Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 17

  • Toujours les vitamines système immunitaire

    vitamine B12

    Vitamine indispensable, la cobalamine ne se trouve que dans les produits animaux. Voici ses meilleures sources alimentaires et comment faire quand on a une alimentation exclusivement végétale pour ne pas avoir une carence en vitamine B12.

    A quoi sert-elle?

    La vitamine B12, vitamine hydrosoluble aussi appelée cobalamine, est présente uniquement dans les aliments d'origine animale. Son absorption se fait au niveau de la partie terminale de l'intestin grêle (l'iléon), après avoir été associée à une protéine synthétisée dans l'estomac, appelée " le facteur intrinsèque ".

    Elle est associée à de nombreuses réactions de synthèse dans l'organisme, en tant que cofacteur:

        Fabrication des globules rouges (hématies), des globules blancs (défenses immunitaires) et des plaquettes (cicatrisation).

        Rôle important pour le bon fonctionnement du système nerveux, intervenant dans la fabrication de la gaine de myéline, tissu recouvrant les neurones, permettant leur protection et leur efficacité dans les transmissions nerveuses.

        Synthèse de l'ADN.

        Bon fonctionnement du cerveau.

        Réduction, si associée à la vitamine B9, du taux sanguin d'homocystéine, composé dont l'excès est impliqué dans les maladies cardiovasculaires.

        Indispensable au renouvellement cellulaire, permettant notamment un bon maintien de la peau.

    Quels sont nos besoins en cobalamine?

    Les besoins en vitamine B12 définis par l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'alimentation (Anses) sont de 2,4 µg par jour pour les adultes, 2,6 µg pour les femmes enceintes, 2,8 µg pour les femmes allaitantes.

    Où trouver la vitamine B12?

    La vitamine B12 se retrouve uniquement dans les aliments d'origine animale. Parmi les aliments riches en vitamine B12, on trouve:

        Les viandes et abats

        Les crustacés et mollusques

        Les poissons, notamment les poissons gras type maquereau, sardine, truite

        Les œufs, mais en moindre quantité.

        Les produits laitiers: yaourt, fromages et laits (vache, chèvre, brebis...)

    Quels sont les aliments riches en vitamine B12?

    Aliment         Teneur en vitamine B12 (en µg/100 g d'aliment)

    Foie d'agneau, de veau ou de génisse cuit      42,5 à 74

    Praire ou bigorneau cuit, huître crue      24 à 39,5

    Maquereau ou hareng cuit          15 à 19

    Foie de morue en boîte     15,7

    Sardine en boîte     14

    Crevette cuite         5

    Thon en boîte         4

    Cabillaud, lieu ou saumon cuit    2 à 3

    Steak de boeuf grillé         2,7

    Emmental, mozzarella, gouda, camembert      1 à 2,5

    Oeuf dur       1,1

    Poulet cuit    0,5

    Yaourt nature          0,2

     (Source: Ciqual)

    Quel fromage contient le plus de vitamine B12?

    Selon le Fichier canadien sur les éléments nutritifs, l'emmental est l'un des fromages les plus riches en vitamine B12 avec 1,67 µg de vitamine B12 pour une portion de 50 g. Pour une portion identique, la mozzarella en contient 1,14 µg, le parmesan 1,13 µg, le cheddar 0,83 µg, le brie 0,82 µg, le gruyère 0,8 µg, le gouda 0,77 µg et le camembert 0,65 µg, Le fromage de chèvre est loin derrière avec 0,1 µg.

    Les sources végétales de vitamine B12

    La spiruline, la chlorelle et les algues nori sont souvent proposées comme sources de vitamine B12. Bien qu'elles puissent en contenir, les études existantes montrent que la biodisponibilité de cette vitamine dans les algues est insuffisante pour être assimilée par les humains.

    Certains micro-organismes présents dans le microbiote intestinal peuvent également produire de la vitamine B12, d'où l'importance d'avoir un microbiote en bonne santé.

    En pratique, la vitamine B12 étant sensible à la lumière, à la chaleur et hydrosoluble, il est préférable de:

        Conserver les aliments à l'abri de la lumière et au frais

        Cuire juste le temps nécessaire, à la vapeur ou à l'étouffée (papillote) de préférence pour éviter les pertes par diffusion dans l'eau de cuisson

    Les personnes à risque de carence

    La vitamine B12 fait parler d'elle dans le cadre des régimes végétariens ou végétaliens dans lesquels la réduction ou suppression des aliments d'origine animale entraîne un apport en vitamine B12 trop faible ou inexistant et donc un risque de carence. Cette vitamine est très peu représentée dans les aliments d'origine végétale, y compris les algues comme on l'a vu plus haut. Il est donc nécessaire de se supplémenter en vitamine B12 en cas de végétalisme (aucun produit animal), et en cas de végétarisme s'il y a une faible consommation de produits laitiers pour pallier à un déficit en vitamine B12.

    La supplémentation

    Pour une supplémentation efficace, l'Association végétarienne de France et la société végane française conseillent de prendre:

        soit 1 µg (microgramme) trois fois par jour;

        soit 10 µg une fois par jour;

        soit 2000 µg une fois par semaine;

        soit 5000 µg une fois toutes les deux semaines.

    Les compléments alimentaires fabriqués à partir de cyanocobalamine sont considérés comme fiables. Cette vitamine a l'avantage d'être stable, peu coûteuse et son origine est bactérienne. Mais d'autres formes, comme la méthylcobalamine, sont également acceptables.

    Les personnes âgées peuvent également manquer de vitamine B12, du fait de leur faible consommation d'aliments d'origine animale (difficulté de mastication, perte d'appétit...) et du ralentissement des sécrétions digestives, notamment de la synthèse du facteur intrinsèque, nécessaire à son absorption. Or, de faibles taux de vitamine B12 ont été associés à un risque accru de fractures chez les hommes âgés. La vitamine B12, avec d'autres vitamines du groupe B (B6 et B9) est importante pour préserver la santé cognitive au cours du vieillissement.

    Des maladies inflammatoires touchant l'intestin peuvent entraver son absorption: maladie de Crohn, maladie cœliaque (intolérance au gluten)…

    En cas de grossesse, il est important d'assurer des sources alimentaires en vitamine B12 pour assurer les bons développements moteurs et cérébraux de l'enfant et éviter des retards de croissance.

    S'il y a eu une chirurgie digestive touchant l'estomac ou l'intestin (iléon) il peut y avoir des déficits d'absorption par la suite.

    Quels sont les symptômes d'un manque de vitamine B12?

    Le corps a une capacité d'adaptation phénoménale. Même sans apport externe, il puisera dans ses réserves hépatiques, qui peuvent être de 2 à 3 ans, afin d'assurer un fonctionnement optimal. Il n'y aura alors aucun signe de carence durant cette période. Les symptômes se manifestent ainsi tardivement au bout de plusieurs mois ou années et peuvent paraître anodins.

    Les conséquences les plus fréquentes d'une carence en vitamine B12 seront:

        Une anémie par réduction de la fabrication des globules rouges (fatigue, moins de force)

        Une atteinte générale du système nerveux avec divers symptômes associés tels que sensations de fourmillement, d'engourdissement, diminution de la sensibilité à la douleur ou à la pression

        Une dépression, une perte de mémoire

        Un risque de troubles cardiovasculaires

    Ces symptômes peuvent disparaître rapidement avec un apport suffisant en vitamine B12. Sur le long terme, les carences peuvent être plus graves et entraîner des séquelles.

    En conclusion, la vitamine B12 est donc essentielle à notre organisme. Les besoins sont couverts en cas d'alimentation variée et équilibrée. En cas de régime d'exclusion, il nécessaire d'intégrer un complément alimentaire en vitamine B12 pour assurer les apports. Il peut être également intéressant de faire un point sur son alimentation pour corriger d'éventuels déséquilibres.

    Dosage de la vitamine B12

    Pour vérifier votre taux de vitamine B12, notamment si vous présentez un symptôme de déficit, un dosage sanguin peut être réalisé en laboratoire

  • Bien manger, c'est important!

    Oui, je sais...cela ne va pas plaire à tout le monde...

    mais c'est notre triste réalité!

     

  • Toujours les vitamines système immunitaire

    Vitamine E

    La vitamine E regroupe deux familles de composés:

    - les tocophérols (alpha, bêta, gamma, delta)

    - les tocotriénols (alpha, bêta, gamma, delta).

    Il existe donc en tout 8 formes de vitamine E mais celle qui est retrouvée le plus souvent dans la nature est l'alpha-tocophérol.

    QUEL EST LE ROLE DE LA VITAMINE E?

    La vitamine E est un antioxydant, elle est liposoluble (soluble dans les graisses). Elle protège de l'oxydation, les corps gras de l'organisme (membranes cellulaires, cholestérol…). Elle joue donc un rôle protecteur de la membrane des cellules de notre corps. Elle possède aussi des propriétés anti-inflammatoires.

    Sous la forme de supplément, elle augmente l'immunité des personnes âgées. Elle pourrait jouer un rôle dans la prévention des maladies cardiovasculaires et des accidents vasculaires cérébraux, même si les résultats des études sont contradictoires. Elle pourrait aussi réduire le risque de cancer de la prostate (là aussi les résultats sont contradictoires), et celui de cataracte. D'après les études, elle aurait également des effets bénéfiques contre le vieillissement (en protégeant de l'attaque des radicaux libres et donc du stress oxydant) et le déclin des fonctions cognitives. LaNutrition.fr recommande un apport de 15 mg par jour pour un adulte.

    QUELS SONT LES SYMPTOMES D'UNE CARENCE EN VITAMINE E?

    Dans les pays industrialisés, la carence en vitamine E est rare chez les personnes en bonne santé. Elle est presque toujours liée à certaines maladies dans lesquelles les graisses ne sont pas correctement digérées ou absorbées (maladie de Crohn, fibrose kystique et certaines maladies génétiques rares telles que l'abétalipoprotéinémie et l'ataxie avec carence en vitamine E). La vitamine E a besoin de graisse pour être absorbée par le système digestif.

    Une carence en vitamine E peut causer des lésions nerveuses et musculaires entraînant une perte de sensation dans les bras et les jambes, une perte de contrôle des mouvements du corps (troubles de la coordination), une faiblesse musculaire et des problèmes de vision. Un système immunitaire affaibli est un autre signe de carence.

    Comment prendre un complément alimentaire de vitamine E? Quelle vitamine E choisir?

    La vitamine E dans les compléments alimentaires est presque toujours présente sous forme d'alpha-tocophérol seul. De fortes doses d'alpha-tocophérol déplacent le gamma-tocophérol , un isomère de la vitamine E important pour la santé. Il faudrait donc préférer les doses modestes.

    Pour compliquer les choses, il existe des formes de vitamine E: synthétique et naturelle. La vitamine E (alpha-tocophérol) naturelle est deux fois plus biodisponible que la vitamine E synthétique. LaNutrition.fr conseille de privilégier les compléments offrant les 8 isomères de la vitamine E (ce qui est rare), privilégier également les formes naturelles, et éviter les doses supérieures à 100 UI d'alpha-tocophérol par jour, sauf indication médicale.

    Je vous conseille de privilégier les compléments offrant les 8 isomères de la vitamine E (ce qui est rare), privilégier également les formes naturelles, et éviter les doses supérieures à 100 UI d'alpha-tocophérol par jour, sauf indication médicale.

    QUEL EST LE RISQUE D'UN SURDOSAGE EN VITAMINE E?

    La vitamine E naturellement présente dans les aliments et les boissons n'est pas nocive et n'a pas besoin d'être limitée. Sous forme de supplément, cependant, de fortes doses de vitamine E pourraient augmenter le risque de saignement (en réduisant la capacité du sang à former des caillots après une coupure ou une blessure).

    OU TROUVER LA VITAMINE E?

    L'alpha-tocophérol est majoritaire par exemple dans les amandes, les cacahuètes, l'huile d'olive, l'huile de tournesol. Il y a autant ou plus de gamma-tocopherol que d'alpha-tocophérol dans les huiles de colza, maïs, lin, soja et les noix. L'huile de palme est une source importante de tocotriénols (alpha, gamma, delta).

    Pour vous aider à combler vos besoins en vitamine E par le biais de l'alimentation, voici une liste non exhaustive des meilleures sources de vitamine E parmi les aliments couramment consommés:

    Quelle est l'huile qui contient le plus de vitamine E?

    1 - Huile de germe de blé

    L'huile de germe de blé contient environ 149 mg de vitamine E pour 100 g.

    2 - Huile de tournesol

    L'huile de tournesol renferme environ 58,3 mg de vitamine E pour 100 g. Attention cette huile contient aussi trop d'acides gras oméga-6 pour être consommée de manière régulière.

    3 - Huile d'avocat

    L'huile d'avocat contient 45,3 mg de vitamine E pour 100 g.

    Mais l'avocat seul est également une source, pour 100 g on retrouve environ 2 mg.

    Les autres types d'aliments

    4 - Graines de tournesol

    Les graines de tournesol renferment 42,3 mg de vitamine E pour 100 g.

    5 - Huile de foie de morue

    L'huile de foie de morue contient 30 mg pour 100 g.

    6 - Huile de noisette

    L'huile de noisette contient 28,6 mg pour 100 g et la noisette 15 mg/100 g.

    7 - Huile de colza

    L'huile de colza contient 27,7 mg pour 100 g.

    8 - Anguille cuite

    L'anguille cuite au four est une bonne source de vitamine E, elle contient 5 mg pour 100 g.

    9 - Sardines en conserve

    Les sardines en conserve sont des sources de vitamine E, pour 100 g on retrouve environ 2 mg.

    10 - Les œufs

    Un œuf moyen pèse 60 g avec la coquille, et 50 g sans. Pour 100 g soit environ 2 œufs moyens, on retrouve 2 à 3 mg de vitamine E.

    Les épinards, les poivrons et les fruits oléagineux, sont également de bonnes sources de vitamine E.

  • Renforcer le système immunitaire

    Les vitamines A, B6, B9, B12, C et D et les minéraux zinc, sélénium et fer sont tous nécessaires au bon fonctionnement du système immunitaire.

    Il a été démontré que chacun de ces micronutriments — ainsi que la vitamine E — joue de multiples rôles dans le soutien de la fonction immunitaire et la réduction du risque d'infection. Une recherche a démontré un lien entre un système immunitaire affaibli et de faibles quantités de nombreux vitamines et minéraux.

    Lorsque le système immunitaire n'est pas adéquatement alimenté et qu'il est affaibli, cela peut alors entraîner de mauvaises réponses aux vaccins. Par exemple, une revue de neuf études — portant sur 2 367 personnes — a montré que les personnes déficientes en vitamine D étaient moins bien protégées contre deux souches de grippe après avoir été vaccinées que celles qui avaient des niveaux de vitamine D adéquats.

    En revanche, des essais contrôlés randomisés de suppléments de micronutriments (tels que la vitamine B6, la vitamine E, le zinc et le sélénium) chez les personnes âgées ont montré qu'ils augmentent la capacité du système immunitaire à répondre aux infections. En outre, il semble que pour fonctionner au mieux, le système immunitaire a besoin de vitamines C, D et E ainsi que de zinc et de sélénium en excès, des quantités qui peuvent généralement être obtenues par le seul biais de l'alimentation. Par exemple, des niveaux de sélénium supérieurs à ceux généralement considérés comme optimaux ont été associés à un meilleur taux de guérison pour Covid-19.

    Des recherches sur des personnes âgées ont également montré que les réactions à la vaccination sont meilleures après que des mesures ont été prises pour améliorer la nutrition. Par exemple, une étude a démontré que les personnes âgées de 65 à 85 ans qui mangeaient cinq portions ou plus de fruits et légumes par jour réagissaient beaucoup plus fortement à un vaccin antipneumococcique que les personnes du même âge qui ne mangeaient que deux portions de fruits et légumes ou moins.

    Dans une autre étude, il a été constaté que l'administration quotidienne de suppléments de vitamine E aux personnes de plus de 65 ans augmentait la quantité d'anticorps qu'elles produisaient après avoir été vaccinées contre l'hépatite B et le tétanos. Et chez les personnes déficientes en sélénium, des suppléments quotidiens ont permis d'améliorer certains aspects de leur réponse immunitaire à un vaccin vivant contre la poliomyélite et de réduire l'émergence de souches virales mutantes.

    Ce dernier résultat illustre le fait que de nouvelles variantes virales sont plus susceptibles d'apparaître chez les personnes dont le corps est "stressé par l'oxydation". Le stress oxydatif peut être causé par l'absorption de quantités insuffisantes de nutriments antioxydants, par exemple le sélénium et la vitamine E.

  • Grippe aviaire, hélas!

    Avec l'abatage de nos volailles, les œufs, les viandes et le foie gras vont augmenter encore!

    En date du 8 novembre 2022, voici où des foyers de contamination ont été détectés en Occitanie : un foyer dans le Gard, un dans l'Hérault, un dans le Lot, un dans l'Aude et un dans les Hautes-Pyrénées.

    Les 31 autres départements en France concernés par des cas de grippe aviaire :

    Vendée : 12 cas détectés

    Maine-et-Loire : 8 cas détectés

    Somme : 7 cas détectés

    Ille-et-Vilaine : 6 cas détectés

    Deux-Sèvres : 4 cas détectés

    Morbihan : 4 cas détectés

    Sarthe : 4 cas détectés

    Ain : 3 cas détectés

    Côtes-d'Armor : 3 cas détectés

    Loire-Atlantique : 3 cas détectés

    Pas-de-Calais : 3 cas détectés

    Seine-Maritime : 3 cas détectés

    Seine-et-Marne : 3 cas détectés

    Aisne : 2 cas détectés

    Finistère : 2 cas détectés

    Indre : 2 cas détectés

    Indre-et-Loire : 2 cas détectés

    Loir-et-Cher : 2 cas détectés

    Mayenne : 2 cas détectés

    Oise : 2 cas détectés

    Orne : 2 cas détectés

    La Réunion : 2 cas détectés

    Ardèche : 1 cas détecté

    Charente-Maritime : 1 cas détecté

    Dordogne : 1 cas détecté

    Gironde : 1 cas détecté

    Loiret : 1 cas détecté

    Manche : 1 cas détecté

    Meuse : 1 cas détecté

    Nord : 1 cas détecté

    Haut-Rhin : 1 cas détecté

     

  • Hommage aux poilus de 14-18

    Le Clairon

    Le clairon sonne au loin, forçant les fatigues.

    Des regards morts sur des visages meurtris

    Se lèvent, affirmant le doute, l’incompris.

    Des larmes s’écoulent rompant l’immense digue.

     C’est un soleil et non le temps d’une boucherie

    Qui, ce jour, se lève. Des ombres s’avancent,

    Le long des tranchées de la désespérance.

    De la terre, s’ouvrent des bouches noires de carie.

     –

    Le clairon balaye les frontières de mort.

    Des cris et des rires venant de l’ennemi,

    Se mêlent aux joies de tous nos soldats amis.

    Oubliée la haine, le désespoir et les torts.

     –

    Des tranchées sortent des hommes vivants sous terre,

    L’uniforme invisible, ils regardent le ciel.

    Le clairon sonne la fin des combats. Si fier.

    Redonnant la vie, face au monde fou et cruel !

    Les hommes titubent. L’officier devient le frère.

    Les larmes écoulant le trop-plein de haine

    Les rancunes, les frères morts laissés en terre

    La guerre est finie. La paix entre en scène.

     –

    Ils reviendront dans leurs foyers ces gueules cassées

    Ces soldats d’une guerre civile. La grande guerre !

    Guerre ou l’Europe entière s’est suicidée

    Apportant un siècle de lutte et de misère.

     –

    Le clairon sonne la fin des combats, la paix !

    L’avenir porte un nom. L’espoir d’une autre vie!

    Une vie qui retrouve un prix. Souvent oublié !

    Ce jour à un autre goût. La guerre est finie.

    Gérard Brazon

  • Consommer plus d’oméga-3 améliore la cognition, même à 40 ans!

    Une nouvelle étude menée par des neurologues américains confirme que l’alimentation est un facteur clé de la santé et en particulier, de la santé cérébrale. Les résultats de leurs recherches, qui incluent plus de 2100 participants, suggèrent qu’une consommation élevée d’acides gras essentiels dès le milieu de la vie influence positivement la structure cérébrale et les capacités de réflexion.

    Les oméga-3 (comme les oméga-6) sont des acides gras dits essentiels, car ils sont très importants pour l’organisme, qui ne peut les synthétiser lui-même ; ils sont donc apportés par l’alimentation. Certains poissons gras (saumons, truite, maquereau, sardine, anchois…), mais aussi les noix, les graines de chia, l’huile de lin, etc., sont de très bonnes sources d’oméga-3. On distingue l’acide alpha-linolénique (ALA), l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA) ; l’ALA se trouve principalement dans les huiles végétales, tandis que le DHA et l’EPA se trouvent dans les poissons et autres fruits de mer.

    Les acides gras oméga-3 sont nécessaires au développement et au fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux. Des études suggèrent que leur consommation préserve le système cardiovasculaire, en diminuant la pression artérielle et la quantité de triglycérides dans le sang. Ils sont également associés à de meilleurs résultats neurologiques chez les personnes âgées. Leurs effets sur les personnes d’âge moyen, dans la quarantaine, ont en revanche été peu explorés. Une équipe de chercheurs s’est donc penchée sur la question.

    Des micronutriments essentiels, qui « dopent » le cerveau

    "Nous avons étudié l’association transversale des concentrations d’acides gras oméga-3 dans les globules rouges avec l’IRM et les marqueurs cognitifs du vieillissement cérébral dans un échantillon communautaire d’adultes principalement d’âge moyen"», explique l’équipe dans la revue Neurology. Plus précisément, l’étude a impliqué 2183 personnes (dont 53% de femmes) âgées en moyenne de 46 ans, qui ne souffraient pas de démence ou d’accident vasculaire cérébral.

    Les concentrations de DHA et d’EPA ont été mesurées à partir des globules rouges par chromatographie en phase gazeuse, et l’indice oméga-3 a été calculé en additionnant les deux concentrations. Les participants ont ensuite été répartis en deux groupes : ceux du groupe « faible » avaient en moyenne 3,4% de leurs acides gras totaux sous forme d’acides gras oméga-3, contre 5,2% en moyenne pour les personnes du groupe « fort ». À noter qu’un niveau optimal est de 8% ou plus ; une proportion d’oméga-3 comprise entre 4% et 8% est considérée comme intermédiaire, tandis qu’un taux inférieur à 4% est considéré comme faible.

    Les participants ont passé des IRM cérébrales visant à mesurer les volumes du cerveau dans sa totalité, de la matière grise, de l’hippocampe et de la substance blanche. Ils ont également passé des tests permettant d’évaluer leur fonction cognitive (en particulier la mémoire épisodique, la vitesse de traitement, la fonction exécutive et le raisonnement abstrait).

    Les chercheurs ont observé que les personnes qui consommaient des niveaux plus élevés d’acides gras oméga-3 avaient non seulement des scores moyens plus élevés dans le test de raisonnement abstrait, mais le volume moyen de leur hippocampe — une partie du cerveau qui joue un rôle majeur dans l’apprentissage et la mémoire — était plus important.

    Un effet positif sur les individus à haut risque d’Alzheimer

    Les chercheurs ont également étudié l’effet des concentrations d’oméga-3 dans les globules rouges chez les participants porteurs de l’allèle 4 du gène APOE (APOE4) — une variation génétique liée à un risque plus élevé de maladie d’Alzheimer. Ils ont découvert que les porteurs d’APOE4 avec un indice oméga-3 plus élevé présentaient moins de maladies des petits vaisseaux sanguins. « S’il existe un facteur de risque modifiable qui peut l’emporter sur la prédisposition génétique, c’est un gain important », souligne Debora Melo van Lent, chercheuse au Glenn Biggs Institute for Alzheimer’s and Neurodegenerative Diseases et co-auteure de l’étude.

    La façon dont ces acides gras protègent le cerveau reste à déterminer. On sait qu’ils sont nécessaires à la membrane des neurones ; de ce fait, les scientifiques pensent que lorsqu’ils sont remplacés par d’autres types d’acides gras, les neurones pourraient devenir instables. Une autre explication pourrait être liée aux propriétés anti-inflammatoires du DHA et de l’EPA.

    Bien que le mode d’action des oméga-3 ne soit pas encore clair, l’étude suggère qu’une consommation même modeste de ces acides gras pourrait suffire à préserver les fonctions cérébrales, même chez les personnes d’âge moyen. « Si vous avez un régime qui comprend des acides gras oméga-3, vous protégez déjà votre cerveau pour la plupart des indicateurs du vieillissement cérébral que nous voyons à l’âge mûr », a déclaré Claudia Satizabal, professeure en sciences de la santé de la population au Biggs Institute et première auteure de l’étude.

    Les études recherchant des associations entre l’alimentation et la santé sont très importantes, car elles peuvent potentiellement déboucher sur des actions préventives relativement simples à mettre en place. « Si les gens pouvaient améliorer leur résilience cognitive et potentiellement éviter la démence en modifiant simplement leur alimentation, cela pourrait avoir un impact important sur la santé publique », confirme Claudia Satizabal.

    Ces résultats doivent toutefois être confirmés par des recherches supplémentaires. Soulignons par ailleurs que cette étude n’est qu’un instantané des effets des oméga-3, dans le sens où les participants n’ont pas été suivis sur une longue période. Ainsi, elle ne prouve pas que ces acides gras préservent les fonctions cognitives sur le long terme — même si l’association positive mise en évidence ici laisse présager un tel effet.

    Source : C. L. Satizabal et al., Neurology

     

    DONC: pour les fauchés, consommez une boîte de sardine (avec l'huile) au moins une fois par semaine! Ou bien: