Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 16

  • Confiture de prunes à l'ancienne

    500 g de prunes rouges; 400 g de sucre, 1 gousse de vanille

    1 jus de citron

    Lavez et dénoyautez les prunes. Vous devenez obtenir 500 g de "chair". Les déposer dans une marmite.

    Versez le sucre et gratter les grains de la gousse de vanille (ajouter la gousse grattée pour encore plus de saveurs), ajoutez le jus du citron

    Portez à ébullition puis, une fois que le mélange bout, baissez le feu et laissez cuire environ 30 minutes en remuant de temps en temps pour que ça n'accroche pas.

    Tester la confiture: déposez quelques gouttes dans une assiette, si la confiture coule trop vite, laisser cuire encore quelques minutes. Si elle se fige, elle est prête.

    Mettre en pot et les retourner aussitôt. Laissez refroidir puis conserver à l'abri de la lumière et de l'humidité.

    L'astuce du chef

    Le jus d'un citron aide à une meilleure conservation des fruits.

  • Conserves de melon

    Melons au Pineau des Charentes

    Méthode à l'ancienne

    L’addition de Pineau des Charentes au sirop de stérilisation, permet d’obtenir un fruit plus savoureux :

    des melons bien parfumés, mûrs mais fermes

    750 g de sucre

    75 cl d’eau

    25 cl de Pineau des Charentes blanc

    Coupez les melons en deux, enlevez les pépins et enlevez la peau. Découpez des cubes ou des boules.

    Préparez un sirop en chauffant le sucre dans l’eau bouillante, puis y ajoutez le Pineau. Remplir les bocaux stérilisés avec les morceaux de melon, couvrir de sirop et fermez hermétiquement.

    Stérilisez en fonction de la taille des bocaux (3/4h environ à 100°C).

    Vous pourrez ouvrir un bocal et ajoutez votre melon d’été à d’autres fruits frais pour une délicieuse salade hivernale.

    Grâce au Pineau, cette préparation sera également parfaite en accompagnement d’un magret de canard ou d’un filet mignon.

  • Pourquoi le lait déborde-t-il toujours de la casserole

    ...mais jamais l’eau?

    (les questions bêtes, ça n’existe pas!)

    Auteur: Christophe Lavelle - Chercheur en biophysique moléculaire, épigénétique et alimentation, CNRS UMR 7196, Inserm U1154, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

    The Conversation - CC BY ND

    Dans l’intention de préparer une crème anglaise ou, plus rarement de nos jours, de stériliser du lait cru acheté directement à la ferme, vous avez mis du lait à chauffer sur le feu, et quelques minutes d’inattention plus tard, c’est le drame: la moitié du liquide a quitté la casserole et s’est répandu sur le fourneau, avec un "psssshhhhh" qui n’a pas manqué d’avertir vos oreilles, doublé d’une odeur de brûlé caractéristique, annonciatrice des longues minutes qu’il va falloir maintenant passer à gratter pour nettoyer tout ça.

    Pourtant, vous le saviez, que le lait est particulièrement sournois: l’expression "à surveiller comme du lait sur le feu" a bien une origine.

    Mais les faits sont là: vous vous êtes encore fait avoir, et ça ne sera pas la dernière fois.

    Mais au fait, pourquoi cette tendance au débordement, alors qu’une casserole d’eau ne posera jamais de problème (tout au plus fera-t-elle s’agiter le couvercle et génèrera quelques éclaboussures lors d’une ébullition particulièrement poussée)?

    Tout simplement du fait de la composition particulière du lait, qui au-delà de ses 90% d’eau, contient 10% de substances diverses dont certaines lui confèrent un pouvoir moussant.

    Car oui, pour que ça déborde, il faut non seulement des bulles (ce que fait l’ébullition, y compris dans la casserole d’eau), mais surtout que celles-ci soient stables, autrement dit forment ce qu’on appelle une mousse.

    Pour ça, la présence d’un "tensioactif" est nécessaire, à savoir une molécule qui aime se positionner à l’interface entre l’air et l’eau, permettant ainsi de stabiliser les bulles dans le liquide. Qui joue donc ce rôle dans le lait?

    Principalement les protéines, qui du fait de leur composition en acides aminés dont certains sont hydrophiles (c’est à qui dire qui aime l’eau) et d’autres hydrophobes (qui "fuient" l’eau), vont venir se positionner autour des bulles de vapeur d’eau créées par l’ébullition.

    Mais il y a pire, car ces protéines ne se contentent pas seulement de faire mousser le lait (ce qui est une bonne chose quand on pense au cappuccino) mais elles peuvent également coaguler, formant une couche solide à la surface du lait: c’est la fameuse "peau" (épaissie par les globules gras du lait qui remontent eux aussi à la surface, poussée d’Archimède oblige). Cette couche, qui empêche les bulles d’éclater et se vider de leur gaz, va être petit à petit poussée vers le haut de la casserole… et pshhhhhhhhhh…

    Les cuisiniers avertis remarqueront qu’il arrive peu ou prou la même chose quand on fait cuire des pâtes; l’eau, qui ne mousse jamais "seule", se met ici aussi à déborder bruyamment sur le fourneau.

    La cause? L’amidon des pâtes, qui bien qu’étant un glucide et non une protéine, va entraîner un effet un peu similaire en créant une fine couche gélatinisée à la surface du liquide, couche poussée par les bulles de vapeur jusqu’à ce que… pshhhhhhhhhhh…

    Comment éviter ces accidents? D’abord, évidemment, en surveillant la cuisson (du lait, des pâtes, etc.) pour retirer à temps la casserole du feu. Ensuite, il existe des astuces pour gagner (un peu) en tranquillité: en premier lieu, rien ne sert de mettre le feu "à fond"» pour aller plus vite: une ébullition modérée sera amplement suffisante pour chauffer le lait et laissera plus d’opportunité aux bulles d’éclater au fur et à mesure de leur formation, ce d’autant plus qu’on aura pris soin de choisir une casserole d’un grand volume (par rapport au volume du liquide).

    Après, certains préconisent de poser une cuillère en bois sur la casserole pour "casser" la mousse et/ou la peau qui atteignent le haut. (méthode que j'utilise)

    Si cette astuce permet en effet parfois de limiter les dégâts, elle ne constitue en rien une garantie suffisante pour se permettre d’aller bouquiner pendant la cuisson du lait.

    Enfin, il existe un ustensile fort justement nommé "anti-monte-lait". Il s’agit tout simplement d’une coupelle un peu lourde (en métal ou en porcelaine) qui reste au fond de la casserole: les (petites) bulles qui se forment vont alors être piégées sous la coupelle, et se rassembler en une grosse bulle jusqu’à ce que celle-ci soit de taille suffisante pour soulever la coupelle et être libérée vers la surface.

    L’avantage? Il est double, car non seulement les grosses bulles, plus instables que les petites, éclatent facilement et ne forment pas de mousse, mais elles ont aussi une "force" suffisante pour casser en partie la peau. Troisième avantage: en se soulevant puis retombant en permanence, le disque fait du bruit… qui vous avertit qu’il serait bon de venir un peu surveiller ce qui se passe!

    RAPPEL:

    Faire bouillir du lait frais cru

    Verser le lait dans une casserole et faire chauffer en surveillant (voir ci-essus)

    Laissez "monter" jusqu'à rabord et retirez sur le côté pour qu'il "redescende" puis remettre sur le feu et attendez environ 1 minute qu'il "remonte" dans la casserole avant de l'éteindre.

    La méthode que j'ai toujours utilisée enfant et…. encore aujourd'hui

  • Quand la récolte de haricots est bonne

    pensez aux conserves pour l’hiver – méthode à l'ancienne

    La conservation par le sel, aussi appelé salage, consiste à soumettre un produit alimentaire à l’action du sel soit en le répandant directement à la surface de l’aliment (salage à sec) soit en l’immergeant dans une solution d’eau salée (saumurage) : un procédé naturel et écologique qui permet de freiner ou de bloquer le développement microbien.

    Le matériel et les ingrédients pour la recette

    un saloir en grès ou des bocaux en verre

    des haricots verts bio

    du sel (beaucoup)

    Effilez les haricots verts et les laver. Faites-les bouillir dans un grand récipient de l’eau salée. Y plonger les légumes.

    Quand l’ébullition reprend, les sortir, les égoutter et les faire sécher à plat sur un ou plusieurs torchons propres en fonction de la quantité de haricot verts à disposition.

    Mettre les haricots verts ainsi blanchis et séchés dans le pot en grès.

    Versez de l’eau de façon à ce que tous les haricots soient immergés mais pas plus haut, et étalez un torchon propre par dessus.

    Couvrir ce torchon d’un lit de gros sel (environ 1/2 cm d’épaisseur pour la première couche. Refermez le couvercle jusqu’à la prochaine cueillette.

    À noter que si vous mettez un peu trop de sel, ce n’est pas grave: l’eau ayant la particularité de saturer en sel, tout ce qu’elle ne pourra pas absorber restera sur le torchon.

    Après la cueillette suivante, ôtez le torchon et récupérez le sel s’il en reste, puis déposer la nouvelle fournée de haricots verts bio effilés, lavés, blanchis et séchés, comme décris précédemment.

    Ajoutez un peu d’eau si besoin (le liquide doit toujours rester à hauteur) puis remettre le torchon que l’on couvrir à nouveau d’un lit de sel (un peu moins que la première fois). Refermez avec le couvercle du saloir. Procédez de la même manière jusqu’à ce que la cueillette soit finie ou que le saloir plein.

    Deux mois après le dernier remplissage, vous pourrez commencer à consommer vos haricots verts au sel.

     

    COMMENT DESSALER LES CONSERVES AU SEL ?

    La veille au soir, équipé d’une pince en bois, récupérez dans le saloir la quantité de haricots voulue. Plongez-les haricots dans un grand récipient rempli d’eau chaude.

    Pour cela comptez dix volumes d’eau pour un volume de haricots verts. L’eau doit être chaude pour que le sel se dissolve plus facilement (que dans l’eau froide), mais pas bouillante pour ne pas cuire les légumes. Laissez dessaler toute la nuit.

    Le lendemain matin, videz l’eau, puis remplissez à nouveau avec le même volume d’eau chaude, laissez dessaler 1h de plus et égouttez. Portez une grande casserole d’eau à ébullition. Plongez-y les haricots verts. À la reprise de l’ébullition, comptez 3 min et égouttez.

    Les haricots verts sont prêts à être cuisinés à la vapeur, avec un peu de matière grasse ou simplement en salade. Grâce à la conservation au sel, les haricots restent fermes et délicieux. ce procédé fonctionne aussi pour beaucoup d’autres légumes: céleri, cornichons, concombres, choux de Bruxelles, choux-fleurs, tomates entières, oignons blancs, minis carottes, petits épis de maïs, etc.

  • Du basilic frais toute l’année

    Les ingrédients de la recette

    basilic frais

    huile d’olive bio de première pression à froid

    sel

    Préparation d’une conserve de basilic

    Laver le basilic à l’eau froide. Éponger et laisser sécher à l’air libre.

    Mettre du sel dans le fond du bocal et ajouter un peu de basilic et un peu d’huile d’olive. Puis répéter l’opération par couches successives (sel, basilic, huile d’olive) jusqu’à ce que le pot soit plein ou que tout le basilic soit épuisé. Veiller à immerger tout le basilic dans l’huile en pressant légèrement sur la préparation.

    Pas besoin de stériliser, il suffit de conserver le bocal au réfrigérateur : vous avez du basilic frais jusqu’à l’été prochain.

    Attention, les bocaux doivent être soigneusement lavés, ébouillantés et séchés avant d’être utilisés pour faire des conserves

  •  Salade de poivrons rôtis et tomates

    Pour 2 personnes :

    1 poivron jaune ou rouge, coupé en quartiers; 2 tomates, tranchées

    3 tomates séchées (dans l'huile), hachées

    1 filet d'anchois, haché; 2 c.à café de câpres

    1/2 c.à soupe de pignons [facultatif]

    6 olives noires

    2,5 c.à soupe d'huile d'olive extra vierge: 1/2 c.à soupe de vinaigre

    1/2 c.à soupe de citron pressé en jus

    1/2 c.à soupe de persil; 1 c.à soupe deciboulette fraîche, hachée

    1 pincée de sel [facultatif]; Poivre au goût

    Coupez les poivrons en quartiers, les épépiner et en ôter les tiges.

    Faire cuire au barbecue, côté peau vers le bas, sur une grille chaude, ou dans le four sous le gril. Quand la peau est noircie par endroits, soit après environ 5 min, retournez les poivrons et cuire encore 2-3 min. Après cuisson, transférez les poivrons dans un bol et laisser refroidir une dizaine de minutes. Les peler, couper en lamelles et déposer sur une assiette de service.

    Tranchez les tomates et les ajouter aux poivrons dans l'assiette de service.

    Faire égoutter les tomates séchées, les hacher grossièrement et les ajouter à la salade. Faire égoutter les anchois, les hacher grossièrement et les ajouter aussi à la salade. Y mettre ensuite les câpres, les pignons (facultatif) et les olives.

    Dans un petit bol, mélangez l'huile d'olive, le vinaigre, le jus de citron et le persil. Hachez la ciboulette et l'ajouter à la vinaigrette. Salez et poivrez. Battre le tout et le verser sur la salade.