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DANGERS - Page 45

  • Les émulsifiants de synthèse néfastes pour l'intestin

    Plusieurs études laissent penser que des additifs synthétiques couramment utilisés par l’industrie agro-alimentaire dans les aliments ultra transformés favorisent les inflammations intestinales en altérant la flore (le microbiote). Ils augmentent aussi la perméabilité de l’intestin ce qui peut conduire à des phénomènes d’auto-immunité.

    L’intestin, en plus de son rôle de digestion et d’absorption, constitue une barrière entre le milieu intérieur et l’environnement. A ce titre, il doit empêcher les pathogènes, allergènes, toxines, présents dans la lumière de l’intestin d’entrer dans l’organisme. Cette fonction barrière est assurée par les jonctions serrées entre les cellules de l’épithélium intestinal.

    Des articles récents ont accusé les émulsifiants de provoquer des dysfonctionnements de la barrière intestinale en affectant les jonctions serrées (1) (2). Lorsque les jonctions serrées sont déstabilisées, cela conduit à l’entrée d’antigènes étrangers qui activent l’inflammation et les phénomènes d’auto-immunité. Un mauvais fonctionnement de la barrière intestinale pourrait donc expliquer l’incidence croissante des maladies auto-immunes.

    Ce n’est pas tout. En 2016 puis 2017, des chercheurs de l’université d’Atlanta (Georgie) et de l’université de Gand (Belgique) ont montré qu'expérimentalement, deux familles d’émulsifiants (polysorbates et carboxyméthylcellulose) perturbent la flore intestinale et la rendent pro-inflammatoire (3) (4).

    La flore intestinale est formée d’une large diversité de micro-organismes qui apportent des bénéfices pour le métabolisme et l’immunité. Des perturbations des relations entre la flore intestinale et l’hôte ont été associées à différentes maladies inflammatoires chroniques, comme les maladies inflammatoires de l’intestin et celles associées à l’obésité sous l'appellation de "syndrome métabolique".

    Chez des souris, carboxyméthylcellulose et polysorbate 80, à des concentrations relativement faibles conduisent à des altérations de l’écosystème intestinal, à une inflammation et un syndrome métabolique (augmentation des niveaux de consommation alimentaire, obésité, hyperglycémie et résistance à l’insuline).

    De plus, en utilisant un modèle d’écosystème intestinal humain, ces mêmes chercheurs ont trouvé que ces émulsifiants modifient la composition des souches bactériennes du microbiote intestinal d’une manière qui le rend plus pro-inflammatoire.

    Des données à jour scientifiques, conseille d’éviter ces deux familles d’additifs :

    • Polysorbates: E432 (polysorbate 20), E433 (polysorbate 80), E434 (polysorbate 40), E435 (polysorbate 60), E436 (polysorbate 65);
    • Carboxyméthylcelluloses: E466 (carboxyméthylcellulose de sodium), E468 (carboxyméthylcellulose sodique réticulée), E469 (carboxyméthylcellulose hydrolysée de manière enzymatique).

    Sources

     (1) Lerner A, Matthias T. Changes in intestinal tight junction permeability associated with industrial food additives explain the rising incidence of autoimmune disease. Autoimmun Rev. 2015 Feb 9. pii: S1568-9972(15)00024-5. doi: 10.1016/j.autrev.2015.01.009.

    (2) Csáki KF. Synthetic surfactant food additives can cause intestinal barrier dysfunction. Med Hypotheses. 2011 May;76(5):676-81. doi: 10.1016/j.mehy.2011.01.030.

    (3) Chassaing B, Koren O, Goodrich JK, Poole AC, Srinivasan S, Ley RE, Gewirtz AT. Dietary emulsifiers impact the mouse gut microbiota promoting colitis and metabolic syndrome. Nature. 2015 Feb 25. doi: 10.1038/nature14232.

    (4) Chassaing B. Dietary emulsifiers directly alter human microbiota composition and gene expression ex vivo potentiating intestinal inflammation. Gut. 2017 Mar 21. pii: gutjnl-2016-313099. doi: 10.1136/gutjnl-2016-313099.

    Moralité: cuisinez vous-même votre alimentation. Si vous n'avez pas le temps, steak-salade et un fruit, ce sera mieux que des “merdes“ agro-alimentaires.

  • Germes et bactéries : les 7 endroits les plus sales de votre cuisine

    Le bac à légumes du réfrigérateur est l'un des éléments les plus contaminés.

    Un rapport de l'organisation à but non lucratif NSF International et une étude de l'université du Kansas révèlent les endroits les plus susceptibles d’abriter des germes dans la cuisine.

    Une variété de germes

    Les scientifiques ont analysé surfaces et appareils, et trouvé un assortiment de bactéries, dont une bonne partie à l’origine des principales maladies d'origine alimentaire, comme Escherichia coli, Salmonella ou Listeria monocytogenes.

    La présence de ces germes dans la cuisine est considérée comme un risque pour la santé, en particulier pour les personnes les plus sensibles aux maladies d'origine alimentaire, comme les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes ayant un système immunitaire affaibli. La bactérie E. coli se transmet par les aliments et l'eau contaminée, ce qui provoque diarrhée, infections des voies urinaires, pneumonies et autres complications parfois sérieuses. La bactérie Salmonella peut entraîner une infection, à l’origine de diarrhée, de fièvre, de maux d'estomac ou de complications plus graves dans les groupes à risque. Listeria monocytogenes peut entraîner de la fièvre, des douleurs musculaires et des symptômes gastro-intestinaux.

    Dans l'étude NSF, 25% des articles testés renfermaient la bactérie E. coli, notamment le compartiment à viande du réfrigérateur, les spatules en caoutchouc, le joint du mixeur, l’ouvre-boîte et le couteau à pizza.

    Des salmonelles ont été retrouvées dans 25% des articles testés, y compris les compartiments à viande et à légumes du réfrigérateur, les spatules, le joint du mixeur, les distributeurs de glaçons et d’eau des réfrigérateurs et les joints en caoutchouc des boîtes en plastique à usage alimentaire.

    BOITES PLASTIQUES: je les ai supprimées depuis longtemps. Je n'utilise que des contenants en céramique ou en verre avec couvercle: je lave ceux-ci à l'eau chaude et je les mets à tremper dans de l'eau bicarbonatée durant plus d'une demi-heure.

    SPATULES: je vends des spatules qui résistent à très hautes températures (ce sont les seules que j'utilise!) pour pouvoir les faire bouillir dans de l'eau javellisée.

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    Levures et moisissures ont été trouvées sur 100 pour cent des 14 articles analysés. Six articles avaient des taux inquiétants de moisissure  le bac à légumes du réfrigérateur, les spatules, le joint du mixeur, les distributeurs de glace et d'eau et le joint en caoutchouc des boîtes alimentaires. Ces moisissures détériorent la qualité des aliments, ou conduisent à des allergies.

    La Listeria a été retrouvée dans 10 pour cent des éléments testés, dont le bac à légumes du réfrigérateur et joint de la porte du réfrigérateur. Je lave le joint du réfrigérateur avec de l'eau contenant du bicarbonate et une éponge très, très propre, voir neuve.

    Dans l'étude de l'université du Kansas, des bactéries coliformes ont été détectées sur 89% des serviettes et torchons, et 25,6% étaient porteurs de E. coli.

    Je change TOUS LES JOURS mes torchons de cuisine et bien souvent après UN SEUL USAGE, selon l'usage que j'en ai fait.

    Les éléments les plus contaminés dans la cuisine

    Sans les classer dans un ordre particulier, les 7 éléments les plus contaminés étaient :

    • le bac à légumes du réfrigérateur
    • le bac à viande du réfrigérateur
    • le joint du mixeur
    • les ouvre-boîtes (je laisse tremper ce dernier dans de l'eau bouillante, je dégraisse avec une eau savonneuse, je laisse tremper dans du javel au moins une heure).
    • les spatules en caoutchouc
    • le joint des boîtes plastique destinées aux aliments
    • les torchons et serviettes

    NSF recommande de bien nettoyer l'ensemble de ces articles de cuisine. Par exemple, beaucoup de gens ne suivent pas les instructions des fabricants: démonter régulièrement le mixeur, enlever le joint en caoutchouc avant de le nettoyer. Les chercheurs de l'université du Kansas recommandent de laver fréquemment serviettes et torchons, désinfecter les éponges, ainsi que téléphones et tablettes.

    Chaque année, en France, on dénombre 250000 à 750000 toxi-infections alimentaires, qui entraînent 70000 consultations aux urgences, 15000 hospitalisations et 400 décès.

    NSF avait déjà réalisé une étude en 2011 montrant que les éponges à vaisselle (laisser tremper régulièrement dans eau javellisée ou bicarbonatée) et les torchons (vu plus haut) étaient les articles de la maison les plus contaminés, suivis par les éviers de cuisine (javelliser tous les deux à trois jours), les porte brosse à dents (trempage dans de l'eau bicarbonatée une fois par semaine plusieurs heures), les gamelles pour animaux de compagnie et les cafetières. (j'utilise la méthode à l'ancienne pour faire mon café: une cafetière en émail que je lave et javellise souvent… avec l'eau en bouteille chauffée dans une casserole, un cornet à papier brut, le café dedans et je verse petite quantité d'eau par petite quantité d'eau, c'est plus longe mais c'est meilleur pour ma santé, ainsi, pas d'eau chaude dans des tuyaux de plastique qui relarguent leur toxicité plastique en traversant les tuyaux).

     

  • Un communiqué de l’EFS du 23 mars 2017 rapporte que L’EFSA formulera un avis sur l’apport en sucre ajouté aux aliments.

    Extraits.

    L’EFSA produira un avis scientifique sur l’apport quotidien en sucres ajoutés dans les aliments d’ici 2020. Son objectif est de déterminer un seuil maximal d’exposition quotidienne scientifiquement fondé aux sucres ajoutés, toutes sources confondues, qui ne soit pas associé à des effets défavorables sur la santé. Ces travaux sont réalisés à la demande du Danemark, de la Finlande, de l’Islande, de la Norvège et de la Suède.

    Les sucres ajoutés issus de toutes les sources d’exposition comprennent le saccharose, le fructose, le glucose, les hydrolysats d’amidon tels que le sirop de glucose, le sirop à teneur élevée en fructose ainsi que d’autres préparations de sucre utilisé en tant que tel ou ajouté pendant la préparation et la fabrication des aliments.

    Les paramètres sanitaires qui seront étudiés incluront le poids corporel, l’intolérance au glucose et la sensibilité à l’insuline, le diabète de type 2, les facteurs de risque cardiovasculaire ainsi que les caries dentaires. Dans son évaluation, l’EFSA étudiera la population générale en bonne santé, y compris les enfants, les adolescents, les adultes et les personnes âgées.

    Cet avis contribuera à aider les États membres dans la formulation de conseils en matière de consommation de sucres ajoutés et dans l’élaboration de recommandations nutritionnelles exprimées en termes d’aliments.

    La Suède coordonne la demande faite à l’EFSA au nom des cinq pays nordiques. Annica Sohlström, directrice générale de l’Agence suédoise de l’alimentation, a déclaré: "Nous sommes heureux que l’EFSA ait accepté ce mandat qui reflète la nécessité d’évaluer scientifiquement les liens entre les sucres ajoutés et la santé".

     

  • "Les probiotiques peuvent renforcer le système immunitaire des personnes âgées", source IFT News.

    Les personnes âgées ont une susceptibilité accrue aux infections et au cancer qui sont associés à un déclin de la fonction immunitaire cellulaire. Il a été suggéré que la consommation d’un probiotique pourrait offrir un moyen d’inverser certains changements liés à l’âge dans la composition de la microflore intestinale et d’aider à maintenir le vieillissement du système immunitaire qui sont associés à la morbidité liée à l’âge. Une étude publiée dans la revue Nutrients analyse quatre essais cliniques qui suggèrent que la consommation quotidienne de Bifidobacterium animalis ssp. Lactis HN019 (fourni par DuPont) peut améliorer l’activité des cellules immunitaires chez des adultes âgés en bonne santé.

    Les chercheurs ont mené une revue systématique sur Medline et Embase pour les essais contrôlés qui ont rapporté une capacité phagocytaire des polymorphonucléaires (PMN) ou des cellules à activité anti-tumorale, tueuses naturelles (NK), après la consommation de B. lactis HN019 chez des personnes âgées. Ils ont réalisé une méta-analyse des effets aléatoires avec une différence de moyenne standardisée (SMD) et un intervalle de confiance à 95% entre les groupes probiotiques et témoins pour chaque résultat. Un total de quatre essais cliniques a été inclus dans l’analyse.

    Les données rassemblées ont montré que la consommation à court terme (3-6 semaines) de B. lactis HN019 avait pour résultat une capacité phagocytaire significativement améliorée des PMN et une activité anti-tumorale des cellules NK chez la population âgée en bonne santé. Il convient de noter que les limites de la recherche étaient le petit nombre d’études incluses, le suivi à court terme et l’évaluation d’une seule souche de probiotique. " Comme la santé des personnes âgées n’a pas été évaluée dans les études originales, la corrélation entre B. lactis HN019 sur l’activité des PMN et l’amélioration de l’activité des cellules NK et la résistance à l’infection et les cas de maladies reste à confirmer dans les futurs essais", ont écrit les auteurs.

     

  • Le lard, c'est du cochon dans le vrai cassoulet!

    Le lard gras, c’est le lard qui se trouve sur le dos du cochon — autrement dit la "bardière" — et qui comprend la couenne et un lard épais et gras, blanc comme neige car non entrelardé de maigre comme le lard de poitrine.

    On l’utilise en charcuterie, notamment pour la fabrication des pâtés et terrines afin de leur donner du moelleux. C’est aussi lui qui constitue les points blancs du saucisson.

    Autrefois, le lard gras se trouvait facilement pour la cuisine. Ce n’est hélas plus le cas depuis que l’on formate les cochons pour qu’ils soient… maigres!

    Les porcs sont en effet élevés pour avoir de moins en moins de gras car il semblerait que ce dernier fasse peur aux consommateurs: aux femmes, à cause de leur ligne; aux hommes à cause de leur santé. Enfin, c’est ce que les instances médicales et les diététiciens — relayés par les média — tentent de nous faire croire.

    Résultat: l’épaisseur du lard de bardière est de plus en plus réduite et on n’en trouve plus sur les étals, ce qui oblige à devoir le commander à l’avance chez son charcutier quand on souhaite préparer soi-même certaines préparations charcutières.

    Le lard gras est compact et ferme. Bien blanc. Rien à voir avec la cansalade. En dehors des charcuteries, nos grands-mères l’utilisaient pour graisser leurs poêles. Pour cela, elles coupaient un cube avec la couenne dans laquelle elles plantaient une fourchette, ce qui permettait de l’avoir bien en main pour frotter l’ustensile. Elles l’utilisaient également comme matière grasse de cuisine en le râpant. Ou plutôt en le grattant avec la lame d’un couteau, le lard bouchant les trous de la râpe. Qui n'a jamais goûté des pommes de terre au lard ne connaît rien du cochon! Un cassoulet arrosé de lard liquide, c'est un petit plus qu'il faut s'offrir de temps à autres.

    Le lard gras peut l être débité et devient dans ce cas:

    Les bardes: tranches laminées à la machine dans l’épaisseur du gras, sur toute la longueur de la bardière, le plus finement possible ;

    La couenne: peau du porc débarrassée de ses soies. Elle est vendue fraîche pour des utilisations diverses (pâtés, fonds de cuissons, gelées, etc.). Parfois, elle est légèrement salée pour éviter son rancissement. Elle est TOTALEMENT INDISPENSABLE dans le cassoulet!

    Heureusement, on trouve des élevages artisanaux, de races locales qui élèvent des cochons à l’ancienne pour de vrais produits nobles, charcuteries dignes de ce nom et, subséquemment… lard gras.

    Rappelez-vous que c’est le gras qui fixe le goût!

    STUPIDE! Faire son pâté et le polluer...

    On ne moule pas la terrine à pâté avec du film polyprop': utilisez des bardes de lard ou de la toile de lard...

     

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  • Dangers de l'aluminium dans l'alimentation

    13e législature

    Question orale n° 1091S de  Mme Nathalie Goulet   (Orne - UC)

    publiée dans le JO Sénat du 11/11/2010 - page 2929

    Mme Nathalie Goulet attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur les dangers de l'aluminium pour la santé publique.

    Omniprésent dans notre vie quotidienne, c'est l'un des métaux lourds les plus dangereux pour notre santé. On le retrouve pourtant dans beaucoup d'aliments et dans bien d'autres produits de consommation courante.

    Plusieurs études laissent à penser que l'aluminium présente une neurotoxicité pouvant entraîner la maladie d'Alzheimer ainsi que d'autres maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson.

    La principale voie d'exposition à l'aluminium pour la population générale est celle de l'alimentation. En plus de sa concentration à des taux variables dans les denrées alimentaires, vient s'ajouter la contamination des aliments par contacts. En effet, l'aluminium peut s'introduire dans la nourriture à partir de casseroles, des ustensiles de cuisine ou des emballages et le risque de contamination serait encore plus évident en présence d'acides ou de sel qui augmenteraient la concentration de l'aluminium dans les aliments.

    En Finlande, les fabricants d'ustensiles de cuisine ont eu l'obligation de mentionner les risques encourus pour la santé par l'utilisation de casseroles, poêles en aluminium. Si après 40 ans d'études menées sur le sujet, la controverse scientifique sur la toxicité de l'aluminium se poursuit, le risque est bien réel et les dangers qu'il représente pour la santé publique ne peuvent être écartés.

    Elle lui demande donc s'il ne conviendrait pas dès lors d'envisager à titre préventif une interdiction totale de l'utilisation d'aluminium dans la fabrication d'appareils de cuisine et de conditionnement alimentaire, ou à défaut, à l'instar de la Finlande, de prévoir un message d'information aux consommateurs sur ce type de produits.

    Réponse du Secrétariat d'État chargé de la santé

    publiée dans le JO Sénat du 19/01/2011 - page 147

    Mme Nathalie Goulet. Je souhaiterais attirer votre attention, madame la secrétaire d'État, sur les dangers de l'aluminium pour la santé publique.

    Encore un produit dangereux, encore une alerte, encore un principe de précaution, me direz-vous, mais j'ai le souvenir de notre collègue Michel Dreyfus-Schmidt attirant, ici même, notre attention sur les méfaits du sel dans l'alimentation: il a fallu une quinzaine d'années pour qu'il soit entendu…

    Omniprésent dans notre vie quotidienne, l'aluminium est l'un des métaux lourds les plus dangereux pour notre santé. On le retrouve pourtant dans beaucoup d'aliments et dans bien d'autres produits de consommation courante. Il en va ainsi notamment de ces produits que l'on cuit en papillote.

    Or plusieurs études laissent penser que certaines maladies seraient favorisées par l'ingestion chronique de petites doses d'aluminium.

    Dès 2003, l'Institut de veille sanitaire publiait un rapport spécifiant que « de nombreuses études montrent que l'aluminium peut être toxique pour les plantes, les animaux et l'homme ».

    L'aluminium présente aussi une neurotoxicité pouvant entraîner la maladie d'Alzheimer ainsi que d'autres maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson.

    La principale voie d'exposition à l'aluminium pour la population générale est celle de l'alimentation. Selon l'Autorité européenne de sécurité des aliments, certains consommateurs peuvent en absorber 2,3 milligrammes par kilogramme par semaine, soit plus de deux fois la dose tolérable par l'être humain !

     

    En plus de sa concentration à des taux variables dans les denrées alimentaires, l'aluminium est présent sous forme d'alliages avec différents métaux dans les appareils de consommation, les conditionnements de denrées alimentaires et les ustensiles de cuisine.

    Il existe également une contamination des aliments par contact.

    Officiellement, les poêles en aluminium recouvertes de polytétrafluoroéthylène, comme celles de la marque Teflon, seraient inoffensives. Cependant, ces poêles, qui résistent à une température de 260°degrés, peuvent se dégrader et laisser ensuite des vapeurs toxiques se dégager.

    En Finlande, les fabricants d'ustensiles de cuisine ont d'ailleurs l'obligation de mentionner les risques encourus pour la santé du fait de l'utilisation des casseroles et poêles en aluminium.

    Certes, après quarante ans d'études menées sur le sujet, la controverse scientifique sur la toxicité de l'aluminium se poursuit, mais ne conviendrait-il pas, madame la secrétaire d'État, d'informer plus précisément les consommateurs sur les dangers de l'aluminium dans l'alimentation, en particulier du fait des contaminations par contact ?

    1. le président. La parole est à Mme la secrétaire d'État.

    Mme Nora Berra, secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé. Madame Goulet, vous interrogez le Gouvernement sur les dangers de l'aluminium pour la santé publique.

    En effet, l'aluminium est très largement présent dans notre vie quotidienne. Il est notamment utilisé par l'industrie agroalimentaire pour la production, la conservation en tant qu'additif et pour l'emballage des denrées dans les barquettes et les boîtes.

    À l'échelon européen, l'aluminium n'est actuellement pas couvert par une législation.

    Dans un avis du 22 mai 2008, l'Autorité européenne de sécurité des aliments, indique que, dans les conditions normales et habituelles d'utilisation, la contribution de la migration à partir de matériaux en contact avec les aliments ne représente qu'une faible fraction de l'apport alimentaire total.

    Toutefois, l'AESA fait remarquer qu'en présence d'acides et de sels, l'utilisation de récipients, de plateaux en aluminium ou de papier d'aluminium ménager pour les plats cuisinés et de restauration rapide peut accroître modérément les concentrations en aluminium de certains aliments.

    L'AESA confirme par ailleurs que la dose hebdomadaire tolérable provisoire, la DHTP, est de un milligramme par kilogramme de poids corporel par semaine, soit en moyenne 8,5 milligrammes par jour pour un adulte.

    En France, l'arrêté national datant du 27 août 1987 relatif aux matériaux et objets en aluminium ou en alliages d'aluminium au contact des denrées alimentaires, produits et boissons alimentaires, définit les critères de pureté pour l'aluminium utilisé pour la fabrication des matériaux et objets en aluminium ou alliages d'aluminium destinés au contact des denrées.

    La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, la DGCCRF, a élaboré des fiches documentaires sur l'aluminium, à l'adresse des industriels et destinées à préciser les modalités de vérification de l'aptitude des matériaux au contact alimentaire.

    Une évaluation des risques sanitaires liés à l'exposition de la population française à l'aluminium a été réalisée en 2003 par plusieurs agences sanitaires françaises, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments, l'AFSSA, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, l'AFSSAPS, et l'Institut de veille sanitaire, l'INVS.

    Cette évaluation des risques sanitaires a notamment porté sur un examen de l'ensemble des études épidémiologiques et toxicologiques disponibles sur le sujet en fonction des différentes sources d'exposition pour l'homme, et sur une analyse de la qualité des preuves disponibles.

     

    Les résultats de ce travail ont permis de préciser les niveaux d'apport pour certaines catégories de populations à risques, ainsi que les différentes spéciations dans les denrées qui conditionnent la biodisponibilité de l'aluminium.

    Ce travail a aussi permis d'établir des recommandations dans le but d'améliorer l'état des connaissances. Il a montré qu'en l'état actuel des connaissances une relation causale entre l'aluminium et la maladie d'Alzheimer ne peut être raisonnablement envisagée.

    Dans son rapport du 15 juillet 2008 relatif à l'actualisation de l'exposition par voie alimentaire de la population française à l'aluminium, l'AFSSA estime que l'ingestion d'aliments constitue 95 % des apports quotidiens d'aluminium. La teneur en aluminium des produits frais d'origine végétale ou animale est le reflet de la présence naturelle de cet élément dans l'environnement.

    Cette présence naturelle se situe le plus souvent dans une gamme de un à dix milligrammes par kilogramme de matière humide brute. Pour d'autres denrées, comme les produits en conserve ou transformés, l'aluminium mesuré peut provenir d'un ajout d'additifs alimentaires ou de la migration à partir des emballages.

    L'examen des données d'exposition française à l'aluminium par l'alimentation, au regard de la DHTP, montre que les risques de surexposition possibles sont faibles. En effet, l'apport total estimé, toutes catégories d'aliment confondues, reste inférieur à la DHTP, aussi bien en moyenne qu'au 97,5 percentile, quelles que soient les catégories de la population concernée, y compris les nourrissons.

    Sur ces bases et en l'état actuel des connaissances, madame le sénateur, il n'apparaît pas nécessaire de renforcer la réglementation relative à l'aluminium dans l'alimentation.

    1. le président. La parole est à Mme Nathalie Goulet.

    Mme Nathalie Goulet. Je vous remercie, madame la secrétaire d'État, de votre réponse. Ces problèmes de sécurité alimentaire vont croissant et inquiètent, ce qui est normal, outre les consommateurs vigilants, l'ensemble de la population. À cela s'ajoutent les problèmes de pollution et tout ce qui interfère avec la santé.

    Ce débat est important, d'autant que la mission « Sécurité sanitaire » a évolué. Elle regroupe désormais la sécurité sanitaire des animaux et de l'alimentation, alors que l'on aurait pu imaginer que ces domaines seraient maintenus séparés, comme par le passé.

    Nous serons vigilants sur ces questions. La migration des emballages ne m'a pas totalement rassurée…

    https://www.senat.fr/questions/base/2010/qSEQ10111091S.html

    Comme d'habitude, la sinistre gauchiasse nie et dit n'importe quoi; cela fait plus de 20 ans que je suis au courant des méfaits de l'alu dans l'alimentation (sans parler des films polypop') et que je m'en passe; revenir aux bonnes vieilles méthodes du passé est bien meilleur pour la santé.

    Il a été calculé que de consommer des fruits bio voit en très peu de jours -5- le taux de pesticides s'effondrer dans l'organisme des enfants.

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  • Remplacez le papier plastique

    Poisson entier dans le court-bouillon

    Afin d'éviter qu'il ne se défasse, vous pouvez le rouler dans un papier d'aluminium ou le papier plastique mais en ne serrant pas comme un papillote... mais comme nous sommes contre l'alu qui est dangereux pour la santé, comment faire alors? Comme faisaient les cuisiniers autrefois: roulez dans un morceau de tissu très propre que vous pourrez refermer lui car le tissu est perméable et le court-bouillon lui donnera les arômes que vous voulez imprégner dans la chair.

    Vous pouvez aussi utiliser une passoire inox; le poisson baignera dans l'eau aromatisée mais sera moins bousculé par les bouillons.

    Qui est un vrai cordon bleu?

    Sachez qu'une bonne cuisinière sait qu'il faut plonger le poisson de rivière dans un court-bouillon bouillant alors que le poisson de mer devra être immergé dans un court-bouillon froid.

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