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histoire - Page 14

  • Nous et notre gastronomie: ce que les autres ne nous prendront jamais!

    La gourmandise est un vilain défaut…. mais pas trop.

    De tous les péchés capitaux que nous somme de respecter l’Église, la gourmandise est le plus toléré, le plus accepté. Normal, le Français, s'il ne connait pas son latin, sait dire: “carpe diem, mes amis! à la fortune du pot et qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse“. Même s'il faut toujours boire avec modération, cela s'oblige à être dit, la loi l'exige; il y a toujours une obligation quelque part….

    Si la goinfrerie a toujours suscité la réprobation générale (surtout de ceux qui ont déjà la panse et la bourse bien garnie), car signifiant pour ces grincheux un manque de maîtrise de soi, une incapacité à se tenir, la gourmandise, lorsqu’elle se lie aux arts de la table, rejoint le domaine de la civilité et du savoir-vivre. Bah, demandez à l'Unesco.

    La tolérance, complice de l’Église cela va s'en dire, a contribué à faire accepter les plaisirs de la table…. d’autant que de nombreux ordres religieux sont à l’origine de recettes et de friandises raffinées. Cela explique la dichotomie entre pays protestants et pays catholiques dans le rapport à la nourriture. La gastronomie s’inscrit ainsi dans la géographie et c’est une véritable géopolitique du goût qui se dessine.

    Cette géopolitique est tout autant sociale que territoriale. Les princes et les cours ont contribué au développement de la bonne chère, à la promotion des plats fins et des mets raffinés. Ce faisant, en étant prêts à payer cher pour avoir de bons cuisiniers et de bons produits, ils ont permis à la cuisine de poursuivre ses progrès.

    Jusqu’au XVIIIe siècle, gourmet désigne l’amateur de vin, et friand l’amateur de bonne chère. C’est au XVIIIe siècle que gourmet commence à désigner l’amateur de la chère, et qu’il va de pair avec la gourmandise. C’est le lent travail de civilisation de la table et des mœurs qui a permis de faire entrer la gourmandise parmi les arts libéraux, ce qui lui vaut le qualificatif d’art de la table. Autour de la gourmandise se codifient les manières de préparer les plats et les manières de les manger. De même qu’il y a des propos autorisés à table, et d’autres, prohibés. La gourmandise tisse ainsi des liens avec la littérature, l’esprit intellectuel, les bons propos. La table n’est plus uniquement le lieu où l’on mange et où l’on boit, mais aussi le lieu où l’on parle, et où les choses de l’esprit peuvent se développer; les boissons vineuses facilitant la commodité de la conversation.

    Mais c'est véritablement le XVIIe siècle qui connaîtra l'avènement de la "haute cuisine française", grâce à une révolution culinaire historique en Europe: l'abandon des épices médiévales et l'introduction dans la cuisine aristocratique des "épices des pauvres", ail, poireau et autres herbes et échalotes, ainsi que des graisses dites populaires, beurre et huile. Il n'est pas anodin de constater que cet anoblissement des goûts provinciaux coïncide avec l'ordonnancement des régions et la constitution d'une nation centralisée mise en œuvre par Colbert.

    Au milieu du XVIIIe siècle, le restaurant permettra la démocratisation de cette haute cuisine, vulgarisée dans de nombreux ouvrages culinaires publiés au XIXe siècle, qui verra l'apparition d'une nouvelle figure, véritable incarnation de la classe bourgeoise et de sa "folie" pour les arts de bouche, le gastronome.

    Sous l'Empire, après la disparition de la figure du Roi, quand il s'agira d'incarner la nation, les spécialités gastronomiques seront naturellement choisies. En 1804, un député à la Convention proposera de réaliser un "jardin patriotique"  où les provinces seraient symbolisées par leur production alimentaire. En 1808, une géographie gastronomique de la France sera, pour la première fois, réalisée: bouteilles, volailles, poissons, ruches ou terrines symboliseront différentes provinces françaises pour apprendre aux citoyens à identifier la République comme "entière, une et indivisible". Le terroir français est à la fois une construction culturelle, imaginaire et politique née d'un climat et d'une situation géographique particulière. Le terroir regroupe à la fois un lieu géographique et les caractéristiques humaines propres à son art de vivre (architecture, cuisine, us et coutumes).

    La gastronomie française possède des caractéristiques qui la rendent identifiable dans le monde entier. Une inscription dans la durée, tout d'abord, avec une hiérarchisation des plats construite comme une grammaire gustative où se succèdent entrée, plat principal, fromage et dessert. Le mariage des mets et des vins ensuite, mariage qui a donné naissance à la fonction spécifique de sommelier. Enfin, à table, les Français parlent de nourriture. Ce discours né de la convivialité donne un primat au goût et au plaisir plutôt qu'à la valeur nutritionnelle des plats et a engendré une abondante littérature qui lui est dédiée.

    Faire bonne chère consiste aussi à savoir parler de ce que l’on mange. Autour de la table se développe la littérature gastronomique. La langue est épurée afin de permettre de décrire ce que l’on mange et ce que l’on boit. Le métier de chroniqueur gastronomique apparaît et gagne ses galons de noblesse. De nos jours, il ne s’agit pas d’avoir uniquement un fin palais, mais aussi un esprit vif. Comme toujours, à travers l’histoire gastronomique et culinaire, ce ne sont pas seulement des mets et de la table que l’on parle, mais l’on étudie des thèmes fondamentaux et constructeurs du fonctionnement d’une société à travers sa façon de penser et de se comporter. En explorant son rapport à la table, on aborde frontalement son rapport au divin, à l’économie et à ses représentations culturelles et sociales.

    Un texte écrit avec un mélange d'autres trouvés sur le net. Je me suis beaucoup intéressée à l'histoire de la cuisine française. C'est également notre ROMAN NATIONAL

    que tout ceux et celles qui s'installent sur nos terres feraient bien de prendre en compte, de l'accepter et de le protéger comme nous-mêmes les protégeons, du simple fait qu'ils se sont senti obligés de venir ici se mettre à l'abri (quel que soit la ou les choses qu'ils ont voulu fuir!!!).

     

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    Le livre de Taillevent

     

  • Des chocolatines à 15 cts d'euro? oui, ça existe!

     

    https://www.facebook.com/jfcope/videos/10154144614752582

     

  • Un petit coup de rappel?

    O Moun Païs! O Toulouso!

    Poésie Languedocienne de Lucien MENGAUD (1844)

    Musique de  Louis Deffès (1845)

     

    Ô moun pays! ô moun pays! ô Toulouso, Toulouso!

    Qu'aymi tas flous, qu'aymi tas flous, toun cel, tôun soulel d'or!

    Al prep de tu, al prep de tu l'âmo sé sent hurouso,

    E tout ayssi é tout ayssi ayssi réjouis le cor

    E tout ayssi , é tout ayssi me réjouis le cor.

    Ô moun pays! ô moun pays! ô Toulouso, Toulouso!

    Qu 'aymi tas flous, toun cél, toun soulel d'or!

    Que you soun fiér de tas académios,

    Des mounumens qu'ornon nostro citat!

    Detoun renoum é dé tas pouésios

    E de toun cant despey loutens citat!

    Aymi tabès nostro lengo gascouno

    Que tant nous douno, que tant nous douno de gayetat!

    Oh! qu'aymi pla da tas brunos grisettos

    Lé tin flourit, lé souriré malin,

    Lour pel lusén, lours poulidos manétos

    Lours poulits pès é lour regard taquin!

    En las bésén moun cor se rebiscolo

    Etpey s'enbolo, Etpey s'enbolo tout moun chagrin.

    A tous entours l'herbo semblo pus fresquo

    Le parpaillol a maytos de coulous,

     

    Tous fruits y soun douces coumo la bresquo

    E tous pradèls soun claoufidis de flous ;

    Dé tous bousquéts you récerqui l'oumbratgé

    E lé ramatgé é lé ramatgé des aouselous

    De tous guerriés doun la noblo benjenco

    Fasquec courber plega le froun des argousis

     

    argousis" est une variante proposée à la place du texte obsolète de Lucien Mengaud => "sarrasis":
    en effet Toulouse souffrit bien plus de Simon de Montfort et des Croisés venus du Nord
    que des arabes venus d'Espagne

     

    De ta fiértat e de l'independenço

    Que de tout tens regnet dins le pays.

    Oh! soun pla fier de ma bilo tant belo

    Que tant rappélo que tant rappélo de soubenis

    Ô mon pays! ô mon pays! ô Toulouse, Toulouse!

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    J'aime tes fleurs, j'aime tes fleurs, ton climat enchanteur!

    Auprès de toi, auprès de toi l'âme se sent ravie,

    Tout en ces lieux, tout en ces lieux, nous réjouit le cœur,

    Tout en ces lieux, tout en ces lieux, nous réjouit le cœur.

    Ô mon pays! ô mon pays! ô Toulouse, Toulouse!

    J'aime tes fleurs, ton climat enchanteur

    Que je suis fier de tes académies,

    Des monuments ornant notre cité!

    De ton renom et de tes poésies,

    Et de ton chant depuis longtemps cité!

    Oh j'aime aussi notre langue gasconne

    Qui toujours donne qui toujours donne franche gaîté!

    J'aime surtout de tes brunes grisettes

    Le teint fleuri, le sourire malin

    Leurs beaux cheveux, leurs mains gentillettes

    Leurs pieds mignons, puis leur‑ regard

    Quand je les vois, mon âme se console

    Alors s'envoh alors s'envole tout mon chagrin.

    Sous ton beau ciel tes fleurs sont plus vermeilles

    Les papillons ont plus belles couleurs,

    Les fruits plus doux que le miel dès abeilles

    Et tous tes près sont émaillés de fleurs ;

    Dans tes bosquets on entend sous l'ombrage

    Tendre ramage, tendre ramage sons enchanteurs

    Gloire aux guerriers dont la noble vaillance

    Faisait courber le front des argousins

    Soyons jaloux de cette indépendance

    Que de tous temps aima le Toulousain

    Oui, je suis fier de ma ville si belle

    Qui me rappelle Qui me rappelle nos grands destins.

     

  • C'est plutôt un dessert de l'Aveyron

    Quand il fait bien froid et que l'on a besoin de calories

     

    La pompe à l'huile

    8 personnes

    500 g de farine; 25 g de levure; 75 g de sucre

    10 g de sel; 150 g d'huile d'olive

    1 citron; 1 orange

    Préparez un levain en mélangeant 200 g de farine, la levure et un verre d'eau tiède. Laissez lever 45 min. Incorporez ensuite l'huile d'olive, la farine restante, le zeste de citron et d'orange. Mélangez lentement le tout et laisser lever pendant 3 heures.

    Etalez la pâte en forme de galette d'environ 30 cm de diamètre sur une plaque allant au four et laissez lever à nouveau 1 heure près d'une source de chaleur, puis cuire à four chaud (220°) pendant 15 min. Dès la sortie du four, badigeonner d'huile d'olive.

     

  • DANGER SUR NOTRE GASTRONOMIE: AUX ARMES CITOYENS!

    Les magouilles de Valls et des socialistes pour faire adopter de force le CETA

    http://ripostelaique.com/les-magouilles-de-valls-et-des-socialistes-pour-faire-adopter-de-force-le-ceta.html

    Des manifestations d’opposants au TAFTA (pour les Etats-Unis) et à son équivalent canadien, le CETA, ont eu lieu ce samedi dans toute la France, après le vote vendredi en Belgique de la proposition de "résolution européenne pour que la France s’oppose à toute application provisoire de l’Accord économique et commercial global avec le Canada".

    Les gouvernements flamand et bruxellois ont voté favorablement pour la mainmise de la grande finance mondialiste tandis que les Wallons s’y sont opposés, ce qui aura pour conséquence de bloquer le processus, l’unanimité des pays membres de l’UE étant nécessaire. La justification du refus des courageux Wallons est imparable: " pourquoi des années de discussion dans le secret si le contenu est bon pour les PME, les agriculteurs, les services publics? Si c’était le cas, les discussions se feraient dans la transparence ". On ne saurait mieux dire.

    Une pétition circule depuis quelques mois contre ces deux traités jumeaux, afin de dénoncer leur visée prédatrice, avec entre autres " l’instauration de droits exceptionnels au bénéfice des entreprises étrangères, ou encore l’intrusion des lobbies industriels dans la préparation des lois (qui) menacent la capacité des pouvoirs publics à décider de politiques au service de l’intérêt général ".

    Le secrétaire d’Etat au commerce français, Matthias Fekl, avait présenté le CETA comme un "anti Tafta". Or, dans les faits, les multinationales américaines de ce dernier possèdent nombre de filiales au Canada géniteur de ce TAFTA bis. Les EU sont donc certains de remporter la mise dans les deux cas.

    Ah, le beau tour de passe-passe que voilà!

    Ces multinationales aux visées hégémoniques, dont le but est d’écraser les peuples européens en faisant de juteux bénéfices sur leur dos par l’instauration de tribunaux arbitraux privés supérieurs aux droits des Etats, auraient donc toute latitude pour attaquer les réglementations nationales de chaque pays membre dès lors qu’elles les estimeraient défavorables à leurs petites affaires. Les plumés, comptez-vous!

    Désireux de défendre plutôt les lobbies américains que le peuple français, Manuel Valls s’est envolé cette semaine pour Ottawa afin d’assurer l’islamophile Justin Trudeau de son soutien et de sa volonté de tenter de convaincre les instances wallonnes de revenir sur leur veto d’ici le vote du 27 octobre lors du sommet Canada-UE à Bruxelles. On jugera de l’hypocrisie, de l’absence totale de respect des règles démocratiques de Valls qui se permet de faire de l’ingérence dans les affaires belges, et de sa déloyauté envers le peuple français dont il est censé défendre les intérêts.

    A l’en croire, le TAFTA c’était mal, mais son pendant canadien ce serait vachement cool et bénéfique.

    En France, c’est le 5 octobre que la proposition contestant la mise en œuvre provisoire du traité réclamée par Matthias Fekl a été examinée puis passée au vote par 18 membres seulement sur 48 décisionnaires du sort de 500 millions d’Européens, ceux favorables à cette application provisoire estimant qu’on pouvait faire confiance au Parlement Européen.

    Sur les réseaux sociaux circule une vidéo faite par la perspicace comédienne Nicole Ferroni qui, avec humour, soulève un lièvre montrant le caractère pas très catholique du vote de la commission.

     

     Valls-et-Trudeau.png

     

     

     

    Déjà, à la seule lecture du compte-rendu, on ne peut que constater l’absence de précision quant au résultat du vote qui n’aura duré que quelques secondes. Heureusement, la vidéo est accessible pour le découvrir.

    La proposition de résolution a été rejetée par 12 voix contre (donc 12 voix favorables à l’application du CETA avant son vote définitif), 4 pour, et 2 abstentions, les autres membres n’ayant pas souhaité y prendre part.

    On peut, durant les débats, entendre M. Gilles Savary se plaindre de la "régression populiste". Manifestement favorable aux Américains, celui-ci considère le Brexit comme un mouvement "d’humeur" dangereux pour l’UE. On appréciera.

    Mais là où la chose devient très intéressante, c’est que pour s’assurer du rejet de cette résolution, toujours très démocratiquement, le groupe socialiste a opéré un changement d’électeurs le matin même! Pas bête.

    En effet, celui-ci a fait démissionner 5 députés PS pour les remplacer par 5 autres, lesquels ont aussitôt démissionné à leur tour dans la même journée pour rendre leur place aux premiers.

     

    Liste-remplaces-commission-CETA.png

     

     

     

     

    La pratique est légale mais, dans un tel contexte, plutôt discutable.

    En comparant cette carte des démocraties dans le monde avec la méthode visant à imposer le CETA, la France devrait être en vert, comme la Libye ou la Chine.

    En comparant cette carte des démocraties dans le monde avec la méthode visant à imposer le CETA, la France devrait être en vert, comme la Libye ou la Chine.

    Sur le site Bilaterals on peut apprendre que l’assistant de l’une des démissionnaires a justifié que " c’était une façon d’assurer la majorité nécessaire au rejet de la résolution, conforme à la position du groupe PS ".

    Mieux encore, parmi ces propulsés d’un jour, l’un des signataires d’un courrier, signé par 77 des 288 députés socialistes, dans lequel était demandé à François Hollande de s’opposer à cette application provisoire, a soudainement fait volte-face en votant contre!

    Enfin, cerise sur le gâteau, parmi les 12 députés ayant voté contre, se trouvait Régine Povéda, laquelle n’est autre que la suppléante à l’Assemblée Nationale de… Matthias Fekl, le promoteur de l’application du CETA!

    Comme quoi, la démocratie en république bananière française, c’est quand même drôlement bien foutu, dites donc.

    Caroline Alamachère

    http://videos.assemblee-nationale.fr/video.4277083_57f5117f37091.commission-des-affaires-europeennes–opposition-a-toute-application-provisoire-de-l-accord-economiq-5-octobre-2016

    http://www.assemblee-nationale.fr/14/europe/c-rendus/c0308.asp

    http://www.amisdelaterre.org/IMG/pdf/rapport_ics_-_systeme_juridictionnel_des_investissements_ceta.pdf

    http://www.bilaterals.org/?demissionner-pour-mieux-voter-l&lang=en

    https://www.nosdeputes.fr/regine-poveda

     

  • Mettons la poule au pot

    La poule Gasconne (du Gers bien sûr!).

    Originaire du Sud-Ouest, la poule gasconne s’enorgueillit d’être la célèbre « poule au pot » d’Henri IV.

    Originaire du Sud-Ouest, cette poule noire issue de l’ancien type gaulois a connu sa notoriété dès le XIVe siècle puisque qu’elle était la fameuse poule au pot du dimanche prônée par Henri IV.

    La race gasconne, appelée encore landaise, béarnaise ou de Caussade comme une volaille qui se développe rapidement, très rustique et bonne pondeuse. Le type le plus répandu a le plumage noir, la crête simple et les pattes courtes, d’un gris bleuté.

    Personnellement, lorsque j'achète du poulet, je réclame du poulet fermier du Gers. Et cela me convient tout à fait.

    Autrefois, la poule qui était mise au pot était une vieille poule pondeuse, fatiguée. La chair en était très dure. C'est pour cela qu'on l'a met dans du bouillon.

    Comment se cuisine la poule au pot? simple, vous utilisez les mêmes ingrédients que la soupe au choux ou le pot-au-feu: les légumes d'hiver.

    Il faut beaucoup d'eau pour faire un excellent bouillon… de poule.

    Lorsque vous retirez la poule et les légumes, vous utilisez le bouillon pour y faire un vermicelle, du tapioca, des pâtes alphabets…

    Savez-vous que le bouillon de poule est excellent pour faire passer un rhume? et oui, un peu insolite non? pourtant, c'est exact!

     

  • Suivre la mode…..

    Il y a plus d'une centaine d'années, il y avait, dans mon pays toulousain, une expression qui courrait et qu'il fallait prendre au pied de la lettre: il faut suivre la mode ou quitter le pays.

    Cela signifiait que, si tu es un breton et que les hasards de la vie t'emmènent vivre à Toulouse, il vaut mieux porter un béret plutôt qu'un chapeau rond… sinon, le conseil c'est de quitter le pays… sous entendu, toulousain. Mon papa portait le béret: il est né dans les Hautes Pyrénées. Mon papa, sans le béret sur la tête, je ne l'ai pas souvent vu. Même à table, il portait son béret.

    Je me souviens qu'enfants, quand nous croisiions un pépé à casquette (les vieux en ce temps-là mourrait avant d'atteindre leur 75 ans), ce papy à casquette nous faisait “crever“ de rire tant son couvre-chef était inusité dans nos parages.

    Quand j'ai eu 17 ans, (en 1967) il y eût un sacré raz-de-marée qui s'appelait: la mini-jupe. Elle était peut-être arrivée bien plus tôt dans la capitale, mais, moi, je bossais à l'usine et je ne sortais jamais que le dimanche après-midi, à la balloche car, on ne laissait pas sortir les filles de 17 ans le soir. Interdiction de sortir jusqu'à ses 21 ans. C'était comme cela, la bienséance, même chez les filles d'ouvriers.

    Mais, à 17 ans, on se voulait “dans le coup“ comme nous disions en 67. Donc, nous avions des ruses de sioux pour raccourcir nos jupes car, selon la vieille expression, déjà détournée de son sens: si tu ne suis pas la mode teen-ager, tu peux quitter Toulouse… sinon on va t'aligner comme un plouc de cambrouse. Horreur dans la jeunesse seventies!

    Aujourd'hui, l'expression court toujours: je vous laisse deviner dans quelle acception, elle court dans nos conversations quotidiennes.