Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

sante - Page 23

  • On jete le moins possible de nourriture!

    Au bout de combien de temps est-il préférable de jeter un gratin de pâtes recouvert de film alimentaire? Et ce morceau de viande, qui traîne depuis plusieurs jours au fond du réfrigérateur? Réponses

    Dans notre lutte acharnée contre le gaspillage alimentaire, on évite désormais de jeter. Ainsi, après chaque dîner mondain organisé, c’est tout naturellement que l’on transvase le reste de nos préparations dans des boîtes hermétiques et autres sacs de congélation, direction le réfrigérateur. Mais jusque quand peut-on réellement les consommer sans danger 

    Viandes, légumes, ragoûts et poissons

    Les légumes cuits se conservent sans problème 3-4 jours au réfrigérateur dans une boîte hermétique en verre ou en plastique avec un couvercle.

    Le poisson: cuit et préparé, il peut rester deux jours dans une boîte hermétique au fond du réfrigérateur.

    La viande: le mieux étant de s’adresser à son boucher, selon le directeur adjoint de l’école hôtelière de Paris. En général, la viande cuite se stocke en moyenne trois jours au réfrigérateur bien emballée dans un sac congélation ou dans une boîte hermétique fermée.

    Les gratins, ragoûts et autres quiches : tout dépend des ingrédients utilisés. S’il s’agit de pâtes à la sauce tomate, comptez trois jours au réfrigérateur. Si la préparation contient du beurre, du lait, des œufs ou de la crème fraîche, on réduit le séjour au frais d’au moins 24 heures.

    Crèmes et pâtisseries

    Cuire ne prolonge pas leur fraîcheur

    Les œufs: Conserver un reste d’omelette ou d’œufs brouillés n’aura aucun intérêt gustatif. En revanche, en ce qui concerne les œufs durs, le professionnel conseille de s’en tenir aux dates de péremption. À noter: les cuire ne prolonge pas leur fraîcheur.

    Ne vous laissez pas abuser par cette nouvelle mode qui dit que l'on ne met pas les œufs au réfrigérateur: sachez qu'un œuf extra-frais ne l'est plus au bout de trois sans réfrigération et au bout d'une semaine, vos œufs sont fichus et bons à jeter. Sur toutes les boîtes à œufs frais est indiquée la mention: conservez au réfrigérateur.

    ASTUCE DE MOI: pour sortir les œufs de leur boîte sans soucis, ayez les mains humides!

    Les pâtisseries cuites: comme pour les gratins, ragoûts et autres quiches, tout dépend des ingrédients utilisés. Une tarte aux pommes ou un gâteau au yaourt peuvent se conserver plus de trois jours. Une crème brulée, deux jours tout au plus.

    Les pâtisseries fraîches: fraisiers et autres tiramisus, le jour même ! Il s’agit de préparations très sensibles à base de beurre, de crème fraîche, d’œufs ou de lait.

    Crèmes, yaourts: autant que possible, on respecte les dates de péremption. Un pot de crème fraîche déjà ouvert mais dont les règles d’hygiènes (essuyer les bords, bien refermer le pot...) ont été respectées peut se conserver jusqu’à sa date de péremption (parfois plus d’une semaine plus tard). Le seul indicateur de la fraîcheur d’une crème ou d’un yaourt, c’est son goût.

    Voici une liste - non exhaustive – des denrées qui doivent filer directement à la poubelle.

    Pain, céréales ou fruits secs présentant des traces de moisissure : celles-ci peuvent se révéler extrêmement nocives.

    Viandes et charcuteries dont l’emballage plastique a gonflé : c’est le signe d’une fuite qui peut avoir permis à des germes de se développer.

    Produits riches en eau présentant des traces de moisissures, comme les soupes, les jus et les compotes.

    Boîtes de conserves dont le couvercle a bombé: c’est sans doute le signe d’une présence importante de bactéries. (toxine botulique).

    Viandes, volailles ou poissons à l’odeur suspecte ou à l’aspect gluant : la présence de salmonelles est possible.

    Œufs dont la date de péremption a été effacée qui remontent à la surface quand on les place dans l'eau ou fêlés: la présence de salmonelles est possible (les œufs sont la première cause d'infection alimentaire d'origine bactérienne. C'est l'un des aliments avec lequel il ne faut pas jouer.

     

  • Fleurs de sureau

    Voici une liste des propriétés bénéfiques des fleurs du sureau pour le bien-être et la santé

    • Antivirales, elles permettent en tisane de soigner les rhumes et les états grippaux.
    • Astringentes expectorantes et décongestionnantes, elles dégagent les voies respiratoires (gorge, nez, oreilles) avec une action favorable sur la bronchite et la sinusite. Elles apaisent les petites inflammations et irritations des yeux.
    • Dépuratives et diurétiques, les fleurs stimulent l’élimination et fluidifient les sécrétions, favorisant le travail des reins, l'élimination des toxines par sudation et préviennent les calculs rénaux.
    • Antihistaminiques du fait de la présence de quercétine dans leur composition, elles diminuent l'intensité des réactions allergiques.

    Les fleurs, en usage interne (infusion), sont également connues pour stimuler les défenses immunitaires, prévenir les infections virales, combattre la fièvre ainsi que traiter le rhume, la toux et l’asthme. Une tisane de fleurs de sureau utilisée en gargarisme peut également apaiser des maux de gorge. Elles peuvent également soigner le catarrhe (inflammation aiguë ou chronique des muqueuses avec hypersécrétion).

    En usage externe sur la peau, elles sont anti-inflammatoires et traitent les affections dermatologiques (engelures, irritations), les conjonctivites. Elles seraient aussi efficaces contre l'arthrite, l'arthrose ainsi que les douleurs articulaires (rhumatismes).

    Cavero RY, Akerreta S, Calvo MI (2013). Medicinal plants used for dermatological affections in Navarra and their pharmacological validation. J Ethnopharmacol. 149(2):533-

    Vous trouverez des fleurs de sureau ici:

    Fleurs de sureau

     

    Lire la suite

  • Danger des plats cuisinés

    Une nouvelle étude révèle que certains aliments sont bel et bien liés à un taux de mortalité plus élevé

    La nourriture est pleine de produits chimiques et l’a toujours été. Après tout, tout est chimique. Cependant, concernant la nourriture moderne “ultra-transformée“, c’est totalement différent. Aujourd’hui, une nouvelle recherche suggère que ce type d’aliment est encore plus nocif que nous le pensions auparavant.

    Une nouvelle grande étude réalisée par des scientifiques français consistait à analyser l’apport alimentaire de plus de 44’000 français, et a révélé que la consommation d’aliments ultra-transformés (notamment des boissons sucrées et des plats préparés) était associée à un risque de mortalité plus élevé que la normale.

    Les chercheurs, dirigés par l’épidémiologiste nutritionnelle Laure Schnabel, de l’Université Paris-Sorbonne, expliquent dans leur recherche que « les aliments ultra-transformés sont des produits alimentaires contenant de multiples ingrédients et qui sont fabriqués selon une multitude de procédés industriels ».

    Bien qu’ils puissent être tout à fait savoureux, voire très pratiques, la consommation de ces aliments ultra-transformés (comme par exemple le pain hautement transformé, les confiseries, les viandes transformées ou encore les plats complets surgelés prêts à être chauffés et mangés), est connue pour être problématique. En effet, ce type d’aliment est fortement lié à un risque plus élevé d’obésité, d’hypertension et de cancer. Mais jusqu’à présent, personne n’avait encore dit de manière explicite que ces aliments ultra-transformés pouvaient nous “mener à la mort”. Cependant, dans la cohorte étudiée, c’est ce que suggèrent les chercheurs.

    Sur une période de plus de sept ans, une augmentation de la consommation des aliments ultra-transformés de 10% a été liée à un risque plus élevé de mortalité (toutes causes confondues) de 14%. L’équipe de recherche tient tout de même à souligner que l’étude n’est qu’observationnelle, et qu’il est donc impossible de démontrer un effet causal.

    Cependant, une association statistiquement significative a été découverte par ces derniers, et c’est un fait qui ne peut être ignoré. « Nous ne devrions pas être alarmistes, ou dire que manger un repas emballé augmente de 15% vos chances de mourir », explique Mathilde Touvier, co-chercheuse de la cohorte NutriNet-Santé étudiée par l’équipe de recherche. « Il s’agit d’une autre étape dans notre compréhension du lien entre les aliments ultra-transformés et la santé », a-t-elle ajouté.

    Ce qui est absolument certain, c’est que les aliments ultra-transformés contiennent de nombreux éléments qui ne sont pas compris dans les aliments complets : soit toutes sortes d’additifs, y compris des conservateurs, des édulcorants, des exhausteurs, des colorants, des arômes, etc. Ils contiennent également beaucoup d’énergie : dans l’étude cela représentait 14,4% du poids total des aliments ultra-transformés consommés, mais 29,1% de l’apport énergétique total.

    Selon l’épidémiologiste Nita Forouhi de l’Université de Cambridge, qui n’a pas participé à l’étude, “les aliments ultra-transformés sont consommés de manière disproportionnée, davantage par les personnes ayant des revenus ou des niveaux d’éducation moins élevés, ou celles qui vivent seules. Un message essentiel à retenir ici, est que la consommation d’aliments hautement transformés reflète les inégalités sociales. Ces aliments sont hautement attractifs car ils ont tendance à être moins chers“. L’épidémiologiste continue, “Ces aliments sont remplis de sucre, de sel et de graisses saturées, ils sont toujours disponibles, et toujours mis en avant, prêts à être consommés, et leurs dates de péremption sont plus intéressantes; ils durent longtemps“.

    Actuellement, et malgré l’importance et la durée de cette recherche en particulier, il y a encore beaucoup de travail à effectuer pour confirmer les effets très nocifs des aliments ultra-transformés sur le corps humain, ainsi que pour réussir à faire prendre conscience aux populations à quel point ces aliments sont dangereux pour la santé.

    Ce type de recherche est extrêmement compliquée à effectuer, notamment en raison de la multitude de produits alimentaires différents inclus dans les aliments ultra-transformés que nous consommons. Sans oublier les nombreux ingrédients (artificiels, et autres) qu’ils contiennent. « Certains facteurs peuvent être plus nocifs que d’autres. C’est vraiment très complexe », a déclaré le nutritionniste Nurgul Fitzgerald, de l’Université Rutgers, qui n’était pas impliqué dans l’étude.

    Dans tous les cas, nous vous conseillons de revenir aux sources. Si vous êtes inquiets face aux aliments ultra-transformés, la meilleure chose que vous puissiez faire, c’est de consulter la liste des ingrédients lorsque vous faites vos courses. “Connaissez-vous tous les ingrédients qui sont listés"? Ceux que les aliments que vous achetez contiennent? Achetez ceux qui ont les plus petites listes d’ingrédients, et surtout, des ingrédients que vous connaissez“, a expliqué Fitzgerald.

    Sources: JAMA Internal Medicine, Science Media Centre

  • Le concombre

    Vous aimez le concombre (Cucumis sativus L.)? Alors choisissez de préférence des variétés courtes et amères (voir fin du texte), en bio, pour l'éplucher le moins possible, et ne le faites pas dégorger dans le sel.

    Quand j'étais jeune on nous enseignait à faire dégorger le concombre au sel... j'ai trouvé cela idiot et je ne l'ai jamais fait... on me disputait. J'expliquais que l'eau du concombre contenait des tas de bonnes choses.... car, je ne le savais pas mais "j'intuitais" et j'avais bien raison car des décennies plus tard, c'est recommandé.

    Quand j'ai pris mon indépendance... (en fin 1969 :-), j'ai toujours fais des salades de concombre nature; tellement nature que je n'y rajoute - et toujours- pas de vinaigrette. Nous le consommons, tel quel, nature et sans sel. Bien sûr, je n'achète que des concombres BIO que je lave avec de l'eau bicarbonatée et que je ne pèle jamais.

    Comme il y a longtemps que nous ne salons plus notre alimentation, nous le mangeons même, sans sel! C'est croquant, cela fait mastiquer et donc, entretien les dents....

    Le concombre contient naturellement des curcubitacines (des substances de la famille des terpènes), dont la cucurbitacine C; ces cucurbitacines sont responsables de l’amertume de la plante. Elles ont des propriétés anti-inflammatoires et peuvent, in vitro, inhiber la croissance des cellules cancéreuses, voire les détruire. Malheureusement, les semenciers ont tendance à sélectionner des plants qui suppriment l’amertume, donc la cucurbitacine C.

    Difficile dans ces conditions de compter sur ses propriétés anti-cancer sauf à miser sur des semences anciennes ou des variétés courtes et amères.

    De plus, il vaut mieux le consommer avec la peau; Le concombre a des propriétés anti-oxydantes… à condition de ne pas l’éplucher! Les études montrent en effet que la peau du concombre contient des composés phénoliques ayant une légère activité anti-oxydante. Ça tombe bien, le concombre est cultivé avec peu de pesticides, le manger entier présente donc peu de risque pour la santé. Malgré tout, le potentiel antioxydant du concombre reste bien moins important que celui d’autres légumes comme le poivron, le brocoli ou le chou. Mais parce qu’il fait partie des légumes fréquemment consommés, il contribue tout de même aux apports quotidiens en antioxydants.

    Il favorise la satiété. Avec 95% de son poids en eau, le concombre est idéal pour les personnes qui surveillent leur ligne. Il contient en effet très peu de calories.

    La mastication des aliments favorise la libération d’histamine, ce qui induit la satiété mais permet aussi de déstocker des graisses abdominales selon des travaux récents. Des chercheurs japonais ont analysé l’index masticatoire (IM) de plus de 100 aliments courants. Verdict: avec un IM de 3327, le concombre est l’un des aliments qui nécessite le plus de mastication. Les femmes qui consomment souvent des aliments à index masticatoire élevé comme le concombre sont plus minces que celles qui mangent surtout des aliments mous.

    La peau du concombre contient une protéine appelée peroxydase, présente également dans d’autres légumes comme le raifort. Or cette peroxydase pourrait réduire le cholestérol et les triglycérides et donc diminuer le risque de maladies cardiovasculaires (2). Elle aurait également des vertus anti-diabète par diminution du glucose sanguin et serait capable de protéger certains tissus de l’oxydation.

    Il peut être indigeste: Si le concombre est parfois difficile à digérer, ce n’est probablement pas en raison de sa teneur en fibres (elle est faible) mais plutôt de la présence en son centre de graines d’autant plus coriaces qu’il est cueilli après maturité. Inutile donc de faire dégorger le concombre dans le sel pour améliorer sa digestibilité, cela ferait fuir une partie des minéraux.

    Retirez plutôt les graines centrales à l’aide d’une cuillère, ou mieux, choisissez les variétés hollandaises ou beit-alpha, qui eux, n’en contiennent pas.

     

    Antioxydants : salade 1 – concombre 0

     

    Concombre

    Laitue

    Densité calorique

    0,15 (très faible)

    0,14 (très faible)

    Densité nutritionnelle

    12,3 (élevée)

    14,9 (élevée)

    Indice de satiété

    15 (très élevé)

    15 (très élevé)

    Protéines (g)

    0,65

    0,90

    Lipides (g)

    0,11

    0,14

    Glucides (g)

    2,9

    1,8

    Fibres (g)

    0,73

    1,2

    Eau (g)

    95,23

    95,64

    Bêta-carotène (µg)

    45

    299

    Lutéine et zéaxanthine (µg)

    23

    277

    Vitamine B9 (µg)

    7

    29

    Vitamine C (mg)

    2,8

    2,8

    Vitamine E (mg)

    0,03

    0,18

    Vitamine B5 (mg)

    0,259

    0,0910

    Vitamine K (mg)

    19,0

    24,1

    Calcium (mg)

    16

    18

    Fer (mg)

    0,28

    0,41

    Magnésium (mg)

    13

    7

    Phosphore (mg)

    24

    20

    Potassium (mg)

    147

    141

    Sodium (mg)

    2

    10

    Sources

    Mukherjee P. K. Phytochemical and therapeutic potential of cucumber. Fitoterapia 2013, 84: 227-236.

    Horie H. Cucurbitacin C—Bitter Principle in Cucumber Plants. JARQ 2007 ; 41 (1) : 65 – 68.

    Antiproliferative and antioxidant activities of common vegetables: A comparative study / Dominique Boivin. Simon Lord-Dufour. Jessica Jackson. Edith Beaulieu. Martine Côté. Albert Moghrabi. Stephane Barette. Denis Gingras. Sylvie Lamy. Richard Béliveau. / Food Chemistry Volume 112, Issue 2, 15 January 2009, Pages 374-380

    Chu YF, Antioxidant and antiproliferative activities of common vegetables. J Agric Food Chem 2002 November 6;50(23):6910-6.

    Stratil P, Determination of total content of phenolic compounds and their antioxidant activity in vegetables-evaluation of spectrophotometric methods. J Agric Food Chem 2006 February 8;54(3):607-16.

    Rolls BJ, Salad and satiety: energy density and portion size of a first-course salad affect energy intake at lunch. J Am Diet Assoc. 2004 Oct;104(10):1570-6.

    Rolls BJ, Reductions in dietary energy density are associated with weight loss in overweight and obese participants in the PREMIER trial. Ledikwe.Am J Clin Nutr. 2007 May;85(5):1212-21.

    Murakami K. Hardness (difficulty of chewing) of the habitual diet in relation to body mass index and waist circumference in free-living Japanese women aged 18-22 y. Am J Clin Nutr 2007;86:206-213.

    Battistuzzi G, Characterization of the solution reactivity of a basic heme peroxidase from Cucumis sativus. Arch Biochem Biophys 2004 March 15;423(2):317-31.

    Wang L, Effects of peroxidase on hyperlipidemia in mice. J Agric Food Chem 2002 February 13;50(4):868-70.

  • Pour maigrir, mangez beaucoup!

    Ce n'est pas une plaisanterie: c'est même très sérieux!

    Consommez des aliments à indice de satiété très élevés. Barbara Rolls, une chercheuse américaine spécialiste des comportements alimentaires et de la gestion du poids, a en effet mis en évidence qu’en adoptant un régime "volumétrique", basé sur les aliments à faible densité énergétique (riches en eau, en fibre, et pauvres en graisses), on agissait positivement sur les mécanismes naturels de la satiété et on perdait du poids.

    Avec ses collaborateurs, la scientifique a démontré par exemple qu’en mangeant des crudités 15 minutes avant le repas, on réduisait de 12% en moyenne le nombre de calories consommés au cours du repas. En 2007, elle a comparé l’efficacité du régime volumétrique à un régime pauvre en graisses et mis en évidence que le premier permet de perdre un peu plus de poids mais surtout d’avoir moins faim.

    Comment maigrir sans diminuer la quantité de nourriture avalée? En misant sur des aliments de faible densité calorique, ce régime vous permet de manger à votre faim sans en payer les conséquences sur la balance.

    Principe

    On réduit les calories mais pas les quantités. Ce qui suppose de remplacer les aliments dits "de haute densité énergétique" par d’autres de faible densité énergétique. Ces derniers sont peu caloriques mais rassasiants. Vous mangez des quantités plus importantes de nourriture mais en diminuant l’apport calorique, donc vous maigrissez sans sensation de faim, ni de privation. La clé: choisir les bons aliments, à la bonne quantité.

    Points forts = Aucune privation

    Pas de sensation de faim

    Points faibles = Difficulté à déterminer la densité énergétique des aliments

    Régime assez coûteux

    La densité calorique (DC) est le nombre de calories (kcal) apporté par gramme (g) d’aliment. Elle s’exprime donc en kcal/g.

    La DC permet de comparer l’apport en calories d’une même quantité d’aliments. Plus la DC d’un aliment est élevée et plus cet aliment apportera de calories à portion égale.

    Pour calculer la DC d’un aliment, relevez le nombre de calories pour 100 g qu’il apporte et divisez par 100. Par exemple, un hamburger au bacon apporte 300 calories pour 100 g. Sa DC est donc de 3. Par comparaison, 100 g de haricots blancs cuisinés apportent 100 calories. Leur DC est de 1.

    Traduction: si, au lieu de manger des haricots dont la DC est égale à 1, vous mangez la même quantité (en poids) de hamburger dont la DC est égale à 3, vous allez ingurgiter trois fois plus de calories.

    Le régime volumétrique vous permet de perdre du poids car en choisissant des aliments dont la densité calorique est faible, on arrive plus rapidement au sentiment de satiété. C’est-à-dire que pour une même portion, les aliments à DC faible apportent moins de calories, mais l’estomac est rempli de la même façon et arrête d’envoyer des signaux de faim. Vous êtes rassasié plus rapidement, sans en payer le prix en termes de calories.

    Il est important de savoir que, quels que soient les aliments ingérés, nous mangeons toujours la même quantité de nourriture tous les jours. C’est donc la densité énergétique des aliments consommés qui détermine le nombre de calories ingérées quotidiennement. En privilégiant les aliments de densité énergétique faible par rapport à ceux de densité énergétique élevée, on peut manger des repas aussi copieux, voire plus, grâce à un apport calorique moindre sans en payer le prix fort sur la balance! Choisir des aliments à DC faible revient à satisfaire votre estomac, tout en réduisant le nombre de calories ingérées et en comblant les besoins nutritionnels.

    Au final le principe est simple: vous maigrissez parce que vous consommez moins de calories, sans pour autant manger moins !

    Règle de base.

    Le groupe des légumes et des légumes secs comprend des aliments dont la densité calorique est faible. Les aliments à densité énergétique faible sont en effet ceux qui sont riches en eau et en fibres. L’eau est importante dans le contrôle des calories ingérées parce qu’elle dilue les calories dans une quantité donnée de nourriture. Quand on ajoute, par exemple, des aubergines aux lasagnes, on ajoute du volume de nourriture mais peu de calories. On peut ainsi manger plus pour le même nombre de calories.

    Soupe, salade ou fruit en entrée

    Comment faire pour manger moins au cours du repas? Commencez par une salade, une soupe ou un fruit. Barbara Rolls et ses collègues ont en effet montré manger une salade 15 minutes avant le repas permettait de réduire de 12% le nombre de calories consommés au cours du repas. Croquer une pomme diminue de 15% les calories consommées et manger un bol de soupe permet de manger 20% de calories en moins.

    On peut augmenter les quantités d’eau et de fibres alimentaires d’un repas en y ajoutant des légumes, des fruits, quelques céréales complètes. C’est une bonne stratégie pour diminuer la densité énergétique des repas… donc pour pouvoir manger plus en volume pour moins de calories.

    Les graisses doivent représenter 20 à 30% de l’apport énergétique quotidien. L’accent est mis sur les lipides des huiles végétales (colza, olive) et sur ceux des noix et graines.

    Les glucides doivent compter pour au moins 55% du total des calories ingérées tous les jours. Les glucides des céréales complètes et des légumes et fruits doivent être privilégiés car ils sont plus rassasiants.

    Les fibres doivent être consommées à raison de 20 à 30 g par jour.

    Les sucres ajoutés doivent être évités au maximum.

    Les protéines doivent correspondre à 15% de votre apport énergétique quotidien. Elles sont plus rassasiantes que les glucides ou les graisses. Les viandes maigres (volailles sans la peau, viandes blanches) et les poissons maigres sont à privilégier.

    La consommation d’alcool doit être limitée à un verre par jour pour les femmes et deux verres par jour pour les hommes.

    Penser à boire suffisamment d’eau (1 L à 1,5 L d’eau par jour).

    Faire au moins 30 min d’activité physique modérée par jour. Pratiquer un sport de résistance deux fois par semaine.

    En pratique, voici une liste non exhaustive des aliments courants et de leur densité calorique.

    Toutefois, les aliments à forte densité calorique ne doivent pas forcément être évincés de votre panier de courses. Il faut simplement les utiliser en très faible quantité quotidiennement.

    Aliments                                DC

    Densité calorique très faible (à privilégier) < 0,6 kcal/g

    Eau                                  0,01

    Laitue, chou chinois           0,14

    Courgette cuite                 0,16

    Tomate rouge d’été crue    0,21

    Haricots verts                    0,26

    Champignon                     0,3

    Aubergine, brocoli             0,35

    Carotte crue                      0,4

    Pamplemousse                 0,42

    Mandarine                        0,5

    Densité calorique faible      0,6-1,5 kcal/g

    Yaourt nature brassé         0,68

    Raisin                               0,7

    Haricots blancs                 0,78

    Patate douce                     0,9

    Crabe (tourteau),

    crevettes, surimi                0,99

    Riz brun cuit                      1,12

    Lentilles, tofu, thon            1,16

    Riz blanc cuit                      1,30

    Œuf frais                           1,45

    Densité calorique modérée 1,5-4 kcal/g

    Pois chiche                       1,64

    Poulet (blanc)                    1,77

    Sardines à la tomate         1,86

    Saumon        2,06

    Crème glacée au chocolat 2,16

    Crêpe nature                     2,27

    Sandwich jambon-fromage 2,41

    Maquereau, et

    éclair pâtissier                   2,62

    Pain                                    2,8

    Sandwich merguez-frites   3,2

    Saint-Nectaire                   3,41

    Galette de riz                              3,87

    Comté (fromage)               3,98

    Densité calorique élevée > 4,0 kcal/g

    Céréales Nesquick            4

    Pain au chocolat               4

    Rôti de porc cuit                4,6

    Biscuit BN                         4,66

    Barre chocolatée

    (Mars, Snickers)                4,67

    Tablette de chocolat          5,01

    Bacon grillé                       5,4

    Beurre                              7,2

    Huile végétale (moyenne)  8,84

    Graisse de porc

    (saindoux)                         9,02

     

    Le régime volumétrique est-il fait pour moi?

    Si vous avez besoin de manger de grandes quantités de nourriture, alors vous êtes le candidat idéal pour le régime volumétrique. Correctement mené, ce dernier ne s’accompagne pas d’une sensation de faim. Si en plus vous aimez les fruits et légumes alors vous pourrez prendre du plaisir à suivre ce régime en mettant l’accent sur ces catégories d’aliments qui sont ceux qui ont la densité calorique la plus basse.

    A l’origine du régime volumétrique on retrouve Barbara Rolls, professeur de nutrition et chercheur à la Pennsylvania State University. Cette dernière fait autorité en matière de régime car elle a consacré sa carrière à l’étude des comportements alimentaires et de la gestion du poids corporel. Ses recherches ont permis de mieux comprendre l’impact de la consommation de certains types d’aliments sur la sensation de satiété.

    Barbara Rolls a publié plusieurs articles scientifiques sur la densité calorique et sur des expériences qu’elle a menées. En 2007, la spécialiste a comparé l’efficacité du régime volumétrique à un régime pauvre en graisses. Au bout d’un an, les femmes qui avaient suivi un régime volumétrique avaient perdu un peu plus de poids que les autres, mais surtout elles rapportaient une sensation de faim nettement plus faible.

    La même année, la chercheuse a mené une étude sur des patients en surpoids ou obèses. Au bout de 6 mois de régime, les chercheurs se sont aperçus que ceux qui avait adopté une alimentation à densité calorique basse avait perdu le plus de poids alors même qu’ils avaient mangé davantage de nourriture en quantité. Déjà en 2006 les chercheurs avaient montré une nette association entre la densité calorique de l’alimentation et le poids. En suivant plus de 7300 américains l’équipe de Barbara Rolls avait montré que ceux qui avait une alimentation à basse densité calorique avaient moins de problèmes de poids alors même qu’ils mangeaient davantage, jusqu’à 400 grammes de nourriture par jour en plus.

    Comme on indiqué, les conseils nutritionnels de Barbara Rolls sont plutôt bons et le régime est équilibré. Le concept de densité énergétique conduit à manger plus de fruits et de légumes, ce qui ne peux être que bénéfique pour l’organisme. Attention cependant à ne pas en profiter pour trop augmenter les portions de nourriture.

    CONSEIL PRECIEUX

    Ma meilleure amie a, pour son malheur, un fils très handicapé. Un jour, elle me dit: je ne comprends pas, il mange comme nous, autant qu'avant, mais il a perdu 7 kg en quatre mois…

    Je venais de lire un article de diététique qui indiquait que manger deux pommes par jour faisait perdre du poids, à la longue. On y indiquait aussi que, si l'on avait consommé un repas trop riche ou un peu gras, il fallait choisir comme dessert une pomme.

    J'interrogeais mon amie: il mange des pommes. Surprise, elle me dit: cela fait trois ou quatre mois qu'il ne veut que des pommes pour goûter.

    Et il en mange combien?

    Deux

    Je lui parlais de l'article que je venais de lire. Elle fut rassurée.

    Si vous n'aimez pas trop les crudités au début du repas, voilà une info précieuse!

    D'ailleurs, vous devez sans aucun doute, comme moi, maigrir en été car, on consomme beaucoup de salades à cause de la chaleur!

     

     

  • Localisme, on vous vend la pénurie

    La France des années 2020 risque de ressembler beaucoup à celle de 1950 ou, pire, à la RDA des années 80…

    Émoi et allégresse dans la bobosphère française : on apprend par voie officielle que les supermarchés Carrefour vont se concentrer sur des produits français en ne proposant plus dans leurs étals que des fruits et des légumes de saison !

    Comme l’explique une presse déjà vibrante d’admiration pour la démarche entreprise, l’enseigne s’engage d’ici 2020 à proposer 95 % de produits récoltés en France en misant sur leur saisonnalité, quitte à relancer certaines productions locales.

    En pratique, on comprend bien que la chaîne de supermarchés veut se recentrer sur l’alimentaire : âprement concurrencée par Internet, elle est actuellement dans une phase économique particulièrement délicate et va devoir supprimer plusieurs milliers d’emplois. Il faut se rendre à l’évidence : il n’y a plus guère besoin d’aller en magasin pour acheter du matériel électroménager, technologique, d’ameublement ou de façon générale tout ce qui n’est pas alimentaire. Non seulement Internet permet d’obtenir ces produits à bon prix, mais en plus sont-ils livrés directement à domicile, ce que les enseignes de grandes surfaces traditionnelles ont bien tenté de faire avec un succès mitigé.

     

    Retourner sur le créneau alimentaire constitue donc une mesure logique dans le monde actuel. En revanche, on peut s’interroger sur la pertinence de l’enseigne à vouloir ainsi se concentrer sur le " tout français " et sur le retour forcené à des fruits et des légumes de saison.

    Dans un premier temps, on pourrait y voir une volonté louable de suivre sa clientèle : celle-ci semblant déclarer fièrement ne pas vouloir de fruits ou de légumes qui auraient voyagé depuis l’autre bout de la Terre, cette clientèle réclamant même des produits exclusivement locaux " pour aider nos agriculteurs et nos artisans du terroir ", s’adapter à cette demande semble une excellente idée.

    Il reste cependant difficile d’écarter complètement une volonté malheureusement déplacée de faire du pur virtue signaling, c’est-à-dire un affichage vertuel dans lequel il s’agit surtout de communiquer au maximum sur ses vertus réelles et supposées (s’affranchissant ainsi de l’une d’elles, l’humilité), sans comprendre que les efforts entrepris auront plusieurs effets de bord négatifs.

    Tout d’abord, cette réduction claire de l’offre et cette relocalisation des produits va inévitablement augmenter les prix au moins au début (et probablement ensuite aussi, si l’on s’en tient aux coûts de production actuels dans l’Hexagone). Tous les fruits et les légumes ne sont pas substituables les uns aux autres et on peut douter d’un franc enthousiasme à remplacer les fraises d’Espagne par les topinambours, même locaux, même de saison.

    Cette hausse des prix et cette baisse de l’offre pourront probablement être absorbées par une frange de la population dans laquelle on trouvera les classes moyennes et supérieures ainsi que les retraités (dont le niveau de vie moyen est supérieur au reste de la population) ; reste à savoir si cette hausse compensera le départ des classes moyennes et modestes vers les autres commerces qui n’auront pas les mêmes scrupules à placer de la poire sud-américaine en rayon en novembre.

    En outre, on peut aussi s’interroger sur la pertinence de réduire la variété dans les choix alimentaires ce qui historiquement s’est régulièrement traduit par des régimes moins variés et moins aptes à assurer une bonne santé. Là encore on se doute que le scorbut ne menace pas vraiment les populations concernées, mais la tendance générale semble déjà bien présente qui consiste à vouloir à tout prix calibrer les consommateurs plutôt que les produits, comme si devant l’échec des politiques agricoles de planification complète des productions, on avait subtilement orienté la planification des choix des individus.

    Et puis on ne pourra s’empêcher de noter que pour tous ces gens qui ont le cœur sur la main, il semble quelque peu étonnant de mépriser soudainement la fraise sud-américaine, au motif qu’elle pousserait tout plein de CO2 (forcément méchant) dans l’atmosphère. On oublie ainsi le fait qu’elle fait vivre un producteur ainsi qu’un transporteur puis un distributeur de fruits et légumes : si ces fats nous proposent un service aussi agressif à la bonne santé des petites plantes et des petits animaux, c’est parce qu’ils sont encore trop stupides pour comprendre que, dans dix-huit générations, ils seront peut-être fort marris d’avoir gaspillé tout cet air et généré toute cette pollution. Certes, ils n’atteindront même pas la troisième génération s’ils ne mangent pas à leur faim tout de suite mais là n’est pas la question ! Il faut penser aux petites plantes et aux petits animaux, oublier les autres êtres humains et prendre plutôt des topinambours à la chantilly.

    Bref : pour le moment, on se contentera d’observer ce qui est une intéressante expérience de marché libre. Les consommateurs trancheront et donneront une bonne idée de leur volonté d’accompagner ce changement ou non.

    Cependant, la démarche qui consiste à culpabiliser les consommateurs (sous couvert d’écologie) et qui vise à modifier leurs comportements n’est pas nouvelle, et elle a même tendance à s’accélérer, s’inscrire confortablement dans les esprits (on pourra d’ailleurs relire un précédent billet vieux de 13 ans pour mesurer le chemin parcouru) et passer gentiment du mode " proposition " au mode " imposition ".

    J’en veux pour preuve ce qui se passe de nos jours de façon de plus en plus fréquente lorsque des militants (végans ici) s’arrogent le droit de détruire les productions et le travail de certains sur la base de leurs convictions quasi-religieuses. Il suffit de voir le déluge permanent, et grotesque, d’informations catastrophistes visant à nous faire culpabiliser d’absolument tous les aspects de notre mode de vie pour comprendre que l’idée de Carrefour n’est qu’une étape supplémentaire vers un contrôle de plus en plus poussé de notre alimentation pour des raisons purement idéologiques. Magie de l’idéologie ainsi implantée : il n’y a même plus besoin de coercition affichée, le grégarisme des foules, la pression sociale et une information subtilement orientée suffisent.

    Du reste, si l’on pousse le raisonnement à son terme, revenus dans une France " auto-suffisante " sur le plan de son agriculture et moyennant quelques efforts supplémentaires pour se débarrasser enfin des vilains bienfaits de la mondialisation, on pourra aussi envisager des coupures volontaires d’électricité (pour sauver Gaïa), le remplacement des méchantes voitures (individuelles donc égoïstes) par des solex (évidemment électriques) et des voiturettes de golf, en passant par une alimentation au volume millimétriquement mesuré.

    Organisant ainsi son propre repli sur elle-même, la France des années 2020 risque de ressembler beaucoup à celle de 1950 ou, pire, à la RDA des années 80…

    h16free.com

     

  • Pourquoi?.....

    Pourquoi aimons-nous le café, la bière et/ou le vin? Quelle est l’origine de nos préférences en matière de boissons?

    Les goûts de chacun, amer ou sucré, en matière de boissons diffèrent, et il est important pour les scientifiques de comprendre ce qui détermine ces goûts afin d’offrir des solutions thérapeutiques plus efficaces dans la gestion des régimes alimentaires. Selon une récente étude génétique, les préférences concernant les boissons seraient moins une question de goût que d’effets provoqués par ces boissons.

    La généticienne Marilyn Cornelis a recherché des variations dans nos gènes du goût qui pourraient expliquer nos préférences en matière de boisson, car la compréhension de ces préférences pourrait indiquer des moyens d’intervenir dans le régime alimentaire des personnes.

    À la surprise de Cornelis, sa nouvelle étude a montré que les préférences gustatives pour les boissons amères ou sucrées ne sont pas basées sur des variations de nos gènes gustatifs, mais plutôt sur des gènes liés aux propriétés psychoactives de ces boissons.

    "La génétique qui sous-tend nos préférences est liée aux composants psychoactifs de ces boissons" déclare Cornelis, généticienne moléculaire à la Feinberg School of Medicine de la Northwestern University. "Les gens aiment ce que le café et l’alcool leur font ressentir. C’est pourquoi ils en boivent. Ce n’est pas leur goût".

    L’étude, publiée dans la revue Human Molecular Genetics, met en évidence des composantes comportementales basées sur la récompense qui sont importantes dans le choix des boissons et améliore la compréhension du lien entre la génétique et la consommation de boissons, ainsi que des obstacles potentiels à une intervention dans le régime alimentaire des personnes, selon Cornelis.

    Le gène FTO ("Fat mass and obesity-associated protein") est un gène situé sur le chromosome 16 humain. Certaines variations génétiques de FTO sont liées à l’obésité.

    Les boissons sucrées sont liées à de nombreuses maladies et problèmes de santé. La consommation d’alcool est liée à plus de 200 maladies et représente environ 6% des décès dans le monde. Cornelis a découvert une variante d’un gène, appelé FTO, liée à la consommation de boissons sucrées.

    Les personnes qui montraient une variation du gène FTO --la même variante liée auparavant à un risque moins élevé d’obésité- ont étonnamment préféré les boissons sucrées.

    "C’est contre-intuitif. Le gène FTO est un gène mystérieux et nous ne savons pas exactement comment il est lié à l’obésité. Il joue probablement un rôle dans le comportement, ce qui serait lié à la gestion du poids" explique Cornelis.

    "À notre connaissance, il s’agit de la première étude d’association pangénomique de la consommation de boissons basée sur la perspective du goût" indique Victor Zhong, premier auteur de l’étude. "Il s’agit également de l’association la plus complète jamais réalisée à l’échelle du génome sur la consommation de boissons".

    Les boissons ont été classées dans un groupe de goût amer et un groupe de goût sucré. Amer inclus café, thé, jus de pamplemousse, bière, vin rouge et liqueur. Parmi les produits sucrés figuraient les boissons sucrées, les boissons édulcorées et les jus sans pamplemousse. Cette classification de goût a été préalablement validée.

    Les données sur la consommation de boissons ont été recueillies au moyen de rappels ou de questionnaires alimentaires sur 24 heures. Les scientifiques ont compté le nombre de portions de ces boissons amères et sucrées consommées par environ 336’000 personnes dans la biobanque britannique.

    Ils ont ensuite réalisé une étude d’association pangénomique de la consommation de boissons amères et de boissons sucrées. Enfin, ils ont cherché à reproduire leurs principales conclusions dans trois groupes américains.

    Source : Human Molecular Genetics

     

    Buvez rouge ou ambré, mais toujours avec modération!