Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 20

  • JOURNEES DU PATRIMOINE

    Ma fille a visité le palais Niel, ses photos

    Le palais Niel est la plus prestigieuse demeure construite à Toulouse au cours du XIXe siècle. Elle fut construite pour le maréchal de France Adolphe Niel entre 1863 et 1868. Il est situé rue Montoulieu-Saint-Jacques, en bordure des allées Forain-François-Verdier et du square Boulingrin (le Grand-Rond).

    Histoire

    Lorsque, sous le Second Empire, on décida d'organiser les grands commandements et de placer à leur tête un maréchal de France, Toulouse fut désignée pour recevoir le chef de l'armée régionale du sud (sixième grand commandement militaire). Le maréchal Adolphe Niel inaugura ce commandement en 1859, au retour de la campagne d'Italie. L'hôtel Duranti était alors le siège du quartier général et le maréchal Niel s'y installa. Très vite, on admit la nécessité de lui trouver une installation plus en rapport avec sa fonction et son prestige. La décision de lui construire un palais fut alors prise.

    Dans le quartier des Jardins, conçu par Louis de Mondran au XVIIIe siècle, une longue bande de terre dénommée le Foirail s'étendait entre le jardin Royal et la porte Saint-Étienne. Le , le maire céda à l'État les deux tiers de ce Foirail, soit 10 000 m2, pour la construction du palais. L'État acheta par ailleurs les terrains et immeubles bordant la rue Montoulieu Saint-Jacques et la rue Escoussières-Montoulieu, ces derniers s'appuyant sur l'ancienne muraille romaine. Le palais Niel a donc été construit sur les anciennes fortifications de Toulouse. Une partie des habitations classées insalubres ont été détruites pour la construction du palais et l'aménagement de la place Saint-Jacques.

    Les travaux furent exécutés de 1863 à 1868, et le , le comte de Goyon, nouveau commandant du 6e corps d'armée, prit possession de la demeure car, ironie du sort, le maréchal Niel, devenu entretemps ministre de la Guerre en 1867, ne résidera jamais dans le palais qui porte son nom et mourra un an plus tard en 1869.

    Sur les plans de la ville de Toulouse, le palais Niel porte le nom de « grand quartier général ». En effet, depuis sa construction, le palais a toujours accueilli un haut commandement militaire et son état-major. Aujourd'hui, et ce depuis 1999, le palais Niel est le quartier général opérationnel du général commandant la 11e brigade parachutiste : on y trouve son cabinet, ainsi que la délégation militaire départementale et le centre d'information et de recrutement des forces armées (CIRFA). Haute autorité militaire, le général exerce également les fonctions de délégué militaire départemental et est à ce titre l'interlocuteur privilégié du préfet pour toutes les questions de défense. Il est aussi le commandant d'armes et de la garnison interarmées de Toulouse, c'est-à-dire qu'il a autorité sur les trois différentes armées.

    Description

    Le cadre extérieur

    Parmi les projets proposés, celui du capitaine du Génie Bonnal est celui retenu. Ce Capitaine, d'origine toulousaine, fournit les plans d'ensemble du bâtiment, dont la construction démarre sous le règne de Napoléon III, juste après la construction de l'aile Rivoli du Louvre et de l'Opéra Garnier. Sa particularité demeure dans ses diverses influences architecturales.

    Bâti sur trois niveaux, le bâtiment principal sera critiqué, notamment pour son entrée, jugée trop petite par rapport à l'ensemble, ce qui peut paraître excessif car il est osé de prétendre qu'une entrée plus grande aurait donné plus d'harmonie à la façade. Fait rare dans la région, la toiture mansardée est en ardoise, ce qui n'est pas sans rappeler l'influence de l'architecture parisienne.

    Suite de l'article: sur vikipédia, bien sûr

    20230916_133527.jpg

     

    20230916_133841.jpg

     

     

     

     

     

  • Que boire ou manger quand la canicule est là?

    Partout dans le monde, l’été est synonyme de chaleur, d’activités aquatiques, de boissons froides et, bien sûr, de glaces. Si la plupart d’entre nous s’accordent à dire que la crème glacée et les boissons froides sont des plaisirs estivaux rafraîchissants, contribuent-elles réellement à nous rafraîchir?

    Pour le savoir, il faut en savoir un peu plus sur la façon dont le corps contrôle sa température dans différentes conditions. Son maintient à une température optimale se fait par un processus appelé thermorégulation, qui implique un équilibre délicat entre production et perte de chaleur.

    Une des caractéristiques de notre espèce est d’être "endotherme", ce qui est une façon scientifique de dire que nous pouvons contrôler notre température corporelle indépendamment de notre environnement (on parle parfois d’espèce "à sang chaud"). Nous pouvons le faire parce que notre corps produit constamment de la chaleur en tant que sous-produit des processus chimiques et biologiques internes (notre métabolisme).

    COMMENT TOUT CELA FONCTIONNE-T-IL?

    Nécessaire au bon fonctionnement de notre corps, le métabolisme comprend les processus digestifs impliqués dans la décomposition des nutriments que contiennent nos aliments, l’absorption et le transport de ces nutriments vers les cellules, et leur conversion en "blocs de construction" ou en énergie (laquelle est nécessaire pour l’activité physique).

    Toutes les réactions chimiques qui contribuent au métabolisme peuvent générer de la chaleur. Cette dernière est bénéfique lorsqu’il fait froid, mais lorsque les températures extérieures augmentent, nous devons éviter la surchauffe…

    S’il peut sembler logique que l’introduction d’un aliment froid dans l’estomac, comme une glace, contribue à réduire la température, son effet rafraîchissant initial est en fait rapidement remplacé par la chaleur générée par les processus digestifs nécessaires à la décomposition de ses nutriments. La digestion d’aliments riches en calories entraîne alors une augmentation de la température corporelle. Les glaces ne sont donc pas la meilleure option pour se rafraîchir!

    Qu’en est-il des boissons froides? Le transfert de chaleur entre une boisson froide et le système digestif peut effectivement directement influencer la température… Toutefois, cela n’est que momentané, et l’effet dépend de la quantité et de la teneur calorique du liquide ingéré.

    Une petite quantité de liquide perdra assez rapidement son effet rafraîchissant, en étant réchauffée par les organes environnants. Et de grandes quantités de liquides froids entraîneront un ralentissement de la circulation sanguine, rendant le transport calorifique moins efficace.

    Par ailleurs, comme l’avez certainement déjà deviné, les boissons très caloriques telles que les sodas auront un effet similaire à celui de la glace et stimuleront notre métabolisme peu après leur ingestion.

    POURTANT, ON A BIEN L’IMPRESSION DE SE RAFRAICHIR

    L’effet refroidissant des liquides froids s’expliquent plus probablement par la réhydratation qu'ils permettent que par leur fraîcheur. Si la chaleur s’accumule dans notre corps, il tentera d’en évacuer l’excès en le transportant loin des organes vitaux, vers la surface de la peau. Ce supplément de chaleur sera alors transféré directement à notre environnement, par convection et rayonnement.

    UN VERRE D'EAU GLACEE AVEC UNE FEUILLE DE MENTHE

    Pour que cela se produise, la température ambiante doit être inférieure à notre propre température, sinon c’est le contraire qui se passe : la chaleur de notre environnement est transférée à notre organisme. C’est ce qui se passe avec la chaleur rayonnée par le soleil lors d’une chaude journée d’été.

    Dans de telles conditions, la transpiration est notre moyen le plus efficace pour perdre de la chaleur. Elle est produite lorsque notre cerveau détecte une augmentation de la température interne de notre organisme. Il stimule alors les glandes sudoripares (qui produisent la sueur), lesquelles sont réparties sur tout l’ensemble de notre peau.

    L’eau tout juste transpirée s’évapore dès qu’elle se retrouve à la surface de notre peau, ce qui entraîne un refroidissement local (également appelé refroidissement par évaporation). Le sang qui circule près de la surface de la peau se refroidit dans le processus, ce qui contribue à réduire la température centrale.

    En moyenne, un adulte peut perdre jusqu’à un demi-litre ou un litre de sueur par jour, mais dans les environnements chauds cette quantité peut atteindre presque un litre et demi par heure. C’est pourquoi, dans de telles conditions (et par temps chaud), il est essentiel de maintenir le corps hydraté.

    QUE BOIRE ALORS?

    Existe-t-il des boissons réellement capables de nous rafraîchir? Qu’en est-il des boissons alcoolisées? Par une chaude journée d’été, nombreux sont ceux qui sont prêts à se laisser tenter par une bière bien fraîche… Mais c’est une mauvaise idée, car l’alcool est un diurétique : en favorisant les mécanismes d'évacuation de notre eau via l'urine, il va réduit donc la capacité à perdre de la chaleur par la transpiration…

    Étonnamment, consommer des boissons chaudes pourrait être un bon moyen de se rafraîchir. Cela peut sembler contre-intuitif, l’ingestion d’un breuvage chaud stimule des récepteurs situés dans notre bouche et dans notre gorge, lesquels déclenchent une réaction de transpiration. Celle-ci permet à notre corps de se refroidir sans qu’il ne soit nécessaire de consommer une quantité importante de liquide chaud.

    Les ingrédients présents dans les nourritures épicées ont le même effet ; ils déclenchent également une réaction de transpiration qui permet au corps de se rafraîchir. C’est la raison pour laquelle ces types de préparations sont si populaires sous les climats chauds.

    En conclusion, si satisfaisantes (et rafraîchissantes) que puissent être les friandises glacées, elles ne constituent pas la meilleure façon faire baisser sa température : mieux vaut pimenter les choses, transpirer un peu et, surtout, penser à bien s'hydrater !

    Auteur: Peter Poortvliet - Post-doctoral Research Fellow in Neuroscience, The University of Queensland

    The Conversation CC BY ND

  • Les Français, en toutouriste…

    LE FRANÇAIS EST CHAUVIN

    Mer, montagne, gastronomie de haute voltige, beaux paysages, histoire... Notre territoire est riche d’un patrimoine culturel et naturel. Une source de curiosité pour les touristes et... d’orgueil pour ses habitants. Ce dernier trait de caractère nous rend parfois peu populaires. Car on érige notre pays au-dessus de tout, en même temps qu’on le critique. Mais si l’on est fier de nos origines, nous sommes également friands de découvrir d’autres cultures.

    En Europe, la France, forte des cinq semaines de congé minimum par an, est considérée comme l’un des pays où les habitants voyagent le plus. Et il n’est pas rare de nous croiser à l’étranger, souvent dans un musée.

    LE FRANÇAIS MANGE A HEURES FIXES

    Les Français et la gastronomie, c’est l’histoire d’une passion dévorante. Mais aussi d’une obsession pour les arts de la table. On aime manger à heures fixes. Et quand à partir de 12h30, le ventre crie famine, nous devons nous mettre à table rapidement.

    En 2018, une étude de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) révélait que les Français passaient en moyenne plus de deux heures par jour à table, soit deux fois plus que les Américains, considérés comme les Speedy Gonzales des pauses repas. Mais nos habitudes tendent à évoluer: certains renoncent au traditionnel entrée-plat-dessert pour s’accoutumer aux nouveaux modes de consommation, dont la restauration rapide. Comme quoi, le Français, lui aussi, peut changer sans renoncer à son côté épicurien.

    LE FRANÇAIS CRITIQUE (TOUJOURS) LE PAIN

    Notre amour pour le pain semble dépasser tout entendement. Concevoir une baguette relève d’un art complexe, nourri par une passion immense pour la levure et le temps. Une conception parfois difficile à comprendre en dehors de l’hexagone. Pourtant, preuve de notre immense savoir-faire: la baguette a été inscrite en novembre 2022 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

    Alors oui, on peut avoir la critique facile quand on goûte un autre pain que le nôtre. En réalité, notre réprobation se concentre surtout sur les réplicas de notre culture, pas sur les spécialités locales. Les professionnels du tourisme semblent tous s’accorder: le Français est curieux, et toujours prêt à découvrir ce que peut lui offrir le pays qu’il visite.

    Finalement, nous ne nous soucions peu du regard social: c’est aussi là que réside notre richesse.

     

  • La fiesta...

    Quel aliment manger avant de boire de l'alcool?

    D'une manière générale, tout ce qui ralentit l'absorption de l'alcool en diminue les effets toxiques, d'où l'intérêt de s'alimenter en buvant. En temps normal, il faut 15 à 30 minutes pour que l'alcool passe dans le sang.

    Pour éviter que l'alcool ne vous ouvre l'appétit, les meilleurs aliments sont ceux qui permettent d'arriver rapidement à satiété, par exemple contenant des fibres et/ou des protéines. Les aliments riches en eau, qui remplissent l'estomac et évitent la deshydratation sont également intéressants, car l'alcool déshydrate.

    De plus, l'alcool conduit à des déséquilibres électrolytiques : une forte consommation d'alcool diminue le taux sanguin de minéraux comme le potassium et le magnésium. Donc des apports en potassium, magnésium peuvent être indiqués.

    Idéalement, il faudrait aussi des aliments qui protègent le foie des effets nocifs de l'alcool, c'est-à-dire hépato-protecteurs. Par exemple, les antioxydants peuvent protéger les cellules des dommages dus à l'alcool, celui-ci générant un stress oxydatif.

    Voici quelques suggestions, même si ces aliments ne cochent peut-être pas toutes les cases. N'hésitez pas à faire un mélange entre eux, certains se mariant mieux que d'autres...

    UNE BANANE

    La banane apporte une quantité intéressante de fibres : environ 3 grammes par fruit. Elle est également riche en potassium, ce qui va améliorer l'équilibre des électrolytes dans le sang. Une banane favorise l'hydratation puisqu'elle apporte 75 % d'eau. Elle est pratique à emporter avec soi.

    DES NOIX

    Ces fruits secs apportent des fibres, de bonnes graisses et des protéines pour vous caler. Il est prouvé que les noix augmentent la sensation de satiété.

    Parmi les fruits à coque, l'amande "obtient de nombreuses palmes par rapport à ses consœurs". Avec notamment la "palme d'or" pour les fibres: les amandes non blanchies apportent une grande proportion de fibres (12,6 g/100 g soit 3,2 g par portion de 20 amandes), surtout insolubles (80%) qui possèdent un effet rassasiant et permettent de faciliter le transit intestinal. Attention toutefois à en limiter la consommation si vous avez les intestins sensibles et fragiles.

    Les noix apportent aussi des quantités intéressantes de minéraux, appréciables pour limiter leur chute liée à la consommation d'alcool.

    Un mélange de noix est donc une excellente option à picorer pour l'apéritif, mais préférez les non salées

    DU SAUMON

    En entrée, sur des toasts, ou en plat central pour le repas, le saumon apporte des protéines rassasiantes, mais aussi des acides gras oméga-3 qui réduisent les effets de l'alcool sur le foie.

    UN AVOCAT

    L'avocat, riche en fibres et en lipides mono-insaturés, est particulièrement rassasiant. Un avocat représente 250 calories et 23 g de lipides. La chair de l’avocat contient 72% d’eau, mais aussi des antioxydants et du potassium (430 mg pour 100 g, soit plus de 10% des apports journaliers conseillés).

    L'avocat sert à préparer du guacamole, un tartinable très apprécié à l'heure de l'apéritif !

    DU MELON

    Le melon est particulièrement hydratant grâce à son contenu en eau proche de 90 %. Le taux de vitamine C se situe aux alentours de 35 mg aux 100 g (apport quodidien conseillé pour l’adulte : 80 mg). Malgré des variations assez notables (de 10 à 47 mg), le melon peut ainsi être considéré comme un fruit "bon fournisseur" de vitamine C: sa teneur est supérieure à celle de la pomme, de la poire ou de l’abricot, par exemple.

    L’éventail des minéraux du melon est très large: le potassium domine nettement, avec un taux élevé de 250-300 mg aux 100 g. Or le potassium a tendance à chuter quand on boit de l'alcool. Enfin, les fibres, composées surtout d’hémicelluloses et de pectines, ne dépassent pas 1 g aux 100 g.

    Pour l'apéritif, découpez de petits cubes de melon pour les picorer avec du jambon par exemple, vous pouvez aussi préparer des mini-brochettes avec des morceaux de melon et des tomates cerises.

    DES FRUITS ROUGES

    Les fruits rouges apportent des fibres et des molécules antioxydantes, comme de la vitamine C. Les baies comme les myrtilles, mûres, framboises, fraises, font même partie des fruits ayant les capacités anti-ooxydantes les plus élevées, en raison de leur richesse en polyphénols. La présence d'antioxydants dans les baies pourrait contrer le stress oxydant généré par l'alcool notamment au niveau du foie.

    Enfin, les baies sont des fruits hydratants: une myrtille est composée à plus de 80% d'eau.

    UN YAOURT

    Le yaourt grec est souvent cité parmi les aliments conseillés. Il contient plus de protéines que d'autres yaourts (de l'ordre de 10 g de protéines pour un yaourt de 125 g), selon les données de l'USDA. Un yaourt sans sucre est une source de protéines et de graisses qui peut vous aider à vous rassasier. Vous pouvez l'agrémenter de fruits apportant des antioxydants

    LES ALIMENTS A ÉVITER AVANT DE BOIRE DE L'ALCOOL

    Chez certaines personnes, la consommation d'alcool augmente le risque de reflux gastrique (RGO). C'est pourquoi il faudra éviter les aliments qui favorisent le RGO, comme les conserves, les aliments ultra-transformés, les boissons gazeuses. Écartez également les aliments avec un index glycémique (IG) élevé: les chips, les biscuits apéritifs comme les bretzels salés, les produits sucrés, car ils vont augmenter les fluctuations de la glycémie: L’excès d’insuline qui fait suite à la consommation d’aliments à IG élevé fait chuter la concentration de glucose dans le sang, ce qui favorise la faim et conduit à trop manger. L'apéritif augmente les risques de grignotages, nocifs pour le poids

    Déconseillé également les aliments riches en sel qui ont tendance à vous faire boire encore plus... Préférez un verre d'eau pour vous hydrater.

    QUE MANGER ÂPRES UNE CUITE ?

    C'est trop tard, vous avez la gueule de bois? Là aussi les aliments riches en eau, en potassium et en antioxydants peuvent vous aider pour vous réhydrater, équilibrer vos taux de minéraux et lutter contre le stress oxydatif généré par la consommation d'alcool. Bananes, melon, fruits rouges, avocats, sont donc les bienvenus pour lutter contre la gueule de bois ! Vous pouvez par exemple faire un petit mélange dans une salade de fruits.

    L'alcool produit aussi un état inflammatoire. Donc les oméga-3 des poissons comme le saumon sont là aussi un atout en tant que composés anti-inflammatoires.

    Si vous êtes sujet aux brûlures d'estomac, évitez les aliments qui les favorisent, comme les produits laitiers.

    Enfin une cuillerée de miel pourrait vous faire du bien: une étude sur 50 étudiants a prouvé que le miel accélère l'élimination de l'alcool.

    QUE BOIRE APRÈS UNE CUITE ?

    L'alcool est un puissant diurétique qui peut conduire à une contraction passagère - mais douloureuse - du cerveau. Pour l'éviter, une solution simple : boire abondamment une eau enrichie en minéraux, du type de celles qui sont proposées aux sportifs ou une eau riche en magnésium ou encore une eau riche en bicarbonates.

    Pour limiter les effets de la gueule de bois, vous pouvez aussi vous préparer des infusions, tisanes, par exemple avec du gingembre, connu pour limiter les nausées.

    SI VOUS AVEZ FAIT BOMBANCE

    Trop d'aliments gras et trop d'alcool: vous éviterez d'avoir l'estomac ballonné et lourd le lendemain, si vous prenez la précaution, juste avant de vous coucher de boire une tisane (la tisane doit macérer 5 mn) de feuilles de sauge fraîche!... et d'ailleurs, c'est pour cela qu'il existe beaucoup de plats cuits avec de la sauge…

  • Le melon

    Frais et désaltérant comme son cousin le concombre, le melon orne les assiettes estivales de sa belle couleur orangée.

    Le melon doit ses propriétés santé essentiellement à sa teneur en bêta-carotène (pro-vitamine A). Mais certaines variétés particulièrement riches en superoxyde dismutase (ou SOD), une enzyme antioxydante, sont aussi utilisées pour réaliser des compléments alimentaires.

    Un ami de la vésicule biliaire

    Serait-ce parce que c’est un fruit de la famille des cucurbitacées que le melon, comme la citrouille ou la courge, stimule le fonctionnement de la vésicule biliaire? En tout cas, selon une étude indienne, manger régulièrement du melon permettrait de réduire de 70% le risque de calculs biliaires et de cancer de la vésicule biliaire (1). Cette forme de cancer est rare mais son issue est souvent fatale.

    Un fluidifiant du sang

    Le melon contient une substance particulière capable d’empêcher les plaquettes sanguines de s’agréger entre elles, donc la formation de caillots. Des chercheurs américains ont réussi à identifier la nature de cette substance : elle serait semblable à l’adénosine, un acide aminé qui joue un rôle important dans l’agrégation plaquettaire (4).

    Un allié contre la cataracte

    Un certain nombre de maladies de l’œil peuvent être prévenues grâce à la vitamine A et aux caroténoïdes. La richesse du melon en vitamine A et bêta-carotène fait qu’il a été testé pour voir s’il pouvait aider à prévenir la cataracte. Et, d’après une étude italienne, manger du melon permettrait de diviser par deux le risque de souffrir plus tard d’une cataracte (5).

    Une aide possible contre le syndrome métabolique?

    Des chercheurs de l’université de Montpellier ont étudié sur des rongeurs les effets d’un extrait de melon riche en superoxyde dismutase (SOD), notamment sur leur courbe de poids et les dysfonctionnements vasculaires induits par une mauvaise alimentation (6, 7). Résultats : quand des hamsters sont nourris avec une diète riche en graisse et complémentés avec l’extrait de melon, ils grossissent trois fois moins que leurs congénères non supplémentés. Les scientifiques ont également observé qu’ils avaient des taux de triglycérides sanguins 68% plus bas que les autres groupes.

    Lorsque les hamsters sont soumis à un régime de type cafétéria pendant 15 semaines puis reçoivent un extrait de melon pendant 4 semaines, les problèmes vasculaires liés à l’obésité sont partiellement voire complètement résolus par la complémentation. Les chercheurs pensent donc que l’extrait de melon "pourrait être une aide utile contre les troubles vasculaires induits par un syndrome métabolique".

    Un protecteur de la peau

    Certaines variétés de melon possèdent des teneurs importantes de superoxyde dismutase (SOD), une enzyme aux propriétés antioxydantes fortes. Des chercheurs du CHU de Besançon (Franche-Comté) ont testé les effets d’un complément alimentaire de SOD issue de la chair du melon sur les coups de soleil (2). 50 volontaires ont pris ce supplément ou un placebo avant de placer leur avant-bras sous une lampe à UV. Résultat : le supplément a retardé très significativement l’apparition d’un coup de soleil. Même les peaux claires ont vu ce délai multiplié par 8 par rapport au placebo. De plus, le coup de soleil était moins important. Les compléments de SOD pourraient donc s’avérer très utiles aux personnes à la peau claire ou sensible au soleil. En 2016, des chercheurs japonais sont arrivés à des conclusions similaires (3). Malheureusement, il y a peu de chances d'observer ces effets en mangeant du melon car la SOD, déjà en faible quantité, est détruite par la digestion. Pour contourner la difficulté, les compléments à base de SOD la protègent de la digestion par une protéine du gluten (non digérée donc).

    Références

    (1) Pandey M : « Diet and gallbladder cancer: a case-control study” Eur J Cancer Prev. 2002 Aug;11(4):365-8.

    (2) S. Mac-Mary : « Evaluation de l’effet de la prise de GliSODine® sur l’intensité de l’érythème actinique induit par irradiation », Congrès annuel de recherche dermatologique, Brest, 2005.

    (3) Shu Takayanagi, Hiromasa Suzuki*, Miki Yokozawa, Ken Yamauchi : The Effect of Intake of Gliadin-Combined Superoxide Dismutase (SOD)-rich Melon Extract (GME) on Minimal Erythema Dose (MED): A Randomised, Double-blind, Placebo-controlled, Parallel-group Study of Healthy Japanese. Pharmacometrics, 90(5/6): 77-81.

    (4) Altman R : « Identification of platelet inhibitor present in the melon (Cucurbitacea cucumis melo).” Thromb Haemost. 1985 Jun 24;53(3):312-3

    (5) Tavani A : “Food and nutrient intake and risk of cataract.” Ann Epidemiol. 1996 Jan;6(1):41-6.

    (6) K. Décordé, A. Agne, D. Lacan, J. Ramos, G. Fouret, E. Ventura, C. Feillet-Coudray, J.-P. Cristol, J.-M. Rouanet “Preventive Effect of a Melon Extract Rich in Superoxide Scavenging Activity on Abdominal and Liver Fat and Adipokine Imbalance in High-Fat-Fed Hamsters” Journal of Agricultural and Food Chemistry 25 June 2009, doi: 10.1021/jf900504g.

    (7) Julie Carillon, Bernard Jover, Jean-Paul Cristol, Jean-Max Rouanet, Sylvain Richard, Anne Virsolvy : Dietary supplementation with a specific melon concentrate reverses vascular dysfunction induced by cafeteria diet. Food Nutr Res. 2016; 60: 10.3402/fnr.v60.32729.

    Quand consommer le melon?

    Fruit de l’été par excellence, le melon est à son meilleur de juin à septembre.

    Consommé en hors-d’œuvre, il possède des vertus apéritives, et en dessert, il constitue une fin de repas légère et digeste. On évitera de le consommer glacé, ou accompagné de grandes quantités de boisson, pour une meilleure tolérance intestinale. On peut extraire une huile comestible des graines de melon, dont les propriétés seraient pectorales et calmantes.

    Comment choisir le melon

    Un melon est d’autant plus apprécié qu’il est mûr à point, et que son taux de sucre est optimal (aux alentours de 12%). Quand ce taux est inférieur à 8 ou 9%, il est jugé de qualité gustative médiocre. La teneur en sucre dans le melon dépend du choix variétal, du degré d’ensoleillement, de la maîtrise de l’irrigation et bien entendu du moment de la cueillette : un melon cueilli trop tôt ne s’enrichit plus en sucre, et ne sera jamais «à point». Pour la plupart des melons commercialisés, le taux de sucre est vérifié.

    Établi à 10% minimum pour le type charentais, il est testé soit en prélevant un fragment du fruit, soit par l’usage d’un réfractomètre. Beaucoup de grandes surfaces ne se fournissent plus qu’auprès de producteurs dont les melons sont ainsi contrôlés, ce qui permet aux consommateurs d’avoir la garantie d’acheter des melons suffisamment sucrés.

    En fin de saison, il arrive que le meilleur côtoie le... moins bon. Certains melons possèdent une petite étiquette "teneur en sucre contrôlée" (ou l’équivalent). Dans tous les cas, un bon melon est lourd, avec une consistance encore un peu ferme (surtout jamais molle!), et son arôme est bien développé. Il reste difficile d’établir une relation sans faille entre l’aspect extérieur du melon et sa qualité gustative... L’odeur et le poids, restent de bons critères d’évaluation, autant que l’œil expert de certains vendeurs.

    D'autres critères peuvent vous aider à choisir un bon melon :

        Un label Rouge existe pour le melon. Ce label français désigne des produits qui, par leurs conditions de production ou de fabrication, ont un niveau de qualité supérieure par rapport aux autres produits similaires.

        Les melons du Haut-Poitou, du Quercy et de la Guadeloupe bénéficient  quant à eux d’une Indication Géographique Protégée (IGP). *

    Personnellement, je retourne le melon et je regarde (je ne sais comment dire: son fonds) si l'aréole est petite, c'est un mâle, si elle est plus large, c'est une femelle et, c'est cette dernière qu'il faut privilégier

    Comment conserver un melon ?

    Le melon se conserve au frais (cave, cellier) entre 8 et 12°C. Il peut aussi être mis dans le bac à légumes du réfrigérateur (ne pas dépasser 6 jours).  Dans ce cas, emballez-le de manière hermétique afin que son parfum ne se propage pas aux autres aliments.

     

        En soupe glacée : mixer la chair avec le jus d'un citron. Déguster bien frais.

        En sorbet à partir d’une purée et d’un sirop de sucre parfumé. C'est une manière idéale de le déguster hors saison.

        En salade de fruits: avec des bananes, des fraises, des pêches, des abricots… et des herbes fraîches (menthe, basilic, verveine...)

        En entrée ou en apéritif, en petites brochettes décoratives composées aussi de tomates cerises, de dés de fromage, de jambon… Son alliance avec le jambon sec en fait l’une des entrées les plus appréciées en été.

        Dans des salades salées, il s’accompagnera de légumes frais: concombre, laitue, carottes râpées, etc.

  • Bouchées apéritives au fromage de chèvre

    Pour 2 personnes

    250 g de fromage de chèvre frais de chez nous

    1 C A S d’ail en poudre, sel, poivre

    Une dizaine de bâtonnets de Bretzel; 3 C A S de noix de pécan concassées

    2 C A S de persil haché, 3 C A S de cranberries hachées ou de raisins secs

    Dans un saladier, disposez le fromage de chèvre et l’ail en poudre. Salez, poivrez. À l’aide d’une fourchette, émiettez la préparation et former des boules de la taille d'une noix. Disposer les boules sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Réservez au frais.

    Dans un saladier, déposer les noix de pécan concassées, les cranberries hachées ou raisins secs, et le persil haché. Mélangez.

    Recouvrir les boules de fromage du mélange.