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OCCITANIE - Page 85

  • Carottes aux épices

    Recette minceur, pour accompagner un rôti farci, par exemple

    Nombre de personnes: 1

    Calories: 250

    40 g de boulgour ou de grosse semoule, 120 g de carottes bio; 25 g d’oignon

    1 pincée de cumin et de cannelle

    1 feuille de laurier, 1 clou de girofle

    75 g de chair de tomate;  1 c. à café de sauce tomate, 1/4 de gousse d’ail

    1 cm de racine de gingembre

    1 pincée de curcuma, 15 cl de crème bouillon

     3 brins de coriandre; le jus et le zeste d’un demi citron vert

    Rincez le boulgour et le faire cuire dans 2,5 fois son volume d’eau salée bouillante pendant 7 mn puis laisser gonfler hors du feu couvert pendant 5 mn. Si vous utilisez de la grosse semoule, faites chauffer 1 verre de bouillon et le verser sur la semoule et réserver au chaud.

    Nettoyez les carottes (garder la peau si elles sont bio), les couper en petits morceaux et cuire à l’eau bouillante salée pendant 25 mn.

    Faites chauffer un wok ou dans une poêle à sec, les épices puis, ajoutez une cuillère à café d'huile pour cuire les oignons émincés + l’ail écrasé + le gingembre râpé + la chair de tomate.

    Faites chauffer pendant 2 mn. Ajoutez les carottes égouttées, la moitié de la coriandre ciselée, mélanger et cuire à feu vif pendant 3 mn, puis à feu moyen pendant 5 mn.

    Ajoutez le curcuma + le jus de citron + la sauce tomate; Poursuivre la cuisson à feu doux pendant 5 mn, goûter et ajouter sel et poivre si besoin.

    Servir avec la coriandre fraîche ciselée

  • Les sucres

    Glucose: il est naturellement présent dans l’organisme, il entre dans la composition du saccharose et des amidons (amylopectine, amylose: ce sont des sucres sous forme de longues chaines de glucose). L’industrie agroalimentaire le récupère d'ailleurs par hydrolyse enzymatique de l’amidon. Pris isolément, il élève fortement la glycémie et peut conduire à une résistance à l'insuline.

    Saccharose: molécule composée de glucose et de fructose, c’est le sucre le plus utilisé par l’industrie agroalimentaire, surtout pour la confection de confiseries, boissons, confitures et pâtisseries. C’est le référent pour comparer le pouvoir sucrant des différents sucres. Son index glycémique est modéré du fait de la présence de fructose (qui elle-même peut poser problème, voir ci-dessous).

    Dextrose: il s’agit d’une molécule de glucose purifié et cristallisé, issue de l’hydrolyse complète de l’amidon.

    Fructose: sucre naturel qui se trouve en abondance dans les fruits et le miel, il a un index glycémique plus bas que le saccharose mais un pouvoir sucrant supérieur à celui-ci. Les industriels l'obtiennent aussi (avec du glucose en proportions variables) à partir de sources comme le maïs, par acidification enzymatique et l'ajoutent aux sodas et autres aliments ultra-transformés. Le fructose est métabolisé par le foie et peut conduire à un "foie gras".Lactose: c’est un sucre naturellement présent dans le lait et les produits laitiers. Mais les industriels peuvent également récupérer ce sucre en procédant à diverses manipulations du lactosérum. Il est métabolisé en galactose et glucose, mais après l'âge de 3-5 ans, la majorité des êtres humains ne peuvent plus assurer cette transformation correctement (ce qu'on appelle intolérance au lactose).

    Galactose: issu de l’hydrolyse du lactose, un sucre présent dans les produits laitiers, on peut aussi le trouver en petite quantité dans certaines plantes comme les légumineuses.

    Maltose: appelé aussi sucre de malt, il est composé de plusieurs molécules de glucose. Il est issu de l’hydrolyse de l’amidon du maïs ou de l’orge.

    Maltodextrine: c’est une molécule soluble composée de maltose et de dextrine. Il est utilisé par les industriels comme additif et s’apparente au dextrose. Il sert surtout à épaissir les produits laitiers.

    Dextrine: chimiquement c’est une longue chaîne de dextrose, issue de la fermentation du saccharose par des bactéries.

    Caramel: provenant de la cuisson du sucre, il est souvent utilisé comme colorant ou arôme (E150).

    Ethyl-maltol: c’est un composant de l’industrie agroalimentaire utilisé comme exhausteur de goût et arôme synthétique (E637).

    Jus de fruits concentré: sirop obtenu suite à la réduction de l’eau dans le jus, c’est un produit riche en fructose, glucose ou saccharose en fonction du fruit.

    Mélasse: produit généré par le raffinage du sucre de canne ou de betterave. Seule la mélasse issue de la canne est propre à la consommation humaine. C’est un sirop épais et visqueux qui peut être utilisé en cuisine pour remplacer le sucre simple, il est essentiellement composé de saccharose.

    Miel: ce sucre naturel qu’on ne présente plus, est riche en fructose et a un pouvoir sucrant souvent plus élevé que le saccharose.

    Muscovado: c’est un sucre naturel de canne roux non raffiné, purifié, filtré puis caramélisé composé de saccharose.

    Sirop d’agave: c’est un sucre issu de l’extraction de la sève de l’agave, la plante qui sert à fabriquer la téquila. Il a un goût relativement neutre comparé à celui du miel. C’est un édulcorant naturel avec un pouvoir sucrant plus élevé que le sucre blanc, avec une forte teneur en fructose.

    Sirop d’érable: sucre issu de la sève de l’érable à sucre qui a été bouillie. Il est riche en saccharose.

    Sirop de bouleau: il est issu à partir de la sève du bouleau mais il est moins sucré que son cousin le sirop d’érable et a un goût particulier qui s’apparente au caramel épicé, il est composé de fructose et de glucose.

    Sirop de glucose-fructose: c'est un sirop de glucose qui contient une proportion de fructose, c'est un produit essentiellement utilisé par les industriels.

    Sirop de maïs: issu de la fécule de maïs, avant transformation il est essentiellement composé de glucose. Il est utilisé principalement en confiserie, mais on peut le retrouver dans les boissons, les fruits en conserve, les crèmes glacées... l’industrie agroalimentaire utilise une version de ce sirop qui est riche en fructose, surtout pour les boissons gazeuses.

    Sirop de malt: c’est un sirop confectionné à partir de graines d’orge germées, séchées, grillées puis moulues qui vont ensuite être fermentées. Ce produit est une sorte de mélasse sucrée composé de maltose, destinée à certaines recettes, mais elle permet également la confection d’alcools tels que la bière ou le whisky.

    Sirop de riz: issu de la fermentation du riz brun et d’orge entier, composé de maltose. Il est souvent utilisé par les industriels pour les barres énergétiques destinées aux sportifs.

    Sirop de sorgho: c’est un sirop issu des tiges du sorgho commun, une céréale d’origine africaine. La tige va être pressée, puis chauffée; ensuite en évaporant l’eau, on va obtenir un sirop couleur or. On retrouve essentiellement de l'amidon.

    Sucre brut: il se présente sous forme de cristaux bruns et secs, il est issu du jus de la canne à sucre non raffiné et évaporé.

    Sucre de canne / cassonnade / sucre brun: c’est un sucre roux brut issu de la canne à sucre non raffinée.

    Sucre de coco: il provient de la sève de la fleur de cocotier et ressemble au sucre roux, mais avec un index glycémique plus bas.

    Sucre de dattes: issu de la déshydratation et le broyage des dattes, il ressemble au sucre roux, les bénéfices nutritionnels de ce fruit en plus. Il contient essentiellement du fructose et du glucose.

    Sucre de raisin: suite aux vendanges, le jus de raisin restant subit une évaporation afin d’obtenir un concentré liquide des sucres du raisin contenant du glucose.

    Sucre Demerara: extrait du sucre de canne qui provient de Guyane, il est granulé, humide et enrobé de mélasse onctueuse.

    Sucre glace: cristaux de sucre blanc moulus en poudre très fine.

    Sucre inverti: mélange de sirop de glucose et de sirop de fructose à concentration égale qui affiche un pouvoir sucrant légèrement supérieur au fructose. Il est très utilisé par l’industrie pour la biscuiterie grâce un fort potentiel technologique (liant, texture, couleur, goût).

    Golden syrup: sucre inverti (glucose et fructose) obtenu à partir de la mélasse lors de la fabrication du sucre de canne. Il est utilisé en cuisine pour son fort pouvoir sucrant et le fait qu'il ne dessèche pas.

    Sucre turbiné / turbinado: sucre de canne semi-raffiné avec des cristaux plus ou moins colorés.

     

  • Petits piments (piquillos) à la morue

    Pour 4 personnes

    400g de morue; 1 boîte de piments

    1 gousse d’ail, 1 pincée de piment d’Espelette

    1 citron; 1 bouquet garni

    2 cuillères à soupe de crème fraîche, Sel et poivre

    Comment faire dessaler la morue? Mettre cette dernière dans un panier à trous et la plonger toute la nuit dans un saladier plein d'eau afin que le sel s'évacue… si vous pouvez changer l'eau deux ou trois fois. Sortez le poisson par le haut (le sel se dépose) si vous devez faire attention au sel, laissez tremper la morrue quelques heures dans du lait; retirez et épongez bien.

    Portez à ébullition une casserole d’eau et versez le jus d’un demi-citron. Ajoutez alors la morue découpée. Laissez cuire pendant 10 minutes  à feu moyen.

    Quand la cuisson est terminée, retirez la morue en faisant attention à ne pas se brûler, délicatement. Egouttez-la, puis retirez délicatement toutes les arêtes.

    Mélangez la morue et la crème fraîche ensemble. Ajoutez l’ail haché. Ciselez le bouquet garni et ajoutez. Salez et poivrez.

    Lavez les piments et égouttez-les. Poursuivez en les garnissant de mélange à la morue.

    Posez-les dans un plat et vous pouvez arroser les piments d’un filet d’huile d’olive.

    Faire cuire dans de l'huile d'olive jusqu'à tendreté des piments

    Astuces: Servez avec une purée de pommes de terre et de préférence, préparée maison.

    Vous pouvez aussi utiliser des poivrons

  • Rappel hygiène et sécurité des aliments crus

    Recommandations pour prévenir les infections à E. coli responsables du SHU

    Les E. coli responsables du SHU sont présentes dans les intestins de nombreux animaux ruminants (vaches, veaux, chèvres, moutons, daims, etc.) et sont éliminées par les excréments qui peuvent alors contaminer l’environnement (eaux, fumiers, sols) et les aliments. Ces bactéries supportent bien le froid (survie dans un réfrigérateur ou congélateur), mais sont détruites par la cuisson.

    La transmission de la bactérie peut être évitée par des gestes simples, en particulier chez les enfants de moins de 16 ans et les personnes âgées :

    • le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas ;
    • les viandes, et surtout la viande hachée de bœuf, mais aussi les préparations à base de viande hachée, doivent être bien cuites à cœur (et non pas rosées à cœur);
    • le lait cru, les fromages à base de lait cru et les produits laitiers fabriqués à partir de lait cru ne doivent pas être consommés par les enfants de moins de 5 ans ; préférer les fromages à pâte pressée cuite (type Emmental, Comté, gruyère, Beaufort), les fromages fondus à tartiner et les fromages au lait pasteurisé ;
    • les préparations à base de farine (pizza/pâte à cookies/gâteau/à tarte...) ne doivent pas être consommées crues ou peu cuites ;
    • les légumes, la salade, les fruits et les herbes aromatiques, en particulier ceux qui vont être consommés crus doivent être soigneusement lavés avant consommation, après épluchage le cas échéant ;
    • les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés ;
    • les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés et consommés rapidement ;
    • les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec des aliments crus), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés ;
    • les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.) ;
    • enfin, il faut éviter le contact des très jeunes enfants (moins de 5 ans) avec les vaches, veaux, moutons, chèvres, daims, etc., et leur environnement; en cas de contact avec ces animaux le lavage des mains doit être systématique

    Source : Santé Publique France. 

  • Violente épidémie de la bactérie "E. coli en France

    Au 11 mars 2022, 26 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) "liés à des bactéries E. coli présentant des caractéristiques similaires ont été identifiés" chez des enfants de 1 à 15 ans, et "deux enfants sont décédés", a déclaré Santé publique France dans un communiqué. Fin février, l’agence avait fait part du premier décès.

     

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    Les 26 cas recensés "sont survenus dans neuf régions de France métropolitaine: Nouvelle-Aquitaine (6 cas), Hauts-de-France (5 cas), Ile-de-France (4 cas), Pays de la Loire (4 cas), Bretagne (3 cas), Bourgogne-Franche-Comté (1 cas), Grand-Est (1 cas), Provence-Alpes-Côte d’Azur (1 cas) et Auvergne-Rhône-Alpes (1 cas) ", et "22 cas supplémentaires sont en cours d’investigation", précise le communiqué.

    Chez l’enfant, le SHU est causé le plus souvent par une infection avec une bactérie appartenant à la famille des E. coli, qui se manifeste entre trois et dix jours après la contamination par de la diarrhée souvent accompagnée de sang, des douleurs abdominales et parfois des vomissements, qui peuvent évoluer après une semaine environ vers une forme sévère dans environ 10% des cas.

    Chaque année, environ 160 enfants atteints de SHU sont déclarés à Santé publique France, qui a mis en place un dispositif de surveillance (services de néphrologie pédiatrie) de cette maladie depuis 1996.

    On remarquera que Santé Publique France a la prudence d’affirmer qu’"à ce stade, l’investigation épidémiologique n’a pas permis d’incriminer une source de contamination particulière", alors que des chercheurs indépendants, dont le docteur vétérinaire Alain de Peretti, président-fondateur de Vigilance halal ont clairement montré que l’abattage halal est actuellement la principale source de propagation d’E. Coli dans l’alimentation:

    Par idéologie – ou plus simplement par trouille… – les "autorités sanitaires" préfèrent jouer avec la santé et la vie de nos enfants, plutôt que de dénoncer une pratique obscurantiste observée par un nombre croissant de "Français", au fur et à mesure de l’islamisation de notre pays.

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    Sur son blog, le docteur de Peretti vient de s’exprimer aujourd’hui-même sur le problème:

    https://www.facebook.com

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    Le spectacle des viscères et peaux de moutons jetés pêle-mêle dans les poubelles de nos rues, voire à même la chaussée, le jour de l’aïd el kébir en est la triste illustration.

    https://video.lefigaro.fr/figaro

     

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    NB: Entretien avec le Dr de Peretti, le 15 février dernier, sur son dernier livre: "L’islam sans voile. Ouvrez les yeux!"; éditions La Nouvelle Librairie, collection " Cartouche " de l’Institut Iliade

    Henri Dubost

  • Pour de bonnes défenses immunitaires

    Des chercheurs de l’Université de Yale ont mis en évidence un mécanisme expliquant pourquoi des restrictions caloriques modérées — sans régime spécifique — modifient l’état immunométabolique du corps d’une manière à le faire rajeunir. Cette analyse est la plus solide jamais menée sur les effets des régimes hypocaloriques à long terme chez l’Homme. Une protéine pourrait en être la clé et constituer une nouvelle cible thérapeutique anti-âge.

    Le vieillissement est un ensemble de processus entrainant le déclin structurel et fonctionnel de l’organisme, augmentant le risque de maladies et la mortalité. Les nombreux changements cellulaires et tissulaires liés à l’âge sont généralement considérés comme dégénératifs. Si l’on ne peut préciser lequel est celui qui déclenche tous les autres, nous savons que tous contribuent aux changements phénotypiques liés à l’âge et à la sensibilité face aux maladies.

    À titre d’exemple, les maladies auto-immunes (surproduction d’anticorps s’attaquant aux constituants même de l’organisme) se développent, les phénomènes inflammatoires s’amplifient (réaction disproportionnée de l’organisme face à une infection) ou à l’inverse s’amoindrissent. Ces processus témoignent de la production restreinte de certains globules, les lymphocytes T.

    Les personnes âgées sont dites immunodéprimées. Nous en avons fait la douloureuse expérience avec la pandémie de COVID-19. Elles furent les premières touchées, avec celles dont le système immunitaire était plus faible. Par la suite, l’immunité induite par les vaccins diminuait plus rapidement chez ce même type de personnes.

    Réduire l’inflammation en réduisant l’apport calorique

    Étudier les apports nutritionnels est pertinent dans la recherche anti-âge. Effectivement, il a été démontré que de nombreux êtres vivants, y compris les primates non humains, faisant face à des restrictions caloriques par manque de ressources (limitées ou indisponibles temporairement) dans certains milieux de vie, montrent un allongement de leur espérance de vie. Ils retardent leur vieillissement. En conséquence, les scientifiques de Yale ont testé si les régimes hypocaloriques à long terme généraient les mêmes avantages systémiques pour la santé chez l’homme. Spadaro et al. se sont focalisés sur la façon dont la restriction calorique (ou régime hypocalorique) à long terme chez l’homme influence la réponse immunitaire et l’inflammation.

    "Nous savons que l’inflammation chronique chez l’homme est un déclencheur majeur de nombreuses maladies chroniques et, par conséquent, a un effet négatif sur la durée de vie", a déclaré dans un communiqué V. D. Dixit, co-auteur de l’étude et directeur du Yale Center for Research on Aging. Les gènes et voies intervenant dans la réponse à une restriction alimentaire contrôlent un large éventail de fonctions clés, comme la traduction des protéines, la fonction mitochondriale, le stress oxydatif, l’inflammation ainsi que le métabolisme cellulaire des graisses, des protéines et des glucides.

    Pour leur étude, les chercheurs ont exploité les données issues d’un essai clinique historique débuté en 2007, appelé CALERIE. Plus de 200 sujets sains non obèses ont été étudiés, la moitié devait réduire son apport calorique de 25%. L’essai a duré deux ans, compilant un grand nombre de données physiologiques concernant les effets à long terme de la restriction calorique.

    Sparado et ses collègues ont alors analysé le thymus, une glande se trouvant au-dessus du cœur, productrice des lymphocytes T (partie essentielle du système immunitaire). L’activité de cette glande est maximale chez l’enfant et le jeune adulte, mais elle vieillit plus rapidement que les autres organes'.Au moment où les adultes en bonne santé atteignent l’âge de 40 ans, 70% du thymus est déjà gras et non fonctionnel. Et en vieillissant, le thymus produit moins de lymphocytes T", précise Dixit. Les personnes âgées, comme dit plus haut, sont immunodéprimées.

    L’imagerie par résonance magnétique (IRM) a été utilisée pour déterminer s’il y avait des différences fonctionnelles entre les glandes thymus des deux groupes de l’essai. Le résultat est que l’organe semble avoir rajeuni! En effet, les glandes présentaient moins de graisse et un plus grand volume fonctionnel après deux ans de restriction calorique: elles produisaient plus de lymphocytes T qu’au début de l’étude.

    Malgré cette découverte spectaculaire, aucune différence dans l’expression des gènes de ces cellules immunitaires n’a pu être démontrée'.Il s’avère que l’action était vraiment dans le micro-environnement tissulaire et non dans les cellules T sanguines", a déclaré Dixit, en l’occurrence dans le tissu adipeux des participants à l’étude. Il faut savoir qu’il existe plusieurs types de cellules immunitaires dans les tissus adipeux. Lorsqu’elles sont suractivées, elles deviennent une source d’inflammation. L’équipe a mis en évidence des changements significatifs dans l’expression génétique du tissu adipeux. Un gène codant pour une protéine PLA2G7 a été fortement inhibé dans le groupe ayant suivi un régime hypocalorique.

    Une protéine comme nouvelle source de jouvence? Résultats à modérer…

    Le gène PLA2G7 code pour une enzyme inflammatoire, la phospholipase A2, associée aux lipoprotéines Lp-PLA2. Elle se retrouve notamment au niveau des plaques d’athérosclérose. C’est un facteur d’activation plaquettaire (PAF). Ce dernier, formé après l’action de Lp-PLA2, provoque des agrégations plaquettaires, mais également des réactions inflammatoires aiguës, allant jusqu’au choc anaphylactique.

    Une expérience de laboratoire chez la souris a démontré que l’inactivation du gène PLA2G7 diminue l’inflammation en améliorant les marqueurs de la fonction thymique et de certaines fonctions métaboliques chez les souris âgées. Cela serait dû au fait que PLA2G7 cible un mécanisme spécifique d’inflammation appelé l’inflammasome NLRP3, expliquent les chercheurs.

    En plus de cela, une méta-analyse antérieure impliquant un total de 79 036 participants dans 32 études prospectives a révélé que les niveaux de Lp-PLA2 sont positivement corrélés à un risque accru de développer une maladie coronarienne et d’accident vasculaire cérébral. Un médicament pour inhiber la production de PLA2G7 a été développé, mais les essais cliniques (achevés en 2013) n’ont pas été concluants. PLA2G7 est aujourd’hui étudié pour jouer le rôle de marqueur de l’arthrosclérose, car se liant fortement aux plaques d’athérome, il permettra de localiser ces dernières par imagerie.

    V.D. Dixit précise que "l’identification de ces facteurs nous aide à comprendre comment le système métabolique et le système immunitaire communiquent, ce qui peut nous indiquer des cibles potentielles susceptibles d’améliorer la fonction immunitaire, de réduire l’inflammation et, potentiellement, d’augmenter la durée de vie en bonne santé".

    Malgré ces bénéfices, le maintien de la restriction calorique et la prévention de la malnutrition sont difficiles chez l’homme, et liés à des effets secondaires importants. Par exemple, une réduction prolongée de l’apport calorique peut nuire à la cicatrisation des plaies, réduire le potentiel de lutte contre les infections, conduire à l’ostéoporose et diminuer la fertilité et la libido.

    Situé à l’intersection du métabolisme et de l’immunité, PLA2G7 pourrait médier les effets immunométaboliques de la restriction calorique afin de réduire l’inflammation et prolonger l’espérance de vie, sans les effets négatifs d’une réelle restriction. Elle serait une cible de choix pour un nouveau traitement anti-âge, ou du moins pour "retarder l’apparition de maladies liées à l’âge", comme le déclare le Dr D. Belski, auteur principal de l’étude CALERIE.

    Il peut y avoir un débat sur le meilleur type de régime à suivre, mais cette étude démontre que le simple fait de manger moins peut suffire à générer des avantages substantiels pour la santé.

    Source: Science

  • Veau sauté basquaise

     

    RAPPEL: toutes les recettes posées ici, sont des recettes que je réalise, bien sûr!

    Préchauffez le four à 180°C.

    Pour 4 personnes

    1kg d'épaule de veau; 800g de pommes de terre

    1 poivron rouge; 1 poivron vert, 2 grosses tomates

    2 gousses d’ail,  1 botte d'oignons nouveaux

    2 pincées de piment d'Espelette, Huile d'olive

    1 bouquet de thym; 2 feuilles de laurier; 60cl de jus de veau

    Faites chauffer une casserole d’eau et déposez les pommes de terre. Faites-les cuire pendant 30 - 35 minutes jusqu’à ce qu’elles deviennent fondantes. Réservez.

     Coupez finement les oignons nouveaux et réservez les queues. Coupez ensuite en dés les poivrons rouge et vert, tout en retirant bien les pépins.

    Dans une casserole d’eau bouillante, faites cuire les tomates furtivement (à peine quelques secondes), puis plongez directement dans l’eau glacé. Vous pouvez alors les épluchez et les épépiner à leur tour. Coupez alors les tomates en quatre.

    Hachez ensuite les gousses d’ail pour les réduire en purée.

    Occupez-vous ensuite de l’épaule de veau en la coupant en petits morceaux. Faites-la revenir avec l’huile d’olive pendant 5 minutes.

    Dans une cocotte, faites sauter les oignons nouveaux avec de l’huile d’olive. Incorporez alors les poivrons et l’ail. Versez un filet d’huile d’olive. Assaisonnez encore avec le thym et la feuille de laurier. Quand les légumes deviennent fondants, ajoutez l’épaule de veau. Salez et poivrez.

    Ajoutez le piment d’Espelette. Remuez. Couvrez la cocotte. Faites cuire pendant 1h30.

    Quand la cocotte a fini de cuire, ajoutez les pommes de terre et les tomates, ainsi que les queues d’oignons nouveaux que vous avez coupés.