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  • Hommage à Bébel

    et à son compère Alain DELON: nos deux monstres sacrés!

  • Pelures de fruit et légumes -6

    A ne jamais jeter à la poubelle: les cœurs d’ananas

    Si vous considérez automatiquement comme déchets alimentaires les parties de fruits et de légumes que vous ne mangez pas, vous vous privez peut-être des puissants nutriments qu’elles renferment.

    Bien évidemment, vous lavez soigneusement le fruit avant d'utiliser la pelure, avec bicarbonate à raison d'une cuilère à soupe  pour deux litres d'eau. MEME SI VOS FRUITS SONT BIO!

    Après avoir ôté le cœur de l’ananas, ne le jetez pas à la poubelle. Non seulement il peut être utilisé dans une foule de recettes, mais il renferme de précieuses vitamines et sels minéraux.

    L’ananas contient de la broméline, une enzyme qui digère les protéines. Grâce à ses propriétés anti-inflammatoires, elle peut réduire l’inflammation du nez et des sinus et atténuer l’arthrite et la douleur musculaire.

    Quelques bonnes façons d’employer le cœur d’ananas: haché finement et ajouté à une salade de fruit, une salade de chou, un chutney ou une sauce, mélangé à un smoothie, découpé en cubes et congelé pour être utilisé plus tard, ou simplement ajouté à de l’eau, à une tisane ou à une sangria pour en relever le goût.

    A ne jamais jeter à la poubelle: les tiges de plantes aromatiques

    Si vous considérez automatiquement comme déchets alimentaires les parties de fruits et de légumes que vous ne mangez pas, vous vous privez peut-être des puissants nutriments qu’elles renferment.

    Bien évidemment, vous lavez soigneusement les feuilles avant d'utiliser la pelure, avec bicarbonate à raison d'une cuilère à soupe  pour deux litres d'eau. LEGUMES SONT ACHETES BIO!

    Pour les légumes du jardin, inutile d'utiliser du bicarbonate mais, lavez dans plusieurs eaux afin de supprimer la terre et finissez pas un bain de trois minutes dans une eau vinaigrée (une lampée dans un litre d'eau) afin déliminer les petites bêtes.Tiges de coriandre

    La coriandre n’a pas que des fans, nous ne l’ignorons pas. Mais si vous aimez les feuilles de coriandre, vous raffolerez encore plus des tiges, plus puissantes encore que le reste de la plante.

    Elles ont la même valeur nutritive, avec des propriétés anti-cancéreuses et des nutriments bénéfiques pour la peau et les yeux.

    Utilisez-les pour des recettes ou en garniture, comme la coriandre ordinaire.

    Tiges de persil

    Vous connaissez déjà les propiétés thérapeutiques du persil; c'est le plus grand pourvoyeur de vitamine C!

    Utilisez les tiges jeunes: cisaillez-les avec des ciseaux à bouts pointus en même temps que les feuilles.

     

  • Marinade au yaourt et aux épices

    RAPPEL: les recettes qui sont ici sont les miennes (celles que j'ai apprises de l'enfance, ou celles que j'ai "inventées" selon l'inspiration

    Marinade au yaourt et aux épices

    360 ml de yaourt entier,  à la grecque c'est mieux

    Jus d'1 citron, 3 gousses d’ail finement hachées

    1 cuillère à café de gingembre (ou 2 s’il est frais)

    2 cuillère à café de coriandre; 1 c. à café de safran

    1 c. à café de piment de Cayenne ou Espelette

    Tout mélanger dans un grand récipient, puis ajouter la viande. Laissez reposer au réfrigérateur, puis faire griller.

    Sauce barbecue maison

    1 oignon émincé, 1 gousse d’ail émincée

    200 ml de coulis de tomate, 2 tasses d’eau (500 ml)

    1 cuilère à soupe  de vinaigre de cidre, ou citron; 2 cuillères à café de paprika

    1 cuillère à café de poivre noir moulu

    ½ cuillère à café de cannelle

    Une pincée de clou de girofle moulu

    Dans une casserole, mélanger tous les ingrédients, porter à ébullition puis baisser le feu. Laisser mijoter environ 20 minutes.

  • Blé dur: panique autour des nouilles

    Par André Heitz. Contrepoints

    Le 16 août 2021, le Comité français de la semoule industrielle (CFSI) et le Syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires de France (SIFPAF) publiaient un communiqué de presse alarmiste.

    " Le dérèglement climatique met en danger le marché des pâtes alimentaires: des pluies beaucoup trop abondantes en Europe et une sécheresse sans précédent au Canada conduisent à une pénurie de blé dur, seule matière première des pâtes alimentaires, et à la flambée historique des prix mondiaux".

    Le " dérèglement climatique " a évidemment bon dos.

    Mais le fait est que la récolte sera catastrophique au Canada, premier producteur mondial, du fait aussi de la vague de chaleur (quelque -30% prévus par rapport à la moyenne quinquennale), que la récolte européenne est insuffisante (7,3 Mt pour un besoin de 9,5 Mt selon les deux entités) et qu’une partie de la récolte française ne sera pas utilisable par l’industrie de la semoule et des pâtes du fait d’une qualité fortement affectée par les pluies.

    Les deux entités en ont donc appelé au gouvernement pour qu’il mette en place un plan d’urgence permettant aux semouliers et pastiers d’assurer leur approvisionnement en blé français et faire en sorte que les distributeurs répercutent " l’explosion du prix du blé dur dans les prix de vente pour traverser cette crise exceptionnelle ".

    Il y a quelque chose de pathétique dans cet appel au secours fait à l’État nounou par une industrie passablement concentrée (par exemple trois semouliers et cinq usines). Mais nous sommes en France…

    C’est du pain bénit pour des médias et décroissantistes

    Le communiqué a été répercuté par l’AFP… et les médias s’en sont délectés. Libération a ainsi  titré: "Dérèglement climatique: l’industrie des pâtes en manque de blé".

    L’écologiste Dominique Bourg s’est particulièrement illustré sur Twitter:

     

        Ce qui devait arriver arrive, nous touchons pour la première fois du doigt la fragilisation climatique de nos capacités de production alimentaire: pénurie de blé annoncée. https://t.co/zVCG4pBe6U

        — Dominique Bourg (@bourg_d) August 17, 2021

    Sauf qu’il s’agissait de blé dur (pour le blé tendre, on peut aussi avoir des inquiétudes s’agissant de la production, mais les stocks sont un peu plus conséquents quoique, historiquement bas).

    Aurons-nous suffisamment de nouilles ?

    La situation sera sans doute tendue dans le monde. Et comme nous l’ont montré les émeutes de la faim de 2008, il y a un sérieux risque d’instabilité politique et géopolitique dans certains pays.

    Pour la France, le 19 août 2021, s’exprimant d’une manière générale, “Intercéréales“ déclarait:

        " La moisson française de 2021 encore en cours dans le nord du pays saura répondre aux besoins des consommateurs (français en particulier)".

    Mais “Réussir“ écrivait le 17 août 2021 pour les produits à base de blé dur, sans nul doute sur la base de l’alerte des industriels:

        "Comme en 2007, il serait possible que certains marchés "bagarrés" doivent faire face à des ruptures en Europe".

    “Pleinchamp“ et la “Coopération agricole“ ont donné des indications plus précises les 16 et 27 août 2021, respectivement: les surfaces de blé dur ont été estimées à 288 000 hectares, en progression par rapport à 2020, mais en retrait de près de 11% par rapport à la moyenne quinquennale 2016-2020. La production atteindrait 1,6 Mt (+22% par rapport à 2020 mais – 6% par rapport à la moyenne quinquennale).

    De quoi, a priori, produire les quelque 240 000 tonnes de pâtes/an et 84 000 tonnes de couscous/an de l’industrie française. Reste la question de la qualité, la filière industrielle ayant des exigences précises.

     

    S’agissant des pâtes aux œufs alsaciennes, la matière première céréalière ne sera pas locale…

    La flambée des cours

    Au 31 août 2021, le blé dur rendu “La Pallice“ était coté à 400 euros/t, contre 247 euros/t pour le blé tendre meunier. Au 2 septembre, au moment du bouclage de cet article, il est à 430 euros/t. Au cours de l’année écoulée, jusqu’à début juillet 2021, les cours se situaient entre 260 et 275 euros/t.

    Cet indice a été élaboré en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et partagé avec la DGCCRF afin d’être le plus représentatif des cours du blé dur mis en œuvre en France (source).

    On peut penser que les cours se maintiendront à un niveau élevé. Cela se répercutera sur les prix des produits de consommation, dont l’essentiel est composé par le coût de la matière première (75% pour les pâtes ordinaires et 50% pour les pâtes aux œufs).

    La guerre des prix est-elle déclarée?

    Les pastiers et semouliers s’étaient déjà dits préoccupés en septembre 2012. Ils avaient déjà fait le coup de l’annonce de l’apocalypse en octobre 2014. Et ils avaient déjà demandé un "plan d’urgence".

    Le contexte était similaire, à deux nuances près.

    Le réchauffement climatique n’était pas encore devenu l’alpha et l’oméga des programmes politiques et de la gesticulation publique.

    Et la récolte française avait baissé de 2,3 Mt en 2012 à 1,5 Mt (dont plus du tiers déclassé) en raison d’une chute de 40% des surfaces, elle-même due à des prix peu ou pas assez rémunérateurs pour une culture de surcroît très technique et délicate. Ainsi, le 5 novembre 2014, le blé dur cotait 430 euros/t rendu La Pallice contre 200 euros/t en 2013 à la même époque. C’était la séquence "flambée historique des prix mondiaux" en 2021…

    Le communiqué de presse du CFSI et du SIFPAF apparaît en définitive comme un nouvel appel au loup. À l’avant-veille des grandes négociations tarifaires – qui débuteront en octobre et doivent s’inscrire dans le fiasco législatif qu’est la loi "EGALIM" de 2018 – il a toutefois eu l’avantage de préparer le terrain en faveur d’industriels pris entre le marteau de la guerre des prix entre distributeurs et l’enclume des cours des denrées de base.

    Sera-ce suffisant?

    Michel-Édouard Leclerc a déjà tonné le 27 août 2021: "des industriels profitent de la crise":

        " Avant même les négociations commerciales qui seront encadrées cette année avec la loi Egalim 2 [pas encore adoptée…], on nous annonce des hausses sur le sucre raffiné de 10%, sur les pâtes de 23%, sur la charcuterie entre 9 et 15%, sur le vinaigre 15%, sur l’huile d’olive 11%".

        Oui, certains profitent de la crise, il y a de la spéculation sur un manque de disponibilité du blé et du mais. On nous annonce trop de hausses: c’est pas sérieux! @Leclerc défendra le pouvoir d’achat. https://t.co/tDUIkeV9aj

        — Michel-Edouard Leclerc (@Leclerc_MEL) August 27, 2021

     

    Pour les pâtes, la présidente de la FNSEA Christiane Lambert a voulu se faire rassurante le 23 août 2021 sur BFM Business:

        " Il faut relativiser […] Si par exemple le prix du blé dur augmente de 10%, ça va représenter quatre centimes de plus par kilo de pâtes. On en consomme 9,1 kg […] ça fait 36 centimes par an par personne".

        #GrandOral