foyer.

    Des mesures de biosécurité sont également encouragées.

    Pas de risque avec la consommation de produits

    Dès la détection du premier cas, les pouvoirs publics et notamment Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, ont insisté sur le fait que "ce virus n’a aucune conséquence en termes de consommation de tout ce qui est issu des produits de la volaille". Ils rappellent que "l’influenza aviaire n’est pas transmissible à l’homme par la consommation de viande, œufs, foie gras et plus généralement de tout produit alimentaire".

    http://www.lesillon.info/2015/12/11/3299-epizootie-grippe-aviaire-propage-dans-sud-ouest.html

     

    oie-grise-toulouse.jpg