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Recettes - Page 221

  • Une estouffade genre chili

    300 g de haricots lingots (pour une fois) ou des fèves sèches ou des pois chiches

    250 g de cansalade en fines tranches

    300 g de chair à saucisse

    250 g de bœuf haché

    30 cl de coulis de tomate, 1 ou 2 oignons jaunes

    4 gousses d’ail; 1 bouquet garni; 2 ou 3 feuilles de sauge

    2 cuillerées à café de paprika; sel, une pincée de poivre

    2 cuillerées à soupe de graisse de canard; 2 cuillerées à soupe de vinaigre de vin

    Mettez les lingots dans une marmite et couvrez-les d’eau froide. Ajoutez le bouquet garni.

    Amenez lentement à ébullition et laissez frémir une heure.

    Versez la graisse de canard dans une sauteuse et mettez-y l’ail et l’oignon finement hachés. Lorsqu’ils sont légèrement bruns, ajoutez la chair à saucisse et le bœuf haché que vous avez auparavant émiettés.

    Ajoutez le paprika, le poivre, les feuilles de sauge ciselées et salez.

    Faites revenir le tout environ 15 min, en détachant bien les viande avec une fourchette.

    Ajoutez le coulis de tomate.

    Quand les haricots sont suffisamment cuits, égouttez-les et récupérez 30 cl de jus de cuisson. Préchauffez votre four à 240°C (thermostat 8).

    Mélangez les haricots à la viande hachée et garnissez-en un plat allant au four.

    Versez 30 cl de jus de cuisson et le vinaigre dans le plat. Couvrez des tranches de cansalade et parsemez de feuilles de sauge. Enfournez pour 10 à 15 minutes et laissez croûter si vous le voulez après avoir saupoudré de chapelure. Lorsque la cansalade est dorée ou le plat bien croûté, sortez le plat du four et dégustez.

     

  • Des pommes, des poires, et des scoubidous, bidous, ha! chanson que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître....

    La pomme que nous consommons aujourd'hui est une descendante de l'espèce Malus sieversii consommée par l'homme depuis le Néolithique sur les plateaux d'Asie centrale (la région d'Almaty au Kazakhstan en revendique l'origine). Il y a 3 000 ans, elle était déjà consommée par les Chinois.

    Au Moyen Âge, les monastères et les couvents ont joué un rôle important dans le développement de sa culture.

    Jadis, on utilisait les vertus thérapeutiques de la pomme qui entrait dans la confection d'onguents (ainsi le mot “pommade“ vient-il du mot “pomme“).

    Dans le calendrier républicain français, le jour de la pomme était généralement le 22 octobre, 1er jour du mois de brumaire. Pomme est donc aussi un prénom révolutionnaire. Après la Révolution, il n’est plus utilisé jusqu’en 1979, année où il est donné à 5 filles. Il est attribué toujours de trois à sept fois par an. Il se fête le 22 octobre (1er brumaire).

    Variétés locales du Midi-Pyrénées

    Pomme d’ile de graine, platet, coutras, perassse, de l'estre, passe-rose, pommes-d'anis, (toutes très consommées dans les années 50); apion. Dans le Tarn et Garonne, on trouve encore une variété du coin: la bertanne et la plus consommée par chez nous était, entre 1960 et 1980 la golden délicioux.

    On en parle dans le dictionnaire géographique de 1834 de Briand de Verzé –la délicieuse pommes reinette de Barousse et de Saint Savin dans les Hautes-Pyrénées“ qui semble être la reinette du Comminges.

    La reinette d'or ou reinette dorée se trouvait dans le Lot, Lot et Garonne, la Dordogne et que certains trouvent “excellentissimes“. L'Aveyron a été longtemps le premier département producteur de pommes de Midi-Pyrénées.

     Il existe un conservatoire à Puycelsi (Tarn) qui essaie de remettre quelques unes d'entre elles en culture.

    Beaucoup de ces variétés ont disparues: trop petites pour passer dans les machines des industriels? ou autres, les idées négatives de ces gens sont pléthore pour nous faire avaler des pommes calibrées et propres sur tous les angles. Depuis les années 70, les pommes des vergers modernes sont des pommes venant de l'étranger!

    BON A SAVOIR

    Bien que la pomme a des effets positifs pour la santé, l'acidité contenue dans les pommes ou le jus de pomme présente des risques pour les dents, en attaquant la dentine et l'émail dentaire. Certaines pommes contiennent jusqu'à quatre cuillères à café de sucre qui contribue à élever le taux d'acidité dans la bouche. Un phénomène particulièrement marqué quand la pomme est mangée crue et lentement. Se rincer la bouche ou boire de l'eau après avoir mangé une pomme ou bu du jus de pomme réduit les effets négatifs de l'acidité contenue dans les pommes sur les dents.

    Tourtière (Gascogne); Pâtisserie parfumée à l'armagnac

    Température de service: Froide ou tiède

    Mets similaires

    Tourtière aux pommes ou aux pruneaux: prochainement, la recette.

    La pomme utilisée autrefois est la reinette dorée; très petite, elle était fastidieuse à peler.

    La tourtière est un gâteau aux pommes ou aux pruneaux de Gascogne, appelé simplement "tourte aux pommes" dans les autres régions de France.

    Recette très difficile, la pâte doit être étalée très finement sur une table farinée, sans être trouée. Elle doit être si fine qu'on peut voir en transparence: on appelle cette pâte le voile de la mariée.

    Depuis quelques années, pour simplifier cette recette, une partie des couches de pâte est remplacée par des pommes en tranches ou des pruneaux. La tourtière est parfumée à l'armagnac.

    Elle est également connue sous le nom de croustade ou de pastis gersois. Ce gâteau traditionnel est à l'origine de deux fêtes traditionnelles dans deux communes voisines du Lot-et-Garonne. À Penne-d'Agenais, tous les ans, le deuxième dimanche du mois de juillet, les fabricantes de la région viennent soumettre leur meilleure tourtière à un jury de spécialistes locaux. Après dégustation, la meilleure fabricante est récompensée, et sa tourtière présentée à la foule par le groupe folklorique du village, les Tourtiérayres. Tournon-d'Agenais célèbre également cette tradition en août.

    Traditionnellement on réserve le mot de "pastis" à la pâte étirée et celui de "croustade" à une pâte feuilletée au beurre postérieure (XVIIIe.). La croustade est plus urbaine et se retrouve dans l'est du département du Gers, alors que le pastis est plutôt de l'ouest. "Tourtière" est, par contre, un mot généralement utilisé en Béarn. Pour réaliser le feuilletage du pastis, la graisse utilisée était celle de l'oie, passée à l'aide d'une plume sur le pâton.

    Les pommes étaient souvent séchées, on en utilisait aussi pour la pâtisserie, cuites en omelettes, surtout les variétés précoces qui sont plus sucrées et juteuses. Les pommes moins bonnes étaient données aux volailles ou on en faisait du cidre, comme dans l'Ariège, les Hautes-Pyrénées et en Aveyron. Pour cela, on prenait de la coutras, dans les Hautes-Pyrénées c'était la perasse et en Aveyron, plus de variétés: la batude, clos-renou, passe-rose, rougeasse, verdale.

    La recette de la compote est tellement simple, que je ne vous fais pas l'injure de l'installer... sauf, si vous me la demandez.

  • Salades à ma façon

    Voici des salades que je prépare souvent; plus vous rajoutez d'ingrédients, plus elle peut servir de repas complet

    Il vous faut, bien sûr pour commencer de la salade verte… celle que vous voulez, perso, je change souvent, ces ingrédients sont tous pour salade verte... ils peuvent servir pour d'autres recettes: pâtes, riz, pois chiches, nous verrons plus tard...

    En été, pour qu'elle soit bien complète, je rajoute l'un ou l'autre ou plusieurs de ces ingrédients

    1 œuf dur par personne

    1 tranche cansalade par personne qu'il faut faire rissoler avant pour le goût et pour retirer le gras

    30 g de cerneaux de noix par personne que vous pouvez faire sauter s'il elle ne sont pas fraîches et si elle sont dans du plastique

    30 g de cubes de 2 fromages: cela peut être un mélange de Roquefort et de conté ou gruyère; il faut les passer au frigo pour mieux les couper en dé… souvent, je met des morceaux de chèvre, le fromage préféré de ma fille

    1 filet d'anchois par personne que vous laissez entier ou faites fondre dans le gras de la cansalade et donc, on ne sale pas la salade

    1 dizaine d'olives noires ou vertes non ou dénoyautées au poivre, c'est mieux.

    3 ou 4 câpres par personne que vous aurez l'intelligence d'écraser avec le plat de la lame d'un couteau large

    1 tranche de jambon de pays entière ou demi par personne que vous coupez si vous voulez en grosses lanières

    1 ou 2 chipolatas ou merguez (qu'il faut cuire à noir pour retirer le gras), des rondelles de chorizo que vous pouvez aussi faire sauter à la poêle pour retirer le gras

    Pour la gasconnade, allez-y de vos gésiers ou foie de volaille confits, sans oubliez de les passer par la poêle pour retirer du gras.

    Si vous faîtes diététique, filets de poulet pochés.

    Si vous ne mettez aucun ingrédient à cuire de  ci-dessus, vous pouvez mettre du saucisson à l'ail ou du saucisson à cuire de la mortadelle, ou de la saucisse de foie

    Vous pouvez rajouter des crudités râpées, tous les légumes se râpent et peuvent se consommer crus (carottes, courgettes, radis) n'oubliez pas l'avocat mais attention, c'est gras donc, mollo sur les huiles!

    Et hop! ajoutez des lanières de poivrons rouge à l'huile ou des tomates confites (perso, j'aime pas les tomates confites, mais chacun son truc).

    Et pour l'assaisonnement, soyez fou en raifort ou en moutarde, beaucoup de moutarde très épicée, maison (je la fais moi-même) vinaigre maison comme je fais, quelques semences de fenouil pour le goût anisé ou une rasade d'anisette, huile de noix surtout ou de noisettes, huile d'avocat ou d'olive que vous trouverez sur le site suivant,

    www.biotine-sep.com

    le vinaigre peut provenir des câpres ou des cornichons, il est très parfumé, rasade de vinaigre balsamique si vous y tenez… j'ai une de mes cousine qui m'a dit un jour: pour les sauces, je ne me casse pas la tête, c'est vinaigre balsamique partout!

    Des rondelles d'oignons rouges, c'est excellent pour ce que vous avez! et si vous avez le temps, faites du pain tchintché, cela apporte un goût apéritif pas croyable. N'oubliez pas la ciboule, les oignons nouveaux.....

    Je ne rajoute pas de “poissonnade“: moules, seiches, crevettes etc… c'est une autre recette, je ne mélange pas les crudités et les fruits de mer mais, si cela vous convient, à votre aise.

    oignons rouge.JPG

  • A Pâques, l'omelette pascale, bien sûr!

    La tradition pascale par chez les Toulousains, c'est aussi de chercher des œufs en chocolat dans les jardins...

    (Dans notre famille, on l'a fait un peu et puis, chercher des œufs, ça ne dure que le temps où  la fratrie a cru au Père Eternel et à toutes ces bondieuseries... le 10 avril 1958, la famille à stoppé tout ça... mais, c'était notre problème à nous.) N'empêche, l'omelette sucrée, il n'y a pas à déroger à Pâques comme le restant de l'année.

    Il y a près de Toulouse, un village qui s'appelle Bessières et où les habitants réalisent une omelette géante pour plusieurs milliers de personnes. Ils ont été dans le Livre des Records.

    Il faut se battre pour en avoir un bout d'environ 6 cm dans une assiette en carton!

    Mais, c'est tout un travail qui s'étale de longues heures durant.Comme d'habitude, les bénévoles sont à féliciter pour leur courage.

    Pendant tout ce temps,  la fête et les forains vont vous soulager de quelques piécettes pour la barba à papa, les churros, oreillettes et crêpes en tout genres

    Omelette Pascale soufflée

    Ingrédients (pour 4 personnes)

    5 œufs

    3 ou plus cuillères à soupe de sucre en poudre

    1 bouteille d'eau de Vichy (à défaut, une eau gazeuse d'une autre marque)

    1 c à café de bicarbonate de sodium (pas trop, sinon c'est salé)

    1 lichette d'eau de fleurs d'oranger ou quelques gouttes d'amandes amères

    Le bicarbonate de sodium apporte, avec l'eau de Vichy, beaucoup de légèreté.

    Bien mélanger le tout et cuire dans une poêle chaude avec un morceau de beurre.

    Pour la rendre mousseuse, il suffit à mi-cuisson de stopper le feu et de servir aussitôt.

    Vous pouvez y couler par-dessus du beurre fondu (dans lequel vous pouvez ajouter de la cannelle en poudre)

    ATTENTION: chez moi, on ne pliait pas l'omelette: on la laissait entière, bien ronde. Nos omelettes contenaient souvent des bonnes choses, dont, inutile de songer à la plier!

    Pour les gourmands, n'oubliez pas de faire une grosse jatte de crème Chantilly!

    (attention aux calories!)

     

    Omelette-soufflee.png

     

     

     

     

     

     

  • Pour ceux qui ont des chasseurs dans la famille: Perdrix au chou

    J'en ai eu beaucoup... dont, deux cousins germains qui étaient classés "meilleurs chasseurs" du côté de St Laurent de Neste.

    Même qu'ils tatinaient fort bien  le goujon en plus d'être de redoutables chasseurs de sangliers.

    Un de mes oncles n'a jamais raté l'ouverture de la palombe, du côté de Pau... donc, cette recette, on la mettait à la carte familiale quelques fois!

     

    Perdrix au chou

    Pour 4: 1 petite perdrix par personne ou 2 moyennes

    1 chou vert, 200 g de saucisson à l'ail, 150 g de cansalade, de la graisse de canard

    2  oignons jaunes, 2 clous de girofle, sel poivre, 1 feuille laurier et du thym frais, bouillon bouillant (!!!)

    Préparez en premier le chou: coupez-le en deux, ôtez les feuilles abîmées et les cotes dures. Faites-le blanchir deux minutes dans de l'eau bouillante puis, rafraichissez dans de l'eau froide et laissez tremper quelques minutes. Ensuite, essorez le bien.

    Faites dorer les perdrix une à une et de toute part dans la cocotte contenant la graisse d'oie ou de canard. Salez, poivrez. Rajoutez la cansalade pour qu'elle dore aussi. Retirez-les. Faites brunir les oignons en cubes. Retirez avec les perdrix.

    Dans la cocotte, rajoutez le chou coupé en gros tronçons, les carottes en tronçons, salez, poivrez, faites suer les légumes 5 mn en remuant bien et feu moyen-bas; versez le bouillon; ajoutez les clous de girofle, le thym et laurier; augmentez le feu pour qu'il soit moyen fort, ajoutez les perdrix, la cansalade, les oignons, le saucisson à l'ail coupé en tronçons. Couvrez la cocotte en fonte et laissez cuire de 1 h 15 à plus, selon l'âge des perdrix. Goutez pour savoir si vous rajoutez sel et poivre.

    Si vous faites cuire en cocotte vapeur, la cuisson aura lieu à petit chuchotement environ 50 minutes.

    Déposez les perdrix sur un plat creux et les légumes dans un autre ou disposez autour des volailles sauvages. Posez les tranches de saucisson à l'ail en bord de plat.

     

  • Roquefort et sa recette d'été

    Chose promise, chose due. Le Roquefort est à mon avis le meilleur fromage au monde. Parce qu'il était le préféré de mon papa (on a presque toujours un souvenir inouï de son enfance avec papa) et parce qu'il est -pour moi- mon ancrage viscéral dans le terroir toulousain comme le confit, le foie gras et le cassoulet.

    Le lieu, l'histoire

    C’est au sein d’un immense éboulis rocheux en bordure des Grands Causses, sous le plateau du Combalou, que les caves de Roquefort ont été aménagées. L’air humide, provenant des entrailles de la montagne, y pénètre par de longues failles appelées "fleurines". C’est ici que s’accomplit un miracle de la nature qui donnera au Roquefort sa saveur incomparable.

    Si l’affinage se fait uniquement à Roquefort, le lait nécessaire à la production du fromage est collecté dans une zone s’étendant sur le département de l’Aveyron et les départements limitrophes.

    Les caves de Roquefort sont situées au cœur des effondrements du plateau du Combalou sur la commune de Roquefort-sur-Soulzon et comportent des failles ou fleurines, indispensables à la ventilation naturelle des caves et au bon affinage du fromage de Roquefort.

    Les origines sont assez floues. Toutefois, un premier témoignage écrit datant du XIème siècle a été retrouvé : une donation au monastère de Conques mentionnait, parmi les revenus, deux fromages à fournir par chacune des caves de Roquefort.

    Dès le VIIIe siècle, le Roquefort est cité dans de nombreux actes, donations, rentes et autres, Charlemagne en avait même fait son fromage favori.

    Il faut attendre 1070 et le temps des Carolingiens pour voir apparaître la première mention Roquefort dans les textes. A la fin du Moyen-Age, le Roquefort entame sa conquête des plaines méridionales (Toulouse, Marseille, Montpellier).

    En 1411, une Charte de Charles VI reconnaît la nécessité vitale de défendre le Roquefort "en un pays où ne pousse ni pied de vigne, ni grain de blé". Charles VI confère aux habitants de Roquefort le monopole de l’affinage et fait des caves un lieu protégé.et en 1666, un arrêt du Parlement de Toulouse concède aux habitants de Roquefort " le monopole de l’affinage du fromage tel qu’il est pratiqué de temps immémorial dans les grottes dudit village".

    L’arrêt du parlement de Toulouse en 1666 punit les marchands de faux Roquefort. Au siècle des lumières, Diderot décerne au Roquefort le titre de roi des fromages. Malgré la Révolution, les privilèges accordés à Roquefort sont maintenus par la Convention qui décide que " ne sera Roquefort que ce qui sortira des caves de Roquefort".

     Au XIXème siècle, de nombreux rapports d’ambassadeurs et de consuls signalent que le Roquefort participe au même titre que le Champagne, à la réputation de la France aux Etats-Unis.

    Le XXème siècle porte le Roquefort vers une notoriété internationale. En 1925, Roquefort est le premier fromage reconnu Appellation d’Origine. En 1951, la Convention Internationale de Stresa, confirme l’Appellation d’Origine Roquefort au niveau international. A ce jour, l’appellation Roquefort bénéficie d’une reconnaissance européenne en tant qu’Appellation d’Origine Protégée, et d’une définition précise des conditions de production à travers les décrets d’appellation du 22 janvier 2001 et du 17 mai 2005.

    La distribution de fromage parvient ensuite à se développer grâce notamment à l’amélioration des transports. Les caves sont agrandies et dotées d’étages pour accroître la capacité d’affinage. On voit apparaître les premières dynasties de fromagers. En 1800, 250 tonnes de Roquefort étaient vendues et ce chiffre s’envole jusqu’à 800 tonnes en 1830.

    Le Roquefort, fabriqué exclusivement à partir de lait de brebis, cru et entier, est un fromage à pâte persillée, en forme de cylindre d’une dizaine de centimètres d’épaisseur et dont le poids varie entre 2,5 et 2,9 kg. Il contient au moins 52 % de matière grasse et se présente dans un emballage de papier d’aluminium portant l’appellation "Roquefort", accompagnée du sigle " AOC " et de la marque confédérale de la "Brebis Rouge".

    Cahier des charges

    Le lait cru et entier provient de brebis de race Lacaune, élevées traditionnellement avec une alimentation à base d’herbe, de fourrages et de céréales provenant au moins à 75% de l’aire géographique de production.

    La durée d’affinage est de 3 mois minimum (dont 14 jours au moins à nu dans les caves naturelles de Roquefort).

    Zone de production : départements de l’Aude, de l’Aveyron, du Gard, de l’Hérault, de la Lozère, du Tarn.

    Fabrication

    La fabrication du Roquefort s’effectue dans le respect des traditions : le lait est d’abord chauffé et caillé à l’aide de présure, puis l’ensemencement au Penicillium s’effectue soit au moment de l’emprésurage, soit à la mise en moules, après découpage et brassage du caillé. Le fromage est retourné cinq fois par jour au cours de l’égouttage. Après le salage, effectué avec du gros sel marin, les pains sont transportés à Roquefort pour y être affinés.

    La phase d’affinage en caves ventilées naturellement est complétée par une maturation à basse température. Une fois placé et étiqueté, le Roquefort peut évoluer et s’affiner en toute quiétude. Cela, grâce aux actions des agents d’affinage (Penicillium roqueforti, bactéries lactiques et présure), qui sont modulés par le sel, l’air ambiant et le piquage. Ce dernier permet de libérer le gaz carbonique en tout début de fabrication et d’oxygéner le cœur de la pâte, favorisant le développement du Penicillium roqueforti. Ces facteurs permettent à la pâte de s’affiner progressivement, au sel de fondre et de se diffuser pour atteindre le cœur du fromage au bout de trois mois, et au Penicillium roqueforti de se développer dans les cavités.

    Le roquefort ne peut être vendu avant 3 mois d’âge.

    Choix et dégustation

    À l’œil: pâte veinée de bleu ou vert uniformément.

    Au toucher : pâte onctueuse et bien liée.

    Au nez: bouquet très particulier, avec une légère odeur de moisissure.

    Au goût: saveur à la fois fine et prononcée.

    Le Roquefort ne doit pas connaître d’importantes variations de températures. Le morceau destiné au plateau de fromages sera chambré, comme un grand vin, une heure au moins avant le repas. Le Roquefort entre aussi dans des préparations culinaires : canapés, salades, soufflés, feuilletés...

    Il s’accompagne harmonieusement de vins liquoreux, Sauternes, Jurançon ou de vins doux naturels, Maury, Rivesaltes (c'est mon choix premier ou bien avec un Cahors bien tanin) ou Porto.

    Une anecdote:

     Les caves de Roquefort ont le taux de remplissage le plus faible de France ! En effet, comme tous les bleus en affinage, le Roquefort produit beaucoup de calories et peut prendre plusieurs degrés par jour, c’est la raison pour laquelle les fromages sont placés sur des travées et séparés afin que les calories soient évacuées naturellement, par ventilation.

    Endives crues au Roquefort

    Pour 4 personnes: 250 g de Roquefort (si vous achetez un fromage dont le papier alu est noir, vous avez tout compris!)

    1 endive au moins par personne – plus ou moins 125 g de beurre - 125 g d'amandes ou de noix

    Pour commencez, retirez les feuilles abîmées. Lavez et coupez les endives dans le sens de la longueur et enlevez le cœur. A la place du cœur, mettre un mélange bien homogène fait de fromage de Roquefort et de beurre bien frais, malaxés.

     Dans cette farce, piquez aussi quelques amandes ou noix. Vous pouvez arroser d'un minuscule filet d'huile de noix…

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    et, avant d'être si bon, qu'il est beau!

     

  • Le farci, en boulettes de l'ancien temps, (où l'on faisait les meilleures soupes!)

    Réservé autrefois aux grandes familles avec beaucoup d'enfants et pas bien riches. De nos jours, vous les faites pour utiliser des restes de toutes sortes de viandes,  (veau, bœuf, volailles, porc (saucisse et pâté) fromages et légumes, etc…. parce que vous êtes une ménagère avisée et que vous avez horreur du gaspillage.

    J'ai déjà donné la recette des cannellonis farcis. Nous faisions très régulièrement des boulettes de viandes de cheval surtout, moins chère, pour déguster avec une simple sauce tomate (et un gratin ou de la purée) ou à rajouter dans des pâtes ou du riz. Voici la recette de l'ancien temps!

    80 à  100 g de chair à saucisse par personne, 1 ou  2 œufs entiers selon le nombre de convives.

    2 gousses d'ail, une petite boîte de sauce tomate concentrée, 1 cuillère à café de farine, persil, poivre et sel.

    Il vous faut une poêle en fer et de l'huile ou de la graisse de canard. 1 feuille de laurier

    Faire tremper au moins deux heures dans du lait le pain rassis après avoir retiré la croûte (vous la gardez pour faire de la chapelure).

    Essorez la mie de pain, la mettre dans un saladier avec la chair à saucisse, rajoutez l'ail ciselé, le persil, les deux œufs battus ou non (si vous n'avez que des blancs d'œufs récupérés d'une précédente préparation, ne vous inquiétez pas; pour agréger la viande et la mie de pain ensemble, vous n'avez besoin que du blanc d'œuf. Rajoutez sel, poivre.

    Mélangez bien avec les mains. Si vous trouvez que c'est trop humide, ajoutez de la chapelure ou d'autre mie de pain mouillée de lait.

    Passez les mains sous l'eau tiède et récupérez la valeur d'une cuillère à soupe du farci et roulez bien entre les mains: le fait d'avoir les mains mouillés vous aidera à bien “tourner“ les boulettes sans que la viande de s'attache à vos doigts. N'oubliez pas de bien tasser vos boulettes afin qu'elles soient très compactes;

    Faites chauffer la poêle, rajoutez l'huile et mettre les boulettes au fur et à mesure que vous les avez roulées. Faites les bien rôtir en le remuant puis, au bout de 8 mn environ, ajoutez la sauce tomate, un peu plus d'un quart de litre.

    Pour la sauce tomate: prendre la sauce tomate dans un petit saladier et ajoutez du bouillon de poulet ou de bœuf tiède; remuez bien et ajoutez la cuillerée de farine ou maïzena, salez et poivrez. Ajoutez une feuille de laurier. Et laissez diminuer doucement à feu moyen.

    Versez sur les boulettes dans la poêle et cuire 10 mn à feu doux.

    Vous pouvez remplacer la farine par de la chapelure pour épaissir la sauce. Vous pouvez rajouter une mi'ail toulousaine comme je faisais.

    Deux gousses d'ail, de l'huile de noix ou d'olive, quelques petits bouts (il faut couper les cerneaux de noix, sinon, pour les piler, aie les rhumatismes!) de noix, et de la chapelure fine. Ecrasez les gousses d'ail dans le pilon, rajoutez et écrasez les noix, liez à l'huile, rajoutez suffisamment de la chapelure et versez dans la sauce tomate.

    Pour faire moderne, rajoutez du parmesan: cela a l'avantage de lier tout en salant un peu si vous faites partie de la catégorie qui surveille leur hypertension.

    Vous pouvez, sans la sauce tomate, versez ces boulettes dans des pâtes, du riz….

    Si vous n'utilisez que de la viande de veau, de poulet ou de bœuf, vous roulez une énorme boule et vous l'aplatissez: vous aves fait un steak haché ou hamburger comme disent les amerloques..

    Dans les légumes farcis, c'est la même préparation que vous entrez de force J dans le légume creusé.

    Boulettes de fromage

    Pour 4 personnes:250 g de brousse de brebis et autant de roquefort -vous pouvez tout aussi bien ne faire qu'avec du brousse. 300 g de vert de blettes ou d'épinards;  deux ou trois œufs;100 g de cansalade -ou poitrine (fumée ou non)-, deux cuillères de farine, autant de chapelure, un litre et demi de bouillon; 5 cuillères soupe d'huile d'olive ou pépin de raisin et beaucoup d'épices: poivre noir; thym, cumin par ex. et d'origan ou marjolaine sèche

    Faites sauter les lardons dans un poêle à sec; démarrez à feu doux puis montez en chauffe quand vous voyez qu'ils ont commencé à rendre de l'huile; faites rissoler jusqu'à belle couleur dorée; faites bouillir de l'eau et blanchissez trois minutes votre verdure; là-sortir à l'écumoire, laissez égoutter et mettre sur une planche; découpez en fines julienne sans vous bruler.

    Dans un saladier, mettre les fromages, écrasez bien; rajoutez les épices rajoutez des épices selon le goût. Ajoutez les lardons et les bettes hachées. Salez et goutez; dans un bol à part, battez deux œufs en omelette, versez sur le brousse; mélangez jusqu'à bonne consistance, si nécessaire, rajoutez un autre œuf; il ne faut cependant pas que l'ensemble soit trop mouillé.

    Faire des boulettes avec des mains enfarinées ou mouillées d'eau, d'une très belle grosseur en tassant bien pour qu'elles soient très compactes; si vous avez beaucoup de temps, passez d'une cuillère à l'autre; si vous les plongez dans le bouillon; roulez dans la chapelure puis la farine. Faites bouillir du bouillon et plongez les boulettes; lorsqu'elles remontent à la surface, elles sont cuites. Mais goûtez quand même. Disposez sur un plat avec salade ou bien dans une bonne sauce tomate et saupoudrez de persil et de fromage râpé.

    Si vous souhaitez des boulettes frites; passez-les d'abord dans la farine puis la chapelure et faites cuire jusqu'à jolie couleur bronze dans beaucoup d'huile bien chaude. Là encore, nature, en accompagnement de charcuteries ou dans une sauce tomate ou dans des pates ou riz.

    Idée: vous remplacez les lardons par des dés de jambon ou du poulet cuit mais finement coupés. Si les finances sont très basses, rajoutez dans la farce plus de chapelure pour avoir plus de quantités à distribuer.