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histoire - Page 19

  • Vivi, nous aussi on a “des“ ports!

    Le Port Saint-Sauveur Pavillon Bleu pour la 2e année

    Depuis hier, un drapeau bleu millésimé 2015 flotte près de la capitainerie du Port Saint-Sauveur. Ce port de plaisance, géré par la Ville de Toulouse depuis 2012, a décroché le Pavillon Bleu pour la deuxième année consécutive. Il est le seul port de Midi-Pyrénées à avoir obtenu ce label, qui valorise des actions durables en faveur d'un environnement de qualité. "En septembre nous avons réalisé le désenvasement du port. 260 m3 de vase sont allés consolider les berges de la prairie des filtres, stabilisées par des plantes aquatiques. Nous avons mis en place un code de bonne conduite concernant la sécurité et l'environnement pour les plaisanciers et distribué des produits de nettoyage écologiques" souligne Marie-Hélène Mayeux-Bouchard, adjointe au maire en charge des fleuves et canaux.

    Le port va être agrandi

     "Les 30 et 31 mai, des animations seront organisées au Port Saint-Sauveur dans le cadre de la semaine du développement durable". L'élue annonce également pour cette année une extension du port de l'autre côté du canal, qui permettrait d'accueillir une dizaine de bateaux supplémentaires. Actuellement le port affiche complet avec 40 embarcations. La moitié de ces bateaux restent à quai pendant les mois d'hiver, les autres font une halte de deux ou trois jours en moyenne, le temps de visiter Toulouse. En ce moment ce sont surtout des retraités qui séjournent sur les eaux calmes du canal, profitant de la situation idéale de ce port de plaisance au cœur de Toulouse. Fermé au public, le port Saint-Sauveur jouit d'une très bonne cote auprès des plaisanciers. "Toulouse est un des ports les mieux gérés et les plus agréables des grandes villes françaises" s'enthousiasment Annick et Serge, un couple franc-comtois qui a navigué sur la Saône, le Rhône et le Canal du Midi. "Mais s'il n'était pas fermé on ne viendrait pas" ajoute Annick. Lucie et Pierre-André, des Suisses qui font le tour de France en bateau, apprécient "les prix corrects, les services facturés à part, l'accueil du personnel, la qualité des prestations". Pour eux le port de Toulouse "est nickel".

     

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    Alors, il est pas beau?

  • Je voulais tant être.... conductrice!....

     

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    Autrefois, on nous faisait passer le Brevet de Prévention Routière.... je m'en souviens... mais, il n'y avait que 5 voitures à pédales... et comme nous étions des classes de 35 élèves, les autres n'avaient droit qu'à des petits vélos....

    rrrrr.... je voulais conduire, Moi!

    Le brevet, j'lai eu!

     

  • Purée de pois cassés à l’ancienne

    Cuisson: 1 h environ

    Pour 4 à 6 personnes

    500 g de pois cassés

    1 tranche large et épaisse de cansalade par personne, une cuillère à soupe de graisse de canard. 1 oignon jaune, 1 carotte

    1 bouquet garni (persil, thym, laurier) et sel, poivre et persil ciselé ou coriandre fraiche pour la présentation.

    Faites tremper les pois cassés 1 heure dans de l’eau froide ou bien, faites les blanchir durant 5 m dans de l'eau bouillante, égouttez et passez sous l'eau froide.

    Pendant ce temps, pelez et coupez la carotte en rondelles, et pelez et émincez finement l’oignon.

    Faites rissoler dans de la graisse de canard les légumes (vous pouvez en profiter pour faire rissoler les tranches de cansalade et les maintenir au chaud pour le service) puis ajoutez une grande casserole d’eau à ébullition. Salez-la et plongez-y les pois cassés égouttés, le bouquet garni. Laissez cuire 1 h à feu moyen.

    Les pois cassés débordent facilement, surveillez la cuisson et écumez si nécessaire.

    Egouttez les légumes en conservant l’eau de cuisson et écrasez-les avec un moulin à légumes ou dans un mixeur. Incorporez selon votre goût de l’eau de cuisson. Cette purée doit rester assez épaisse.

    Servez arrosé d'un filet d'huile d'olive, saupoudré de persil frais haché; disposez la tranche grillée de cansalade sur le dessus, pour chaque personne. Ou remplacez l'huile d'olive par des morceaux de bon beurre fermier.

    Accompagnez-la de poissons, de viandes blanches ou de saucisse de Toulouse grillée.

    Pour un peu de mâche, vous pouvez mélanger une poignée de cacahouètes, de noix de cajou ou autres grillés à la poêle sèche et brisés menu.

    Autre chose, quand vous réchauffez la purée, elle risque d'attacher au fond: il faut mieux la chauffer sur un bain-marie plutôt que direct sur le feu.

     

  • Une estouffade genre chili

    300 g de haricots lingots (pour une fois) ou des fèves sèches ou des pois chiches

    250 g de cansalade en fines tranches

    300 g de chair à saucisse

    250 g de bœuf haché

    30 cl de coulis de tomate, 1 ou 2 oignons jaunes

    4 gousses d’ail; 1 bouquet garni; 2 ou 3 feuilles de sauge

    2 cuillerées à café de paprika; sel, une pincée de poivre

    2 cuillerées à soupe de graisse de canard; 2 cuillerées à soupe de vinaigre de vin

    Mettez les lingots dans une marmite et couvrez-les d’eau froide. Ajoutez le bouquet garni.

    Amenez lentement à ébullition et laissez frémir une heure.

    Versez la graisse de canard dans une sauteuse et mettez-y l’ail et l’oignon finement hachés. Lorsqu’ils sont légèrement bruns, ajoutez la chair à saucisse et le bœuf haché que vous avez auparavant émiettés.

    Ajoutez le paprika, le poivre, les feuilles de sauge ciselées et salez.

    Faites revenir le tout environ 15 min, en détachant bien les viande avec une fourchette.

    Ajoutez le coulis de tomate.

    Quand les haricots sont suffisamment cuits, égouttez-les et récupérez 30 cl de jus de cuisson. Préchauffez votre four à 240°C (thermostat 8).

    Mélangez les haricots à la viande hachée et garnissez-en un plat allant au four.

    Versez 30 cl de jus de cuisson et le vinaigre dans le plat. Couvrez des tranches de cansalade et parsemez de feuilles de sauge. Enfournez pour 10 à 15 minutes et laissez croûter si vous le voulez après avoir saupoudré de chapelure. Lorsque la cansalade est dorée ou le plat bien croûté, sortez le plat du four et dégustez.

     

  • ATTENTION! l'omelette de Bessières, c'est aujourd'hui... courrez-y vite!

    l'omelette géante de Bessières

    Cette fiesta à l'œuf à lieu aujourd'hui, lundi 6 avril.

    A Bessières, ce sont les commerçants qui ont crée une amicale dès 1955. En fait, depuis longtemps, par tradition, ils se réunissaient sur les bords du Tarn, le lundi de Pâques pour déguster ensemble l’omelette  traditionnelle. Ce rassemblement devint d’année en année plus important.

    En 1973, Bernard Beilles, Président de l’amicale, joyeux drille de surcroît, proposa de créer une confrérie qui ayant pour but de “préparer et de faire déguster –gratuitement- dans la joie l’omelette géante aux bessierains (le nom des habitants).

    Autrefois, chaque année, les conscrits allaient de ferme en ferme quémander des œufs…..puis se réunissaient, faisaient des omelettes qu’ils distribuaient aux indigents...

    Puisqu'il faut tout vous dires, les conscrits, ce sont les appelés militaires.                            Qui dit omelette géante dit poêle géante et croyez moi, j'en ai vu une, c'est impressionnant.

    C’est le ferronnier émérite bien sûr, vu la grandeur de la “chose“, Bernard Cauchois à qui on demanda de fabriquer une poêle de trois mètres de diamètre, susceptible de recevoir 2000 œufs.

    Fut créée, donc, en 1973 la Confrérie des Chevaliers de l’omelette pascale de Bessières

    Quelques chiffres pour mieux comprendre l'omelette:

    1. La poêle  fait 4 mètres de diamètre et pèse 1,2 tonne

    2. les pains mesurent 2,30 mètres de long

    3. La queue de la poêle est un poteau télégraphique

    4. On cuit dans la poêle 15 000 œufs sous un vrai feu de bois

     

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  • Lauragais: mon pays de cocagne

    Un peu d'histoire: Selon les uns (Chapelet), le pays de Cocagne est la partie du Languedoc qui composait l'ancien duché de Lauraguais. C'est là que se fabriquaient des pains coniques formés avec la feuille écrasée du pastel, et désignés sous le nom de coques ou coquaignes de pastel. Los coquaignes qui servaient à la teinture ont été pendant longtemps une source de richesse pour le pays.

    On reparlera bientôt du Pastel...

    De là est venu l'usage de comparer les pays riches et heureux au pays où se fabriquaient les coquaignes, au pays de coquaignes. En répétant le mot, on a forcé l'idée, et pays de cocagne a fini par être synonyme de félicité parfaite.

    Suivant d'autres, c'est-à-dire suivant M. Génin, ce bienheureux pays de Cocagne est, ou plutôt était l'Italie. Autrefois, au XVIème et au XVIIème siècle, il y avait à Naples une montagne figurant un Vésuve d'où jaillissait a profusion du macaroni, de la viande et des saucisses que les gens du peuple se disputaient. Cette réjouissance s'appelait une cocagne, en italien coccagna, du vieux français cocquaigne, qui signifie contestation, dispute.

    Cette explication, si elle était la bonne, aurait le mérite de rappeler l'origine de notre Mât de cocagne (prochaine note) car, aujourd'hui que l'idée de lutte a disparu, et que le mot cocagne est devenu synonyme d'abondance et de plaisir, le nom de mât de cocagne est un peu ironique. Il y a bien là-haut, en effet, des richesses que l'on vous offre, mais il faut les aller chercher, et ce n'est jamais sans beaucoup de peine qu'on arrive à ce résultat.

    Le mot cocagne semble promettre des jouissances plus faciles; le mât savonné ne permet guère de citer le proverbe qui sert à caractériser l’abondance:

    "Il n’y a qu’à se baisser et en prendre."

    L’étymologie du nom a été très discutée

    Aux Pays-Bas, on a dit qu’il venait de celui de la ville de Kockengen dans la province d’Utrecht, ou bien de l’expression "het land van de honingkoeken:" le pays des gâteaux de miel».

    Le mot anglais "cockaigne" serait attesté dès 1305 environ, issu de l’ancien français"coquaigne». Lui-même est d’origine obscure : provient-il de mots hérités du latin"coquere","cuisiner"(par exemple l’anglais "to cook") ou bien d’autres mots germaniques désignant les gâteaux, comme l’anglais "cake", le wallon "couque", etc.?

    Mais les "coques" ou "coquaignes" désignent aussi des petits pains de pastel fabriqués dans le Lauragais en Languedoc à partir d'une plante appelée le pastel, dont était extraite une teinture bleue (d'où le bleu pastel). Elles firent la fortune de ce pays et lui donnèrent le surnom de Pays de cocagne. Cette couleur est aussi dite "bleu de Cocagne". L'expression remonterait au début du XIIIe siècle et évoque déjà toute la richesse symbolisée par le pastel dans l'économie du Lauragais et de l'Albigeois où la plante fut cultivée et sa teinture commercialisée.

    Le Pays de Cocagne est, dans l'imaginaire européen, une sorte de paradis terrestre, une contrée miraculeuse dont la nature déborde de générosité pour ses habitants et ses hôtes. Loin des famines et des guerres, Cocagne est une terre de fêtes et de bombances perpétuelles, d'inversion des valeurs et des lois naturelles, où l'on prône le jeu et la paresse, et où le travail est proscrit.

    Les frontières terrestres du Pays de Cocagne sont faites de montagnes de bouillie ou de gelée. Une fois arrivé dans cette contrée paradisiaque, on peut s’attendre à ce que les cailles nous tombent toutes rôties dans le gosier, comme le fait le soldat situé à gauche du tableau, bouche grande ouverte, et néanmoins protégé par un toit couvert de tartes. On y voit des oies qui viennent se jeter toutes cuites sur les plats, des cochons qui accourent vers nous lardés d’un couteau et des cactus formés de galettes, des œufs à la coque qui courent…

    Ici les soldats ont déposé leurs armes, les agriculteurs leur fléau, les étudiants se couchent sur leurs livres, pour une trêve perpétuelle sous les auspices d’une nature généreuse. Le pays de Cocagne peut être vu comme une expression de l’aspiration à la prospérité universelle, à la paix et à l’égalité, un paradis terrestre, une utopie

    Dans son livre La faim et l’abondance, Massimo Montanari situe la naissance du mythe de Cocagne entre le XIIe et le XIVe siècle. On trouverait une des plus anciennes références dans les Carmina Burana, ces chants de clercs vagabonds rebelles et défroqués qui célébraient le vin, l'amour libre, le jeu et la débauche (les Goliards).

    Un personnage s’y présente comme l’abbé de Cocagne: "Ego sum abbas cucaniensis". En 1250 environ, un texte en ancien français intitulé le Fabliau de Coquaigne décrit ce pays de fêtes continuelles, du luxe et d’oisiveté, où plus on dort et plus on gagne.

    Cocagne vient selon les uns du canton de Cuccagna en Italie, sur la route de Rome à Loreto; selon d'autres, du poète macaronique Teofilo Folengo, surnommé Merlin Coccaie, qui dans ses vers aurait décrit ce pays délicieux; ou enfin d'une fête instituée à Naples sous un nom analogue, dans laquelle on distribuait au peuple des comestibles et du vin.

    Notre pays de cocagne est universellement connu:

    Dans le film d'animation Disney Pocahontas, le héros John Smith parle du nouveau monde comme de "cette terre de cocagne".

    Georges Brassens, dans sa chanson “Auprès de mon arbre“, appelle son arbre “mon mât de cocagne“. Dans les fêtes de village, le mât de cocagne, attraction traditionnelle, était un poteau savonné en haut duquel on accrochait des jambons, des bouteilles et autres friandises que les jeunes montaient décrocher à leurs risques et périls et au grand amusement de la foule.

    Il a aussi écrit “Je bivouaque au pays de Cocagne“, texte mis en musique par Joël Favreau. En 1965, Jeanne Moreau chante également “Vie de Cocagne,“ sur un texte et une composition de Serge Rezvani.

    Jacques Brel, dans sa chanson Le Plat Pays nous dit “Avec des cathédrales pour uniques montagnes et de noirs clochers comme mâts de cocagne“

    Ne croyez surtout pas que les gens d'ici soient des fainéants et que tout leur est donné… le pays de Cocagne est un pays imaginaire. Un paradis que l'on voudrait bien connaître pour aller s'y nicher et ne plus jamais avoir de problèmes.

    Comme disait l'autre, la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Chez nous comme là-bas; comme chez toi et chez les autres.

    Toulouse, toulousain, cuisine, recette, gastronomie, histoire, occitan

     

     

     

     

     

     

     

    Symbolisme: le pastel

     

     

  • Les maisons toulousaines (1)

    A Toulouse, y'a des maisons; cela vous semble, bien sûr évident. Mais, les maisons de Toulouse ont des particularités intéressantes, d’où, cette note avec des spécificités techniques prises sur des sites ou blogs d'amoureux de Toulouse

    http://www.les-petites-toulousaines.com/

    La Toulousaine que nous voyons par milliers dans nos rues de faubourgs, souvent en enfilades, est la maison traditionnelle non seulement de Toulouse mais de toutes les communes du Païs d'Oc.

    La brique industrielle selon le brevet de Virebent de 1831 a révolutionné la fabrication  de la brique artisanale permettant ainsi l'adaptation des bordes du nord toulousain (fermes maraîchères) à l'ensemble de la ville.

    Il est vrai que le choix des Capitouls de reconstruire la ville médiévale dévastée au 3/4 par l'incendie de 1463 par des maisons de brique a été décisif, la ville s'est parée de rose jusqu'au début du XXe siècle.

    http://www.cuisine-toulousaine.com/archive/2014/10/03/comment-toulouse-est-devenue-la-ville-rose-5460245.html

     

    Nos Maraîchères et Toulousaines ont comme socle commun l'habitat rural de nos régions, même type de construction, même organisation architecturale. Lors de l'année 1980, année du Patrimoine Pierre Teysseyre alors Président de la Maison du Tourisme et du développement rural faisait le constat que 10000 maisons rurales étaient déjà en voie de disparition. Alain Savary Député et Président du Conseil Régional de Midi-Pyrénées mit alors en œuvre une politique de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine, pour l'Esthétisme, le Social et l'Ecologique (extrait des préfaces du livre édité en 1980 par les éditions VMPO 'Vieilles maisons des pays d'Oc' de Daniel Pawlowski et Henri Fondeville).

    Ces bordes de nos campagnes sont parfois accompagnées de pigeonniers,(droit obtenu à la révolution française qui était réservé autrefois au seigneur). La ville de Colomiers (Colombiers à l'origine) dans son centre ancien comme dans ses campagnes en a de nombreux. Sur Borderouge grâce à l'action de Michel Gazeau, nous en avons un, restauré, de belle facture au boulevard Netwiller, mais hélas la borde, elle, a disparu.

    http://patrimoinetoulousain.over-blog.com/article-la-richesse-du-patrimoine-toulousain-58703169.html

    Toulousaines, maisons

    A quoi reconnaitre une toulousaine ?

    Elle n'est pas très haute :

    elle se limite à un rez-de-chaussée avec une petite corniche qui marque le plancher du galetas

    ("galetas" est un ancien terme français désignant l'espace disponible sous la toiture ; il est utilisé par Viollet-le-Duc dans son dictionnaire de l'architecture.)

    Critères impératifs

    Une "Toulousaine" est une maison originellement sans étage

    Elle est construite majoritairement en briques.

    Le faîte du toit est parallèle à la façade.

    Il comporte deux pentes

    S'il y a un étage cela devient une "toulousaine surélevée" ou "toulousaine à talons hauts".

    Elle est symétrique le plus souvent, avec un couloir central et une ou deux fenêtres de part et d'autre. Les fenêtres qui encadrent la porte en sont très proches, les deux autres fenêtres se tiennent à distance.

    Au centre du couloir, courait autrefois une petite rigole creusée dans les larges tommettes carrées du sol.

    Ce ruisseau charriait les eaux usées de la maison vers le caniveau de la rue (avant que ne soit instauré partout le tout à l'égout).

    La conteuse Joëlle Marty se rappelle : "je me souviens bien de la rigole, en effet, bien insuffisante d'ailleurs quand l'eau montait dans la rue et s'infiltrait dans la maison, queues de rat en plus brrrr ! "

    Le souvenir des vieux toulousains, à défaut de madeleine goûteuse, s'instaure parfois, au détour d'une rue sombre, de l'Hygiène Madron qui assurait à cette époque la vidange des fosses d'aisance.

    Ah, la fameuse “pompe à merde“…. on la voyait souvent et surtout, on la “sentait“ dans les rues de Toulouse. Il fallait, bien souvent patienter, nez bouché, pendant longtemps quand la “pompe“ vidait une fosse de maison située dans une ruelle étroite du vieux Toulouse…. Je l'ai vu encore fonctionner quand je demeurais au 19 rue de la Colonne en 1971!

    Critères optionnels

    L'encadrement des portes et des fenêtres est le plus souvent fait de briques rouges saillantes.

    Si la façade est crépie, on trouve des encadrements en relief, plus ou moins travaillés.

    La grande corniche à hauteur du toit est plus décorative que la petite.

    Les corniches ne vont pas jusqu'au coin des murs, laissant bien souvent passer la canalisation de descente des eaux recueillant la pluie des gouttières.

    La grande corniche supporte une antéfixe (frise décorative).

    L'attique est percé d'oculi avec cache en terre cuite ajourée, dans le même style que l'antéfixe bordant le toit. On a dit, un peu rapidement, que les oculi sont des ouvertures d'aération; ils servaient de fait, plutôt à la climatisation de la maison en permettant à la couche d'air emmagasinée dans le galetas, de se renouveler (plutôt lentement) avec pour conséquence un matelas d'inertie thermique appréciable, surtout par les étés parfois torrides de la région de Toulouse.

    Un oculus, également appelé un œil-de-bœuf est, en architecture, une petite ouverture ou lucarne, de forme circulaire ou approchante (on en trouve de cruciformes, de losangiques, de carrées, d'hexagonales ou d'ovales).

    Cette ouverture peut être pratiquée sur une façade, un comble, une porte, un mur, une cloison, etc. Elle est généralement placée dans la partie supérieure de son support. On en trouve également au centre de nombreuses coupoles, et au sommet d’un tympan dans les basiliques latines.

    Les fenêtres centrales sont plus rapprochées de la porte que les autres.

    Des soupiraux, quelquefois ouvragés, sont possibles.

    Les volets sont éventuellement peints au bleu pastel qui a fait la richesse de la région. Ces contrevents peuvent être classiques ou faire corps avec la fenêtre.

    Toutes sortes de décorations sont possibles: céramique, briques à deux teintes, garde corps... 

    Les oculi sont généralement au-dessus des fenêtres et de la porte.

    Le toit descend plus bas derrière la maison que devant (de la hauteur de l'attique).

    Les toulousaines vues du ciel n'ont généralement pas le plan rectangulaire qu'on imagine en les regardant depuis la rue. Elles sont plutôt carrées comme l'a remarqué Mr Grau.

    Suite prochaine note

     

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    quartier Ricollets: enfilade de toulousaines

     

     

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    Maison Toulousaine

     

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    Type du surhausse

     

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    Maison maréchaire