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sante - Page 24

  • Attention, risque de cancer avec… du thé brûlant.

     Voici les températures de consommation recommandées

    Des recherches ont permis de mettre en évidence, pour les boissons chaudes, la température à partir de laquelle les risques d’apparition d’un cancer de l’œsophage augmentent.

    La possibilité de contraction d’un cancer à cause de boissons trop chaudes avait déjà été décrite en 2016 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cependant, la température à risque n’avait jamais été exactement déterminée. Une équipe internationale de chercheurs s’est réunie dans l’objectif de la définir.

    "Beaucoup de gens aiment boire du thé, du café ou d’autres boissons chaudes", déclare Fahrad Islami, de l’American Cancer Society. "Cependant, selon notre rapport, boire du thé très chaud peut augmenter le risque de cancer de l’œsophage, il est donc conseillé d’attendre que les boissons chaudes se refroidissent un peu avant de boire".

    Dans les précédentes études sur le sujet, les participants étaient questionnés sur leur manière de boire du thé et comment ils le préfèrent. Mais ces interrogations n’étaient pas d’une grande précision (les affirmations des participants n’étaient pas toujours sûres). L’OMS s’était surtout fiée aux résultats des expériences effectuées sur des animaux, qui ont permis d’estimer une température limite d’environ 65°C.

    Mais pour améliorer les résultats, les chercheurs ont commencé leur étude en Iran, dans la province du Golestan. Ses habitants sont réputés pour consommer régulièrement du thé. Des scientifiques avaient déjà reporté un nombre important de cas de cancer de l’œsophage dans cette région, alors qu’elle possède l’un des taux les plus bas de tabagisme et d’alcoolisme du pays.

    Les collectes de données sur plus de 50’000 habitants de la province, comme la moyenne de consommation de thé par jour ou encore leur statut socioéconomique ainsi que d’autres habitudes comme la consommation d’alcool, avaient débuté en 2004. Ces mêmes volontaires étaient régulièrement contactés les années suivantes sur leur état de santé.

    Pour connaître leur température favorite, les chercheurs leur avaient fait siroter durant leur premier interview, une boisson à exactement 75 degrés. Si c’était trop chaud pour eux, ils baissaient à chaque fois la température de 5 °C, jusqu’à ce qu’elle leur convienne.

    Après l’analyse des données, ils en sont arrivés à la conclusion que les individus qui boivent moins que 700ml de thé (environ 3 tasses) à plus de 60°C, doublaient leurs chances de contracter un cancer de l’œsophage.

    Cependant, il faut prendre en compte que cette forme de cancer n’est pas des plus rares. En effet, elle est placée en huitième position, dans les formes les plus courantes. La prévalence est encore plus grande dans les pays à forte consommation de thé comme la Chine ou l’Iran, mais il ne faut pas négliger d’autres facteurs dans ces pays, comme le tabagisme ou la diète.

    Fort heureusement, les boissons à "seulement " 50°C sont déjà désagréables pour certains individus, il y a donc peu de chances que vous supportiez plusieurs gorgées d’une boisson à 10 degrés de plus.

    Les scientifiques n’ont toujours pas trouvé d’explication exacte quant à l’augmentation du risque de cancer. Mais ils pensent que des dégâts sur les cellules après le passage des boissons sur ces dernières, en seraient la cause.

    Certains thés sont réputés pour diminuer les risques de cancers, un bienfait qui, malgré le manque d’évidence, ne doit pas être oublié après les affirmations de cette étude. Pensez seulement à laisser refroidir un peu votre boisson si elle vous semble trop chaude.

    Source : International Journal of Cancer

    Vous trouverez du thé bio ici, dans le catalogue

    www.biotine-sep.com

    Personnellement, j'ai horreur des boissons bouillantes: la preuve, en hiver, je bois mon café tiède et en été, je le bois froid.

    Pour les autres boissons, je ne les mets JAMAIS au frigo lorsque je veux les boire; je les sors de trois à quatre heures avant… sauf la bière que je ne bois qu'en été, lorsque la température est de plus de 35° dehors….

    Je suis toujours abasourdie lorsque je vois dans des films ou feuilletons des personnes qui ouvrent la porte de leur réfrigérateur et “s'enfilent“ de l'eau ou du lait glacé!

    Les boissons froides, c'est prouvé mais je n'ais pas les références, causent un choc thermiques sur les dents qui, à la longue, abîment vos dents…

    Et glaçant l'estomac, elles peuvent causer des problèmes digestifs et des douleurs intestinales. Il faut, vraiment, qu'il fasse canicule pour boire très froid, croyez-moi!

    Bien sûr, comme je ne cesse de l'indiquer, c'est plus cher, mais il faut boire des boissons en bouteilles (hélas, plastique) si vous voulez ne pas avaler les molécules pharmaceutiques de l'eau du robinet qui, à l'heure actuelle, est impossible de traiter dans les eaux usées. Enfin, si, il existe un système qui est beaucoup trop onéreux et qui utilise une place importante: il s'agit de plantes dépolluantes à installer dans des bassins de décantation et que l'on doit décanter des jours et des jours et faire passer par de très nombreux bassins successifs. Trop cher.

    Par contre, un autre rappel: ne jamais boire l'eau de bouteilles, même si le bouchon est d'origine, qui aurait été embouteillées plus de neuf mois. De plus, n'utilisez pas cette même bouteille pour y remettre de l'eau plus d'une semaine; votre flore buccale vous dira merci.

    Donc, vous comprenez que si vous avez un herpes labial, vous ne devez pas boire à la bouteille mais dans un verre que vous laverez très soigneusement, avant utilisation.

     

     

  • Le café (bis répétita)

    Je vous ai largement indiqué qu'il faut faire son café

    1) avec de l'eau en bouteille

    2) dans une cafetière, à l'ancienne, intérieur émail pour éviter les produits chimiques qui de dégagent et passe dans votre boisson préférée (sans sucre) en circulant à travers les tuyaux de plastique d'une machine à café, aussi sophistiquée que vous l'ayez!

    Le café filtre contient plus de caféine que les autres manières de faire votre café.

    C'est une graine extraite d’un fruit appelé cerise en raison de sa couleur rouge. Il provient d’un arbre appelé “caféier“ dont la hauteur varie de 2 à 12 m et qui a besoin de chaleur et d’humidité pour se développer.

    Il existe deux grandes variétés de café.

    L’arabica qui est cultivé à haute altitude en Amérique centrale, en Amérique du sud (Brésil, Colombie, Equateur, Venezuela), en Afrique de l'est.

    Il possède une faible teneur en caféine (0.8-1.4%) et donne un café au goût fin et parfumé.

    Le robusta qui peut être cultivé à basse altitude. Il est principalement produit dans les pays d’Afrique centrale et de l'ouest (Côte d’Ivoire, Cameroun, Ouganda) et en Indonésie.

    Sa teneur en caféine (2-3%) est le double de celle de l’arabica et donne un café au goût moins raffiné et plus âcre.

    Je connais des personnes qui m'ont dit ne pas aimer le café: j'ai expliqué que le café des bars est un arabica, en général, et fortement dosé.

    Le café des ménages doit être un mélange de Robusta et d'Arabica, c'est le moins cher, pour commencer… il est moins amer et acre qu'on ne le croit généralement. On fait le café filtre en mettant une grosse cuillère à soupe bombée par tasse de café + une grosse cuiller à soupe bombée aussi “pour la cafetière“. Vous disposez ici d'un café assez fort et sain si vous l'avez fait à la cafetière à main.

    Oui bon, vous pouvez utiliser une cafetière à piston EN VERRE et INOX.

    Je bois du café depuis mes 10-12 ans. Nous habitions à maximum deux km à vol d'oiseau de l'entreprise de torréfaction toulousaine “éléphant noir“. Quand le vent changeait vers nous, nous sentions le brûlé, signe qu'il allait bientôt pleuvoir. La brûlerie était à Lalande, quartier Nord de Toulouse. Elle n'existe plus, dommage. C'était la marque de mes parents, ce fut la mienne jusqu'au moment de la disparition des paquets jaunes et noirs dans les commerces.

    Si vous n'avez plus de café à boire, parce qu'il faut bien 20 mn à plus pour qu'il passe tranquillement, il vous faut un petit truc que je vends sur mon site internet

     

     On pense que c'est minuscule: en fait, il s'adapte à la largeur des mugs et tasses de café: vous faites chauffer un peu d'eau de bouteille dans une casserole inox, vous déposez deux cuillères rases de café dans le filtre.

    Quand l'eau bout à 88° (et oui!) vous versez très petitement un peu d'eau sur le filtre. Je dis bien très petitement, car plus vous ferez “pisser“ comme on disait à l'ancienne, le café dans le filtre, plus vous aurez du marc de café. (a moins que vous vouliez vous faire une voyance… voir en bas, je vous dis comment faire). Dans votre grande cafetière de famille, bien sûr, il ne faut pas faire pisser l'eau mais attendre tranquillement que le café goutte doucement, tout seul. Si vous faites trop fort, vous allez déchirer votre filtre papier (papier brun, bien sûr) et pouah, du marc dans le café ou le café au lait du petit déjeuner… à moins que vous vouliez vous faire un  voyance….qxxxxzzziii

     Les grains de café verts lavés et emballés dans des sacs de jute sont expédiés dans les pays consommateurs où ils sont torréfiés c’est-à-dire grillés ce qui développe leurs arômes et leur donne leur couleur foncée. La torréfaction est l’étape la plus importante de la fabrication car d’elle dépend la qualité du café.

    Le café dans nos supermarchés est composé soit d’une seule variété soit d’un mélange (tel que j'achète, voir plus haut). Notez que ce qui différencie le café d’une marque de distributeur d’un café de marque nationale; c’est la constance du mélange et donc de la saveur de votre café tout au long de l’année. Autrefois conditionnés en grains, le café est désormais vendu (en grande surface) moulu pour plus de praticité et sous vide afin de conserver un maximum d’arômes. Il arrive fréquemment qu’avant ouverture un paquet ou l’opercule d’une boîte soit légèrement bombé. N’ayez pas d’a priori négatif, c’est au contraire un signe de qualité.

    Pour lire votre avenir dans du marc, vous devez avoir un peu de liquide dans le fond de la tasse qui permet de ré-initialiser le marc ... quand vous avez votre marc bien étalé dans le fond, vous regardez, en long, large et travers les grains qui se sont disposés en dessins plus ou moins visibles ou en tâches.

    Là, laissez courir votre imagination: si le dessin forme un chien et si vous êtes facteur ou factrice, ouië!

    Mais, après-tout, c'est peut-être votre toutou: attendez vous à quelque chose venant de lui..

    si vous voyez un petit rectangle, cela peut annoncer un courrier..;

    bref, si le fond de café ne vous dis rien ou plus rien, secouez la tasse en faisant rouler le marc avec le peu de café qu'il y a au fond et recommencer à "voir".

    Heu.. vous voyez juste pour les jours suivants...

    Si vous voulez une vraie consultation de voyance avec des dates précises, des détails et pas de bla-bla-bla, c'est au 05 61 83 88 66.

    Je suis toujours là...pas en retraite encore.

  • Fabriquez un film alimentaire lavable

    Ingrédients:

    Trois rectangles de tissu (propre et sec) de la taille de votre plaque de four

    Pépites de cire d’abeille (à acheter en boutique biologique ou en magasin de bricolage)

    Sur votre plaque de four, appliquez trois rectangles de tissu empilés – les deux premiers protègent la plaque de la cire.

    Sur le tissu du dessus, saupoudrez des pépites de cire d’abeille.

    Appliquez-en suffisamment pour qu’une fois fondue la cire recouvre toute la surface du tissu.

    Passez la plaque au four à 85 °C, puis retirez-la lorsque vous observez que toutes les pépites ont fondu. Laissez sécher le tissu à plat quelques minutes pour que la cire durcisse.

    Utilisez ce film alimentaire pour emballer vos sandwichs ou vos denrées achetées au rayon frais à la découpe ou au marché.

    Lavez votre film alimentaire à l’éponge savonneuse.

    Vous enveloppez vos produits côté tissu, bien sûr...

    D'autres infos          http://www.tradi-cuisine.com/dossiers

  • Engraissez vos neurones!

    Bien manger, c’est bon pour votre corps, mais aussi pour votre cerveau. Le nourrir correctement est donc primordial pour votre santé, mentale comme physique.

    Heureux comme un neurone bien nourri… Ses carburants: sucre et graisse. Le rêve… même si on ne coupera pas à la mention "avec modération".

    Oui, (bien) manger, c’est aussi (bien) alimenter son cerveau. "Il ne faut pas oublier qu’il consomme 20% de l’énergie du corps. Le nourrir correctement est primordial pour notre santé mentale et physique", confie Bénédicte Salthun-Lassalle, docteur en neurosciences et auteur du très pédagogique livre "Assiette au top = cerveau heureux" (Prat Editions, 17,95 euros).

    Au menu, pour le combler, il lui faudra des protéines, des lipides, des glucides, du fer. Les sucres lents, que l’on trouve dans les pâtes, les légumes secs, les pommes, sont d’une grande aide pour la concentration. "Ces glucides fournissent au cerveau de l’énergie pour des efforts mentaux prolongés", pointe-t-elle. Mais ils ne sont pas suffisants pour lui en procurer suffisamment.

    "Mangez du fer“ encourage alors la chercheuse qui relève que, preuve de son importance, une carence se traduit par un teint pâle, de la fatigue, des troubles de la mémoire. Du fer: dans les lentilles, le boudin…

    Dites oui au chocolat: Ne vous privez pas de chocolat et ne faîtes pas la guerre au café.

    Autres apports capitaux: les acides aminés. Bien qu’ils soient nécessaires au fonctionnement cérébral, notre corps ne sait pas tous les produire. Il faut aller les chercher dans l’alimentation. Où? Par exemple dans le fromage, les cacahuètes, les produits laitiers, le poisson, la viande.

    Et le bouillon d'os, c'est-à-dire, la gélatine dont vous trouvez la recette en cherchant dans la boîte à outil “rechercher“….

    N'oubliez pas: le trop et le peu.....

     

     

  • Ménopause: prendre soin de ses cheveux et éviter la chute

    A la ménopause, certaines femmes assistent, souvent impuissantes, à la chute de leurs cheveux... Plus sensibles aux régulations hormonales qui régulent le cycle de vie du cheveu, ces femmes subissent de plein fouet les déséquilibres hormonaux qui s'opèrent au cours de la ménopause.

    Secs, poreux, ternes... Vos cheveux aussi sont victimes de votre ménopause. Pas de panique, des solutions existent.

    Chaque jour, nous perdons entre 50 et 80 cheveux. Rien d'anormal à cela. Ces cheveux sont ensuite remplacés par de nouveaux. La durée de vie d'un cheveu est d'environ 5 ans, et chaque follicule peut donner naissance à une trentaine de pousses.

    Comment la ménopause agit sur les cheveux? Les bouleversements hormonaux qui caractérisent cette étape de la vie des femmes peuvent entraîner de multiples troubles, appelés troubles climatériques, dont les plus connus sont les bouffées de chaleur, la sudation nocturne et la sécheresse vaginale.

    Les cheveux, sensibles aux hormones, ne sont pas épargnés. La chute des estrogènes, dont l'un des effets est d'accroître la phase anagène et d'épargner le "stock" de cheveux, n'assure plus aussi efficacement leur renouvellement. Parallèlement, le taux d'androgènes, les hormones masculines, ne baisse pas aussi brutalement ; ces dernières deviennent hyperactives, accélérant la phase de croissance du follicule pileux, sans laisser le temps à celui-ci de fabriquer une kératine de qualité. Les cycles pilaires s'enchaînent trop rapidement, produisant un cheveu moins robuste que le précédent.

    Résultat: les cheveux deviennent de plus en plus fins et tombent. La ménopause ne fait qu'accentuer et accélérer un phénomène naturel. À terme, le capital des cycles pilaires étant épuisé, le follicule, précocement vieilli, devient totalement improductif.

    Rassurez-vous cependant, comme pour les autres symptômes de la ménopause, seule une partie des femmes sont touchées, environ 30 % en ce qui concerne les cheveux. Et pour les autres, il existe des solutions.

    Une alimentation équilibrée est nécessaire.

    Certaines vitamines sont connues pour leur effet bénéfique sur le cheveu. C'est particulièrement le cas de la vitamine B, contenue dans la levure de bière, qui favorise la croissance et la vigueur des cheveux.

    Vous trouverez des gélules de levure de bière revivifiable ici: www.biotine-sep, dans l'onglet “Catalogue“ et Gélules

    Revivifiable veut dire que la levure est vivante… j'en ai utilisé un jour pour faire gonfler un gâteau.

    Les vitamines C et E, le fer, certains oligoéléments comme le zinc ou encore les acides aminés soufrés favorisent, quant à eux, la synthèse de la kératine, constituant essentiel du cheveu. Une alimentation variée et équilibrée permet normalement d'assurer des apports suffisants; si ce n'est pas le cas, des compléments alimentaires peuvent pallier les éventuelles carences. Deux cures par an, au printemps et à l'automne, sont généralement conseillées.

    Conseils: vous devez désormais prendre tout particulièrement soin de votre chevelure et suivre ces recommandations :

    Pas de shampooings trop fréquents: ils affaiblissent le bulbe en supprimant les sécrétions de sébum qui nourrissent le cheveu (et les pointes lors du brossage). Et choisissez un shampooing doux.

    Limitez les produits agressifs, notamment les colorations, et préférez des produits naturels à base de plantes. Shampooing nature sur mon site: www.biotine-sep.com dans l'onglet “Catalogue“ et “Beauté“

    Ajoutez quelques gouttes d'H.E. d'ylang-ylang, que vous trouverez sur mon site. www.biotine-sep dans l'onglet “Catalogue“ et “H.E."

    Après le shampooing, rincez abondamment et appliquez sur votre chevelure un masque hydratant. Voir mes huiles de beauté sur mon site: www.biotine-sep.com, dans l'onglet “Catalogue“ et “Huiles de beauté“.

    Protégez les pointes en y étalant une ou deux gouttes d'un gel de vitamines.

    Utilisez le sèche-cheveux avec modération et limitez les brushings à un par semaine après avoir protégé les pointes par un gel de vitamines ou un cataplasme avec de l'AMLA que vous trouvez dans la catégorie Superaliment de mon site www.biotine-sep.com

    En vacances, avant toute exposition solaire, enduisez votre chevelure d'une crème protectrice spécifique que vous rincerez le soir.

    Evitez les brosses en métal qui arrachent les cheveux, les élastiques, les matériels chauffants...

     

  • Camomille: tisane? oui, mais pas que...

    La tisane à la camomille est connue pour ses effets calmants et pour aider à bien dormir. Cet usage traditionnel a été confirmé par des études de petite ampleur (80 femmes pour la première et 34 personnes, hommes et femmes confondus pour la seconde). Ces essais ont montré que la camomille pouvait améliorer la qualité du sommeil, le temps d’endormissement, limiter les réveils nocturnes et réduire les symptômes de dépression (1, 2).

     Mais la camomille aurait également des effets antibactériens, anti-inflammatoires, anti-diarrhée et elle protégerait le foie (3).

     D’autres études ont également indiqué des effets bénéfiques de la camomille chez des personnes atteintes de diabète de type 2 qui ont vu leur glycémie s’améliorer ainsi que leur résistance à l’insuline et leurs taux de lipides sanguins (4).

    Un autre effet bénéfique, mais cette fois pour les femmes : la camomille permettrait de limiter les symptômes du syndrome prémenstruel (5).

    2 - Suzanna M Zick, Benjamin D Wright, Ananda Sen, and J Todd Arnedt. Preliminary examination of the efficacy and safety of a standardized chamomile extract for chronic primary insomnia: A randomized placebo-controlled pilot study. BMC Complement Altern Med. 2011; 11: 78. Published online 2011 Sep 22.

     3 - Miraj S, Alesaeidi S. A systematic review study of therapeutic effects of Matricaria recuitta chamomile (chamomile). Electron Physician. 2016 Sep 20;8(9):3024-3031. eCollection 2016 Sep. Review.

     4 - Rafraf M, Zemestani M, Asghari-Jafarabadi M. Effectiveness of chamomile tea on glycemic control and serum lipid profile in patients with type 2 diabetes. J Endocrinol Invest. 2015 Feb;38(2):163-70.

     5- Sharifi F, Simbar M, Mojab F, Majd HA. Comparison of the effects of Matricaria chamomila (Chamomile) extract and mefenamic acid on the intensity of premenstrual syndrome. Complement Ther Clin Pract. 2014 Feb;20(1)

    La tisane de camomille, c'est ici:

     

     

     

  • Banane: un antioxydant particulier

    La dopamine, puissant antioxydant hydrosoluble de la famille des catécholamines (tout comme celle secrétée par le corps), a été identifiée dans la banane du cultivar commercial populaire Musa cavendishii. Les teneurs en dopamine varient de 80-560 mg pour 100 g de peau et de 2,5-10 mg pour 100 g de pulpe, même dans les bananes mûres prêtes à consommer. [1]

    La dopamine a démontré une activité antioxydante similaire à celle de la vitamine C, reconnue comme un antioxydant hydrosoluble particulièrement puissant. La banane contient à la fois de la dopamine et de la vitamine C (15 mg pour 100 g de banane). Elle fait donc partie des aliments antioxydants.

    Utile en prévention de certains cancers?

    Le pouvoir antioxydant de la banane est important. Son indice TAC (capacité antioxydante totale) pour une banane de 118 g est de 1 037 µmol. De quoi lutter efficacement contre les radicaux libres, ces substances instables qui endommagent les autres atomes en les "oxydant" contribuant à l’apparition de plusieurs maladies et au vieillissement.

    Dans une étude prospective, effectuée auprès de 61 000 femmes suisses âgées de 40 ans à 76 ans, une relation inverse entre la consommation de fruits et le risque de cancer du rein a été démontrée [2]. Et ce sont chez les plus grosses consommatrices de banane qui présentaient les plus faibles risques de cancer. Ces mêmes relations avaient également été observées avec le cancer colorectal, au cours d’une étude de plus petite envergure, effectuée chez des femmes et des hommes, quelques années auparavant [3]. Il semble que les composés phénoliques ou autres antioxydants présents dans la banane, sont à l’origine de cette action protectrice.

    En 2016, la fameuse Etude des Infirmières a associé la consommation de légumes et fruits pendant l’adolescence et le début de l’âge adulte, et en particulier de bananes et de pommes, à un risque moindre de cancer du sein [3’].

    D’après une étude de 2014, la banane contient des lectines (des protéines particulières qui se lient aux glucides) présentant des propriétés anti-prolifératives, ce qui pourrait expliquer aussi ses effets contre le cancer [7].

    Un fruit anti-déprime

    L’expression "avoir la banane" se réfère au sourire mais elle est cohérente aussi avec les vertus de ce fruit. Selon une enquête auprès des personnes sujettes à la dépression, nombreuses sont les personnes interrogées affirmant se sentir mieux après avoir mangé une banane. La dopamine de la banane n’est sans doute pas étrangère à ce phénomène qui s’explique cependant aussi par la présence de tryptophane, une substance que le corps transforme en sérotonine, le messager chimique du cerveau connu pour son effet relaxant et qui provoque un bien-être général.

    Cet effet “bonne humeur“ est renforcée par la présence de bonnes quantités de vitamine B6 (0,5 mg aux 100 g, soit le quart de l’apport quotidien recommandé). Aussi appelée la pyridoxine, cette vitamine est, entre autres, utile à la production de divers neurotransmetteurs associés à l'humeur, dont la sérotonine et la dopamine. Certaines études ont prouvé que, consommée en forte dose, elle allégerait la dépression associée au syndrome prémenstruel.

    Une étude a aussi montré qu’une alimentation riche en tryptophane, associée à un apport suffisant en vitamine B6, favorisait la production de la sérotonine et diminuait les symptômes de la dépression [5].

    Une alliée de la digestion

    La banane possède des effets anti-acides et anti-ulcéreux connus de longue date. Dans des expériences chez le rat, l’ingestion de banane prévient 75% des ulcères induits par un milieu acide. Selon le docteur Ralph Best (université d’Aston, Birmingham, Grande-Bretagne) la banane agit en stimulant la prolifération de cellules et de mucus de l’estomac, protecteur de la muqueuse contre l’inflammation. L’extrait de banane (surtout la banane plantain, mais également la variété dite " douce ") pourrait donc protéger la muqueuse de l’estomac contre les ulcères [6]. Les effets protecteurs de la banane pour l’estomac sont très variables selon les variétés, le degré de maturité et la saison.

    La banane contient de l’amidon résistant (sucre non digestible) qui, dans le côlon, subit une fermentation bactérienne pour ensuite être converti en acides gras à chaînes courtes tel l’acide butyrique. Ces derniers stimulent l’absorption des liquides et du sel dans le côlon, diminuant ainsi la perte d’eau dans les selles. Les acides gras à chaînes courtes amélioreraient aussi indirectement la perméabilité du petit intestin, phénomène qui contribue également à soulager les symptômes de la diarrhée. Les acides gras à chaînes courtes servent de nourriture aux bactéries du côlon et aident ainsi à maintenir une bonne santé intestinale.

    Deux études ont été effectuées au Bangladesh auprès de bébés atteints de diarrhée chronique (garçons âgés de 5 mois à 12 mois). Une amélioration des symptômes de la diarrhée (diminution du nombre et du poids des selles, et de la durée de la diarrhée) a été observée chez les enfants soumis à une diète contenant de la banane.

    La banane plantain contient davantage d’amidon résistant que la banane douce. De plus, à mesure que la banane mûrit, la quantité d’amidon résistant diminue à un point tel que seules les bananes non parvenues à leur stade de maturation optimale contiendraient de l’amidon résistant en quantité significative.

    Une aide contre l’hypertension

    La banane est un fruit riche en potassium avec une teneur d’environ 360 mg pour 100 g. Sachant qu’une banane pèse environ 150 g, en manger une revient à consommer environ 540 mg de potassium.

    De nombreuses études ont établi un lien entre une faible consommation de potassium et une augmentation de la pression artérielle. [8, 9]. Et à l’inverse, un apport suffisant en potassium (entre 4 et 5 g / jours), prévient et lutte contre l’hypertension. Ceci permet de limiter les risques de maladies cardiovasculaires comme l’infarctus de myocarde et l’AVC (accident vasculaire cérébral).

    Une méta-analyse réalisé par des chercheurs de l’OMS [10], confirme les études précédentes : une forte consommation de potassium diminue la pression artérielle chez les personnes souffrant d’hypertension, ce qui permet de diminuer le risque d’infarctus et d’AVC.

    Un aliment de l’effort

    Pour les sportifs la banane est particulièrement indiquée, en raison de sa richesse en glucides, en vitamines du groupe B, en potassium et en magnésium (importants pour un bon travail musculaire).

    Elle contient, en effet, suffisamment de vitamines B pour permettre la bonne utilisation de ses glucides. Ce qui est appréciable pour un aliment à prédominance glucidique.

    L’apport énergétique de la banane (environ 90 kcal aux 100 g, soit 376 kJ) est dû essentiellement à ses glucides qui fournissent plus de 90% de l’énergie globale. Ces glucides sont constitués, avant maturation, d’amidon, qui disparaît progressivement, pour faire place à des sucres solubles rapidement assimilés par les cellules musculaires (diosides, puis fructose et glucose), ainsi qu’à des substances mucilagineuses dans les derniers stades d’évolution du fruit.

    Ainsi, la banane apporte toute l’énergie nécessaire à toute activité physique comme intellectuelle. Elle est ensuite régénératrice, grâce à des sucres assimilables en moins de deux heures par les muscles de l'organisme, accélérant ainsi la récupération après l'effort.

    Elle représente donc excellente en collation pour les sportifs, les étudiants et les enfants. Elle peut ainsi améliorer le petit déjeuner des écoliers qui manquent d’appétit (une banane fournit, selon la taille, autant d’énergie que 30 à 45 g de pain).

    Références :

     [1] Kanazawa, K.; Sakakibara, H., 2000, High content of dopamine, a strong antioxidant, in 'Cavendish' bananaIn : Journal of Agricultural and Food Chemistry (USA), 48, (3), p. 844-848

     

    [2] Rashidkhani B, Lindblad P, Wolk A. Fruits, vegetables and risk of renal cell carcinoma: a prospective study of Swedish women. Int J Cancer 2005 January 20;113(3):451-5.

    [3] Deneo-Pellegrini H, De Stefani E, Ronco A. Vegetables, fruits, and risk of colorectal cancer: a case-control study from Uruguay. Nutr Cancer 1996;25(3):297-304.

     [3’] Farvid MS, Chen WY, Michels KB3, Cho E, Willett WC, Eliassen AH. Fruit and vegetable consumption in adolescence and early adulthood and risk of breast cancer: population based cohort study. BMJ. 2016 May 11;353:i2343. doi: 10.1136/bmj.i2343.

     [4] C.Gilbert et al, 1995 “Optimal physical performance in athlètes : key role of dopamine in a specific neurotransmitter/ hormonal mecanism” Mechanism of ageing and development 84 :83-102

     [5] 2. Shabbir F, Patel A, Mattison C, Bose S, Krishnamohan R, Sweeney E, Sandhu S, Nel W, Rais A, Sandhu R, Ngu N, Sharma S. Effect of diet on serotonergic neurotransmission in depression. 2013 Feb;62(3):324-9

     [6] Goel RK, Sairam K, Rao CV. Role of gastric antioxidant and anti-Helicobactor pylori activities in antiulcerogenic activity of plantain banana (Musa sapientum var. paradisiaca). Indian J Exp Biol 2001 July;39(7):719-22.

    [6’] Dunjic BS, Svensson I, Axelson J et al. Green banana protection of gastric mucosa against experimentally induced injuries in rats. A multicomponent mechanism? Scand J Gastroenterol 1993 October;28(10):894-8.

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