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recettes - Page 149

  • Topinambour: pourquoi et comment le manger

    Le topinambour est un légume racine de la même famille que la laitue ou la chicorée. Comme l'artichaut, le topinambour est riche en inuline, un prébiotique qui nourrit les bonnes bactéries de l'intestin, et plus généralement en fibres (3 g/100 g). Prudence en cas de troubles digestifs chroniques toutefois car il peut être mal toléré. Ses fibres permettent une meilleure assimilation des nutriments et protègent contre certains cancers (côlon, sein).

    Si sa composition est proche de celle de la pomme de terre, son index glycémique est lui plus bas (48), ce qui le rend apte à être consommé par les personnes en surpoids ou diabétiques.

    Frais, il se mange comme un radis ou râpé dans les salades. Il se cuisine comme la pomme de terre et est délicieux en purée. Contrairement à la pomme de terre, il se conserve très mal, et doit être rapidement consommé après cueillette. Il est possible de le conserver plus longtemps en l'enfouissant dans du sable humide et en le gardant dans un endroit frais, à l'abri de la lumière.

     

    Poêlée de topinambours et pommes de terre

    Pour deux-trois personnes

    750 g de pommes de terre et 500 g de topinambour

    100 g de comté râpé, poivre, sel, trois cuillères à soupe huile olive

    35 cl de crème fraîche liquide, du thym et du romarin frais; 1 cuillère café de curcuma ou de coriandre moulue

    Faire tremper les légumes dans de l'eau bicarbonatée durant dix minutes. Sortez les légumes et pelez-les; replongez les dans de l'eau propre (on doit toujours laver les légumes après les avoir pelés). Ne les laissez pas à l'air libre sinon, ils s'oxydent… on laisse toujours tremper pommes de terre dans de l'eau avant quelconque utilisation.. les topinambours aussi.

    Coupez en gros cubes; faites-les cuire dans 1l et demi d'eau bouillante salée durant dix minutes, retirez, mettre dans une sauteuse avec du beurre ou de l'huile d'olive. Faites sauter à feux moyen durant 5 mn puis arrosez de crème fraîche, salez, poivrez, ajouter les herbes aromatiques et le curcuma ou coriandre en poudre.

    Faites cuire jusqu'à presque disparition de la crème fraîche.

  • Sucettes de magret aux pêches

    Mélange sucré salé pour l'apéritif.

    Enrobez de miel une plaque, saupoudrez de romarin cisaillé Disposez les lamelles de magret sur ce tapis et laisser mariner 1 h après avoir retourné au bout de 30 mn, si vous pouvez, mettre au froid.

    Couper les pêches fraiches (pas en boîte) après les avoir mises à réfrigérer durant trois heures; en morceaux et enrobez chacun d'une lamelle de magret mariné, piquez sur de piques à brochettes et plantez comme vous le feriez d'une sucette ronde que vous connaissez bien. (Plantez dans un fromage rond, genre hérisson) et servez en amuse bouche.

    Vous pouvez remplacer les pêches par des billes de melon

     

  • Salade landaise à ma façon

    A réaliser juste avant de consommer

    200 g de salade verte, 1 tranche foie gras par personne, deux ou trois gésiers confits par personne et/ou deux ou trois cœurs confits par personne; quelques tranchettes de magret séché, huile de noix, 1 cuillerée de moutarde maison, vinaigre maison ou vinaigre de bon vin vieux. Par pitié, pas de vinaigre sucré qu'on vous vend sous le terme de vinaigre balsamique et que c'est une belle escroquerie très chère de surcroit.

    Quelques croûtons de pain à poêler dans la graisse de canard (aillés ou non, on les appelle alors pain tchintché si on ne les cuits pas mais on les arrose après les avoir aillés avec un filet d'huile d'olive).

    Lavez et épluchez la salade. Essorez bien à l'essoreuse à salade (si vous n'en avez pas, faites comme je faisais dans mon enfance: mettre la salade dans un torchon propre, attraper les 4 coins, sans serrer trop fort, et secouez votre torchon très fort par la fenêtre, sur la terrasse, dans le jardin…. Si vous avez trop de salade, rangez le torchon mouillé dans le réfrigérateur, elle se conservera trois ou quatre jours).

    Mettre votre salade dans un saladier en verre ou en terre cuite.

    Dans une poêle, faites sauter (sans rajouter de graisse bien sûr) vos cœurs et gésiers confits) cela va retirer la graisse de canard (s'il en reste, gardez pour faire des croûtons) avec des bouts de pain durs ou comme je fais, avec des petits pains grillés bio que j'achète en sachet (pour l'omelette au chèvre et croûtons ou pour la soupe toulousaine quand je n'ai pas de pain dur… toujours avoir une “poire pour la soif“!).

    Faites la vinaigrette dans un bol: moutarde, huile de noix, vinaigre (toujours être “mendiant“ pour le vinaigre… c'est-à-dire qu'on en met pratiquement pas);

    Je préfère tourner la salade, déjà, avec un peu de vinaigrette… puis, poser les gésiers confits, encore tièdes, les filets de magrets, les tranches de foie gras (revenu ou non à a poêle);

    Terminez par arroser du restant de vinaigrette et les croûtons. Servez de suite avec du pain aux noix ou aux lardons.

    Ce n'est pas dans la recette mais je rajoute des morceaux de noix coupés en brunoise et des rondelles d'oignons crus; vous pouvez aussi saupoudrer de persil haché frais (vitamine C et, de plus, il fait maigrir!).

     

  • Brochettes de canard aux pêches

    Repos : 1 h

    pour 4 personnes 2 magrets de canard

    3 pêches; 2 cuillère à soupe de miel toutes fleurs

    Huile de l’olive et du romarin frais

    Couper les magrets en lamelles. Dans un saladier, mettre les lamelles, le romarin, le miel et de l’huile d’olive. Laisser mariner 1 h.

    Couper les pêches en morceaux, puis réaliser les brochettes en alternant morceaux de canard et de pêche.

    Faire cuire les brochettes au barbecue entre 5 et 10 minutes (ou plus si les morceaux de viande sont gros), en les retournant de temps en temps.

  • Alerte à la maladie du "dragon jaune"

    Oranges et citrons européens

    L'Anses confirme un " risque élevé " d'introduction de la maladie du huanglongbing dans les cultures d'agrumes. Elle recommande la plus L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a confirmé mercredi un " risque élevé " d'introduction de la maladie du huanglongbing dite " du dragon jaune " dans les cultures d'agrumes en Europe, et recommande aux voyageurs la plus grande prudence dans le transport et l'importation de ces végétaux. " Le climat favorable, la présence des agrumes, le potentiel adaptatif des bactéries et la capacité d'établissement des insectes vecteurs en dehors de leur zone d'origine " sont autant de facteurs qui permettent à l'Anses de conclure un rapport publié mercredi par une " probabilité élevée d'établissement et de dissémination de la maladie " en Europe.

    La maladie du huanglongbing (HLB) constitue l'une des menaces les plus importantes pour les cultures d'agrumes dans le monde, puisqu'elle provoque des pertes importantes de rendement, une diminution de la qualité des fruits et peut conduire à la mort des arbres, selon l'Anses. La région reste l'une des seules exemptes de cette maladie qui touche de nombreux pays producteurs en Asie du Sud-Est, en Amérique et en Afrique, également présente en outre-mer dans les Antilles et sur l'île de La Réunion. "Il n'existe aucune mesure efficace pour l'éradiquer", écrit l'Anses dans son rapport.

    Respecter la réglementation européenne

    Le psylle Trioza erytreae, l'un des deux insectes vecteurs de la bactérie Candidatus Liberibacter spp., à l'origine de la maladie, est "d'ores et déjà présent au Portugal et en Espagne et pourrait disséminer la maladie", analyse l'agence. Elle explique que la maladie peut apparaître plusieurs années après l'établissement de l'insecte vecteur dans une région donnée, comme en Floride où la bactérie a été détectée sept ans après.

  • Attention au poisson pas frais

    J'ai acheté dans un hypermarché du poisson censé être frais; il s'agissait de saumonette... Il fut emballé dans une poche qui se ferme et en principe, on peut le consommer 24 h après. A l'ouverture, aucune odeur nauséabonde (comme disent les bobos en parlant des mecs qui conduisent des diésel, la clope à la bouche!)

    Hélas, préparé au bain-marie comme je fais toujours, il avait un goût très désagréable et j'ai dû le jeter. Fort heureusement, nous n'avons pas eu de problèmes intestinaux.

    J'avais acheté deux pavés de saumon mis à congeler. Du coup, je me tâte. Donc, si vous achetez du poisson, consommez-le tout de suite: N'attendez pas!

    Mince alors, si on peut plus faire confiance aux supermarchés!

    Finalement, je crois que je vais, désormais, n'acheter que des poissons en boîtes ou surgelé (décongelez sans le plastique, bien sûr). Dommage, que l'on ne trouve pas sardines et pilchards en pots de verre car le bisphénol qui recouvre les parois des boîtes... ça me refroidi un peu.

    Astuce: en boîte, les poissons gras (thons, sardines, maquereaux) ne sont pas chers et représentent une bonne source d’oméga-3. Surtout si vous ne jetez pas l'huile des sardines....

    Achetez des pilchards (maquereaux à la tomate)... nous en consommons très souvent en été: c'est tout prêts, il n'y a qu'à ouvrir la boîte (après stase d'une heure au frigo)

    L'hiver, vous pouvez le "réchauffer" au bain-marie ou dans de l'eau bouillante, durant quelques minutes.

    Avec des pommes de terre bouillies: un régal, par cher. Il y a souvent des œufs dans le ventre des maquereaux femelle; j'adore cela!

    Voici un tableau qui compare les prix des poissons en conserve. Il est important de ramener le prix au kilo car les boîtes sont toutes de contenance différentes. Il est préférable de les choisir sans huile mais quand c'est le cas, préférer l'huile de colza, riche en acides gras poly-insaturés et bonne source d'oméga-3 ou l'huile d'olive, riche en acide gras monoinsaturés au lieu de l'huile de tournesol. Les maqueraux à la tomate sont les moins chers.

     

     

     

    Poissons en conserve

    Prix €/kg

    Thon naturel

    14,92

    Thon à l'huile d'olive

    13,2

    Thon à l'huile de tournesol

    10,7

    Maquereaux aux aromates

    9,1

    Maquereaux à la muscade

    12,7

    Maquereaux à la tomate

    8,28

    Sardines à l'huile d'olive

    18,78

    Sardines à l'huile de tournesol

    10,95

    Sardines à la tomate

    9,03

    Sardines au citron

    10,07

  • Le bouillon cube

    Il est très utilisé pour donner du goût aux soupes, sauces, risottos et ragoût, le bouillon est un incontournable de la cuisine. Mais qui aujourd'hui prend encore le temps de faire son propre bouillon (moi!!!), alors qu’existe la "magie" des bouillons cube du supermarché. Une "magie" qui doit tout aux additifs: un agglomérat de sel, glutamate (un exhausteur de goût potentiellement toxique), sucres, arômes, graisses transformées… la liste est longue. Au total, moins de 10 % des ingrédients contenus dans les bouillons cubes sont peu transformés. Et les bouillons bio sont également concernés. Donc, les rayer définitivement de votre liste de courses.

    Oui, mais on fait comment à la place?

    Rajoutez beaucoup plus de liquide que dans la recette (quoi, il vous faut des recettes?) que vous suivez…

    Récupérez le bouillon du pot-au-feu, celui des légumes du couscous (fait maison), de la ratatouille, du poulet rôti ou encore des lentilles au lard et confit de canard, de la blanquette, des légumes que vous faites à la cocotte-minute (mettre de l'eau en bouteille), bref, toutes les recettes que vous mitonnez vous-même (et pas avec les cuiseurs de quelques genres qu'ils soient.... mauvaises cuisinières!!!)

    Versez dans des bacs à glaçons et les congeler. Vous n'aurez plus qu'à utiliser un ou deux glaçons ensuite dans vos préparations. Ou bien comme moi, j'achète uniquement des pots en verres (et seulement des boîtes de sardine ou pilchards car cela n'existe pas en verre) et je garde ces pots pour congeler mes bouillons. Juste penser à les sortir du congélo le matin pour la cuisine du soir.

    Hachez des herbes (persil, coriandre, menthe, ciboulette…), de l'ail, de l'oignon et ajoutez-y de l'huile et/ou des épices. Versez ces préparations dans des bacs à glaçons pour vous en servir plus tard pour cuire du riz, ou de la viande par exemple.

    Manger sainement, c'est manger des aliments vrais, peu transformés, principalement des végétaux, et les plus variés possible. Faites appel pour cela à des aliments bruts que vous préparez vous-même et ne venez pas me chanter que vous n'avez pas le temps. Quand je travaillais chez les patrons, je faisais des préparations à l'auto-cuiseur et, pendant que je regardais le film du soir à la télé, ma cocotte-minute faisait tout le boulot.

    Une fois la vapeur disparue (attention, ne retirez pas la soupape, laissez la vapeur mollement mourir et, pendant ce temps-là, votre plat continue de cuire avec la chaleur qui perdure plus de dix minutes, à rapprocher du temps de cuisson indiqué dans la recette. Bon, une recette, on la lit une première fois et ensuite, on laisse courir son imagination de bonne cuisinière…)

    Vous savez bien que la plupart des plats mitonnés sont meilleurs réchauffés! Même le cassoulet. Le bouillon de cassoulet, mais que c'est bon ensuite pour faire un rata de patates-carottes avec une rondelle d'osso-bucco ou un sauté de porc, de dinde…. et pour la soupe alors, juste chauffer du bouillon conservé, rajouter l'eau nécessaire à la quantité, monter en gros bouillons et verser sur du pain dur avec un jaune d'œuf (et le blanc dans le bouillon qui “bouille“ tout son saoûl en occitan: sadoul) avec râpé à profusion sans la soupière…

    Ou alors, utilisez le bouillon décongelé pour faire cuire de petites pâtes. Vous rajoutez un hachis de persil frais ou de l'ail haché et voili-voilà la bonne soupe maison, très, très saine et pas pleine de colorants et autres “saletés chimiques que vous avalez avec les préparations toutes pleines…

    Ben, se faire sa cuisine soi-même, c'est bon pour la santé… sauf, si vous avez la malchance d'avoir une susceptibilité génétique pour qu'une maladie auto-immune vienne vous casser la vie! mais, bon, manger sainement toute sa vie, faire du sport c'est vous donner la possibilité si vous avez après la cinquantaine la malchance d'être mangé par une maladie auto-immune de ne pas vous trouver en fauteuil roulant ou allongé pour le temps qu'il vous reste à vivre.