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OCCITANIE - Page 116

  • Ces aliments rois de la politique

    Des dîners en ville en pleine pandémie aux banquets républicains, l’alimentation entretient un lien étroit avec la politique.

    La table est un espace de pouvoir qui sert à mobiliser des réseaux, afficher sa puissance et porter un discours politique à travers ce que l’on mange et ce que l’on boit.

    Pour le célèbre gastronome Anthelme Brillat-Savarin

    “Les repas sont devenus un moyen de gouvernement, et le sort des peuples s’est décidé dans un banquet. Ceci n’est ni un paradoxe, ni même une nouveauté, mais une simple observation des faits. Qu’on ouvre tous les historiens, depuis Hérodote jusqu’à nos jours, et on verra que, sans même en excepter les conspirations, il ne s’est jamais passé un grand événement qui n’ai été conçu, préparé et ordonné dans les festins".

    Dès lors, au fil des siècles et des régimes politiques, des aliments et des plats ont été revêtus d’un sens politique fort dont les évolutions s’inscrivent tout à la fois dans les transformations de la gastronomie française et de l’histoire politique de la France.

    Afficher son pouvoir

    La profusion des mets est considérée pendant des siècles comme un signe évident de puissance. Sur les tables royales au Moyen-Âge, l’abondance et la prodigalité permettent au roi de montrer qu’il est le premier des seigneurs. La profusion de nourriture impose une hiérarchie. Mais, la rareté des aliments servis participe aussi du prestige de la table pour les différents pouvoirs, notamment à travers l’emploi d’épices en nombre (girofle, cannelle, muscade).

    Il s’agit d’avoir ce que les autres n’ont pas. Lorsque Louis XIV réclame des petits pois en primeurs cultivés dans le potager du roi à Versailles, il montre ainsi qu’il peut tout contrôler, même la nature. Pendant longtemps, le luxe fut une caractéristique majeure des tables des politiques.

    Les mets les plus recherchés, les plus rares, les plus prisés se devaient d’y figurer. Au Moyen-Âge, paons, hérons, cygnes ou marsouins sont présentés comme des mets d’exception, véritables spectacles, lors des banquets princiers comme ceux donnés au milieu du XVe siècle à la cour de Bourgogne par Philippe le Bon puis Charles le Téméraire pour éblouir leurs invités.

    Toutes les institutions politiques assoient leur prestige sur des repas d’apparat. Dans la France du XVIIIe siècle, les corps de ville donnent des banquets où sont présentés les plats à la mode du temps comme des poulardes aux huîtres, des tourtes de pigeons garnies de truffes et de champignons ou des pâtés chauds de bécasses.

    Ils affichent ainsi leur pouvoir et le prestige de la cité. Au moment de la Révolution, ces fastes culinaires suscitent néanmoins des critiques. Les caricatures de Louis XVI le présentent ainsi comme un affameur du peuple contraint de lui fournir les nourritures les plus précieuses (vins de Bordeaux, Champagne, pâtés de canards d’Amiens, etc.).

    Le Ci devant Grand Couvert de Gargantua Moderne en Famille vers 1791. parismuseescollections.paris.fr, CC BY

    Se distinguer

    Les aliments ont une dimension symbolique forte dans une société d’ordres marquée par les hiérarchies. La consommation de gibiers à plumes représente ainsi un trait distinctif des tables des élites politiques de l’Ancien Régime. Les perdrix, les grives ou les cailles sont placées au sommet d’une hiérarchie des aliments fondée, dans une perspective religieuse, sur la proximité avec le ciel. Dictée par un principe d’incorporation et d’élévation spirituelle, leur consommation, comme celle des fruits, est jugée plus raffinée que celle des nourritures qui poussent dans la terre (légumes, tubercules).

    Mais ces oiseaux renvoient aussi aux privilèges nobiliaires et à l’exercice de droits seigneuriaux à travers la chasse, synonyme de pouvoir, qui différencie la noblesse du peuple.

    Cette valorisation gastronomique lorsqu’elle est associée au goût de l’interdit, comme, à la fin du XXe siècle, dans le cas de François Mitterrand et des ortolans (petits oiseaux interdits de chasse, engraissés, puis rôtis qu’il fallait manger en entier), devient l’illustration d’un pouvoir politique hors du droit commun.

    Entretenir ses réseaux d’influence

    Le choix des aliments par et pour les hommes de pouvoir intervient aussi dans l’entretien des réseaux d’influence. Durant l’Ancien Régime, il est ainsi d’usage pour les villes de province d’honorer la famille royale, le contrôleur général des finances, les ministres ou les intendants par des présents en début d’année ou lors de visites officielles.

    Pour les villes, ces dons auxquels sont consacrées parfois des sommes importantes, sont un moyen de s’assurer la protection et la bienveillance des puissants. Chacune offre alors des aliments jugés emblématiques de la gastronomie locale et dignes d’être envoyés à de grands personnages : Périgueux offre ainsi des pâtés de perdrix aux truffes, Bayonne des jambons, Amiens des pâtés de canards, Montélimar des nougats blancs, Reims des vins de Champagne, etc.

    Sous l’Ancien Régime, la ville de Bayonne envoyait ses emblématiques jambons aux puissants pour s’assurer leur protection. Gaizka Iroz/AFP

    La table peut également servir à montrer la cohésion politique de la nation comme lors du célèbre banquet des maires de France dans les jardins des Tuileries à l’occasion de l’Exposition universelle de 1900 en pleine période troublée de l’affaire de Dreyfus et de contestations de la République. Les plats servis aux 22 000 convives symbolisent une démarche fédératrice en rassemblant les plats emblématiques de la grande cuisine française de l’époque (darnes de saumon glacées parisiennes, filet de bœuf en Bellevue) et les aliments qui font la réputation des régions françaises (canetons de Rouen, poulardes de Bresse).

    Cuisine et communication politique

    L’alimentation sert de point d’appui à un discours politique ; elle peut être porteuse d’un message ou bien support de critiques comme contre Louis XVI.

    Les nombreux banquets organisés sous la IIIe République au lendemain de la défaite de 1870 et de la perte de l’Alsace-Lorraine témoignent souvent d’un choix politique des mets.

    Saumons du Rhin ou écrevisses de la Meuse figurent, par exemple, au menu du banquet offert par la ville de Cahors à Léon Gambetta, président de la Chambre des députés le 28 mai 1881. La dénomination des plats sert à ancrer malgré tout les provinces perdues dans la gastronomie nationale.

    Avec la Ve République et la médiatisation des chefs étoilés, les liens entre la cuisine et la politique demeurent toujours très étroits. Suivant les évolutions de l’art culinaire, le luxe et l’abondance ne sont plus seulement les fondements de la distinction. La dimension politique s’exprime surtout dans les valeurs associées aux nourritures choisies. En 1975, à l’occasion de la remise de sa Légion d’honneur par Valérie Giscard d’Estaing, le chef Paul Bocuse crée une soupe aux truffes noires qu’il baptise "Soupe aux truffes VGE" en l’honneur du président.

    Cet épisode montre que l’alimentation des présidents de la République devient un objet politique. Ceux-ci savent alors s’en emparer pour façonner leur image, soit du côté du raffinement et de l’excellence française, soit, à l’inverse, en affichant l’image plus populaire d’un amateur de tête de veau comme Jacques Chirac, promoteur de la cuisine de terroir, expression politique de l’ancrage et de la proximité.

    Aliments et spécialités culinaires deviennent alors support d’une communication politique, plus ou moins maîtrisée, que l’on retrouve des campagnes électorales aux visites médiatiques au salon de l’agriculture.

  • SCANDALE!

    Au micro de RTL, Élise Lucet, présentatrice de l’émission Cash Investigation, révèle que les données de nos cartes Vitale sont revendues sans consentement à IQVIA, société privée, leader mondial des data de santé.

    L’autorisation a été émise par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).

  • Des choses que vous ne savez sur la courgette

    La courgette est utilisée traditionnellement comme traitement du rhume et comme analgésique. Elle possède des propriétés antioxydantes, anti-cancer, anti-inflammatoires, antivirales, antimicrobiennes et anti-douleur.

    La courgette contient des caroténoïdes, qui sont des pigments qui donnent aux végétaux leur couleur jaune-orange: lutéine, zéaxanthine, bêta-carotène. La courgette jaune renferme plus de lutéine que les autres variétés.

    La courgette contient aussi de la vitamine C (et sa forme oxydée, l'acide déshydroascorbique). Composé phénolique de la famille des flavonoïdes, la rutine se trouve aussi dans la courgette (et dans la peau des citrons et des oranges, des poivrons verts). La rutine est en fait constituée de l'association d'un flavonol connu, la quercétine, et d'une sucre, le rutinose.

    Tous ces composés possèdent une activité antioxydante et anti-inflammatoire.

    En prévention des cancers

    Expérimentalement, la peau et la chair de la courgette s'opposent aux étapes cellulaires qui peuvent conduire au cancer, la courgette verte étant semble-t-il supérieure à la courgette jaune. En revanche, la courgette jaune paraît plus active pour freiner la croissance des tumeurs.

    En prévention des maladies de l'oeil

    Les flavonoïdes facilitent, comme la vitamine C, le métabolisme du collagène. Or, le collagène est la protéine la plus abondante du corps, et surtout dans l’œil où elle donne force et intégrité au tissu oculaire. Des membres de la famille des bioflavonoïdes, comme la rutine, connus sous le nom de proanthocyanidines, se lient au collagène, augmentant son élasticité et sa flexibilité, et protègeant la matrice du collagène contre les attaques radicalaires et les ruptures enzymatiques, en augmentant le débit d’oxygène et de sang vers l’œil.

    La rutine a d'ailleurs été utilisée avec succès comme adjuvant pour faire baisser la tension intraoculaire.

    Les flavonoïdes ne sont pas les seuls antioxydants de la courgette qui auraient des propriétés bénéfiques sur l’œil. Les caroténoïdes seraient eux aussi efficace. Ainsi, La courgette contient de grandes quantités de lutéine, mais aussi de zéaxanthine[3]. Elles s’accumulent dans la macula et la rétine de l’oeil, le protégeant ainsi des attaques oxydatives des radicaux libre responsables de dommages. La consommation de caroténoïdes protégerait contre certaines maladies de l’oeil tel la cataracte[5] et la dégénérescence maculaire.

    En prévention des maladies cardiovasculaires

    La présence de composés phénoliques dans les légumes et les fruits pourrait diminuer le risque de maladies cardiovasculaires et d’autres maladies chroniques comme l'arthrose, particulièrement grâce à leur rôle d’antioxydants. La courge ainsi que ses graines possédent une teneur en composés phénoliques ainsi qu’une activité antioxydante élevés.

    Pour conserver à la courgette ses principes actifs et ses qualités, il vaut mieux l'acheter bio, éviter de l'éplucher et la faire cuire à température pas trop élevée, avec peu d'eau si on en utilise. Les études montrent que des curgettes cuites dans de grands volumes d'eau perdent une bonne partie de leurs principes actifs.

    Sources

    Martínez-Valdivieso D. Role of Zucchini and Its Distinctive Components in the Modulation of Degenerative Processes: Genotoxicity, Anti-Genotoxicity, Cytotoxicity and Apoptotic Effects. Nutrients. 2017 Jul 14;9(7).

     

    Andlauer W, Stumpf C, et al. Influence of cooking process on phenolic marker compounds of vegetables. Int J Vitam Nutr Res. 2003;73:152-159.

    Boyle SP, Dobson VL, et al. Bioavailability and efficiency of rutin as an antioxidant: a human supplementation study. Eur J Clin Nutr. 2000;54:774-782.

    Sommerburg O, Keunen JE, et al. Fruits and vegetables that are sources for lutein and zeaxanthin: the macular pigment in human eyes. Br J Ophthalmol. 1998;82:907-910.

    Bone RA, Landrum JT, et al. Analysis of the macular pigment by HPLC: retinal distribution and age study. Invest Ophthalmol Vis Sci. 1988;29:843-849.

    Jacques PF, Chylack LT, Jr. Epidemiologic evidence of a role for the antioxidant vitamins and carotenoids in cataract prevention. Am J Clin Nutr. 1991;53:352S-355S.

    Seddon JM, Ajani UA, et al. Dietary carotenoids, vitamins A, C, and E, and advanced age-related macular degeneration. Eye Disease Case-Control Study Group. JAMA. 1994;272:1413-1420.

    Bazzano LA, Serdula MK, Liu S. Dietary intake of fruits and vegetables and risk of cardiovascular disease. Curr Atheroscler Rep. 2003;5:492-499.

    Huang HY, Chang CK, et al. Antioxidant activities of various fruits and vegetables produced in Taiwan. Int J Food Sci Nutr. 2004;55:423-429.

    Milde J, Elstner EF, Grassmann J. Synergistic inhibition of low-density lipoprotein oxidation by rutin, gamma-terpinene, and ascorbic acid. Phytomedicine. 2004;11:105-113.

    Yu J, Wang L, et al. Antioxidant activity of citrus limonoids, flavonoids, and coumarins. J Agric Food Chem. 2005;53:2009-2014.

     

    La courgette entre dans la préparation de la fameuse piperade toulousaine. Celle-ci n'a absolument rien à voir avec la ratatouille. Dans la piperade, chaque légumes est cuit à part et sont ensuite remis dans la sauteuse pour une dizaine de minutes environ, le temps de cuire dans la sauce, deux œufs battus en omelette.

    Donc, vous voyez, rien à voir avec la ratatouille… d'abord, c'est plus long à préparer car, dans la ratatouille, on met tous les légumes à cuire d'un coup et bonjour la bouillasse. Ensuite, la sauce tomate est enrichie des deux œufs et le goût devient plus doux et onctueux!

  • HISTOIRE DE FRANCE

    13 mai 1610.

    Agacé de voir les gens se curer les dents avec la pointe de leur couteau, le cardinal de Richelieu invente le couteau de table en faisant arrondir les lames.

    Au siècle précédent, Henri III avait lancé la mode de la fourchette, et François Ier celle de l’assiette.

    Le couvert individuel fait progressivement son apparition sur les tables raffinées, pour finir avec le verre qui se développera à partir du XIXe siècle.

  • Pommes de terre farcies cansalade et chèvre

    Photo: cansalade plate, salée, non fumée bien sûr!

    La cansalade du sud-ouest, j'en mets partout! le chèvre aussi, fromage préféré de certains chez moi….

    Pour 4 personnes

    4 grosses pommes de terre; une pincée de gros sel pour les cuire (achetez du gros sel marin entier)

    150 g d’allumettes de  cansalade (poitrine salée et pas fumée, bien sûr!)

    100 g de chèvre râpé

    - 1 cuillère à soupe de crème fraîche

    - 1 cuillère à soupe de coriandre

    - 1 cuillère à soupe de persil

    - 1/2 cuillère à soupe de cumin (facultatif)

    Préchauffez le four à 180 °C.

    Lavez les pommes de terre après les avoir laissées tremper 10 mn dans de l'eau bicarbonatée. Ne les pelez pas; les faire cuire à l’eau salée pendant 30 minutes en les trouant de part en part par une aiguille à tricoter fine, afin d'éviter qu'elles n'éclatent.

    Coupez votre cansalade longue en allumettes de lardon et faire revenir ces allumettes sans matière grasse -pendant 4 à 5 minutes- dans votre poêle en tôle noire en remuant constamment.

    Coupez la partie supérieure des pommes de terre comme un chapeau, creusez et enlevez un peu de chair et la déposer dans un saladier en verre.

    Mélangez la chair avec la crème le persil et la coriandre hachée, le cumin ainsi que les lardons et le fromage râpé de chèvre (gardez-en un peu pour le dessus). Goûtez et rectifiez l'assaisonnement.

    Posez les pommes de terre dans un plat allant au four et garnir de la farce. Saupoudrez du reste du râpé sur chaque pomme de terre et enfournez 10 minutes.

  • Brochettes de pommes de terre à la saucisse de Toulouse

    Chez nous, on mange de la saucisse de Toulouse au moins une fois par semaine, rarement plus de dix jours! Alors, les recettes, je les invente pas mal!

    ATTENTION: il est important d'avoir une bonne saucisse de Toulouse à la viande bien concentrée dans le boyau

    Pour 6 personnes

    6 pommes de terre moyennes; 10 g de gros sel

    400 g de la vraiesaucisse Toulouse faite artisanalement; 1 filet d'huile d’olive

    1 pincée de thym, Sel, poivre; 1 oignon nouveau ciselé

    Lavez les pommes de terre. Les mettre à cuire dans de l’eau salée pendant 30 minutes. Égouttez et laissez tiédir. Coupez en rondelles de 2,5 cm maxi. Coupez la saucisse de Toulouse dans une grosseur de 2,5 cm.

    Sur des pics en bois, intercaler rondelles de pommes de terre et morceaux de la vraie saucisse de Toulouse et réaliser de belles brochettes. Badigeonnez d’huile d'olive ces brochettes.

    Poser délicatement les brochettes sur la grille du barbecue -ou la plancha- bien chaude et faire dorer pendant 10 minutes, en les retournant régulièrement. Saupoudrer de thym ou de fleurs de thym. Salez légèrement et poivrez selon le goût car, perso, j'ai supprimé le sel en trop depuis 1974 et, sachez que la vraie saucisse de Toulouse est assez salée et poivrée.

    Servir accompagné de sauce (moutarde, ketchup, barbecue…). Saupoudrez d'oignon nouveau ciselé. Ou encore avec ce

    CAVIAR D ‘AUBERGINE

    Une sauce à tout

    2 belles aubergines bio; deux gousses ail, un oignon jaune, jus d'un citron, sel et poivre

    Mettre 2 aubergines au four à 200 °C et laisser cuire jusqu’à ce que la chair se détache de la peau facilement. Gardez la peau (voir catégorie Récup')

    Grattez la chair, mettre dans un blender avec l’ail, les oignons, du jus de citrons vert ou jaune, sel et poivre, l’huile d’olive et mixez l’ensemble jusqu’à obtenir une crème lisse et sans morceaux.

    Pour vos crudités de l'été par exemple.

    Toulouse, toulousain, cuisine, recettes, Occitanie,

  • Cassoulet Languedocien

    (Pour 10 personnes)

    1 Kg de haricots blanc secs; 1 pied et 1 jarret de porc

    200g de couennes coupée en carrés de 4 à 5 cm de côté, 1 os de jambon rance

    450g de collier de porc ou échine ou épaule

    5 cuisses de canard confites coupées en deux ou 10 manchons (attention: garnis seulement de graisse, il faudra cuire 45 mn,

    en boîte (bravo le bisphénol) il faudra le cuire moins de  10 mn si vous ne voulez pas de la purée de canard)!

    400g de saucisse fraiche; 150g d'oignon haché

    Sel, poivre

    La veille, préparez un bouillon avec couennes, pied, jarret, os de jambon et trois à 4 feuilles de laurier séché.

    Bon à savoir: Le goût du laurier séché est plus puissant que le laurier frais

    Cuisson 2h00 environ à petit feu. Bien dégraissé, bien écumé, le tout salé juste à point, plutôt moins que plus.

    La veille toujours, et après les avoir bien triés (on ne sait jamais), mettre les haricots à tremper pour une courte nuit. Si vous dormez longtemps, levez-vous pour changer l’eau 2 ou 3 fois au moins.

    Le matin de la préparation: Égouttez le pied, jarret, couennes, os de jambon, laurier. Filtrez le bouillon. Détaillez les viandes cuites grossièrement.

    Dans une poêle, mettre les confits pour faire fondre la graisse, réservez les confits

    Dans la graisse chaude, faites rissoler l’échine de porc taillée en cubes, après coloration faites rissoler les oignons finement hachés. Égouttez et réservez.

    Mettre les haricots dans une marmite inox. Mouillez avec le bouillon, joindre toutes les viandes ainsi que le hachis d’oignons, poivrez généreusement, rectifiez si nécessaire la teneur en sel. Faire cuire environ deux heures trente à feu bas.

    Faites cuire la saucisse de Toulouse  dans la graisse de canard  et coupée en morceaux de 10cms environ.

    Disposez les morceaux de confit -environ 40 mn avant d'éteindre- et la saucisse de Toulouse (remouillez avec le reste de bouillon si cela paraît nécessaire).

    Dès que vous avez mis la saucisse et le confit, il est absolument INTERDIT de remuer avec un quelconque instrument que ce soit… secouez seulement la marmite pour casser la pellicule d'impureté qui se forme, la re-casser une seconde fois, puis une troisième et en tout 7 fois de suite. Votre cassoulet sera alors cuit comme il se doit!

    Vous venez d'apprendre que l'on ne met SURTOUT PAS de la chapelure sur le cassoulet... quand on dit: cassez 7 fois la croûte, cela signifie que l'on secoue le cocotier (non, la marmite) 7 fois pour supprimer la sorte de couche mince qui se forme dessus!

    Vous pouvez enfourner dans un plat en terre cuite, façon cassole, pour une bonne demi-heure environ à four doux, pour maintenant au chaud.

    Préparé la veille, il n’en sera meilleur que réchauffé. Dans ce cas, prendre garde de réhydrater si possible avec du bouillon.

    Attention: INTERDIT de remuer avec un instrument quel qu'il soit, on secoue la cocotte!

    Il est fortement possible -voire probable- que le cassoulet attache dans la marmite: récupérez le "bon" du dessus et il ne vous restera plus qu'à laisser tremper votre marmite avec de l'eau fortement bicarbonatée pour que l'“attache“ s'enlève sans peine.

    Autrefois, on ne lavait la marmite qu'une fois par semaine.... car, le cassoulet cuisait dans la cheminée TOUS LES JOURS, la ménine se contentait de rajouter un jour des viandes, la fois suivante des haricots cocos. C'EST CELA LA TRADITION DU CASSOULET et pas toutes les bêtises que l'on trouve sur le net, petit ou grand chef toqué étoiles ou pas!

    On retournait la marmite, on tapait sur le fond et le "cramé" était mis dans la bauge à cochons! Rien n'était perdu!

     

    Ceci n'est pas MA RECETTE: c'est une des nombreuses recettes que l'on trouve un peu partout sur la toile.

    Je m'offre toujours un cassoulet au restaurant car, je le choisis exprès pour cela… j'ai même consommé -très souventes fois- du cassoulet en plein été… pour mon anniversaire!

    Foie gras et cassoulet plus Roquefort: mon paradis sur terre.

    Mon papa arrosait son assiette avec un peu de vinaigre rouge et poivrait fortement: chacun son goût.