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histoire - Page 6

  • Vivent les nanas!

    29 avril 1945.

    Les femmes votent pour la première fois en France à l’occasion des élections municipales. Ce premier scrutin est la manifestation concrète de l’ordonnance du 21 avril 1944 ouvrant le suffrage universel aux citoyennes françaises.

    Ce droit élémentaire a été obtenu un siècle après les hommes, qui ont pu bénéficier du droit de vote au suffrage universel dès 1848.

    Suffrage universel? il faut savoir que seuls les nobles et riches pouvaient voter avant 1848.

  • Cocorico!!!

    La baguette sera la candidate de la France pour le patrimoine de l’Unesco

    Et la chocolatine alors???

    La baguette de pain française va-t-elle entrer au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco? Elle a en tout cas passé une première étape en étant choisie pour être la candidate de la France, au détriment des toits de zinc de Paris et d’une fête vinicole en Arbois, a appris l’Agence France presse ce vendredi 26 mars, confirmant une information du journal Le Parisien. Le ministère avait jusqu’au 31 mars pour déposer son dossier. La décision finale appartiendra à l’Unesco qui ne se prononcera pas avant l’automne 2022.

    Le ministère rappelle que le nombre de boulangeries est “en constante baisse, notamment dans les communes rurales“.

    “En 1970 on comptait 55.000 boulangeries artisanales (une pour 790 habitants) contre 35.000 aujourd’hui (une pour 2.000 habitants), souvent au profit de la vente de baguettes produites industriellement“, ajoute-t-il.

    Des mesures de sauvegarde sont envisagées par les ministères de la Culture et de l’Agriculture, “à travers notamment la mise en place d’actions de sensibilisation auprès du grand public, visent à freiner cette baisse en valorisant davantage la filière artisanale“.

    France Bleu

    Moins de charges salariales, moins d'impôts et tout cela s'arrangera vite!

     

    Toulouse, toulousain, histoire, Occitanie, société,

  • Quand y'a Eugène, y'a pas d'plaisir!

    Cela se passe à Toulouse, avenue de Lespinet (rue dans laquelle j'ai travaillé à l'imprimerie du Commerce pendant plus de 3 ans en tant que photograveur offset. L'imprimerie a été rachetée par une autre, donc a déménagé et changé de nom).

     

    Vers 3 heures du matin, il a perçu un bruit inhabituel qui l’a tiré du sommeil. Il s’est levé pour s’apercevoir que le volet roulant d’une des fenêtres de son  appartement situé en rez-de-chaussée, avenue de Lespinet, avait été forcé.

    Mais en poussant son exploration, il a découvert – horreur – un couple allongé dans le lit de la chambre d’amis. Des squatteurs, donc, qui refusaient de quitter les lieux (!). Le locataire  alertait immédiatement la police. Qui a effectué les mêmes constatations.

    Fin de nuit au commissariat

    Interpellé par les hommes de la BAC (Brigade anti-criminalité), le couple d’intrus a fini sa nuit au commissariat.

    De source policière, il semble que la mère de l’un d’eux avait loué l’appartement par le passé et que le fils ait trouvé tout naturel de venir y passer un peu de repos. En forçant le volet.

  • Religion de paix et d'amour????

    19 mars 2012.

    À Toulouse, un attentat a lieu à l’école juive Ozar-Hatorah.

    Le terroriste a abattu, devant l’établissement, le rabbin et professeur Jonathan Sandler, âgé de 30 ans, ainsi que ses deux jeunes fils, Gabriel, 3 ans, et Aryeh, 6 ans.

    L’assassin, Mohammed Merah, est ensuite entré dans la cour et a tué d’une balle dans la tête Myriam Monsonégo, la fille du directeur de l’école, âgée de 8 ans.

    À l’issue de sa folle semaine meurtrière, débutée le 11 mars, le terroriste islamiste fera au total sept victimes, dont trois enfants, et six blessés, avant d’être abattu.

  • HISTOIRE DE FRANCE

    Photo: donjon du Capitole (mairie de Toulouse)

    et, subséquemment de Toulouse

    10 mars 1762. Jean Calas est roué vif, étranglé et brûlé sur la place Saint-Georges, à Toulouse. Ce riche sexagénaire de confession protestante avait été condamné sans preuve pour le meurtre de son fils, qui voulait devenir catholique.

    Soutenue par Voltaire qui publie un Traité sur la tolérance, sa famille réussit à faire réviser le procès après avoir rencontré le roi.

    Jean Calas sera réhabilité en 1765.

  • Les jeux traditionnels qui ont marqué l’histoire de l’Occitanie

    En Occitanie, perpétuer les traditions et être fier de l’histoire du pays comme de la région, c’est une priorité au quotidien pour tous les locaux. Sans aucun doute, ce qui fait en grande partie la popularité de l’Occitanie aujourd’hui, c’est son goût pour les fêtes et les célébrations en tout genre, comme l’illustrent bien le feu d’artifice et le bal des pompiers organisés à Montpellier le 14 juillet dernier. Au-delà des nombreux événements festifs organisés toute l’année, la région a une autre façon de s’imposer comme LA région française où il fait bon vivre : elle dispose de nombreux sports et jeux traditionnels qui permettent aux plus jeunes comme aux plus âgés de se divertir et de trouver un peu de légèreté dans un quotidien qui peut vite devenir oppressant. Oubliez le football, le basket et le poker (enfin pas complètement) et découvrez ce qui fait tout le charme du sud en matière de loisirs.

    La pétanque, un sport né dans le sud

    Le jeu de boules existe depuis très (très) longtemps. On estime ainsi que les civilisations égyptiennes, grecques, romaines et même gauloises se sont, chacune à leur tour, amusées avec des boules, qu’elles soient en argile, en bois ou encore en acier. C’est ensuite à la période de la Renaissance que les boules sont devenues un véritable jeu populaire, en séduisant le plus grand nombre avec ses règles requérant à la fois de la technique, de l’adresse et de la maîtrise de soi.

    Mais si la pétanque a aujourd’hui une place de choix dans le cœur de tous les Occitans, c’est surtout parce que le jeu de boules moderne serait né en 1908 sous l’impulsion d’un certain Jules Hugues dit "Lenoir", lors d’une partie jouée à La Ciotat. Selon la légende, ce dernier, ne pouvant plus s’adonner au jeu provençal (qui voyait les tireurs de boules faire trois pas de course avant de lancer leur projectile), décida de tracer un rond au sol tout en envoyant ce qui allait par la suite s’appeler le cochonnet à 5 ou 6 mètres de distance. Le but était ensuite de se rapprocher au maximum de ce cochonnet avec les boules, depuis le cercle dessiné, en position de "pieds tanqués" (pieds joints). Et comme ça, en un instant, ou presque, la pétanque était née.

    Coup de poker plus que gagnant pour ce passionné de boules qui voulait simplement trouver une manière de continuer à s’amuser avec son jeu préféré en le réinventant quelque peu ! En connaissant cette histoire, on comprend mieux l’amour des sudistes pour la pétanque et on comprend aussi mieux l’engouement autour du Mondial la Marseillaise à Pétanque, qui réunit plus de 10 000 amateurs de pétanque chaque année à Marseille.

    Le jeu de quilles de neuf, un sport qui se pratique dans le Sud-Ouest

    Tout comme pour la pétanque, il est difficile de déterminer quand est exactement né le jeu des quilles de neuf. Vraisemblablement apparu au cours du XVe siècle, ce jeu de quille a évolué au fil des siècles pour finalement exister réellement à partir de 1832, sous l’impulsion de M. Montestruc, un Chalossais du Tursan. À l’aube du XXe siècle, la première compétition de quilles de neuf a eu lieu à Dax, avec des participants venant de tout le Béarn, du sud des Landes ou encore du Gers et de la Bigorre. Depuis 1945, il existe même une Fédération française de quilles.

    Le principe de ce jeu est simple: alors que 9 quilles sont disposées en carré, il convient de lancer une boule sur les quilles énoncées dans la figure imposée au tireur afin de les faire tomber. Au total, pour remporter la partie, il faut réaliser une série de 12 figures de tir imposées. Autant vous dire que les joueurs sont occupés pour un bon moment lorsqu’ils se lancent dans une partie !

    Aujourd’hui, en France, quand on parle de jeu de cartes, on a tendance à penser au poker. Il faut dire que, actuellement on estime qu’il existerait plus de 3 millions de joueurs de poker dans l’Hexagone. Mais, qu’on se le dise, si, pour les Occitans, les parties de Texas Hold’em et d’Omaha Hi-Lo sont courantes, rien ne vaut une partie de bourre (ou Bourré en Occitan), un jeu de cartes d’origine occitane qui se joue avec 32 cartes. En fonction du département et des villes, plusieurs variantes existent.

    Pour jouer à la bourre, chaque joueur reçoit 5 cartes et mise dans un pot une somme définie à l’avance. En cela, on peut voir des points communs entre le poker et ce jeu typique du sud, avec des notions d’argent et de stratégie très présentes. Le but ici est de faire le plus de plis afin de gagner la cagnotte en jeu. Mais, souvent, la cagnotte est en réalité symbolique puisque nombreux sont ceux qui jouent avec des petites pièces. En somme, vous avez plus de chance de gagner gros en jouant au poker qu’à la bourre, jeu qui a beaucoup été pratiqué dans les tranchées lors de la Première Guerre Mondiale, selon les historiens.

    Toutes les régions françaises, ou presque, ont leur jeu traditionnel de balle ou de raquette. Dans le cas de l’Occitanie, c’est le jeu de balle au tambourin, déclinaison du jeu de paume, qui s’impose comme étant la grande référence incontournable. Créé dans l’Hérault au XIXe siècle, ce jeu oppose systématiquement deux équipes composées de 3 ou 5 personnes. Pour s’échanger la balle et marquer des points, les joueurs utilisent une raquette qui n’est autre qu’un tambourin.

    Au fil des siècles, le tambourin en question a beaucoup évolué: au départ constitué en peau de chèvre et en bois, il s’agit désormais la plupart du temps d’une toile synthétique fixée sur une armature de plastique. C’est au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale qu’il a été popularisé, grâce notamment à l’écrivain occitan Max Rouquette. Pratiqué à la fois par les plus petits et les plus grands, ce sport de raquette, connu au niveau international, peut se jouer aussi bien en intérieur qu’à l’extérieur.

    Les autres jeux à connaître

    Depuis la création de la région Occitanie, en 2015, qui regroupe désormais les régions "Midi-Pyrénées" et "Languedoc-Roussillon", le sud regroupe des terres proches sur le plan culturel mais très différentes à la fois. Dès lors, à l’instar du football et du rugby, très populaires dans le coin, il convient de signaler qu’il existe de nombreux jeux et sports traditionnels que nous n’avons pas eu l’occasion de vous présenter et qui font vibrer le grand public, comme la course landaise, la course camarguaise ou encore le pilou, la pelote basque et les jeux béarnais, qui sont spécifiques à certains coins de l’Occitanie. Pour les découvrir, rien de tel que de les tester directement.

     

    Source:

  • Ce Saint qui protège des épidémies...

    Roch de Montpellier, ce Saint qui protège des épidémies

    Alors que l’Europe est aujourd’hui au centre de l’épidémie de Coronavirus, Lengadoc Info a demandé à l’abbé Berthe du prieuré Saint-François-de-Sales de Fabrègues, de revenir sur la vie de saint Roch.

    C’est pendant la grande peste noire (1347 – 1352), qui décima un tiers de la population occidentale, que naquit, à Montpellier, saint Roch. Il est le fils d’un dignitaire de la ville, devenu premier consul en 1363 (Montpellier, rattaché à la couronne de France depuis 1349, est une république marchande). Désiré et longtemps attendu par ses parents, il fut baptisé au sanctuaire Notre-Dame des Tables et passa son enfance dans un milieu profondément chrétien. Il fit probablement ses études chez les pères dominicains, avant d’étudier à la très réputée université de médecine.

    Le pèlerinage pour Rome

    Orphelin à 17 ans, riche et instruit, il distribua sa fortune aux pauvres et rejoignit le tiers-ordre franciscain. Après avoir revêtu l’habit de pèlerin, il reçut la bénédiction de l’évêque de Maguelone et prit la route pour Rome. Il arriva à Acquapendente, à quelques jours de marche de la Ville éternelle, en juillet 1367. Il y resta trois mois, car la peste y sévissait. Il mit en pratique l’enseignement médical qu’il avait reçu et obtint de nombreuses guérisons par le simple signe de croix qu’il faisait sur les victimes.

    Ce n’est qu’au début de l’année 1368, qu’il arriva à Rome. Il s’occupa sans doute des malades à l’hôpital du Saint-Esprit, ordre fondé par son compatriote, Gui de Montpellier, avec le même succès, qu’à Acquapendente. Un prélat, guéri par ses soins ou témoin de guérisons miraculeuses, lui fit rencontrer le pape Urbain V, qui s’écria, en le voyant : « Il me semble que tu viens du Paradis » !

    Près de Plaisance, le chien de Roch

    Roch quitta Rome, en 1370, pour s’en retourner vers sa patrie. Au mois de juillet 1371, Il était à Plaisance, où il assista, guérit et réconforta les malades. Mais bientôt atteint par la peste, Roch se rendit péniblement jusqu’à un bois pour y mourir. A cet endroit, une source jaillit et un chien lui apporta chaque jour un pain. Ayant recouvré la santé il retourna à Plaisance, auprès des pestiférés, faisant preuve d’un courage et d’une charité exceptionnelle.

    La prison à Voghera

    Il reprit sa route, mais les terres milanaises étaient le théâtre d’une guerre, qui durera jusqu’en 1375. Pris pour un espion, Roch fut arrêté, et transféré à Voghera. Il pouvait certes être identifié, grâce à la marque en forme de croix qu’il avait depuis sa naissance sur sa poitrine, par son oncle, gouverneur de la ville. Mais, fidèle au vœu d’anonymat de tout pèlerin, Roch ne révéla pas son identité, et demanda à pouvoir reprendre son chemin, en tant qu’ « humble serviteur de Dieu ». Sa requête rejetée, il fut mis au cachot, et cela, durant cinq années. Selon la tradition, il ne dévoila son identité qu’à un prêtre, la veille de sa mort, survenue vraisemblablement le 16 août 1379. Des témoins assurèrent que le cachot s’illumina et que le dernier souhait de Roch, à l’ange venu l’assister, fut d’intercéder pour les gens en souffrance.

    Sa dépouille, gardée dans l’église de Voghera qui lui est toujours dédiée, a été plus tard transportée à Venise. La majeure partie de son corps est toujours à Venise en l’église de la Scuola Grande di San Rocco. Au XIXe siècle, un tibia fut remis solennellement au sanctuaire Saint-Roch de Montpellier, qui possède également son bâton de pèlerin. Honoré comme un saint, il est invoqué contre la peste et les maladies contagieuses.

    Abbé Berthe

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