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recettes - Page 191

  • Régime sans gluten: un régime à risque

    Alors que la mode du sans gluten n’en finit plus de se répandre, des voix commencent à se faire entendre, interrogeant le bien-fondé de cette nouvelle tendance. Ainsi, un article du Huffington Post, intitulé "La revanche du gluten, accusé de tous les maux ", ironise sur " ces stars et autres auteurs de best-sellers" devenus obsédés par les prétendus méfaits du gluten".

    On trouve même maintenant des préservatifs sans gluten", s’amuse le journaliste Grégory Rozières, qui poursuit: " On lit un peu partout que se libérer de ce composant va améliorer notre santé, par exemple en réduisant le risque de maladies cardiaques. Une croyance qui vient du fait que les personnes atteintes de maladie cœliaque ont un risque plus élevé́ de problèmes de ce type".

    "En cinq ans, l’industrie du sans gluten a convaincu près de 30% de la population américaine que le gluten était mauvais ", constate pour sa part le docteur Laurent Alexandre dans L’Express. Dans sa chronique, il s’insurge avec raison contre ces "épidémies de comportements alimentaires irrationnels promus par les marchands de peur " qui " éloignent la population des vrais enjeux de santé publique". En premier lieu l’obésité́, à l’origine d’une baisse de l’espérance de vie outre-Atlantique qui affecte même la population blanche peu diplômée.

    Un régime à risques

    Si ce n’est que d’après plusieurs études scientifiques, l’éviction du gluten pour les personnes qui ne sont pas réellement intolérantes pourrait au contraire poser de sérieux problèmes.

    Telles sont les conclusions d’une étude parue début mai 2017 et réalisée sous la direction du Dr Andrew Chan de la Harvard Medical School de Boston (Mas- sachusetts). Son équipe a travaillé à partir des données issues de la Nurses’ Health Study et de la Health Professionals Study, deux vastes études prospectives conduites aux Etats-Unis sur 110000 personnes, dont 64000 femmes et 45000 hommes, pendant 24 ans (entre 1986 et 2010).

    Sur les 6600 cas environ de maladies cardiovasculaires recensés au cours de cette période, les chercheurs constatent que le risque de maladie coronarienne est signicativement plus faible chez les plus grands consommateurs de gluten, avec un écart de 13% par rapport à ceux qui en consomment le moins.

    Ce qui s’expliquerait par les déséquilibres alimentaires induits par l’exclusion du gluten. Les auteurs concluent en effet que les plus basses consommations de gluten étaient associées à des niveaux de consommation peu élevés de céréales complètes, connues pour leur effet protecteur contre le risque cardiovasculaire. Et d’ajouter: " La promotion de régimes sans gluten chez les personnes sans maladie cœliaque ne devrait pas être encouragée".

    Des propos que confirme le Dr Jean-Louis Thillier, spécialiste en hépato-gatro-entérologie: "Le blé et les produits à base de blé apportent en effet une contribution substantielle à l’apport alimentaire en protéines, en fibres alimentaires, en minéraux (en particulier en fer, en zinc et en sélénium), en vitamines, en phytochimie et en énergie. (...)

    Nous sommes nombreux à pointer les risques potentiels de carences ou de problèmes de transit pouvant découler d’une diète sans gluten, surtout issue de l’industrie agroalimentaire ", note le spécialiste. Nicoletta Bianchi, diététicienne à la consultation de nutrition clinique du CHUV, à Lausanne, met en garde contre certains additifs, tels que des produits liants, des gommes de guar ou de xanthane, principalement utilisés " pour remplacer l’élasticité que confère le gluten à la texture d’un aliment ".

    Enfin, d’après l’observation d’une récente étude de chercheurs espagnols présentée au 50e congrès de la Société européenne de gastroentérologie, hépatologie et nutrition pédiatrique, de très nombreux produits sans gluten sont plus gras, plus sucrés et ont une composition nutritionnelle plus faible que leur équivalent avec gluten.

    Toutes ces différences pourraient expliquer pourquoi le risque de diabète est, lui aussi, plus important chez les personnes consommant peu de gluten. C’est en tout cas ce que suggère une étude rendue publique par l’Americain Heart Association en mars dernier.

    https://www.agriculture-environnement.fr/dossiers/sante/regime-sans-gluten-a-risque

  • Des glaces, même en hiver...

    mais, c'est bien sûr! Dans ma famille, la glace-chantilly c'est sacré,

    toute l'année!

    Des glaces économiques

    Pour permettre à vos enfants d'avoir, quand même, une glace en cette fraiche saison estivale, ou toute l'année comme une gourmande que je suis! voici quelques idées moins chères et rapides.

    LE SORBET DE LAIT:

    Placer au réfrigérateur une boite de lait concentré sucré ou non sucré durant trois à quatre jours. Puis ouvrez la boite, versez dans un grand saladier et battez le lait jusqu'à ce qu'il mousse.

    Rajoutez votre saveur préférée: café liquide, vanille, cannelle, chocolat, caramel, chicorée liquide ou si vous en possédez, quelques fraises, myrtilles, mûres, framboises écrasées. Tous les fruits plus ou moins peuvent convenir. Mettre dans un moule en fer ou plastique et laisser congeler dans le freezer. Vous obtiendrez un délicieux dessert glacé, pas calorique et pas cher.

    Si vous battez très longtemps votre lait, il prendra la consistance de CHANTILLY et cela pourra vous dépanner en cas de manque de crème fraiche ou si vous trouvez ce produit trop cher pour votre budget.

    Vous pouvez faire une GLACE DE YAOURT: comme pour le sorbet de lait mais avec un yaourt par personne.

    Vous pouvez mettre un verre d'eau dans la moitié de verre de CONFITURE; battez longtemps et mettre dans les bacs glaçons. Vous pouvez exprimer LE JUS D'ORANGE, DE PAMPLEMOUSSE, DE MANDARINE ou CITRON, ajouter un peu de sucre, un peu d'eau et mettre dans le bac à glaçons.

    Vous faites un granité: un verre de café pas très fort par enfant et mettre au congélateur en le sortant tous les quart d'heure pour le gratter avec une fourchette. Si vous mettez du café, chocolat en poudre, vanille, enfin toutes les saveurs que vos enfant aiment dans un yaourt par personne dans un moule au réfrigérateur, vous pouvez le gratter avec une fourchette tous les quart d'heure pendant au moins deux heures.

  • Rapide, simple, pas cher....

    Faites vous même vos pâtes! et le roi ne sera pas votre cousin!

    Farfalles (ou autres pâtes) aux rillettes

    Pour 4 personnes

    170 g de rillettes, 400 g de pâtes Farfalle (ou autres)

    Sel; Poivre

    Faites cuire les pâtes dans de l’eau salée. Les égoutter.

    Versez les pâtes dans un saladier, préalablement chauffé. Ajoutez les rillettes émiettées et les mélanger aux pâtes. Poivrer. Servir aussitôt.

    Aussi simple que cela!

     

  • Les "remontées" acides

    Le reflux gastro-œsophagien (RGO) correspond au passage d’une partie du contenu de l’estomac dans l’œsophage. L’estomac contient des substances très acides qui aident à digérer les aliments mais la paroi de l’œsophage n’est quant à elle pas faite pour supporter ce type d’acidité. Le reflux cause ainsi une inflammation de l’œsophage qui provoque des symptômes de type brûlures ou irritations locales.

    Lorsque le reflux est peu fréquent, sans conséquence, on dit qu’il est physiologique. Lorsqu’il devient fréquent, perceptible, il entraîne un risque de complications et de lésions de l’œsophage.

    Des médicaments risqués sur le long terme

    Les inhibiteurs de pompe à protons (IPP) sont les médicaments les plus prescrits en cas de reflux gastro-œsophagien (oméprazole, ésoméprazole, lansoprazole, etc.). Ils diminuent la sécrétion acide de l’estomac. On les utilise également protéger les muqueuses digestives de l’agressivité des anti-inflammatoires oraux (anti-inflammatoires non stéroïdiens, aspirine, stéroïdes).

    Pris au long cours, ces médicaments qui figurent parmi les plus prescrits et les plus profitables pour l’industrie pharmaceutique comportent des risques. Or 70% des patients à qui on les donne ne devraient pas en prendre, sachant qu’il existe des alternatives.

    L'alternative la plus efficace : l'alimentation

    Selon le Dr Cotinat, gastro-entérologue, « le traitement nutritionnel est de loin le plus efficace et le plus complet des traitements du reflux gastro-oesophagien ». L'alimentation anti-reflux vise à la fois à limiter les agresseurs (stress oxydant, stress psychologique, inflammation…), d’autre part, à améliorer les défenses du corps (salivation, barrière anti-reflux, potentiel antioxydant et anti-inflammatoire).

    Plus le reflux est pris tôt, et plus les lésions seront rapidement réversibles à l'aide de mesures nutritionnelles légères. En revanche, si vous souffrez de reflux depuis plusieurs années, vous aurez probablement besoin de changements alimentaires plus stricts.

    Voici les mesures diététiques contre le reflux qui ont été validées par les études scientiques :

    Manger plus de légumes et fruits, bien mastiquer à table

    Supprimer les boissons gazeuses et l'alcool

    Ne pas consommer des aliments acides: tomates, agrumes

    Manger plus souvent et pas trop le soir

  • Tordez le cou à votre coq

    … cela fera plaisir à vos voisins!

    Mes voisins ont un coq qui chante la nuit et le jour…. je commence à en avoir par-dessus la tête… en attendant que je m'énerve et contacte la police municipale (d'après la loi, un coq ne doit pas chanter plus que deux fois par jour, matin et soir… trop souvent dans la journée est considéré comme une nuisance sonore… et oui!).

     

    Coq au vin

    Ingrédients

    un coq (ou à défaut un poulet, ou une poularde) découpé en morceaux, des petits oignons, des gousses d'ail, (des lardons) de cansalade, un verre à liqueur de Marc (eau-de-vie) ou Armagnac, du bon vin rouge, un bouquet garni, des carottes, des champignons de Paris, du persil.

    On commence par les oignons que vous découpez en cubes et faites roussir à bien brun dans la marmite avec un peu de graisse de canard ou d'oie.

    Pelez et coupez en lamelles l'ail que vous ajoutez dans la cocotte; si vous voulez vous la jouer toqué de la toque, ajoutez des rondelles de carottes à faire roussir et les champignons de Paris…. s'ils sont frais, sinon, en saumure (en boîte pleine de bisphénol) vous les rincez sous l'eau courante à petits filets (économisez l'eau!) et vous rajoutez après avoir mis le vin rouge et l'Armagnac.

    Pour les petits oignons, j'utilise des oignons de chez Picard, surgelés parce que je n'ai pas la patience de le peler. Couvrir le tout et laisser mijoter au minimum 1h30 et le mieux 2 heures en marmite.

    Perso, je mets dans la cocotte minute, c'est plus économique, cuisson 50 mn puis laisser la vapeur partir seule, sans ôter la souper, ce qui finit de cuire le coq au vin.

    Servir avec des pommes vapeur, du riz de Camargue (achetez Français… les autres riz basmati ou autres, moi, je trouve que ça pu et empeste la cuisine… chacun son trip!) ou des pâtes fraîches.Maison, c'est facile. Même si vous n'avez pas la machine à pâte.

     

  • Soupes maisons ultra-rapides

    … n'achetez plus jamais de soupe en brique.. 1° La boîte est recouverte d'un film polyéthymachin;

    2) dans la recette, outre les antimachin, il y a du sucre à hauteur de 4 morceaux pour un litre!

    Donc, quand vous voulez une bonne soupe, en dehors de la soupe “tourin“ toulousain, voici comment je procède:

    Dans un premier temps, puisque vous consommez des légumes à tous les repas, il arrive qu'il en reste souvent; parfois, des salades sont en train de mourir dans le frigo, récupération.

    Dans une grande casserole ou marmite, vous mettez tous vos restes de légumes…. si vous n'en avez pas, ouvrez un pot en verre de légumes au naturel: on en trouve de toutes sortes: haricots blancs et verts, asperges, flageolets, petits pois avec ou sans carottes, carottes elles mêmes, etc…

    Ouvrez le bocal, videz le contenu dans une passette et passez tous l'eau du robinet; versez le contenant de la passoire dans votre grande casserole; ajoutez un litre d'eau ou plus en bouteille (l'eau du robinet contient des molécules médicamenteuses: chimio, pillule, antibio, etc… qu'aucune usine de traitement ne parvient à retirer; perso, je fais tous mes bouillons à l'eau en bouteille, même mon café!).

    Rajoutez un bouillon cube, du sel, du poivre, du curcuma, laissez cuire 5 minutes. Mixez le mélange; rajoutez du persil frais ciselé, de la ciboulette fraîche ou autres herbes aromatiques, saupoudrez de fromage râpé (parmesan, chèvre ou autre);

    Versez sur des croûtons de pain… si vous avez trois minutes de plus, faites sauter vos croûtons dans de la graisse de canard.

    Mangez très chaud, bien sûr!

  • Le cholestérol alimentaire "autorisé" revu à la hausse !

    Manger un œuf par jour n’est pas aussi mauvais pour la santé qu’on a bien voulu le répéter. Analyse de la constitution d’un mythe

    Parmi les aliments riches en cholestérol on trouve notamment les œufs, le foie de veau, la langouste et les crevettes. Une langouste quotidiennement n’est pas à la portée de toutes les bourses mais ce n’est pas le cas des œufs. Et pourtant depuis près de 50 ans, les recommandations des nutritionnistes vont dans le sens d’une diminution de la consommation d’oeufs selon le prétexte que les œufs augmentent le taux de cholestérol sanguin et que c’est mauvais pour la santé. Par exemple aux USA la consommation d’œufs n’a cessé de chuter depuis les années 50 à la suite de recommandations répétées d’experts en nutrition et métabolisme :

    C’est une véritable révolution qui se prépare aux USA avec la prochaine publication des " Dietary Guidelines " émises par le comité fédéral qui s’occupe de nutrition et émet des recommandations que naturellement tout citoyen (ou presque) suit à la lettre. L’industrie pharmaceutique a développé le gigantesque business des statines pour réduire substantiellement le taux total de cholestérol sanguin au détriment parfois de la santé de personnes parfaitement bien portantes. Cela non pas pour leur donner bonne conscience si ces dernières dégustent deux œufs brouillés au petit déjeuner, mais parce qu’en accord avec des " comités " de médecins, le taux idéal doit se situer aux alentours de 2 g/litre (200 mg/dl). C’est bon pour la vente de statines et ce sera encore meilleur quand la nouvelle " Dietary Guideline " sera publiée dans le courant de l’année 2015.

    En effet, manger un œuf par jour n’est pas aussi mauvais pour la santé qu’on a bien voulu le répéter depuis le début des années 60. Le comité a découvert, espérons-le par hasard, que finalement les milliers d’études dites de science nutritionnelle, l’un des sujets relatifs à la santé, peut-être le plus complexe, ne sont pas concluantes : les œufs ne sont pas néfastes pour la santé, point barre. Ce supposé effet néfaste du cholestérol remonte justement à l’année 1961 quand l’American Heart Association déclara péremptoirement que les œufs étaient mauvais pour les artères. L’argumentation de l’époque était sinon légère du moins contestable mais les autorités fédérales émirent la première recommandation relative aux œufs. Cette décision fut reprise par de nombreux pays occidentaux quitte à mettre sérieusement en péril le business des producteurs d’ œufs, mais c’est une autre histoire… Parmi de nombreux autres sujets de nutrition qui seront modifiés dans cette nouvelle mouture des " Guidelines ", le sel, la viande rouge, le sucre, les acides gras saturés et même les oméga-3 seront reconsidérés ! Pour résumer le Washington Post a synthétisé les prochains rapports comme indiqué ci-dessous.

    Cette espèce de peur du cholestérol montée en épingle par l’American Heart Association (AHA) provient du fait qu’à la fin du XIXe siècle il fut reconnu que les plaques obturant les artères étaient constituées en partie de cholestérol, mais en partie seulement. L’AHA préconisa de ne pas ingérer plus de 300 mg de cholestérol par jour, tous aliments compris. Or quand on sait qu’un seul jaune d’œuf en contient 200 mg, il est difficile de respecter ce genre de recommandation. Les industriels de la bonne et mauvaise bouffe se sont frotté les mains car l’opportunité de vendre des produits sans cholestérol était une nouvelle poule aux œufs d’or – sans faire de jeu de mots – de même que les préparations sans gluten ou les plats sans sodium sont des mines inépuisables de bénéfices.

    Dans ce domaine, l’imagination est très fertile et ce sont les recommandations officielles qui favorisent ces opérations mensongères de marketing. Le métabolisme du cholestérol varie selon les individus et leur état de santé. On estime qu’une personne sur 4 " gère " mal le cholestérol alimentaire et enrichit son sang en " mauvais " cholestérol formant des petits LDL denses et la cause de cette sorte de déviance métabolique est encore largement inconnue. Ce que l’on a observé est que les lapins par exemple supportent très mal trop de cholestérol alors que les rats s’en accommodent très bien… et chez les humains cette différence est probablement d’origine génétique.

    Le docteur Michel de Lorgeril, spécialiste des pathologies vasculaires et de nutrition et dont les travaux de recherche concernent les processus de formation des " plaques " artérielles riches en cholestérol ( http://michel.delorgeril.info/ ) ne blâme pas pour autant l’abus d’aliments riches en ce métabolite essentiel : une multitude d’évidences sont en faveur d’une alimentation raisonnable et surtout d’une discipline de vie favorisant un fonctionnement harmonieux de l’organisme.

    Bref, la prochaine décision de " déclassifier " les aliments riches en cholestérol constitue pour de nombreux pathologistes une avancée significative après des années de fausses appréciations de ses effets supposés négatifs.

    Source : Washington Post