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santé - Page 10

  • La caféine

    La caféine est une molécule naturellement présente dans plus de 60 plantes, comme le café, le thé, le kola, le guarana et le maté. Elle est couramment consommée par la population par le biais du café ou du thé. On en trouve également dans les boissons énergisantes. L’Anses recommande de modérer la consommation de caféine, particulièrement pour les enfants, les femmes enceintes, et les personnes sensibles à ses effets ou présentant certaines pathologies.

    Dans le cadre de son évaluation des risques liés à la consommation de boissons dites « énergisantes », l’Anses s’est particulièrement intéressée au rôle de la caféine dans l’apparition des effets indésirables qui lui ont été signalés. Le café est le principal vecteur de caféine chez les adultes, mais les boissons dites "énergisantes" en constituent un nouveau vecteur chez les enfants et adolescents. Elles représentent jusqu’à 15% de l’apport en caféine chez les enfants français d’après les données de consommation de l’étude publiée par l’Efsa en 2013. Au vu des résultats de ses études, l’Anses recommande de modérer la consommation de caféine, particulièrement pour les enfants, les femmes enceintes et les personnes sensibles à ses effets ou présentant certaines pathologies.

    Le café et le thé constituent les principaux vecteurs alimentaires de la caféine. Le café représente 80 % des apports en caféine provenant de l’alimentation courante. Même si la caféine a un usage très ancien dans le monde entier, elle fait aujourd’hui l’objet d’enrichissement des aliments et de boissons, telles les boissons dites "énergisantes" (BDE) fortement consommées. L’Anses via son avis relatif à l’évaluation des risques liés à la consommation de boissons dites "énergisantes", à teneur élevée en caféine, a montré que ces nouveaux modes de consommation touchent des consommateurs jusque là peu exposés à la caféine, notamment les enfants et les adolescents, dans des quantités pouvant être élevées, parfois en lien avec une activité sportive ou en mélange avec de l'alcool.

    L’Anses a porté une attention particulière au rôle de la caféine dans l’apparition des effets indésirables qui lui ont été signalés (notamment cardiovasculaires, psycho-comportementaux, neurologiques…) dans le cadre de la nutrivigilance. Les résultats l’ont poussée à émettre des recommandations sur sa consommation, notamment chez les populations "sensibles": enfants, adolescents, femmes enceintes et allaitantes ou les personnes sensibles aux effets de la caféine.

    La caféine peut -également- être produite par synthèse chimique. Une fois ingérée, elle est rapidement distribuée dans l’organisme. La caféine est capable de passer la barrière hématoencéphalique, le placenta et on la retrouve aussi dans le lait maternel. Elle agit principalement en contrant l’effet sédatif du à l’activation de certains récepteurs présents dans le cerveau.

    Cependant, il existe d’importantes différences inter-individuelles en réponse à la prise de caféine, aussi bien en ce qui concerne son impact sur le retard de l’endormissement et la qualité du sommeil ou ses effets attendus sur les performances physiques. Cette variabilité est notamment liée au génotype, à l’état physiologique, aux habitudes de consommation de caféine, et à des co-expositions telles que le tabagisme ou la prise de médicaments.

    Cette variabilité interindividuelle rend difficilement appréciables les doses journalières à ne pas dépasser pour préserver l’état de santé. En présence de certaines pathologies, la métabolisation de la caféine est ralentie (maladies hépatiques) et ses effets indésirables sont majorés (hypertension, maladies mentales, incontinences urinaire et fécale, ulcère, œsophagite, reflux gastro-œsophagien).

    Ces facteurs de variabilité des effets biologiques de la caféine complexifient l’analyse du risque de certains niveaux de consommation. Les interactions entre ces différents facteurs peuvent être complexes, et il est donc difficile d’isoler l’effet d’un facteur donné.

    Des effets spécifiques et néfastes sur le sommeil chez les enfants et les adolescents

    Les effets de la caféine sur le sommeil sont bien connus: retard d’endormissement, diminution du temps et de la qualité du sommeil. La caféine est d’ailleurs recherchée pour ses effets sur le maintien de la vigilance et de l’éveil. Les conséquences sur le sommeil sont très variables suivant l’âge des sujets, leur sexe et leurs habitudes de consommation.

    Les caractéristiques du sommeil (durée, horaires de lever et de coucher) évoluent avec l’âge, des modifications marquées survenant à la puberté. Les adolescents ont ainsi tendance à s’endormir tardivement, d’autant plus s’ils consomment des substances psychostimulantes comme la caféine. Leurs obligations scolaires leur imposant de se lever tôt, il en résulte un fréquent déficit de sommeil.

    Or, les conséquences du manque de sommeil sont multiples. Il peut être à l’origine d’une somnolence diurne (qui peut conduire à l’installation d’un cercle vicieux avec consommation de caféine pour lutter contre cette somnolence), il affecte les capacités cognitives et les performances scolaires, provoque davantage de problèmes comportementaux. Les troubles du sommeil sont également associés à une augmentation des risques de maladies comme l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’obésité, l’anxiété, la dépression, bien que la nature de ces relations nécessite d’être clarifiée.

    Chez les enfants et adolescents, l’agitation et l’excitation, l’anxiété, la tachycardie, ou encore les douleurs thoraciques correspondent à des symptômes susceptibles d’être observés après consommation de caféine en quantité élevée. Il est donc préoccupant de constater que des quantités élevées de boissons dites « énergisantes » (3 à 4 canettes) peuvent être consommées par de jeunes enfants.

    Bien que le risque de développer une dépendance à la caféine reste discuté, certaines études montrent qu’environ 20% des adolescents consommateurs de caféine pourraient être classés comme dépendants selon des critères généralement admis. On peut suspecter que la consommation précoce de caféine puisse favoriser la survenue de conduites addictives (comme c’est le cas pour d’autres substances comme l’alcool, le tabac, le cannabis). Ceci pourrait s’expliquer par le caractère immature du néocortex (partie du cerveau impliquée dans la perception - réaction) chez l’enfant et le jeune adolescent, ce qui compromet le contrôle d’une partie du cerveau impliquée dans les émotions et dans le cycle veille-sommeil.

    Un sommeil de mauvaise qualité pourrait par ailleurs être de nature à augmenter les risques de conduites addictives, en particulier chez les enfants et adolescents dont le cerveau est encore immature.

    La caféine, en faisant augmenter la pression artérielle, peut conduire à la tachycardie. C’est un des symptômes classiques de l’intoxication à la caféine. Cet effet semble d’autant plus marqué que la consommation de caféine est élevée et que le consommateur est peu habitué à en consommer. De plus, chez des personnes prédisposées, l’alcool a tendance à potentialiser les troubles du rythme cardiaque induits par la caféine. Il est donc recommandé de ne pas associer alcool et caféine, d’autant plus que cette association expose à plusieurs autres risques : masquage des effets dépressifs de l’alcool, dépendance à l’alcool, déshydratation, altération de la fonction rénale.

    Par ailleurs, certaines personnes consomment des boissons dites « énergisantes » riches en caféine dans le but d’améliorer leurs performances physiques. Ces boissons semblent sans effet sur les performances lors d’exercices très intenses et de courte durée mais peuvent améliorer, grâce à la caféine qu’elles contiennent, les performances de certains individus sur des épreuves d’endurance. Mais lors d’exercices physiques, la consommation de caféine constitue un facteur de risque cardiaque chez les personnes prédisposées et entraîne une augmentation de la température corporelle, et par conséquent un risque accru d’accident à la chaleur. C’est pourquoi il est doit être évité d’associer caféine et activités physiques. Les boissons dites « énergisantes » ne peuvent se substituer aux boissons de l’effort, spécialement formulées pour répondre  aux besoins nutritionnels lors d’exercices physiques.

    Au vu des résultats de son travail, l’Anses recommande, pour l’ensemble des consommateurs, de modérer la consommation de boissons caféinées. En se basant sur les différents seuils faisant référence au niveau international, il s’avère qu’une fraction non négligeable de la population française dépasse les niveaux de caféine conseillés:

        environ 30% de la population adulte et 1 à 2% des enfants et adolescents sont en dépassement pour le seuil retenu comme générateur d'anxiété;

        11% des 3 à 10 ans et 7% des 11 à 14 ans dépassent le seuil de développement d’une tolérance à la caféine et du déclenchement de symptômes de sevrage;

        près de 7% de la population adulte excède le seuil au-delà duquel une toxicité chronique plus générale est suspectée (santé osseuse et cardiovasculaire, cancer, fertilité masculine,...).

    L’Agence recommande donc aux consommateurs :

        D’être particulièrement vigilants vis-à-vis des apports en caféine, notamment pour :

            les femmes enceintes et allaitantes, la caféine pouvant notamment augmenter le risque de retard de croissance du fœtus et passer dans le lait maternel ;

            les enfants et adolescents, population particulièrement sensible à la caféine, qui sont susceptibles de s'exposer à des perturbations du sommeil, des somnolences diurnes et au risque de développement ultérieur de conduites addictives ;

            les personnes sensibles aux effets de la caféine ou présentant certaines pathologies notamment certains troubles cardio-vasculaires, psychiatriques et neurologiques, insuffisance rénale, maladies hépatiques sévères.

        D'éviter la consommation de caféine en association avec l'alcool.

        D’éviter la consommation de caféine en lien avec l’exercice physique.

    Enfin, l’Anses estime nécessaire de mener de nouvelles recherches : la variabilité interindividuelle des effets de la caféine devrait mieux être prise en compte dans les études, les relations doses-effets de la caféine et  les possibles interactions avec d’autres substances (telle la taurine dans les boissons dites "énergisantes") devraient être mieux documentées.

    Dans une étude chez des élèves américains de 12 à 18 ans, 33 % des adolescents déclaraient s’endormir en classe et la consommation de caféine était 76 % plus élevée chez ceux qui s’endormaient. Les enfants (6-10 ans) qui consomment des boissons caféinées dorment 15 minutes de moins par nuit que ceux n’en consommant pas. Par ailleurs, une comparaison d’adolescents (14-18 ans) "du soir" à des adolescents « du matin » a montré que les adolescents "du soir" dormaient moins, se plaignaient plus de somnolence diurne, avaient plus de troubles attentionnels. Ils consommaient également davantage de boissons caféinées mais aussi de substances susceptibles d’induire le sommeil.

    https://www.anses.fr

  • Apéro, bon pour le cerveau

    Image: houmous aux noix

    Pour un cerveau en bonne santé, le lien social est très important. Rien de mieux qu’un apéritif avec ses amis pour faire le plein de bonne humeur! Mais souvent apéro rime avec chips, gâteaux industriels et cacahuètes huilées et salées…

    Voici des idées d’accompagnements bons pour le cerveau

    Mélange de graines

    Facile à grignoter, le mélange de graines est idéal pour picorer tout en respectant votre santé. Vous pouvez prendre un mélange tout fait ou, mieux, réaliser le vôtre avec des noix, noisettes, amandes, pistaches, noix de cajou. Il est préférable de choisir une version  sans sel, bien sûr!

    Tapenade

    Riche en olive, en huile avec la présence d’anchois, la tapenade ne contient pas trop de glucides, de bonnes graisses et des antioxydants… Un cocktail simple et bon pour votre cerveau

    Tapenade maison:

    400 g d’olives noires dénoyautées

    Une dizaine de câpres

    4 filets d’anchois à l’huile

    1 cuillère à soupe  d’huile d’olive

    2 gousses d’ail

    Égouttez les anchois, pressez l’ail puis mettre tous les ingrédients dans un mixeur.

    Mixer le tout progressivement.

    Si vous achetez une tapenade dans le commerce, choisissez une recette la plus simple possible et sans additif. Et, bien sûr, dans un bocal de verre!

    Houmous aux noix

    Les noix sont riches en oméga-3, des graisses qui participent, entre autres, à un bon fonctionnement du cerveau. Il faudrait en consommer 20 tous les jours, gage de longue vie.

    Ingrédients:

    300 g de pois chiches cuits; 12 noix, 2 cuillères à soupe d’huile de noix; 1 à 2 cuillères à soupe d’eau

    Une dizaine de feuilles de basilic; 2 gousses d’ail

    Décortiquez les noix, puis coupez les gousses d’ail en petits dés.

    Mixez les noix, l’ail et les pois chiches, ajoutez l’huile, le basilic et l’eau.

    Faites des verrines de roquette, par exemple

    Les légumes verts à feuilles sont excellents pour le cerveau, grâce à leurs nombreux antioxydants et vitamines protectrices. Voici une recette de pesto à base de roquette pour napper une verrine contenant du saumon (cuit ou fumé), des tomates confites ou encore du chèvre frais.

    Ingrédients: 150 g de roquette fraîche; 1 oignon nouveau

    1 cuillères à soupe  de vinaigre balsamique; 3 cuillères à soupe de crème fraîche liquide

    3 cuillères à soupe d’huile d’olive ou de noix; Sel et poivre

    Emincez l’oignon nouveau. Dans un mixeur, ajoutez tous les ingrédients, sauf la crème, et mixez. Lorsque la texture est à peu près homogène, ajoutez la crème, mélangez et servez.

    Pain à l’ail ou pain tintché

    Pour préserver son cerveau, il faut veiller à bien choisir ses féculents, donc, il est préférable de se tourner vers des pains au levain, complets, aux céréales.

    Coupez le pain en tranche, puis frottez une gousse d’ail (préalablement épluchée) sur la tranche puis faire griller les tranches. Vous pouvez ensuite y écraser des tomates bien mûres… un peu de basilic ou autres épices.

    C’est parfait pour accompagner une tapenade ou l’houmous de noix.

    Anchois non salés

    Riches en oméga-3, et sans trop de contaminants toxiques, les anchois sont parfaits pour accompagner votre apéritif!

    Vous pouvez également servir des sardines ou du maquereau en rillettes ou du thon naturel que vous écrasez avec du fromage épais, genre Gervais.

    Perso, je fais des rillettes de sardines avec des sardines au piment d'Espelette; j'écrase les sardines à la fourchette avec l'huile; je rajoute du fromage blanc épais. C'est tout. A servir sur du pain frais, toasté ou non;

    Tous ces apéritifs peuvent (et doivent) être accompagnés de petites tomates cerises, de bâtonnets de carotte, de radis, de bouquets de chou-fleur, de tranches de poivron… donnez libre cours à votre imagination pour réaliser un apéritif riche en couleurs et en saveurs

    N’hésitez pas à utiliser des épices à votre goût pour remplacer le sel.

    Côté boissons, mieux vaut privilégier le vin, rouge notamment, pour sa richesse en antioxydants protecteurs.

     

  • Le  sélénium et la covid-19

    Récemment, des chercheurs britanniques ont étudié les liens entre le taux en sélénium dans l’organisme et l’évolution de l’infection au coronavirus SARS-CoV-2 chez des patients chinois. Les résultats ont confirmé que le sélénium jouait bien un rôle dans l’évolution de la maladie.

    Les chercheurs ont utilisé des données recueillies jusqu’au 18 février pour étudier les liens possibles entre les niveaux de sélénium dans le corps et les taux de guérison ou de mortalité des personnes atteintes du coronavirus SARS-CoV-2 en Chine. Les résultats ont été publiés dans la revue American Journal of Clinical Nutrition.

    Sa découverte est récente et on ne le connaît pas entièrement; il atténue les effets nocifs des métaux lourds présents dans l'organisme (empoisonnements). Maladies cardio-vasculaires et cancers – vieillissement accéléré et mauvaise qualité de la peau par excès de radicaux libres;

    Il est protecteur de la cellule, surtout des hématies; c'est un antioxydant majeur, un anti-vieillissement, anti-cancer et antitoxique; il stimule la production des spermatozoïdes; bref, son action est bénéfique pour le bien-être général car il freine l'apparition de certaines maladies, favorise le maintient de nos fonctions intellectuelles et enfin, permet de renforcer les défenses immunitaires.

    CARENCE:

     Elle est à l'origine de nombreux troubles du système cardiovasculaire (troubles du rythme), du pancréas et responsable de stérilités, cause des douleurs des faiblesses musculaires et de nombreux cancers.

    A craindre sous forme organique et aux doses raisonnables; en excès, dans certains cas, il peut causer l'anorexie, des troubles de la digestion, des étourdissements

    Antioxydant majeur avec le béta-carotène et les vitamines C et E. Il s'oppose à l'activité des radicaux libres, protecteur de la cellule; facteur antivieillisseur et anti-cancer et protège contres les substances toxiques; équilibre sexuel masculin; Protège le cœur et les vaisseaux

    OU SE TROUVE –T-IL ?

    Levure de bière ou il est l'oligoélément le plus important avec le chrome; Céréales complètes et graines germées; crustacés et mollusques; viandes, œufs, champignons, ail, oignons, ananas et noix du Brésil, crustacés, poissons, coquillages, foie de volaille, céréales complètes, poivron rouge, cèpe,

    SYNERGIE ALIMENTAIRE

    Vitamine A, C, E, béta-carotène. Assimilation améliorée par  vitamines B et acides aminés

    Cultures de levure sur sélénium organique lié à des acides aminés souvent méthionine

    SYSTEME CARDIOVASCULAIRE

    Grand protecteur du système cardiovasculaire, il a un rôle primordial dans le métabolisme des acides gras essentiels. On sait qu'il accroît la synthèse du bon cholestérol HDL aux dépens du mauvais le LDL.

    Dans cette métabolisation des acides gras essentiels, le sélénium intervient dans le phénomène inflammatoire en récusant la synthèse d'une molécule puissamment inflammatoire.

    HYPOTHYROÏDIE

    Sa carence dans l'équilibre hormonal donne une hypothyroïdie mais souvent une croissance ralentie de l'enfant.

    DETOXIQUANT MAJEUR

    Il participe également à la neutralisation des métaux lourds (cadmium, arsenic; plomb, mercure) en se liant à eux et produisant des sels biologiquement inactifs qui se déposent dans certains tissus. Il intervient dans les intoxications majeures et il constitue une protection contre l'intoxication au mercure provenant des amalgames dentaires. C'est un détoxiquant majeur qui neutralise aussi bien les produits chimiques et médicamenteux tels herbicides, antibiotiques, médicaments anticancéreux et les carcinogènes chimiques.

     

    • On a trouvé un rôle essentiel dans CERTAINES MYOPATHIES. Les recherches continuent

    PUISSANCE SEXUELLE ET FERTILITE MASCULINE

    Il semble qu'il soit en partie stocké dans les testicules et chaque éjaculation constitue une perte qu'il faut remplacer. La carence en sélénium serait donc à l'origine de certaines infertilités masculines. Il est nécessaire au métabolisme de la testostérone et sa carence peut induire des impuissances.

    CANCERS ET ANGIOGENESE

    L'angiogenèse est la fabrication d'un nouveau réseau de capillaires sanguins que l'on trouve dans les cas de développement tumoral et d'inflammation. Lorsqu'une tumeur se développe, elle doit constituer un réseau de capillaire pour nourrir ses cellules en développement.

    INFLAMMATIONS ARTICULAIRES

    Il en va de même lors d'une inflammation articulaire, arthrite, arthrose ou l'œdème s'accompagne de nouveaux capillaires qui en assurent le maintient et la croissance.

    De plus, le sélénium et le zinc assurent la protection des membranes du globe oculaire et renforcent l'action anti-vieillissement de la vitamine E.

     

     

  • Que penser des céréales et des légumineuses?

    Depuis quelques années, il est très à la mode de consommer des céréales et des légumineuses pour leur richesse en vitamines et minéraux.

    Perso, je n'ai jamais cessé d'en consommer; pas question de laisser tomber mon cassoulet! et mon chichoulet, alors?

    Oui, mais: Ces aliments sont riches en acide phytique qui sert à la plante à conserver sous forme de sels insolubles (les phytates), une teneur suffisante en minéraux et oligo-éléments pour sa croissance. Lorsque la graine germe, l’enzyme phytase est activée afin de libérer les minéraux contenus dans ces sels, pour que la plante puisse les utiliser pour sa croissance.

    Or, lorsque nous consommons ces aliments, l’acide phytique a tendance à se combiner avec les minéraux de notre bol alimentaire, ce qui empêche leur assimilation et donc par conséquent à l’origine de nombreuses carences (calcium, magnésium, fer, zinc et cuivre) car l’homme n’a pas de phytase comme la plante.

    Par conséquent, une consommation excessive de céréales et de légumineuses entraîne une intoxication à l’acide phytique, provoquant de nombreuses carences, entraînant une acidose généralisée et surtout une importante déminéralisation. Pour lutter contre l'acidose, buvez de l'eau avec du bicarbonate de soude.

    Certains croient (et véhiculent sur le net) l’idée -erronée- qu’un mode de vie végétarien ou végétalien doit SYSTÉMATIQUEMENT associer céréales ET légumineuses afin d’obtenir des protéines de bonne qualité ("Théorie des protéines végétales incomplètes").

    Cette idée est dangereuse car les dernières études démontrent que les protéines végétales possèdent bien tous les acides aminés essentiels et qu’il n’est donc pas nécessaire d’associer céréales et légumineuses pour obtenir des protéines complètes.

    Par ailleurs, la présence d’acide phytique perturbe la digestion et le fonctionnement du pancréas dans la synthèse des protéines et des enzymes. C'est pour cela que je vous recommande de mettre un peu de bicarbonate de soude DANS votre boisson du repas et pas, uniquement, durant la cuisson qui, elle améliore la tendreté (pas la même chose).

    Ainsi, les végétariens et végétaliens établissant leur mode alimentaire sur cette association ne sont pas carencés en protéines par un défaut d’apport, bien au contraire, mais sont -en réalité- intoxiqués par les méfaits de l'acide phytique! Certes, les céréales et légumineuses raffinées ne contiennent pas d’acide phytique, mais comme leur écorce est retirée, elles sont- totalement- dépourvues de minéraux et de vitamines.

    Sachez aussi que leur index glycémique est beaucoup trop élevé, ce qui provoque des pics d’insuline, épuisant la fonction pancréatique et favorisant l’apparition du diabète.

    En effet, l’écorce est véritablement importante, car c’est une réserve en vitamines (E, B1, B2, B5, B6, B9) et minéraux (magnésium, sélénium, zinc ou encore fer).

    Méthode de préparation de ces aliments qui permet d’éliminer une partie de l’acide phytique (entre 58 et 84%): trempage pendant 4 à 12h dans de l’eau purifiée (surtout pas de l’eau du robinet) puis, plusieurs rinçages etcuisson adaptée.

    En ce qui concerne le pain complet et les pains aux céréales complètes, la fermentation au levain neutralise une partie de l’acide phytique. Mais sans la fermentation au levain, il est préférable de se passer de pain complet. Achetez du pain au levain dont le grain de blé n'a pas été saupoudré d'insecticide dans les silos! De plus de l’acide phytique, les céréales et légumineuses contiennent d’autres éléments identifiés, responsables de diverses pathologies: les amidons indigestes, le gluten ou d’autres anti-nutriments comme le soufre, le cyanure, les goitrogènes, les oxalates, les saponines, les lectines...

    Donc, on en revient à mettre une bonne pincée de bicarbonate de soude dans l'eau de boisson de votre repas de légumineuses.

    Ne vous privez pas de cassoulet; hé, pas de cassoulet en boîte, SVP!

     

     

  • Vrais zoufo, l'avocat

    Non, l'avocat ne fait pas grossir

    Fini le diktat des faux aliments trop gras. Si vous ne mangez pas d’avocat par crainte de grossir, vous pouvez tout de suite aller en acheter. Selon une étude, l’avocat permet d’être rassasié plus de satiété que les repas sans. De quoi glisser quelques tranches d’avocats dans votre salade du midi.

    C'est bon pour la santé

    Outre les acides gras mono-insaturés, l’avocat cache de nombreux cadeaux pour votre bien-être. Riche en lutéine, ce nutriment agit comme un antioxydant et aide à protéger les yeux. L’avocat est riche en acides gras mono-insaturés, comme l’huile d’olive, et vous aide même à protéger votre cœur. La vitamine K aide même à diminuer les risques de développer du diabète.

    L'avocat aide à protéger votre futur bébé !

    Manger un bol d’avocat contribue à diminuer les risques d’anomalies congénitales chez les nourrissons en apportant le quart de l’apport quotidien recommandé en Vitamine B9 (folate). Une bonne façon d’allier plaisir et santé pour les futures mamans !

    L'avocat vous booste !

    Pas besoin de boissons énergisantes, l’avocat contient des nutriments naturels qui vous donneront un coup d’énergie que ce soit au travail ou avant d’aller au sport ! Riche en caroténoïdes, des pigments présents dans certains végétaux tels que la carotte, il aide également à mieux assimiler le meilleur des aliments.

    L'avocat, c'est délicieux!

    La dernière raison de consommer le plus possible d'avocat, et non des moindres, l’avocat est délicieux! Que ce soit en salade, guacamole ou même en soupe, l’avocat peut se marier à plusieurs autres aliments pour le plaisir de vos papilles!

    Comme j'ai déjà indiqué, n'achetez QUE DES AVOCATS DU PEROU

  • Saison de l'abricot

    ou lezabricots, comme disent les d'jeuns mals éduqués par notre éducation nationale.

    L’abricot représente une source remarquable de provitamine A (ou bêta-carotène), qui se transforme dans l’organisme en vitamine A. Cette vitamine est nécessaire à la croissance, au bon état de la peau et des muqueuses, ainsi qu’à la vision crépusculaire. Elle possède des propriétés détoxicantes et anti-oxydantes reconnues, et joue un rôle efficace dans la protection contre le cancer et le vieillissement cellulaire. Elle augmente également la résistance aux infections. Son action est donc précieuse et diversifiée.

    100 g (2 petits abricots) fournissent 1,5 à 3 mg de bêta-carotène, ce qui correspond pratiquement à 50 % de l’apport conseillé pour l’adulte.

    Mon abricot préféré: le rouge du Gard, dont, hélas, la récolte ne dure pas longtemps car il n'y en a pas pour tout le monde.

    Au fait, il faut savoir que la grossesse, la prise de pilule contraceptive, l’usage du tabac augmentent le besoin de vitamine A et de son précurseur. Dans tous ces cas, la consommation d’abricot s’avère particulièrement utile.

    Sa richesse en caroténoïdes (qui sont anti-inflammatoires, antioxydants) en fait un allié potentiel contre le cancer du sein et pour protéger les yeux de la dégénérescence maculaire liée à l'âge.

    Le bêta-carotène de l'abricot pourrait également être utile pour lutter contre la toxicité hépatique de l'alcool selon une étude indienne de 2012.

    Apport très important de potassium: 259 mg aux 100 g (le besoin minimal est estimé à 500 mg/100 g, et la consommation habituelle moyenne à 2 ou 3 mg). Egalement appréciable, la teneur en fer, cuivre et magnésium.

    Tous ces minéraux sont à privilégier chez ceux qui ont une activité musculaire élevée, en particulier les sportifs. L’abricot (frais ou séché, d’ailleurs) constitue pour eux un fruit très bien adapté à leurs besoins. Il contribue à la recharge minérale avant la compétition (recharge d’autant plus nécessaire que l’effort est intense, prolongé, et qu’il fait chaud) ; il s’intègre utilement à la ration de récupération (qui doit être riche en potassium, pour permettre une bonne élimination des toxines de fatigue).

    Lorsqu’il est consommé “mûr à point“, l’abricot est un fruit délicieux et parfaitement digeste. Son assimilation est favorisée par sa consistance tendre et moelleuse, et par sa saveur légèrement acidulée qui stimule les sécrétions gastriques. Ses fibres, très bien tolérées, sont bénéfiques pour le fonctionnement intestinal (les pectines, abondantes, ont des vertus régulatrices sur le transit : elles aident à lutter contre une paresse intestinale, et sont bien supportées même des intestins sensibles).

    L’abricot fait d'ailleurs partie des premiers fruits que l’on peut servir aux bébés: tout d’abord poché et finement passé, puis simplement écrasé (et éventuellement mélangé à un petit suisse ou à du fromage blanc).

    Lorsqu’il atteint son degré optimal de maturité, l’abricot se présente comme un fruit d’une belle couleur orangée, légèrement juteux et bien tendre, une peu duveteux et doux.

    Sa teneur en eau (85%), est comparable à celle des autres fruits frais. Son “moelleux“, très spécifique, dépend de la nature de ses fibres. Celles-ci, sont abondantes, et, en effet, constituées pour moitié par des pectines: ces substances ont la propriété de se gonfler facilement d’eau (et aussi de former un gel, après chauffage, ce qui est mis à profit pour la préparation de confitures). Les autres fibres sont des celluloses et surtout des hémicelluloses tendres.

    La saveur de l’abricot provient de composés caractéristiques de ce fruit (notamment des esters d’alcools aromatiques, et des aldéhydes). Elle est liée aussi au rapport sucres/acides organiques : ce rapport est de l’ordre de 8 (assez bas, proche de celui de l’orange), et qui confère à l’abricot des qualités rafraîchissantes incontestables.

    Les glucides (sucres) se situent à un niveau moyen pour un fruit. Il s’agit pour l’essentiel de saccharose (60 % du total des glucides), le reste se répartissant entre glucose, fructose, ainsi que de petites quantités de sorbitol (un sucre-alcool que l’on ne trouve que dans certains fruits).

    Les acides organiques naturels sont, eux, abondants : ils atteignent 1,4 g aux 100 g, taux intermédiaire entre celui du pomelo et celui de l’orange. L’acide malique représente plus de 70 % du total, et l’acide citrique la quasi-totalité du reste (on ne note que des traces d’acides organiques plus rares, tels les acides succinique, malonique, oxalique, chlorogénique, quinique ou encore salicylique...).

    L’apport énergétique de l’abricot  n'est pas très élevé. Ainsi, un abricot de taille moyenne de 65 g (poids net comestible de 60 g) fournit moins de 30 kcalories ! Cette énergie est apportée essentiellement par les glucides.

    La couleur orange soutenu de l’abricot est due à des pigments caroténoïdes, et notamment au carotène, doté de propriétés vitaminiques (il s’agit de provitamine A). L’abricot figure parmi les fruits «champions» pour la provitamine A, au même rang que la mangue ou le melon.

    Les taux des autres vitamines atteignent leurs valeurs maximales lorsque l’abricot est à parfaite maturité.

    Avec une teneur globale de plus de 600 mg aux 100 g, l’abricot fait partie des fruits riches en minéraux (il se situe juste après la banane, et avant le raisin ou l’orange, pourtant réputés pour leur bon apport minéral). C’est l’un des fruits le mieux pourvu en potassium.

    Certaines variétés d’abricots sont d’une belle teinte orangé vif, piquetée de rouge (ou même, ont une face rouge). La coloration est attractive, mais apparaît avant même la pleine maturité du fruit. Donc, pour juger de celle-ci, il est préférable de se fier à la souplesse de la chair, ou au parfum bien développé, plutôt qu’à la seule couleur! Il est important de ne pas se tromper : un abricot cueilli avant sa maturité ne va pas évoluer, il restera dur et insuffisamment sucré.

    Concernant les abricots secs, on évitera ceux à la chair orangée qui contiennent un additif douteux pour maintenir cette belle couleur et on se tournera de préférence vers les abricots secs bio (noircis par le séchage naturel).

    L’abricot renferme plus de pectines que la plupart des fruits. Ces pectines se transforment au cours de la maturation : elles passent du stade de protopectines (fibres fermes liées aux parois cellulaires) à l’état de pectines solubles et tendres. D’où le changement de consistance du fruit. C’est la pectine qui permet la “prise“ des confitures et gelées.

    Si on utilise des abricots insuffisamment mûrs, le taux de pectines ne sera pas suffisant, et la confiture aura du mal à prendre. Mais si les fruits sont trop mûrs, l’acidité risque d’être trop faible pour que la pectine se gélifie. On devra donc ajouter un jus de citron au mélange abricots-sucre.

    Comme pour la “crème“ de pruneau (cherchez la recette dans la boîte à outils: recherche) ont peu obtenir une “crème“ d'abricots secs:

    Utilisez les abricots secs BIO (voir ci-dessus)

    Mettre dans un saladier en verre la quantité nécessaire et versez par-dessus, deux à trois cm recouverts, du lait entier ou demi. Mettre au réfrigérateur durant 4 jours et vous obtenez, grâce à la pectine, une sorte de crème.

    A quelques exceptions près, l'abricot se conserve quelques jours (entre 2 et 6) à température ambiante (18-20°C) et plus longtemps au réfrigérateur (8-10°C), mais vous perdrez de l'arôme et de la saveur; à sortir une heure avant de consommer. Certaines variétés sont plus fragiles que d'autres, donc mieux vaut les manier avec précaution.

    L'abricot se déguste le plus souvent frais et brut. Mais il s'accommode aussi en salades de fruits, en compote et en tarte par exemple. Les fruits très mûrs sont souvent transformés en confitures.

    Parlons des noyaux des fruits:

    En 2018, l’ANSES mettait en garde contre l’amande d’abricot (se trouvant au milieu du noyau), dont la consommation aurait des vertus anti-cancéreuses mais qui en trop grande quantité peut présenter des risques d’intoxication au cyanure provoquant vertiges, malaises, céphalées, troubles digestifs, palpitations cardiaques, ou encore gêne respiratoire.

     Il faut également éviter de croquer ou même de sucer, les noyaux de cerise, pêche ou prune ou les pépins de pomme car ils contiennent également un acide cyanogène toxique.

  • Mince alors!

    Une sauce mayonnaise sans œuf!

    Vite fait, en plus!

    Il vous faut un pied-plongeur

    Ingrédients

    1 verre (20 cl) d'huile végétale; ½ verre à moutarde (10 cl) de lait

    1 cuillère à café de moutarde forte; ½ gousse d’ail dégermée (optionnel)

    1 c. à soupe de vinaigre; 1 cuillère à café de jus de citron fraîchement pressé

    Sel et poivre

    Placez la moutarde, le lait et l'huile dans un pichet en verre très épais, profond, adapté pour pied mélangeur. Plongez le pied mélangeur au fond de la tasse et actionnez pour faire une émulsion.

    Ajoutez l'ail dégermé et le sel et mélangez encore.

    Versez la mayonnaise dans un bol, ajoutez le vinaigre et le jus de citron à la cuillère. Assaisonnez au goût avec du sel et du poivre.