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société - Page 134

  • Benjamin-Constant exposé à Toulouse

    Jean-Joseph BENJAMIN-CONSTANT est un peintre, je dirais un coloriste hors pair qui est nait à Toulouse et qui a été formé ici, dans notre école des Beaux-Arts. Jeune fille, ce mot m'impressionnait beaucoup: Beaux-Arts…

    J'ai toujours pensé que ceux qui y étaient “pensionnaires“ étaient des gens de très haut niveau, des super-intellectuels qui se formaient aux Arts les plus élevés…. jusqu'à ce que je rencontre une étudiante, hippie désaxée, toujours entre San-Francisco et Katmandou (bref, une droguée) qui a démoli en quelques minutes le prestige que j'accordais mentalement à cet institut. Ben oui, élevée dans une famille ouvrière, travaillant dès mes 14 ans dans des usines à confection, tout ce qui relevait du mot Beaux-Arts ou Université me semblait un monde, non seulement inaccessible mais d'un intellectuel hors du commun.

    J'ai gardé de nombreuses années ce complexe d'infériorité intellectuelle avant de comprendre peu à peu que les années passées à traîner sur les bancs des amphi n'étaient nullement l'indice du haute intelligence; il y a presque plus de crétins sur-diplomés avec des bacs plus 10 ou 15 qu'il n'y en a d'illettrés dans les classes ouvrières.

    Vous en connaissez beaucoup des tenanciers du bac contemporains qui savent écrire sans faute et qui comprenne le texte lu quand ils arrivent à la fin de la phrase? Si vous me répondez oui, c'est que votre QI est au niveau de celui d'une betterave.

    Benjamin-Constant est né à Paris (hé oui, personne n'est parfait) en 1845 mais il perd très jeune sa mère et se retrouve en 1847 à Toulouse, chez ses tantes. Il est formé par un disciple de Delacroix (pas mal, quand même!) qui est, en ce temps-là, directeur du musée des Augustins.

    C'est d'ailleurs au Musée des Augustins (un des plus beaux de Toulouse) que se trouve la première rétrospective de ses œuvres: les œuvres de Benjamin-Constant sont une peinture orientaliste, très usitée au XIXe siècle. Benjamin-Constant est connu dans toute la France et éprouve un fulgurant succès aux Etats-Unis; son orientalisme lui vient d'un voyage en Espagne puis au Maroc. L'exposition dure jusqu'au 4 janvier 2015.

    Je me souviens avoir un peu étudié son art, vers 10-12 ans, lorsque la classe a visité le Capitole, le palais des Capitouls qui est désormais la mairie de Toulouse, un des emblèmes de la Ville Rose.

    Au fait, si jamais vous avez des nostalgies de Nougaro, sachez qu'en appelant le standard de la mairie de Toulouse, vous entendrez sa plus fameuse chanson nostalgique O Toulouse… un petit coup de Nougaro et d'O Toulouse me met toujours du soleil dans le cœur! Les administrations locales feraient bien d'en prendre de la graine car, souvent, la rengaine d'attente est une improbable musique ringarde “zuShé“ qui nous irrite le tympan.

    Choisir de l'étranger merdique lorsque l'on habite en France pour faire attendre les pa-tiennnnnnns ou les zusagerrrrrrrrrrrrrs, est une attitude de français incultes, débiles et anti-patriotes. Après, on s'étonne que la France se délite!

    Donc, à la mairie se trouve un gigantesque tableau: l'Entrée d'Urbain II à Toulouse. Voir la photo ci-bas.

    Vous passerez toute l'après-midi… mais, pourquoi pas la journée entière: il y a plus de 70 œuvres à contempler…. venez sans être fatigué et ayant avalé un solide cassoulet, je ne voudrais pas que vous soyez atteint-e du syndrome de Stendhal!

    Durant son voyage en Espagne et Maroc, il a été tourneboulé par toutes les couleurs qui ont véritablement changé sa vision du monde et de son art. Vous allez être étonné-e par cette exposition; dans une grande pièce, on été placés les tableaux des odalisques; vous aurez ainsi l'impression d'être dans un harem.

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    Favorite de l'Emir

    Comme c'est devenu la mode, désormais dans ce monde techno, il y a des bornes multimédias qui vous complètent la visite… emmenez vos enfants, il y a un parcours-jeu qui les intéressera fort.

    Et puis, comme l'exposition a reçu le “label exposition d'intérêt national“, car le ministère de la Culture (sic) lui reconnait une certaine qualité innovante….. je me demande ce que vous attendez pour vous précipiter et faire un bon weekenge dans mon Toulouse.

     

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    www.augustins.org

    Exposition Benjamin-Constant
    Du 4 octobre au 4 janvier

    Musée des Augustins - musée des Beaux-Arts
    21 rue de Metz
    Métro Esquirol
    Tél : 05 61 22 21 82

    Horaires :
    Tous les jours de 10h à 18h, nocturne le mercredi jusqu'à 21h.
    À partir de janvier 2015 fermeture le mardi.
    Les 24 et 31 décembre : de 10h à 17h.
    Fermeture le 25 décembre 1er janvier et 1er mai.

    Tarifs :
    Normal : 9 €
    Réduit : 5 €

     

    Entrée du sultan Memet

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  • Pour en finir avec l'idiotie de la “croûte“ du cassoulet

     

    Toutes ces réponses, je les indique simplement parce que j'essaie de comprendre et de réfléchir aux questions en tentant de m'imaginer en situation. L'imagination, ça me connait!

    Voir mon horoscope ici:   www.ilosport.fr

    Bon, j'ai déjà éliminé l'histoire du cassoulet aux haricots Tarbais.

    Juste 1 piqûre de rappel:

    Tout simplement, parce que les paysans du Lauragais, Carcassonnais ou habitants de Toulouse n'avaient pas le temps, lorsque l'envie de manger un cassoulet leur venait, d'accrocher les bœufs, les ânes ou les chevaux de labour à la charrette, carriole ou calèche pour aller acheter des haricots tarbais à leurs commensaux du piémont Pyrénéens.

    Donc, exit les “tarbais“ dans le cassoulet… sauf à Tarbes,  bien évidemment… mais, bon, je suppute encore qu'il n'y avait que des exilés de par ici qui pouvaient avoir envie de manger un cassoulet.

    A Tarbes, ils avaient d'autres recettes locales. Quand mon grand-père à passé la frontière en 1915, il s'est arrêté avec sa famille à Simplon et les villages d'Urdos puis St Laurent de Neste… jusqu'en 1923. Ses 3 derniers fils sont nés à Urdos. J'ai de petites références pyrénéennes (Je dis cela pour les tarbais qui m'en voudraient.

    J'ai jamais dit que je n'aimais pas leurs fayots…. faut pas confondre! Mais, comme la culture à disparue quand j'étais enfant et qu'elle vient juste d'être relancée, je n'en ai pas vu beaucoup sur la table de ma famille)! CQFD.

    Fin de la digression, revenons à nos haricots.

    Le cassoulet de par chez moi, donc, a toujours été préparé avec les haricots “coco“ ou encore “mounjetes“ en patois d'ici. C'est une variété qui s'effrite à longue cuisson. Et c'est tant mieux pour les paysans du coin qui n'avaient pas de bonnes dents ni de chirurgiens-dentistes à se mettre… sous la dent! ce qui exigeait de la nourriture un peu écrabouillée pour ne pas faire mal aux chicots.

    Les ratas, ragoût et fricots en viande bouillie, y'en a dans tous les terroirs français. Il n'y a pas que dans le Lauragais qu'il n'y avait pas de dentistes (je précise pour  la génération en culottes courtes de chez Nike qui croient que leurs grands-parents ont été élevés devant la console, l'ordi et Apple dans la main, etc….)

    Donc, le coco s'écrabouille. Il devient purée. Et c'est quoi la purée… c'est un amalgame plus ou moins solide. La purée donc, épaissit la sauce. Donc: JAMAIS AU GRAND JAMAIS, on ne doit mettre de la chapelure dans le cassoulet!

    Cela, c'est l'invention des cuistots du coin qui faisaientt des cassoulets dans les restos, il y a une centaine d'années.

    Biarritz fut mis à la mode par la cour de Napoléon III et l'impératrice se faisait joie de venir dans cette ville qui la rapprochait de son Espagne natale. L'impératrice, comme vous le savez, avait pour nom: Eugénie de Montijo.

    Biarritz devint également une station thermale prisée par les voisins rosbifs… qui venaient goûter nos étranges grenouilles et autres cargolades.

    Ils prenaient souvent l'envie à certains membres de la cour de France ou d'Angleterre  de venir voir notre cité Rose. N'oubliez pas que c'était à Toulouse, de tous temps, qu'il y avait la plus grande concentration d'Espagnols en goguette. La preuve, ma famille.

    Ces nobles riches descendaient dans les auberges du coin: ils mangeaient, comme tout un chacun… et, dans notre région, foin de la gastronomie raffinée à la française comme de nos jours. On mangeait les ragoûts, daubes et cassoulets. Du qui tient bien au corps… car, le chauffage central ou électrique ou au gaz de ce temps…. n'était toujours pas inventé.

    Donc, le cassoulet se vendait à pleines marmites… Mettez-vous à la place des cuistots du coin: ils en débitaient des quantités telles qu'ils n'avaient plus guère le temps de le faire mijoter longtemps, longtemps, longtemps.

    Quand le cassoulet cuit très longuement, à la longue, se forment des impuretés, comme quand vous faites un pot-au-feu et qu'il faut écumer la viande. Les femmes du coin savaient qu'il fallait que 7 fois se fasse la “pellicule“ de gras et d'impureté avant que le cassoulet ne soit prêts.

    Pourquoi 7 fois? Va comprendre, Charles. Du temps de Louis X, XI et toute la série de numéros suivants, les paysans n'avaient pas le temps d'attendre que la pellicule soit. Mais, comme bien souvent le cassoulet cuisait durant des jours et des jours dans le chaudron de la cheminée, la ménine (grand-mère) qui avait la charge de faire bouillir la marmite, avait le temps de voir venir ces “pelures“ presque invisibles au fur et à mesure qu'elles se produisent.

    Est-ce que le 7 avait la même connotation que de nos jours où une obscure tradition faisait prévaloir des indications en ce temps-là…. j'ai ma petite idée, en ayant étudié, de la façon que vous ne pouvez imaginer, la science de la numérologie….

    Donc, on faisait sauter 7 fois la “croûte“ entre guillemets puisque ce n'était pas une croûte à pain!

    Le coco désagrégé fait épaissir le bouillon. Donc, pas de chapelure…

    Et puis c'est quoi, ça de dire que le cassoulet doit être mis à gratiner au four?

    Four, quel four?

    Celui du boulanger? Mais le feu est en dessous par la sole et le gratinnage se fait par-dessus!

    Et dans les fermes, autrefois, juste la cheminée, donc pas de four!

    La cuisinière à charbon est arrivée fin XVIIIe… on ne peut pas dire qu'il y en avait dans toutes les maisons au début du 19e siècle, encore!

    Bon, si vous n'avez pas compris mon raisonnement, plus la peine de lire cette note et de revenir sur mon blog. Continuez à acheter du cassoulet en boîte.

    Et laissez-moi réfléchir à mes questions.

    Dernière chose concernant la goutte de purée de tomate qu'on trouve dans le cassoulet toulousain (que j'utilise).

    Les Anglais qui venaient se dorer la pilule sous le soleil toulousain, ne voulaient pas manger du cassoulet car la sauce ne leur plaisait pas. Un cuisinier toulousain à eu l'idée de mettre un peu de purée de tomate pour colorer la sauce et cela leur a mieux convenu aux mangeurs de gelée à la menthe.

    L'entente cordiale nous a valu de la couleur dans notre sauce.

    Non, mais quelle histoire quand même!

    Si vous avez dans vos parages un ami de chez nous qui se serait, le pauvre, exilé pour entrer dans l'administration, passez-lui l'adresse de mon blog… le pauvre a bien besoin d'entendre parler de son pays!

     

  • Poulet farci ménagère (ou à l'ancienne)

     

    Cuisson en cocotte-minute: 15 mn par kilo; au four: 1 h 15 à plus

    Pour 4: un beau poulet, 100 g matière grasse ou graisse de canard ou d'oie, oignons grelots, une vingtaine; 1 gros oignon jaune; 50 g de lard maigre ou cansalade ou poitrine roulée; 50 g de mie de pain; 150 g de chair à saucisse de Toulouse, 1 verre de cognac ou armagnac; sel et poivre; 1 cote céleri; 500 g de pommes de terre ou moitié pdt et moitié céleri-rave

    Flambez le poulet pour faire disparaître les dernières plumes; ouvrez-le et videz-le s'il s'agit d'un poulet de ferme (ce qui est préférable au poulet aux hormones); Un bon poulet fermier est un poulet jaune du Gers avec label de je ne sais plus quoi.

    Récupérez le foie et le cœur et aussi les poumons que vous hachez avec une demi-botte de persil; faite blondir dans une poêle le gros oignon haché avec la matière grasse rajoutez le hachis de viande; faites sauter à feu moyen, ajoutez un peu de thym et romarin frais,  rajoutez la chair à saucisse, la mie de pain émiettée, sel et poivre; rajoutez l'alcool choisi (armagnac) et laissez cuire une dizaine de minutes. Vous pouvez flamber l'armagnac avant de le verser.

    Introduisez la farce dans le ventre du poulet et cousez pour que la farce ne s'échappe pas.

    Mettre le poulet dans la super cocotte-minute et faites le dorer avec du beurre, huile ou graisse canard avec le lard de poitrine ou cansalade coupé-e en gros cube; entourez des pommes de terres coupées en gros cubes et les petits oignons grelots; fermez la cocotte-minute et montez en pression, puis baisser le feu pour que la soupape chuchote très doucement; laissez cuire 8 mn par 500 g de poids mis dans la cocotte.

    Si vous faites cuire en cocotte au four, mettre à four froid et monter en chaleur au th 7 ou 8: régulièrement, ouvrez le four, tirez la cocotte et arrosez du jus de cuisson pour que la viande croustille. Le poulet est cuit lorsqu'en piquant avec une fourchette au creux d'une cuisse, vous la voyez pénétrer sans forcer, vous ne voyez pas s'écouler du sang.

    Je vous conseille de mettre une terrine d'eau chaude dans le four pour qu'elle dégage de la vapeur qui empêchera votre poulet de se sécher. Mais, si vous l'arrosez souvent du jus de cuisson, il ne devrait pas être sec. Si vous avez des enfants à table et que vous ne voulez pas mettre de l'alcool, ajoutez au hachis de viande 1 œuf battu en omelette et/ou 2 petits suisses écrasés.

    Les gens du midi auront bien compris qu'il faut mettre une ou deux gousses d'ail dans le hachis!

    Et puis, vous pouvez également fabriquez de petits croûtons tchintchés, les passer à la poêle à la graisse et rajouter dans le poulet. N'oubliez pas que le pain sec absorbe l'humidité.

  • RAGOUT

    Un ragoût, ou ragout depuis 1990, désigne un type de préparation culinaire dont le nom vient de l'ancien français "ragoûter", de raviver le goût. On désigne généralement par ragoût un mélange de viande, de légumes et de pommes de terre ou de légumineuses cuit à feu doux dans une sauce, cette dernière étant ce qui distingue le ragoût de la potée, cuite dans le bouillon. En outre, la potée utilise souvent des salaisons (lard, jambon, saucisses…), tandis que le ragoût utilise plus souvent de la viande fraîche, ce qui conditionne sa cuisson.

    Le ragoût suppose souvent de faire rissoler la viande par exemple avec des oignons avant de la mettre dans la casserole ou la cocotte avec les légumes et les pommes de terre, ce qui permet de constituer la base de la sauce qui sera ensuite complétée par adjonction d'eau ou d'une boisson locale typique, telle que du vin ou de la bière, dans laquelle fondront certains des ingrédients (telle que la tomate) et éventuellement d'un épaississant tel que le pain ou de la farine.

    Le plat est traditionnellement longuement cuit à feu doux et servi en plat unique. C'est un plat ancien et populaire et que l'on trouve avec diverses variations locales dans toutes les régions d'Europe. Bien sûr, il change de nom selon le parlé local. Chez nous, on disait quelquefois: le “rata“, nom donné par les militaires pour parler de la cuisine des armées.

    La viande utilisée peut être du porc, du bœuf ou du veau, du mouton ou de l'agneau. Les légumes utilisés sont par exemple les carottes, navets, céleris, oignons, pommes de terre. On trouve aussi des légumineuses tels que les haricots, les pois chiche ou des fèves.

    Par ailleurs, la préparation en ragoût peut également s'appliquer à des recettes végétariennes telle que le Ragoût de soja. Mais, ce n'est pas du tout mon truc.

    Bien sûr, la longue cuisson suppose d'avoir choisi des viandes peu nobles. Mais, c'est économique. Le ragoût, le plus souvent est meilleur réchauffé.

    Même si vous travaillez et rentrez tard, vous pouvez faire du ragoût. J'ai travaillé des dizaines d'années en entreprise: je faisais mon ragoût ou tout autre plat mijoté, la veille, à la cocotte-minute, tandis que je me détendais en regardant la télévision. Avant d'aller au lit, je l'entreposais sur la fenêtre, en hiver et s'il ne gelait pas ou déposé dans le réfrigérateur. Bien sûr, pour l'installer sur la fenêtre, il vaut mieux habiter au minimum au 1er étage. De même, si la journée devenait plus chaude que 10°, je sortais mon plat pour l'entreposer au réfrigérateur, voire sur le comptoir. On n'est pas obligé de toujours tout mettre au réfrigérateur: cela dépend de la température de la pièce mais un ragoût peut se conserver au moins un jour dans la cuisine mais, dans un plat de céramique, porcelaine ou inox. Vous n'agissait ainsi que si vous n'avez qu'une seule portion; sinon, vous devez le mettre au réfrigérateur si vous le consommait en plus de 24 h.

    Le lendemain, je n'avais plus qu'à faire réchauffer et me délecter.

  • Variation sur une de mes recettes familiale

    Omelette piquante aux huiles essentielles

    4 à 6 personnes: 8/10 œufs; 1ou 2  gros oignons jaune, 3-4 grosses pommes de terre; 2 gouttes d'huile essentielle de gingembre et 1 de poivre noir

    1/2 poivron de la couleur souhaitée; 120 à 150 g ou plus de chorizo doux ou piquant; 1 cuillerée à soupe d'huile d'olive

    Épluchez, lavez et coupez l'oignon en fines rondelles, blanchissez les pommes de terre dans de l'eau bouillante salée, coupées en rondelle, durant 8 mn à gros bouillons. Lavez et coupez en petits dés le poivron. Retirez la peau du chorizo et coupez-le en rondelles.

    Dans une grande poêle, faites chauffer l'huile. Versez les dés de poivron et les rondelles de pommes de terre. Faites-les dorer à feu moyen environ 10 minutes.

    Rajoutez le chorizo. Mélangez bien et faites sauter dix minutes.

    Dans un grand saladier, battez les œufs, salez, poivrez au gout, ajoutez les HE et ajoutez le contenu de la poêle en mélangeant. Versez à nouveau dans la poêle et laissez cuire à feu moyen environ 5 minutes à découvert. Retournez l'omelette en vous aidant d'un plat. Laissez cuire 3 minutes à feu doux et servir très chaud. Vous pouvez saupoudrer d'un hachis de ciboulette.

    • Ne dépassez pas 30 gouttes d'huiles essentielles pour 75 ml d'huile: risques de brûlures graves.  Si vous vous frictionnez avec des H.E. zeste (citron, mandarine, orange) ne vous exposez pas au soleil! N'oubliez pas que les huiles essentielles, c'est de l'huile, attention à ne pas glisser dans la baignoire!

    Ne jamais poser directement sur la peau de l'huile essentielle dans indication formelle de votre médecin dermatologue, risque de graves brûlures - 20 gouttes = environ 1 ml  - 100 gouttes = environ 5 ml ou 1 cuiller à café  - 1 cuiller à soupe = environ 20 ml  - Pour plus d’informations et pour tout usage thérapeutique des huiles essentielles, consultez un médecin. Lire impérativement les précautions d'emploi avant toute utilisation des huiles essentielles. - AVERTISSEMENT: Ces propriétés, indications et modes d'utilisation sont tirés des ouvrages ou sites Internet de référence en aromathérapie. On les y retrouve de façon régulière et pour beaucoup confirmées par des observations en milieu scientifique. Ces informations sont données à titre informatif, elles ne sauraient en aucun cas constituer une information médicale, ni engager ma responsabilité. Pour tout usage des huiles essentielles dans un but thérapeutique, consultez un médecin. Demandez toujours à un médecin spécialiste pour nourrissons, femmes enceintes et allaitantes.

  • Nature vivante: une éthique philosophique de la nourriture

    Nous avons souvent du mal à imaginer les plantes comme des êtres intelligents car on relie généralement l'intelligence à la présence d’un cerveau et d’un système nerveux, dont les plantes sont dépourvues. Pourtant, pour le philosophe, les plantes sont des êtres intelligents, sociaux et complexes. La preuve en est qu’elles communiquent entre elles.

    Par exemple, Michael Marder cite une recherche parue en 2014 (3) qui montre que les plantes "peuvent repousser ou accélérer leur propre floraison en fonction des informations qu’elles ont reçues de leurs voisines via des molécules émises par les racines. Si, dans des conditions de laboratoire, une plante est exposée plus longtemps à la lumière, non seulement elle fleurira plus vite, mais elle transmettra aussi par les racines l’information sur ces circonstances favorables à une autre plante qui n’en profite pas directement". Conséquence : la plante destinataire de l’information fleurira aussi plus tôt que prévu.

    Mais le système agricole actuel, qui ne se préoccupe pas forcément du "bien-être végétal, considère plutôt les plantes comme des machines organiques servant à produire nourriture, bois ou carburant. De plus, les pratiques agricoles agissent sur le patrimoine génétique des plantes, dans l’objectif de générer plus de profits. 

    Concernant notre alimentation proprement dite, le philosophe signale qu’ "il faut savoir que nous pouvons nous nourrir de certaines de leurs parties, comme les fruits, sans tuer l’organisme entier. Dans les cultures non-occidentales, c’était vraiment un critère important pour un régime acceptable: le jaïnisme, par exemple, bannit la consommation de végétaux racines, comme les carottes ou les betteraves. "En effet, dans cette religion, on considère que les racines hébergent les âmes des plantes.

    Globalement, le philosophe pense que nous accordons trop d’importance aux choix personnels dans les comportements alimentaires, en oubliant les végétaux et les animaux qui nous entourent. En définitive, "manger n’est pas une activité très éthique" en soi car celui qui mange détruit ce qu’il mange ! Mais il admet aussi que "La façon la plus éthique de manger est de se nourrir de fruits et légumes qui ont poussé localement."

    Enfin, au lieu de penser uniquement à ce qui est dans notre assiette, le philosophe aimerait que l’on pense aussi à la manière dont on reçoit et respecte cette nourriture, par exemple en remerciant pour ce don qui nous est fait.

    (1) Plant-Thinking: A Philosophy of Vegetal Life, Michael Marder, 2013, Paperback.

    (2) The Philosopher's Plant: An Intellectual Herbarium, Michael Marder, 2014, Paperback.

     (3) Falik O, Hoffmann I, Novoplansky A. Say it with flowers: flowering acceleration by root communication. Plant Signal Behav. 2014;9:e28258.

  • Donc, vous avez compris....

    que toutes les notes de ce blog doivent être lues

    OUI, TOUTES!

    depuis l'ouverture du blog!

    sinon vous perdrez des tas d'informations importantes à savoir sur la cuisine ancienne et traditionnelle!

     

    Post scriptum: cette note reviendra régulièrement sur le blog et j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop du rabâchage... mais, les nouveaux doivent être informés....

    BONNE LECTURE!