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Actualité - Page 2

  • PFAS: polluants éternels

    Voici ce que vous devez savoir sur les PFAS, que l’on surnomme "polluants éternels"

    Les PFAS, produits chimiques toxiques. On l'a su car, une usine de production de PFAS a causé une vaste pollution de la région, et affecté ses employés et les gens qui buvaient l’eau contaminée. Depuis ce scandale, les connaissances sur la toxicologie des PFAS, soit l’étude de leurs effets nocifs sur la santé, évoluent constamment.

    Ces contaminants sont associés à une augmentation des concentrations sanguines de cholestérol, une réduction de la croissance fœtale, une diminution de la réponse immunitaire aux vaccins, et une augmentation des risques de cancer du rein. La liste des problèmes de santé causés par les PFAS continue de s’allonger au fur et à mesure que les études épidémiologiques s’accumulent.

    Les deux PFAS originaux, PFOS et PFOA, sont considérés comme des polluants organiques persistants et ont été bannis par la Convention de Stockholm. Malheureusement, l’industrie est ingénieuse pour contourner les règles en modifiant une portion de la structure chimique complexe des PFAS. Dans quel but ? Celui de générer un composé aux propriétés industrielles et commerciales très similaires, mais qui échappe à la réglementation. Au fur et à mesure que les chercheurs et les agences gouvernementales de protection de l’environnement accumulent des données pour tenter de réglementer certains PFAS spécifiques, l’industrie a le beau jeu de changer de molécules et d’utiliser de nouvelles versions alternatives.

    De plus, plusieurs des nouvelles formulations de PFAS sont appelées des "précurseurs", puisqu’elles peuvent se dégrader dans l’environnement et se transformer en d’autres PFAS, dont le PFOA ou le PFOS, les deux molécules bannies.

    Les multiples applications des PFAS

    Le nom est plutôt rébarbatif et vient de l’anglais « Per and polyfluoroalkyl substances », soit des substances alkylées per – ou polyfluorées. Les PFAS sont des molécules chimiques synthétisées en laboratoire. Elles sont composées, d’une part, d’une chaîne d’atomes qui a les mêmes propriétés que l’huile. Ces atomes rendent les PFAS particulièrement stables et difficiles à dégrader (de là, leur surnom de polluants éternels – Forever Chemicals). D’autre part, les PFAS sont aussi constitués d’une partie qui aime l’eau et qui fuit l’huile.

    Que sont les PFAS ?

    On les utilise également pour protéger nos meubles, tapis et textiles contre les taches (les produits de type "Scotchguard").

    Les PFAS peuvent être utilisés pour imperméabiliser une multitude de vêtements. Ils sont également présents dans certains cosmétiques dits hydrofuges ou "résistants à l’eau", comme le fond de teint. Plusieurs papiers et cartons résistants à l’eau ou aux graisses sont aussi traités aux PFAS et beaucoup de plastiques en contiennent.

    Une excellente façon d’augmenter son exposition aux PFAS est de manger du maïs soufflé en sac chauffé au four au micro-ondes (le sac est traité aux PFAS pour résister à la graisse qui fait éclater le maïs). Bien entendu, tous ces produits risquent de se retrouver dans nos déchets. Conséquemment, les sites d’enfouissement représentent des sources potentiellement inquiétantes de PFAS.

    Finalement, les mousses anti-incendie formant une pellicule aqueuse (Aqueous film-forming foam-AFFF), qui sont utilisées pour combattre les feux à base d’hydrocarbures (pétrole, gaz naturel), représentent une source majeure de PFAS. Les endroits où ces mousses ont été utilisées font face à des problèmes de contamination aux PFAS; on parle ici de la plupart des sites d’entraînement des pompiers, plusieurs aéroports et de multiples bases militaires.

    La complexité du nombre de molécules et leurs propriétés uniques rendent l’analyse des PFAS complexe et difficile. De plus, leur omniprésence dans l’environnement réduit la fiabilité des résultats de laboratoire, qui peuvent être contaminés si la préparation d’échantillons et les procédures ne sont pas appropriées (surtout pour l’analyse de l’eau potable). Il est aussi important d’intégrer un maximum de PFAS possible aux suivis environnementaux, afin d’éviter qu’un ou plusieurs composés particulièrement problématiques échappent au suivi.

    Des contaminants qui s’accumulent dans les tissus

    Leur persistance et leur capacité à s’accumuler dans les tissus des organismes vivants (bioaccumulation) font en sorte qu’on les retrouve en haut des chaînes alimentaires. On les détecte notamment chez les mammifères marins de l’Arctique, ce qui impacte les populations principalement autochtones qui en dépendent pour se nourrir. On assiste ainsi à une injustice environnementale, puisque ces communautés subissent les effets d’une pollution à laquelle elles n’ont aucunement contribué.

    En plus de leur persistance dans l’environnement, plusieurs PFAS sont également persistants dans le corps humain. Même en réduisant l’exposition à ces contaminants, les PFAS peuvent prendre des années à être éliminés de l’organisme. En raison de l’exposition ubiquitaire et de cette persistance, plusieurs PFAS sont détectés dans la quasi-entièreté des échantillons de sang récoltés dans le cadre de l’Enquête canadienne sur les mesures de santé, menée par le gouvernement fédéral.

    Une étude canadienne a par ailleurs démontré que ces contaminants se retrouvent également dans les échantillons de sang du cordon ombilical et dans le lait maternel ; nous portons donc des traces de PFAS dans notre organisme dès notre conception.

    L’épineuse question du traitement des eaux usées

    Les propriétés chimiques des PFAS les rendent aussi particulièrement difficiles à éliminer quand ils se retrouvent dans notre eau potable ou notre eau usée. Les traitements usuels pour l’eau potable enlèvent très peu ou pas du tout des PFAS présents dans l’eau). Des investissements significatifs sont donc nécessaires pour modifier les procédés de traitement dans le but de les éliminer.

    De plus, le traitement de l’eau usée peut augmenter très significativement les concentrations de PFAS dans les boues d’épuration, principal déchet issu du processus d’épuration. Ces boues, aussi appelées biosolides, contiennent bien souvent des concentrations de PFAS comparables aux niveaux ambiants détectés ailleurs. Mais si les eaux usées contiennent des rejets d’un procédé industriel ou commercial qui utilise des PFAS, les biosolides qui en résultent pourraient être très contaminés aux PFAS.

    La solution pour pouvoir valoriser les biosolides passe par une meilleure réglementation de l’utilisation des PFAS pour prévenir leur apparition dans les eaux usées et les boues d’épuration municipales. On peut aussi très bien vérifier les concentrations dans les biosolides avant leur valorisation et ainsi éviter les risques de contaminer nos sols en établissant des seuils de PFAS à ne pas dépasser.

    Le dossier des PFAS est particulièrement complexe, les experts et les diverses agences de protection de l’environnement du monde n’étant pas encore capables de trouver un consensus pour définir ce qui est sécuritaire.

    Nous devrions être particulièrement vigilants et appliquer le principe de précaution, qui stipule que :

        Une substance doit être considérée comme potentiellement nocive pour la santé humaine et pour l’environnement, jusqu’à preuve du contraire.

    Il importe également de mieux réglementer cette famille de polluants inquiétants qui se retrouvent absolument partout.

    Et aussi: Les "polluants éternels" du fart des skis se répandent sur les pentes enneigées

    Les pailles "écologiques" contiennent aussi ces "polluants éternels" potentiellement dangereux

    Les pailles de papier ou de bambou dites "écologiques" contiennent des PFAS, des "polluants éternels" associés à de nombreux problèmes de santé, tant chez les humains que chez les animaux. Procurez-vous des pailles en inox

    Polluants éternels: le milieu marin n’échappe pas à la contamination par les PFAS

    Les PFAS polluent les terres et les eaux douces, mais également tous les océans du globe, où ils peuvent subsister pendant de très longues années.

  • ALERTE GENERALE!

    Ce n'est pas un poisson d'avril… hélas

    Un nouveau délit qui ne devrait pas faire l’unanimité. En effet, dans le projet de loi de "sécurisation de l’espace numérique" qui pourrait être adopté au début du mois d’avril, un nouvel élément a été intégré à l’article 5 bis. Selon les informations de Mediapart, il s’agit du " délit d’outrage en ligne ", sanctionné par une amende forfaitaire délictuelle. Cette procédure pourrait permettre de sanctionner des faits sans passer par un procès. Sera puni de 3 750 euros d’amende et d’un an d’emprisonnement "le fait […] de diffuser en ligne tout contenu qui soit porte atteinte à la dignité d’une personne ou présente à son égard un caractère injurieux, dégradant ou humiliant, soit créé à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante", explique le texte.

    La portée de ce texte est relativement large, car il semblerait que l’ensemble des outils de communication en ligne soit visé par l’article, c’est-à-dire les réseaux sociaux, les plateformes de partage de vidéos, mais aussi les messageries privées. En cas de partage d’un message offensant, dégradant, haineux sur Twitter par exemple ou dans une boucle privée WhatsApp, la personne qui l’a diffusé pourra être obligée de payer une amende.

    Toutefois, le Conseil constitutionnel pourrait mettre son veto à l’adoption définitive de ce texte en raison du caractère subjectif de la définition du délit. En effet, la plus haute juridiction administrative a déjà rappelé que des amendes forfaitaires délictuelles ne pouvaient s’appliquer qu’à des faits "aisément contestables".

    Le gouvernement craint d’ailleurs que l’article soit censuré. " Bien que nous partagions évidemment les objectifs, nous sommes beaucoup plus dubitatifs sur la sécurité juridique et constitutionnelle de la démarche", a précisé le cabinet de Marina Ferrari, secrétaire d’État chargée du Numérique, auprès de Tech&Co.

    https://www.valeursactuelles.com

  • Cloches, lapins, œufs… D’où viennent les symboles de Pâques?

    Le temps de Pâques est commun aux religions juives et chrétiennes, et s’accompagne de rites et de traditions festives, dont subsistent aujourd’hui des versions religieuses et païennes, émaillées de nombreux symboles.

    PAQUES, LA FETE DES FETES POUR LES CHRETIENS

    Le Christ Jésus est mort à Jérusalem, lors de la Pâque juive, le 14 Nissan (premier mois du printemps du calendrier juif – ce qui correspond au 7 avril de l’an 30 dans nos calendriers). Si le calendrier chrétien de Pâques s’est édifié sur la liturgie juive, à partir du IVe siècle, il s’est constitué de façon autonome.

    Le temps de Carnaval-carême, qui dure 40 jours, s’achève par le temps de Pâques, une fête de printemps, dont le nom s’écrit au pluriel car elle correspond à plusieurs temps. Elle est célébrée du dimanche des Rameaux (ou « Pâques fleuries » – une semaine avant Pâques) à celui de la Quasimodo (une semaine après Pâques – le sonneur de cloches de "Notre-Dame de Paris", de Victor Hugo doit son nom au fait qu’il fut recueilli un dimanche de Quasimodo).

    Au cours du triduum pascal (les trois jours Saints), les chrétiens célèbrent la Cène (le jeudi), la crucifixion (le vendredi) et la résurrection du Christ (dans la nuit du samedi au dimanche). Au cours des siècles, différentes fêtes populaires ont étoffé ce temps rituel.

    Juché devant la croisée de la fenêtre haute, un personnage semblable à un mannequin de paille au visage blanchi observe la scène du point de vue le plus élevé de cette place. Claude Gaignebet voit en lui le Christ, le "Fou de Pâques" selon l’apôtre Paul, pour qui "la croix est une folie", car il semble impensable pour les chrétiens que le salut puisse venir d’un messie crucifié comme un esclave. A gauche de cette maison, un enfant tend un pain (du temps de Pâques) à un lépreux.

    En des cercles successifs, Brueghel nous conte les rites et festivités qui, en cette fin du XVIe siècle occupaient les villes et les campagnes tout au long de l’année. Il dépeint un christianisme populaire qui s’est folklorisé, selon les mots de l’historien Robert Muchembled, mais qui conservera jusqu’aux premières décennies du XXe siècle son substrat médiéval.

    Au centre, en-dessous de la maison, des femmes préparent des poissons, petits et grands.

    AU COMMENCEMENT… LE POISSON

    Le "poisson d’eau vive" est le premier être vivant béni par Dieu. Cette "nourriture délicieuse", figure sur la table du Chabbat (ou Shabbat) ce temps de retrait et de repos qui clôt la semaine en monde juif.

    La tradition remontant à l’époque paléochrétienne désigne le poisson comme symbole christique et eucharistique. Tertullien, dans son Traité sur le Baptême (De Baptismo 1, 3), parle des chrétiens comme des petits poissons, pisciculi, parce que "à l’exemple de l’ἰχθύς, notre Seigneur Jésus Christ, ils sont nés dans l’eau".

    D’après saint Augustin, citant un acrostiche des Oracles sybilins, les lettres composant en grec le mot poisson, ἰχθύς (ichthus), pouvaient être un acronyme pour Ἰησοῦς Χριστὸς Θεοῦ Υἱός, Σωτήρ/Iēsoûs Khristòs Theoû Uiós Sōtḗr (Jésus le Christ (ou l’oint) de Dieu le fils, sauveur). Ce résumé de la foi chrétienne est un signe omniprésent dans l’art funéraire paléochrétien (IVe siècle).

    Mais il était également présent dans la vie de tous les jours, Clément d’Alexandrie (vers 150-220), cite dans Le Pédagogue les bagues à intaille servant de sceaux qui portent l’image d’un poisson ou les lettres ἰχθύς – Ichthus ou Ichtys, du grec ancien ichthús, « poisson », l’un des symboles majeurs qu’utilisaient les premiers chrétiens.

    Célébrer l’Eucharistie pour les chrétiens, c’est faire mémoire des paroles du Christ: "Mon corps est une vraie nourriture, mon sang une vraie boisson" (Évangile selon Jean 6, 51-58). Selon Dominique Rigaux le poisson « qualifie le repas du Seigneur, dans les images de la Cène ou de repas monastiques » (A la table du Seigneur, Cerf, 1989). Nourriture "maigre" il est consommé par tous le vendredi et les mercredi et vendredi saints.

    BESTIAIRE DE PAQUES

    Le Nouveau Testament nomme le Christ « l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » et considère qu’il est immolé comme l’agneau de la Pâque juive.

    Pâques met fin au carême. C’est le temps de tout un bestiaire sucré. En Alsace, on mange au matin de Pâques, l’osterlämmele ou Lamala de Pâques, un gâteau cuit dans un moule en forme d’agneau et recouvert de sucre glace. Parmi les douceurs sucrées des traditions festives de Pâques, la poule et les œufs ont une place de choix.

    Ce groupe en argent doré, composé d’une poule et de ses sept poussins, reprend une riche tradition iconographique, remontant aux premières images chrétiennes. Cette « poule signifie l’Eglise » un lieu de protection, d’après l’historien de l’art Nouredine Mezoughi.

    La même symbolique est présente dans une enluminure d’une Bible hébraïque du XIVe siècle. La poule nourrissant ses poussins représentant alors la Synagogue.

    DE LA POULE A L’ŒUF…

    Le judaïsme considère l’œuf comme un symbole du cycle de la mort et de la vie et l’œuf dur fait partie du repas de deuil, ainsi que du Séder.

    En monde chrétien, durant le Moyen Âge et jusqu’au XVIIe siècle, la consommation d’œufs, comme celle de la viande, était proscrite pendant les quarante jours du carême. Les œufs non consommés durant ce temps étaient décorés et offerts le dimanche de Pâques. Chez les chrétiens orthodoxes, le premier œuf décoré est peint en rouge, il doit avoir été pondu le Jeudi Saint. A Pâques, on brise la coquille de son œuf (dur) contre l’œuf de son voisin de table en échangeant ces paroles: "Christ est ressuscité ! En vérité Il est ressuscité !".

    Dans les cours d’Europe à la Renaissance, les fragiles œufs de poule ont été remplacés par des œufs en or, décorés de pierres précieuses. Chacun connaît les œufs qu’à la fin du XIXe siècle le joaillier Fabergé conçut pour le tsar Alexandre III, offrait chaque année pour Pâques à son épouse et à sa mère. Comme une poupée russe, L’œuf à la poule, le premier créé en 1885 par Fabergé, s’ouvre pour révéler un jaune d’or mat qui contient une petite poule.

    QUAND LES CLOCHES ET LES LAPINS PONDENT DES ŒUFS

    En signe de deuil, l’Église catholique interdit que les cloches sonnent les jeudi et vendredi saints. On raconte parfois encore aux enfants, que les cloches, parties en pèlerinage à Rome, reviennent le dimanche de Pâques pour célébrer la Résurrection du Christ, en rapportant toutes sortes de friandises. C’est le moment de la chasse aux œufs !

    En Allemagne et en Alsace, ce sont des lapins nommés « lièvres de Pâques » (Osterhase), qui viennent déposer dans les jardins les friandises en forme d’œufs pour les enfants sages.

    Le lapin blanc, symbole ambivalent qui nous vient du Moyen Âge, peut tour à tour être associé à la pureté virginale qu’à la sexualité débridée qui s’exprime dans le règne animal à la belle saison.

    Quant au chocolat, apparu à la cour de Louis XIV, il fut longtemps un mets de luxe. Au XVIIe siècle, on commença par couler du chocolat dans une coquille d’œuf vide. Puis au XIXe siècle, se développèrent des moules en fer de différentes formes. Nos modernes friandises (le plus souvent industrielles) de Pâques étaient nées !

    Auteur; Sylvie Bethmont, Enseignante en iconographie biblique, Collège des Bernardins

    The Conversation - CC BY ND

  • Attention:  danger  en  France!

    Le point sur l'épidémie multi-états de Salmonella Mbandaka ST413 lié à la consommation de produits à base de viande de poulet dans l'UE/l'EEE et au Royaume-Uni Médecine des voyages

    Un foyer transfrontalier de Salmonella Mbandaka ST413 est en cours dans l'Union européenne/Espace économique européen (UE/EEE) et au Royaume-Uni (RU) depuis septembre 2021. Au 30 novembre 2022, 196 cas avaient été enregistrés et publiés dans une évaluation rapide des épidémies menée conjointement par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).

    Au 15 mars 2024, 300 cas (soit une augmentation de 104 cas) avaient été signalés en Estonie (n = 3), en Finlande (n = 98), en France (n = 16), en Allemagne (n = 2), en Irlande (n = 7), aux Pays-Bas (n = 1) et au Royaume-Uni (n = 173), conformément à la définition de cas européenne. Vingt-trois ont été hospitalisés, 6 ont eu une septicémie et 1 est décédé au Royaume-Uni.

    En novembre 2022, lorsque la première évaluation a été publiée, les produits à base de poulet prêts à consommer et/ou la viande de poulet fraîche ont été identifiés comme des vecteurs probables de l'infection sur la base d'entretiens avec des cas en Finlande et au Royaume-Uni. Des enquêtes ultérieures menées par les autorités de sécurité alimentaire en Estonie, en Finlande et aux Pays-Bas, ainsi que le partage d'informations génomiques sur les aliments avec l'EFSA en 2024, ont permis d'identifier les poitrines de poulet cuites à la vapeur et congelées, PRODUITES EN UKRAINE, comme vecteur d'infection. Les lots contaminés avaient été importés par des opérateurs non européens.

    La durée de conservation des produits de viande de poulet surgelés contaminés a expiré en novembre et décembre 2023. Les cas les plus récents ont été détectés en Finlande en octobre 2023 et au Royaume-Uni en février 2024. En supposant que les lots contaminés identifiés ne sont plus sur le marché, et compte tenu des dates de péremption et des mesures de contrôle mises en œuvre, la probabilité que de nouvelles infections se produisent avec la souche de l'épidémie provenant de ces lots est faible.

    Cependant, malgré la mise en œuvre des mesures de contrôle, des cas ont continué à se produire tout au long de l'année 2023 dans l'UE/EEE et au début de l'année 2024 au Royaume-Uni, ce qui suggère des voies d'exposition non détectées qui nécessitent des investigations supplémentaires et posent un risque continu, bien que réduit, de nouvelles infections.

    Source : Centre européen de prévention et de contrôle des maladies

    Référence principale : www.ecdc.europa.eu