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santé - Page 17

  • Le chocolat chaud viennois

    Pour réchauffer son corps et son âme! C'était notre quatre-heures préféré dans le temps d'antan! avec quelques tartines à la confiture...

    Pour 4 personnes.

    200 g de chocolat dessert à cuire, prenez celui qui contient le plus de chocolat noir dans sa formule… C'est incroyable ce que peuvent contenir -comme rajout merdique- les chocolats à cuisiner!

    10 cl de crème liquide entière, le light, c'est une belle imposture.

    1 litre de lait entier de préférence; 1 cuillerée à soupe de sucre en poudre (facultatif, il y a tellement de sucre dans le choco à cuisiner que vous pouvez vous passer d'icelui).

    Des copeaux de chocolat (facultatif).

    Dans une casserole, faites fondre votre chocolat coupé en morceaux avec 2-3 cuillères à soupe de lait, à feu doux. Mélangez bien.

    En même temps que vous mélangez, incorporez le lait petit à petit. Laissez chauffer tout en remuant de temps en temps.

    Dans un saladier, montez la crème liquide en chantilly et ajoutez le sucre en poudre (si vous y tenez).

    Versez le chocolat chaud dans vos tasses et recouvrez-les de crème chantilly au dernier moment, juste avant la dégustation.

    Vous pouvez parsemer vos tasses de copeaux de chocolat, pour un résultat encore plus gourmand et chocolaté;

    Prenez une tablette entière, mettez-là au réfrigérateur une heure, avec votre couteau à éplucher, faites de petites épluchures. Ou bien, saupoudrez de chocolat en poudre non sucré.

    Vous pouvez aussi ajouter une cuillère à café de vanille en poudre, de cannelle en poudre, de poudre d'amande ou autres fruits secs avant de mettre la crème chantilly.

     

  • Il a volé, a volé, a volé, l'orange du marchand!!!

    Riche en antioxydants et en vitamine C, l’orange a de nombreuses vertus santé.

    L’intérêt principal des agrumes pour la santé réside dans leur richesse en flavonoïdes, des composés de la famille des polyphénols. Ces antioxydants puissants agissent en synergie avec la vitamine C et les acides organiques. Les flavonoïdes et les composés aromatiques des écorces d’agrumes possèdent en outre une action protectrice vis-à-vis des veines et des capillaires. Ils sont utilisés à cet effet pour fabriquer des médicaments protecteurs des vaisseaux sanguins.

     L'orange a un apport énergétique modéré (45 kcal/100 g). Elle justifie parfaitement sa bonne réputation vitaminique : un fruit moyen (150 à 180 g net) couvre pratiquement la totalité de l'apport quotidien recommandé en vitamine C (80 mg pour l’adulte).

     Un apport particulièrement important l’hiver, la pleine saison de l’orange. C’est durant cette période que nous devons faire face aux agressions microbiennes et virales, à la fatigue et aux baisses de forme...

    Or, la vitamine C stimule les réactions de défense de l’organisme, en activant la formation des anticorps et l’activité phagocytaire des globules blancs. Elle intervient aussi dans la biosynthèse de l’adrénaline et des corticoïdes, les hormones du stress. C’est de cette façon que la vitamine C accroît la résistance aux agressions.

     Mais elle joue de plus un rôle important dans la synthèse cellulaire (notamment des tissus conjonctifs, des os et des cartilages), et dans l’absorption du fer : des processus dont le bon déroulement favorise également les défenses de l’organisme.

     Grâce à sa vitamine C, présente à un taux optimal et stable, l’orange contribue indéniablement à la sécurité vitaminique et à la bonne forme du consommateur.

     La teneur en vitamine C de l'orange est très stable : l'acide est en effet protégé par l'acidité du milieu (présence des acides organiques naturels du fruit) et par la peau épaisse qui constitue une protection efficace vis à vis de l'oxygène de l'air (qui détruit la vitamine C).

    Dans le temps, la diminution de la vitamine C est lente, et extrêmement faible : la perte ne dépasse pas 5 à 10% en général, même au bout de plusieurs semaines.

    Une aide en cas d’hypercholestérolémie familiale

    Des chercheurs ont montré que la consommation quotidienne de 750 ml de jus d’orange augmente le taux de cholestérol-HDL (le " bon " cholestérol) chez des personnes souffrant d’hypercholestérolémie [1] [1‘]. Lorsque le cholestérol-HDL s’élève, le risque cardiovasculaire diminue. Les chercheurs attribuent cet effet à un flavonoïde contenu dans l’orange: l’hespéridine. [2] .

     L’hespérédine est le principal flavonoïde de l’orange et se retrouve en grande quantité dans la partie blanche de la pelure et les membranes du fruit, ainsi qu’en plus petite concentration dans le jus et les pépins. [3]

     La teneur des agrumes en vitamine B9 (acide folique) permet aussi de prévenir les maladies cardiovasculaires. L’acide folique réduirait le taux sanguin d’homocystéine, un acide aminé apporté par les protéines et qui représente un des facteurs de risque de ces maladies. [4]

    Intéressante contre les cancers

    Comme tous les fruits et légumes, les agrumes, par leur richesse en antioxydants, permettent de prévenir les cancers. Ils semblent protéger plus particulièrement des cancers de l’estomac et du larynx. D’autre part, les terpènes des agrumes rendent plus efficaces les enzymes de détoxification contre les agents cancérigènes.

    Un anti-inflammatoire naturel?

    Grâce à ses flavonoïdes, l’orange a aussi un effet anti-inflammatoire sur l’organisme [5]. Chez les personnes qui souffrent de maladies comme la polyarthrite rhumatoïde, consommer des aliments riches en flavonoïdes serait en effet bénéfique.

    Une amie des os

    On peut manger des oranges sans risquer de se décalcifier. Et bien au contraire, l'orange est l'un des fruits qui fournit le plus efficacement du calcium à l'organisme. Dans l'orange, en effet, le calcium est relativement abondant (40 mg aux 100 g, au lieu de 5 à 15 mg dans la plupart des autres fruits). Par ailleurs, le rapport calcium / phosphore est de 2,5 ce qui est une valeur optimale pour la bonne utilisation du calcium. Enfin, la présence d'acides organiques (et en particulier d'acide citrique) joue également un rôle favorable sur l'assimilation calcique. Ainsi, l'utilisation biologique du calcium de l'orange apparaît voisine de celle du calcium du lait, modèle en la matière. De ce fait, l'orange ne peut que favoriser le bon statut calcique de l'organisme.

     Notre régime alimentaire, en apportant beaucoup de viande et de céréales, acidifie l’organisme. Or, les acides organiques des agrumes (qui leur confèrent leur saveur acidulée) possèdent paradoxalement un effet alcalinisant : en s’unissant à des minéraux comme le potassium, ils forment des bicarbonates qui compensent l’acidité du corps. Cette propriété des agrumes est particulièrement intéressante dans la lutte contre l’ostéoporose. Une forte acidité contraint en effet le corps à puiser du calcium dans les os pour conserver l’équilibre acide-base. Les agrumes permettent de contrebalancer l’effet acidifiant de notre régime alimentaire sans puiser dans nos réserves osseuses.

    Références :

    [1] Kurowska E. M. : HDL-cholesterol-raising effect of orange juice in subjects with hypercholesterolemia. Am J Clin Nutr. 2000 Nov ;72(5):1095-100.

    [1’] Cesar TB, Aptekmann NP, Araujo MP, Vinagre CC, Maranhão RCUILLÈRE Orange juice decreases low-density lipoprotein cholesterol in hypercholesterolemic subjects and improves lipid transfer to high-density lipoprotein in normal and hypercholesterolemic subjects. Nutr Res. 2010 Oct;30(10):689-94. doi: 10.1016/j.nutres.2010.09.006.

    [2] Kurowska EM, Spence JD, et al. HDL-cholesterol-raising effect of orange juice in subjects with hypercholesterolemia. Am J Clin Nutr 2000 November;72(5):1095-100.

    [3] Garg A, Garg S, et al. Chemistry and pharmacology of the Citrus bioflavonoid hesperidin. Phytother Res 2001 December;15(8):655-69.

    [4] Turati F, Rossi M, Pelucchi C, Levi F, La Vecchia CUILLÈRE Fruit and vegetables and cancer risk: a review of southern European studies. Br J Nutr. 2015 Apr;113 Suppl 2:S102-10. doi: 10.1017/S0007114515000148.

    [5] Joseph SV, Edirisinghe I, Burton-Freeman BM Fruit Polyphenols: A Review of Anti-inflammatory Effects in Humans. Crit Rev Food Sci Nutr. 2016;56(3):419-44. doi: 10.1080/10408398.2013.767221.

  • Que sont les vitamines pour le cerveau?

    Les vitamines sont une série de substances naturelles nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme. Elles se trouvent dans les aliments que nous consommons, les plus frais notamment. Un régime équilibré devrait donc nous suffire pour les maintenir à un niveau adéquat. Il va sans dire que plus les aliments naturels frais traînent dans le réfrigérateur, plus ils perdent des vitamines.

    Parmi toutes les vitamines qui existent, certaines ont un effet particulièrement positif sur notre cerveau et ses fonctions principales. Parfois, notre régime n’est pas optimal. Il est important de connaître les vitamines essentielles pour le cerveau et les aliments dans lesquels nous pouvons les retrouver.

    Vitamine A

    La vitamine A, aussi connue sous le nom de bêtacarotène, est l’une des vitamines les plus utiles pour la mémoire. Diverses études ont relié cette substance à une protection contre la dégénérescence cognitive. Elle améliorerait aussi les capacités mentales en général. On a aussi découvert que le manque de vitamine A peut causer des problèmes très graves comme la cécité permanente.

    Dans quels aliments trouve-t-on cette vitamine si bénéfique pour notre cerveau? Le bêtacarotène est un pigment rouge présent dans différents aliments: les carottes, la courge, la mangue ou la papaye.

    Manger des fruits et légumes de ce genre peut donc vous aider surtout si vous remarquez que vous commencez à avoir des problèmes de mémoire.

     

    Vitamine B1

    La seconde vitamine porte aussi le nom de thiamine. Il s’agit de l’un des composants les plus importants du cerveau et du système nerveux. Elle joue un rôle fondamental au moment de transformer les aliments en énergie. Elle intervient aussi dans d’autres fonctions vitales comme la circulation sanguine ou l’absorption de glucose.

    En ce qui concerne son effet sur le cerveau, il a été prouvé que le manque de vitamine B1 peut provoquer des effets graves. Cela peut aller d’une perte de la mémoire à une dépression, en passant par le syndrome de Korsakoff. Celui-ci se retrouve chez des personnes qui ont consommé trop d’alcool dans leur vie.

    Cette substance essentielle pour le corps se trouve surtout dans la viande (de poulet, de porc ou de veau). Cependant, elle est aussi présente dans les fruits secs, certains fruits et légumes et quelques céréales intégrales.

     

    Vitamine C

    La vitamine C est l’une des plus connues pour les gens en raison de ses multiples effets bénéfiques sur l’organisme. On l’appelle aussi "acide ascorbique". Il s’agit d’un puissant antioxydant qui empêche le vieillissement prématuré du cerveau.

    Elle peut aider, selon les recherches, à améliorer des fonctions cérébrales comme l’attention ou la mémoire. Par ailleurs, elle prévient aussi l’apparition de certaines maladies, que ce soit un simple rhume ou un cancer dévastateur. Enfin, certains experts la considèrent comme un antidépresseur naturel. Elle augmente les niveaux de sérotonine et contribue à améliorer notre humeur.

    Cette vitamine si importante est surtout présente dans les agrumes. Oranges, mandarines, fraises, fruits des bois, ananas ou pamplemousses sont les fruits qui en renferment le plus. Certains légumes comme les brocolis ou les poivrons présentent aussi une grande concentration de vitamine C.

     

    Vitamine D

    La dernière des vitamines pour le cerveau de la liste est, en quelque sorte, une exception. C’est la seule de ces substances qui n’est pas présente dans les aliments. Cependant, la maintenir à un niveau adéquat est fondamental pour que notre cerveau et notre corps fonctionnent correctement.

    Comment pouvons-nous avoir plus de vitamine D? En nous exposant au soleil. La lumière solaire nous permet de métaboliser directement cette substance dans notre organisme. Cependant, il faut s'exposer très longuement -tous les jours- pour avoir la quantité nécessaire, selon certaines récentes recherches. Elle améliore ainsi notre humeur, favorise la création de testostérone et augmente notre capacité mentale pour résoudre des problèmes.

    Comme vous pouvez le voir, la majorité des vitamines importantes pour le cerveau sont présentes dans des aliments sains: fruits, légumes et viande. Suivre un régime équilibré en l’accompagnant de sport et d’une exposition adéquate au soleil vous aidera donc à améliorer le fonctionnement de votre cerveau.

    Avez-vous vu une noix écalée? elle ressemble un peu à un cerveau… donc, vous savez quoi faire: tous les jours, consommez une trentaine de noix à 16h qui est l'heure la plus adéquate pour optimiser les vitamines et minéraux de cette dernière… Bien évidemment, vous consommez avec autant de chances pour le cerveau (et votre longévité) en mangeant aussi bien: noisettes, noix de cajou, amandes, etc..

     

  • La Lune influence-t-elle notre santé ?

    Fertilité, sommeil, humeur… Existe-t-il des preuves scientifiques soutenant cette croyance populaire selon laquelle la Lune pourrait affecter notre santé mentale et physique ? Les réponses de la science.

    Étant donné l’influence de la Lune sur les évènements naturels de la Terre (marées notamment), il est logique de penser qu’elle peut aussi avoir une action sur les humains. Mais dans quelles mesures cette croyance est-elle avérée ?

    Lune et santé de la femme

    L’idée selon laquelle le cycle menstruel et les phases lunaires sont liés vient du fait que le cycle féminin dure environ 28 jours, et qu’il faut à peu près la même durée à la Lune pour effectuer une révolution autour de la Terre (un mois lunaire dure 29 jours).

    Des petites études ont montré des liens entre l’ovulation et les phases lunaires, dont une réalisée au Népal qui a observé que les femmes qui ovulaient durant la pleine lune et qui tombaient enceintes à ce moment précis étaient plus susceptibles d’avoir un garçon. (1)

    D’autres ont trouvé une corrélation entre les phases lunaires et les modifications du taux de mélatonine, l’hormone associée à la régulation du cycle circadien et menstruel.

    Une étude rétrospective plus récente, d'une durée d'un an, portant sur 74 femmes en âge de procréer a contredit l'idée que la Lune avait son mot à dire dans les cycles menstruels. L'étude n'a trouvé aucune association entre les menstruations, la fertilité et les phases de la Lune. (2)

    Pour répondre au mythe populaire selon lequel la pleine lune engendrerait de nombreuses naissances, donnée pouvant être utile pour le personnel médical, une étude a été menée sur 4 071 669 naissances de janvier 1966 à décembre 2003 en Allemagne. Les chercheurs n'ont trouvé aucune association entre le nombre de naissances et les cycles lunaires. Les limitations de cette étude sont d'une part les différentes sortes de naissances (naturelle, césarienne) qui n'ont pas été prises en compte et les différentes catégories de femmes (nullipares et multipares). (3)

    Lune et sommeil

    On connaît tous quelqu’un qui affirme mal dormir dès que c’est la pleine lune. Est-ce un simple ressenti ou bien existe-t-il vraiment un lien entre les phases lunaires et la qualité du sommeil ?

    Une étude publiée dans Sleep Medicine en 2014 a évalué la qualité du sommeil de 319 participants pendant différentes phases de la lune. Cette étude a révélé que durant la pleine lune, la qualité du sommeil des participants était affectée : certains sont restés éveillés et d’autres dans un état de sommeil léger durant toute la nuit. (4)

    Dans une autre étude réalisée en 2013, les chercheurs ont mesuré, sur 33 participants ayant dormi dans des pièces sombres et sans fenêtre, les changements dans la structure du sommeil, l'activité cérébrale, ainsi que les niveaux de mélatonine et de cortisol. L'analyse que les chercheurs ont ensuite effectuée a suggéré qu'immédiatement avant et après une pleine lune, les participants ont mis en moyenne 5 minutes de plus pour s'endormir et que leur durée du sommeil a diminué d'environ 20 minutes. Leur sommeil était également plus léger que d'habitude, et les niveaux de mélatonine ont également chuté près de la pleine lune. (5)

    Il semble donc bien qu’on dort moins bien autour du jour de la pleine lune, et pour des raisons qui n’ont pas forcément à voir avec sa lumière.

    Lune et santé mentale

    Une autre croyance largement répandue est celle qui veut que la Lune influence l’humeur et la santé mentale en rendant les gens plus agressifs.

    Des recherches publiées en 2009 suggèrent que les établissements psychiatriques admettent plus de personnes pendant la pleine lune que le reste du mois. Cette petite étude, qui a examiné les dossiers de 91 patients "souffrant de troubles violents et aigus du comportement", a révélé que 23% de ces admissions ont eu lieu pendant la pleine lune, environ le double du nombre d’admissions pendant les autres phases lunaires, selon les chercheurs. (6)

    Cependant, d'autres recherches ont contredit l'idée que la pleine lune rend les gens plus agressifs. En 2019, des chercheurs suisses et américains ont analysé les données de 17 966 personnes traitées dans 15 services psychiatriques différents pendant 10 ans. Cette étude n'a pas trouvé de preuve d'une augmentation de l'agressivité pendant la phase de pleine lune. (7)

    Sources :

    (1) Sarkar M, Biswas NM.Influence of moonlight on the birth of male and female babies.Nepal Med Coll J. 2005 Jun;7(1):62-4.

     (2) Ilias I, Spanoudi F, Koukkou E, Adamopoulos DA, Nikopoulou SCUILLÈRE Do lunar phases influence menstruation? A year-long retrospective study.Endocrine Regulation. 2013 Jul;47(3):121-2.

     (3) Oliver Kuss, Anja Kuehn. Lunar cycle and the number of births: A spectral analysis of 4,071,669 births from South‐Western Germany. Acta Obstetricia et Gynecologica. 2008; 87: 13781379

     (4) Csilla ZitaTurányi and al. Association between lunar phase and sleep characteristics. Sleep Medicine Volume 15, Issue 11, November 2014, Pages 1411-1416

     (5) Christian Cajochen, Songül Altanay-Ekici, Mirjam Münch, Sylvia Frey, Vera Knoblauch, Anna Wirz-Justice. Evidence that the Lunar Cycle Influences Human Sleep.VOLUME 23, ISSUE 15, P1485-1488, AUGUST 05, 2013

     (6) Leonie A Calver, Barrie J Stokes and Geoffrey K Isbister. The dark side of the moon. Med J Aust 2009; 191 (11): 692-694.

     (7) Gupta Rahul, Nolan Daniele R., Bux Donald A., Schneeberger Andres R. Is it the moon? Effects of the lunar cycle on psychiatric admissions, discharges and length of stay. Swiss Med Wkly. 2019;149:w20070.

  • Études sur l'huile d'olive et de ses bienfaits pour le cerveau

    Une étude montre que l’huile d’olive extra vierge pourrait prévenir plusieurs formes de démence

    L’amélioration de la fonction cérébrale est essentielle pour contrer les effets du vieillissement. Et selon une étude réalisée par des chercheurs de la Lewis Katz School of Medicine de Temple University (LKSOM) aux États-Unis, s’il y a une chose supplémentaire que chaque personne devrait envisager de faire pour garder son cerveau “jeune”, c’est d’ajouter de l’huile d’olive extra vierge à son régime alimentaire.

    L’huile d’olive extra vierge (ou EVOO, pour “extra virgin olive oil” en anglais) est un super aliment riche en antioxydants protecteurs des cellules et connu pour ses multiples bienfaits pour la santé, notamment pour aider à freiner les maladies liées au vieillissement, telles que les maladies cardiovasculaires.

    Des recherches antérieures, également réalisées à la LKSOM, avaient montré que l’EVOO préserve la mémoire et protège le cerveau contre la maladie d’Alzheimer.

    Et dans une nouvelle étude réalisée sur des souris, les chercheurs de la LKSOM montrent qu’il est possible d’ajouter à cette liste un autre groupe de maladies liées au vieillissement, les tauopathies, caractérisées par la formation progressive d’une forme anormale d’une protéine spécifique liée à la démence, la protéine tau, dans le cerveau.

    Ce processus conduit à un déclin de la fonction mentale, ou à la démence. Les résultats obtenus sont les premiers à suggérer que l’EVOO peut aider le cerveau à se défendre contre un type spécifique de déclin mental lié à la tauopathie, appelé démence frontotemporale. Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue Aging Cell.

    L’huile d’olive extra vierge pour lutter contre différentes formes de démence

    La maladie d’Alzheimer est en soi une forme de démence. Elle affecte principalement l’hippocampe, le centre de stockage de la mémoire dans le cerveau. La démence fronto-temporale affecte les zones du cerveau situées près du front et des oreilles. Les symptômes apparaissent généralement entre 40 et 65 ans et comprennent des modifications de la personnalité et du comportement, des difficultés de langage et d’écriture, une détérioration éventuelle de la mémoire et de la capacité à tirer des leçons des expériences vécues.

    Le Dr Domenico Praticò, titulaire de la chaire de recherche sur la maladie d’Alzheimer de la Scott Richards North Star Foundation, professeur aux départements de pharmacologie et de microbiologie et directeur du Centre Alzheimer du LKSOM, décrit ce nouveau travail comme une preuve supplémentaire montrant la capacité de l’EVOO à prévenir le déclin cognitif et à protéger les points de convergence des neurones, les synapses, éléments cruciaux de partage d’informations dans le cerveau.

    "L’EVO fait partie de l’alimentation humaine depuis très longtemps et présente de nombreux avantages pour la santé, pour des raisons que nous ne comprenons pas encore parfaitement", a-t-il déclaré. "La prise de conscience que l’EVOO peut protéger le cerveau contre différentes formes de démence nous donne l’occasion d’en apprendre davantage sur les mécanismes par lesquels elle agit pour favoriser la santé cérébrale".

    Dans le cadre de recherches antérieures portant sur un modèle murin, dans lequelles des souris étaient modifiées pour développer la maladie d’Alzheimer, l’équipe de Praticò a montré que l’EVOO fourni dans le régime alimentaire protégeait les jeunes souris de la perte de mémoire et des troubles de l’apprentissage à mesure qu’elles vieillissaient.

    Amélioration de la mémoire et de l’apprentissage et diminution des plaques amyloïdes

    Plus particulièrement, lorsque les chercheurs ont examiné le tissu cérébral de souris alimentées par EVOO, ils n’ont pas observé les caractéristiques typiques du déclin cognitif, en particulier les plaques amyloïdes, des protéines collantes qui saturent les voies de communication entre les neurones. En d’autres termes, le cerveau des animaux semblait normal.

    Dans le cas de cette nouvelle étude, des conséquences similaires ont pu être observées. En effet, l’équipe montre qu’il en va de même pour les souris conçues pour développer une tauopathie.

    Chez ces dernières, la protéine tau normale devient défectueuse et s’accumule dans le cerveau, formant des dépôts de protéines tau nocifs, également appelés “enchevêtrements”. Les dépôts de tau, similaires aux plaques amyloïdes dans la maladie d’Alzheimer, bloquent la communication neuronale et nuisent ainsi à la pensée et à la mémoire, entraînant une démence fronto-temporale.

    Les souris malades de l’expérience ont alors été soumises à un régime alimentaire supplémenté en EVOO à un jeune âge, comparable à environ 30 ou 40 ans chez l’Homme.

    Six mois plus tard, lorsque les souris avaient l’équivalent de 60 ans chez l’être humain, les gisements de tau nocifs avaient été réduits de 60% chez les animaux à risque de tauopathie, par rapport aux autres animaux non nourris à l’huile d’olive extra vierge. Les souris au régime EVOO ont également montré de meilleures performances lors des tests de mémoire et d’apprentissage que celles privées d’EVOO.

    Un fonctionnement plus sain des synapses

    Lorsque le Dr Praticò et ses collègues ont examiné le tissu cérébral des souris nourries avec de l’EVOO, ils ont constaté que l’amélioration de la fonction cérébrale était probablement facilitée par un fonctionnement plus sain des synapses, qui était associé à des taux plus élevés que la normale d’une protéine appelée Complexine-1. La Complexine-1 est connue pour jouer un rôle critique dans le maintien en bonne santé des synapses.

    L’équipe de recherche envisage à présent d’explorer ce qui se produit lorsque de l’EVOO est administrée à des animaux plus âgés, qui ont commencé à développer des dépôts de protéines tau et des signes de déclin cognitif, ce qui correspond plus étroitement au scénario clinique chez l’Homme.

    "Nous sommes particulièrement intéressés à savoir si l’EVOO peut inverser les dommages causés par la protéine tau et finalement traiter les tauopathies chez les souris les plus âgées", a ajouté le Dr Praticò.

    Source : Aging Cell

     

  • Chocolat, ça alors!

    Selon le professeur Alyn Morice, responsable des études cardiovasculaires et respiratoires à la University of Hull le chocolat est un moyen plus efficace de soulager les chatouillements de la gorge ou la toux irritante que les médicaments en vente libre.

    L’expert en matière de toux fait référence à une étude récente dans laquelle les patients prenant un nouveau médicament contenant du cacao (par rapport au sirop pour la toux) ont constaté une amélioration significative de leur toux en deux jours.

    Une autre étude réalisée à l’Imperial College of London explique aussi qu’il existe dans le cacao un alcaloïde qui est plus efficace que la codéine pour supprimer l’envie de tousser.

    C’est logique: la texture du chocolat est plus collante que celle des médicaments contre la toux ordinaire, ce qui signifie que cet aliment est mieux équipé pour enduire votre gorge et protéger les terminaisons nerveuses qui déclenchent la sensation de toux.

    Un sirop au cacao serait déjà disponible depuis un moment dans les pharmacies du Royaume-Uni.

    L'histoire ne dit pas si un remède en pharmacie fait à base de cacao aurait un aussi bon goût que le chocolat! Mais c'est toujours plus naturel que de la codéïne, qui est un opioïde et envers laquelle il est plus dangereux de développer une dépendance qu'en ce qui concerne le chocolat!

  • Mon petit plaisir de fin d'année: irish coffe

    Aux deux réveillons, je m'offre ce petit plaisir.... comme je n'en fais qu'une tasse et une fois et que je ne prends pas la voiture pour sortir, direction le lit ensuite... je me dis que la fameuse recommandation: Boire modérément, je l'écris d'un ton léger...

    Pour ceux qui connaissent et feront comme moi, ce que vous devez savoir sur le whisky: comme vous vous en doutez, ce n'est pas diététique!

     

    Whisky: 238 calories

    100 grammes de cet aliment représentent une valeur énergétique de 238 calories ou kilocalories (ou 986 kilojoules). En moyenne, les produits de la catégorie liqueurs et alcools apportent une valeur énergétique équivalente à 230 kilocalories.

    Whisky: teneur en protéines, glucides et lipides

    Teneur pour 100 grammes (source: JDF d'après Anses)

    Nutriments whisky

    Nutriments

    Whisky: teneur pour 100 g

    Liqueurs et alcools: moyenne des aliments

    Protéines

    0,0 g

    0,0 g

    Glucides

    0,0 g

    5,6 g

    - dont sucres

    0,0 g

    3,8 g

    - dont amidon

    0,0 g

    0,0 g

    - dont fibres alimentaires

    0 g

    0 g

    Lipides

    0,0 g

    0,1 g

    - dont cholestérol

    0,0 mg

    0,0 mg

    - dont acides gras saturés

    0,0 g

    0,0 g

    - dont acides gras monoinsaturés

    0,0 g

    0,0 g

    - dont acides gras polyinsaturés

    0,0 g

    0,0 g

    Eau

    63 g

    64 g

    Alcool

    34 g

    30 g

    Whisky: apports en vitamines

     

    Whisky: teneur en vitamines

    Vitamines

    Part des apports journaliers recommandés

    Teneur pour 100 g

    Liqueurs et alcools: teneur moyenne pour 100 g

    Vitamine A (rétinol)

    0%

    0,0 µg

    0,0 µg

    Bêta-carotène (provitamine A)

    -

    0,0 µg

    1,4 µg

    Vitamine C

    0%

    0,0 mg

    0,0 mg

    Vitamine D (cholécalciférol)

    0%

    0,0 µg

    0,1 µg

    Vitamine E (tocophérol)

    0%

    0,0 mg

    0,0 mg

    Vitamine K1

    0%

    0,0 µg

    0,1 µg

    Vitamine K2

         

    Vitamine B1 (thiamine)

    1%

    0,0 mg

    0,0 mg

    Vitamine B2 (riboflavine)

    0%

    0,0 mg

    0,0 mg

    Vitamine B3 (niacine)

    0%

    0,0 mg

    0,0 mg

    Vitamine B5 (acide panthonéique)

    0%

    0,0 mg

    0,0 mg

    Vitamine B6

    0%

    0,0 mg

    0,0 mg

    Vitamine B9 (acide folique)

    0%

    0,0 µg

    0,0 µg

    Vitamine B12 (cobolamine)

    0%

    0,0 µg

    0,1 µg

    Whisky: minéraux

    Minéraux

    Part des apports journaliers recommandés

    Whisky: teneur pour 100 g

    Liqueurs et alcools: moyenne des aliments

    Calcium

    0%

    0,7 mg

    1,2 mg

    Phosphore

    1%

    4,9 mg

    28,5 mg

    Magnésium

    0%

    0,1 mg

    7,8 mg

    Potassium

    0%

    2,2 mg

    10,2 mg

    Sodium (sel)

    0%

    0,5 mg

    66,9 mg

    Fer

    0%

    0,0 mg

    0,5 mg

    Cuivre

    4%

    0,0 mg

    0,5 mg

    Zinc

    0%

    0,0 mg

    0,2 mg

    Manganèse

    0%

    0,0 mg

    0,0 mg

    Sélenium

       

    0,0 µg

    Iode

    1%

    1,5 µg

    1,1 µg