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société - Page 130

  • L'hymne Toulousain

    "Ô moun païs..."

    (La Toulousaine)

     Poésie Languedocienne de Lucien MENGAUD  (1844)

    Musique de  Louis Deffès (1845)

    O moun pays, O Touloso Touloso/ on aymí tas flous toun cel toun soulel d'or/ Al prep de tu l'amo se sent hurouso : / et tout ayssí me rejouis le cor.// Mengaud.

    Ô moun pays! ô moun pays ! ô Toulouso, Toulouso!

    Qu'aymi tas flous, qu'aymi tas flous, toun cel, tôun soulel d'or !

    Al prep de tu, al prep de tu l'âmo sé sent hurouso,

    E tout ayssi é tout ayssi ayssi réjouis le cor

    E tout ayssi , é tout ayssi me réjouis le cor .

    Ô moun pays ! ô moun pays! ô Toulouso, Toulouso !

    Qu 'aymi tas flous, toun cél, toun soulel d'or !

    Que you soun fiér de tas académios,

    Des mounumens qu'ornon nostro citat !

    Detoun renoum é dé tas pouésios

    E de toun cant despey loutens citat !

    Aymi tabès nostro lengo gascouno

    Que tant nous douno, que tant nous douno de gayetat !

    Oh ! qu'aymi pla da tas brunos grisettos

    Lé tin flourit, lé souriré malin,

    Lour pel lusén, lours poulidos manétos

    Lours poulits pès é lour regard taquin !

    En las bésén moun cor se rebiscolo

    Etpey s'enbolo, Etpey s'enbolo tout moun chagrin.

    A tous entours l'herbo semblo pus fresquo

    Le parpaillol a maytos de coulous,

    Tous fruits y soun douces coumo la bresquo

    E tous pradèls soun claoufidis de flous ;

    Dé tous bousquéts you récerqui l'oumbratgé

    E lé ramatgé é lé ramatgé des aouselous

    De tous guerriés doun la noblo benjenco

    Fasquec courber plega le froun des argousis

    argousis" est une variante proposée à la place du texte obsolète de Lucien Mengaud => "sarrasis":

    En effet Toulouse souffrit bien plus de Simon de Montfort et des Croisés venus du Nord, que des arabes venus d'Espagne

  • Dans la série, on en apprends tous les jours!

    Des astuces sur le veau que je ne connaissais pas, trouvée dans un site sur les veaux des Pyrénées.

    Blanquette et sauté de veau:

    Les morceaux peuvent être braisés avant d'être cuisinés en sauce ou directement plongés dans un court bouillon puis cuisinés en sauce.

    Pardon, mais moi je cuisine tout en même temps!

    Tendron ou osso bucco comme disent les italiens!

    Jarret sans os ou morceau à braiser: braisé en cocotte puis cuisiné en sauce ou en ragoût avec des légumes. Les tendrons peuvent être marinés puis grillés au barbecue. La viande est cuite lorsqu'elle peut être transpercée avec un couteau sans rencontrer de résistance élastique.

    Pareil que pour la blanquette!

    Saucisse de veau:

    La saucisse de veau ne doit pas être piquée. Le temps de cuisson est moins long que pour la saucisse de porc. Elle peut être grillée l'été au barbecue, cuisinée l'hiver (coupée en petit morceau dans des plats de type lentilles ou potée) ou servir de base à des farces (cannellonis, lasagnes, bolognaises ou légumes farcis).

    Ben, moi, la saucisse de veau, savait qu'il y en avait…. mais, bon, c'est normal vu ce qu'on fait aujourd'hui en saucisse: avec du roquefort, du piment… bientôt, on va la trouver avec du chocolat… c'est peut-être déjà fait.

     A part la saucisse de Toulouse, la saucisse de foie, les merguez (que je connais depuis l'arrivée des pieds-noirs en 62 et les chipolatas (la saucisse des parigots?!) on n'avait que cela à se mettre sous la dent dans les années 50 et 60!!

    Il existe sans doute de la saucisse d'orang-outang, de kangourous, d'éléphant, de….. va savoir, Charles!

     

  • Salade de pois chiche - plat très complet

    Deux verres de pois chiche par personne ou des pois chiche cuits; 1 oignon rouge, un œuf dur par personne; 1 filet de poisson blanc par personne, 1 citron, 1 poivron rouge, huile d'olive, sel, poivre, deux gousses d'ail, câpres au vinaigre

    Faites tremper les pois chiche toute la nuit, jetez l'eau, les mettre dans la cocotte minute. Ajoutez poivre, cumin,  1 cuillère à café de curcuma, deux branches de thym, 1 de romarin frais et faire cuire 30 mn à chuchotement de la soupape. Après cuisson, ouvrir la cocotte, poser les poissons dans le panier dans la cocotte très vite et laisser cuire dans la fin de la vapeur un quart d'heure minimum

    Pelez et videz le poivron rouge, émincer l'oignon; faites cuire les œufs 12 mn puis écalez les vite après les avoir refroidis dans l'eau glacée. Zestez le citron et conservez le zeste

    Dans le saladier, faire la vinaigrette assez aromatique avec huile, jus de citron, du basilic ciselé, l'ail pelé et écrasé ou réduit en purée; de la moutarde si vous aimez, du raifort si vous aimez… goûtez et rajoutez des câpres au vinaigre selon quantité souhaitée.

    Versez les pois chiches rincés à l'eau froide; mélangez, rajoutez le poivron en brunoise, mélangez, rajoutez l'oignon émincé, mélanger, rajoutez les œufs écrasés, mélangez, rajoutez les zestes, mélangez, rajoutez le poisson détaché en miettes, mélangez.

    Mélangez, mélangez, goûtez, assaisonnez selon le goût, mettre à rafraîchir et dégustez après avoir rajouté un filet d'huile d'olive pimentée ou à l'ail ou au thym.

     

  • 16 septembre 2014

    Manuel Valls:

    l'immigration est une chance, une opportunité pour la France

    Répété plusieurs fois par Hollande

     

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    Y'a plus qu'à rire... jaune!

  • La Belle Paule, une fille de chez nous

     

    Paule de Viguier, dite la Belle Paule (1518-1610) était une dame toulousaine du XVIe siècle connue pour sa beauté, La Belle Paule à sa fenêtre a été immortalisée par un tableau d'Henri Rachou dans la Salle des Illustres du Capitole.

    D’après un ancien proverbe toulousain, la ville rose pouvait se flatter de posséder quatre merveilles : “La belle Paule”, Saint Sernin, Le Bazacle et Matalin (illustre joueur de violon). Mais qui était vraiment “la belle Paule?

    Paule de Viguier naquit en 1518 dans une famille de notables d’origine anglo-normande. La grande pureté de ses traits et sa blondeur la firent très tôt remarquer dans une ville dont la plupart des enfants étaient bruns et de type méditerranéen.

    Lors de l'entrée à Toulouse de François Ier en 1533, les Capitouls organisèrent de grandes et coûteuses festivités. Pour remettre les clefs de la ville, une jeune fille de quinze ans, nommée Paule de Viguier, fut choisie.

    Elle fut choisie pour accueillir François Ier qui passait par Toulouse. Marchant à sa rencontre à la tête d’un cortège de notabilités, elle passa sous les nombreux arcs de triomphe dressés dans les rues et remit au roi les clefs de la ville.

    Coiffée d’une couronne de roses, vêtue d’une robe blanche, elle fit une forte impression sur le monarque, qui, comme chacun sait, était amateur de jolies femmes. Il demanda à son entourage qui était cette gracieuse apparition et laissa échapper cette phrase "Ah, la belle Paule". L’expression fit fortune et elle resta ainsi désignée par les Toulousains. Mais sa vertu ne le cédait en rien à sa beauté et François Ier dut, dit-on, se contenter de cette appréciation toute visuelle.

    La “belle Paule” eut, bien sûr, une nuée de soupirants. Mais son cœur battait pour un seul, nommé Philippe de Fontenille, un jeune et séduisant chevalier. Las, son père avait décidé de l’unir à un riche parlementaire, le sire de Baynaguet, et en ce temps-là, les ordres paternels ne se discutaient pas. Elle devint donc Mme de Baynaguet dans l’église du couvent des Grands Augustins, devant l’élite de la société toulousaine.

    Ce mari imposé, au demeurant parfait honnête homme, eut le bon goût de mourir après quelques années, et sa veuve, désormais libre et riche, put retrouver ses premières amours et devenir baronne de Fontenille.

    Elle eut un fils, ce qui n’altéra en rien sa beauté et, férue d’art et de poésie, accueillit dans sa maison les artistes et les poètes. Elle vécut dès lors une existence paisible troublée seulement par la mort de ce fils, qui lui inspira des lignes pathétiques. En 1563, Charles IX et Catherine de Medicis lui rendirent visite et la reine mère confia que "sa beauté était au-dessus de sa réputation".

    On dit que, plus tard, les édiles toulousains lui demandèrent de paraître à son balcon deux fois par semaine pour que le peuple puisse l’admirer librement. Elle mourut en 1610, toujours aussi belle (ou presque) de l’avis général. À sa mort, elle fut inhumée dans le caveau de l’église des Cordeliers de Toulouse, qui avait la réputation de conserver les corps sans corruption. On visita pendant longtemps le caveau comme une curiosité.

    La Belle Paule ne semble pas avoir suscité le même enthousiasme que de son vivant. Les femmes n’avaient pas le droit d’entrer dans le caveau (du moins de leur vivant): des dames désirant vivement voir le corps de la Belle Paule, elles obtinrent que le cadavre soit remonté à l’extérieur, ce qui fut fait, mais à l’instant où le corps voyait la lumière du jour, la peau et la chair tombèrent immédiatement en poussière, ne laissant qu’un squelette.

    Son parent Gabriel de Minut publia sur elle un ouvrage intitulé “La Paulegraphie” dans lequel il donne une description très intime de tous les avantages physiques de la belle Paule. Les mauvaises langues se demandèrent comment il pouvait connaître de pareils détails, mais sans doute avait-il beaucoup d’imagination? Paule de Viguier est restée dans l’imaginaire toulousain un symbole de perfection.

    "Adieu Paule la belle en éternel adieu.

    Le seul espoir que j’aie de te voir est qu’un jour

    Ayant quitté du tout ce terrestre séjour

    Nous nous rencontrerons là-haut avec Dieu".

    Son surnom serait à l'origine du nom La Belle Poule attribué à plusieurs navires.

     

     

  • Quel avenir pour Midi-Pyrénées?

    Le dynamisme économique et démographique est toulousain

    La fusion des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon actée, il reste deux questions d'importance : le nom de la future entité et le choix de sa capitale. Plus qu'un symbole... "C'est fini !" Le titre barrant la Une de notre confrère "Midi-Libre", jeudi matin, en dit long sur le désappointement largement partagé à Montpellier autour de la fusion de la région Languedoc-Roussillon avec Midi-Pyrénées. Sans revenir aux vieux antagonismes médiévaux et à l'arrogance historique des comtes de Toulouse, la cité méditerranéenne craint, aujourd'hui, d'être dévorée toute crue, au sein de la nouvelle entité administrative, par la puissance économique et "l'impérialisme" de la Ville rose. Le sujet est d'autant plus épineux quand il s'agit d'évoquer le nom de la future capitale régionale. Si tous les critères, économiques, démographiques, font de Toulouse le chef-lieu naturel du nouvel ensemble territorial, face à Montpellier, qui souffre de la comparaison dans quasiment tous les domaines, c'est le Conseil d'État qui décidera in fine, comme d'ailleurs pour le nom de baptême de la région, laquelle des deux villes prendra son leadership. Vu du Capitole, la question ne se pose même pas.

    Les responsables politiques, les acteurs économiques et culturels ou les scientifiques plaident pour la logique de la dynamique Toulousaine. Avec le souci aussitôt souligné d'un équilibre nécessaire. Martin Malvy, l'actuel président de la région Midi-Pyrénées l'assure: "Il faut faire à Montpellier une place à sa mesure. Il n'y aura pas de pouvoir concentré dans une seule ville. Il ne faut pas qu'une partie du territoire se sente écrasée par l'autre".

    De bonnes intentions qui laissent pour l'instant de marbre les élus du Languedoc-Roussillon, très remontés, toutes tendances confondus, contre cette union forcée. Le mariage de la carpe et du lapin? Même le nom de la future région divise les citoyens des deux ensembles. De ce côté-ci de la Garonne vous penchez pour Occitanie-Pyrénées, alors que de l'autre côté du seuil de Naurouze, c'est plutôt Sud de France... Décidément irréconciliables?

    Si l'on s'en tient à la seule logique des chiffres et des statistiques, il n'y a pas photo entre Toulouse et Montpellier. Plus d'habitants (450 000 contre 270 000), plus d'étudiants, moins de chômage, une industrie aéronautique et spatiale au premier rang mondial, la Ville rose pèse bien plus lourd que sa voisine méditerranéenne, comme la région Midi-Pyrénées domine la région Languedoc-Roussillon dans une majorité de secteurs économiques, à l'exception notable de la vigne, qui est l'un des moteurs de l'économie languedocienne, et du tourisme... entre mer et montagne.

    Reste à savoir quels critères le conseil d'État retiendra pour désigner la capitale, dans le courant 2015. Il pourrait très bien décider de couper la poire en deux et faire de Toulouse la capitale industrielle et de Montpellier la capitale politique et administrative...

     

    Toulouse, toulousain, recettes, cuisine, gastronomie, société

     

     

     

     

     

     

     

    Blason de Toulouse

     

     

  • Oreillettes maison à l'ancienne

     Au moment de Noël, nous faisions les oreillettes, des quantités énormes pour de sacrés mômes gourmands... comme tous les mômes. Les oreillettes sont des sortes de beignets, cuits dans de l'huile et que l'on mange saupoudrés de sucre.

    Apparemment, on en consomme partout en France sous d'autres noms et réalisé d'autres manières: Merveilles à Bordeaux et de Bugnes à Lyon, il y a aussi les oreillettes provençales et les merveilles ailleurs.

    Comme c'est très long à préparer puis cuire, tous les gosses s'y mettaient... le plus amusant, c'est d'étirer la pâte dans tous les sens puis de la jeter dans la friteuse d'huile bouillante... crrrrrrrrrééé.. ha, ce bruit, délicieux à l'oreille des souvenirs heureux de l'enfance.

    Voici la recette, pas trop difficile à réaliser et pas chère du tout.

    On peut remplacer l'huile de friture par de la graisse de porc, ou encore mieux, par celle d'oie ou de canard (moins d'absorption qu'avec de l'huile)... Elles seront plus légères mais, il vaudra mieux bien absorber la graisse sur du papier absorbant.

    Bain de friture, que certains préfèreront sans goût: huile d'arachide ou de pépins de raisins.

    Les oreillettes doivent être consommées dans les deux jours pour rester craquantes ET moelleuses; une fois sèche, elles sont moins goûteuses et il ne vous reste plus qu'à les casser en morceaux et consommer avec yaourts ou fromages blanc nature ou de les piler fin pour les mettre au fond d'une verrine avec chantilly ou autres..

    Ingrédients Oreillettes

    • 250 g de farine

    • 1 œuf

    • 2 cuillères à soupe de fleur d'oranger (râpez aussi des zestes d'orange ou citron, ou bien frottez-en vos morceaux de sucre, facultatif)

    • 60 gr de beurre

    • 1 cuillère à soupe de sucre

    • une pincée de sel

    Nota: Pour des adultes, ajoutez deux cuillères de rhum à la place de la fleur d'oranger

    Dans un grand saladier, pétrir la farine et le beurre ramollo. (Nous, on avait pas trop de beurre trop cher, alors on arrosait à l'huile d'arachide, environ 2 cuillères à soupe).

    Versez tous les ingrédients au centre du saladier en terminant par l'œuf et mélanger (à la main) jusqu'à obtention d'une pâte souple, non collante.

    Faites une boule et laissez reposer cette pâte pendant au mieux une nuit en la recouvrant d'un linge humide. Ou d'un film alimentaire si vous tenez à ce que la chimie du pétrole vienne souiller votre dessert. Ou laissez-là reposer au minimum deux heures.

    Etalez la pâte  très finement au rouleau, découpez des rectangles ou des ronds avec un verre (à l'ancienne et avec vos enfants) et étirez, étirez, étirez dans tous les sens: parfois, la pâte se déchire: un trou, bistrou! que l'on dit... ou bien, selon la forme que l'on donne: j'ai fait une culotte! Et moi, j'ai une chemise…..Éclats de rire des gosses.

    Pendant ce temps-là, vous aurez fait chauffer le bain de friture à l'huile propre, ne pas récupérer de l'huile qui a servi pour les frites! Faites cuire dans la bassine, comme des beignets.

    Retournez avec l'écumoire quand les bords commencent à dorer puis, récupérez et mettre à égoutter sur du papier absorbant. Saupoudrer de sucre en poudre quand c'est très chaud et de sucre glace avant de servir. Vous pouvez aussi saupoudrer de cannelle.

     

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