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actualité - Page 10

  • Superieure intelligence des députés LAREM!

    Fin des emballages en plastique: genèse d’une décision démagogique

    Une nouvelle réglementation interdisant les emballages en plastique des fruits et légumes est entrée en vigueur au 1er janvier 2022. Relater sa genèse est plus intéressant et instructif que gloser sur les désagréments et catastrophes à venir. Ce fut priorité à la bien-pensance et la démagogie au détriment de l’efficacité économique et sociale.

    Le 1er janvier 2022 est entré en application le Décret n° 2021-1318 du 8 octobre 2021 relatif à l’obligation de présentation à la vente des fruits et légumes frais non transformés sans conditionnement composé pour tout ou partie de matière plastique.

    Père Ubu a encore frappé

    Il définit notamment… les notions de "fruits et légumes" (!), de "conditionnement" et de "matière plastique", le cas échéant par référence à d’autres textes, histoire de compléter le labyrinthe législatif (mais le résumé explicatif initial vient un peu à notre secours).

    Si nous avons bien compris, le ruban adhésif entourant une botte de poireaux est concerné par le dispositif.

    Pour la partie vraiment opérationnelle, le décret définit les fruits et légumes qui sont

    –provisoirement–  exemptés de l’obligation mentionnée dans son titre. C’est un catalogue à la Prévert. Le premier des sept points, par exemple, se lit:

        1° Les tomates à côtes, les tomates allongées relevant du segment Cœur, les tomates cerises ou cocktail (variétés miniatures), les oignons primeurs, les navets primeurs, les choux de Bruxelles, les haricots verts, le raisin, les pêches, les nectarines, et les abricots, jusqu’au 30 juin 2023.

    Ici, ce n’est pas vraiment dramatique sur le plan de la sécurité sanitaire des aliments. Mais que penser, par exemple, des jeunes pousses (exemptées jusqu’au 31 décembre 2024) ou encore des graines germées (exemptées jusqu’au 30 juin 2026)?

    La frénésie anti-plastique a visiblement pris le dessus sur les contingences pratiques et, on peut le craindre, la santé publique.

    Un monument d’"écologie punitive"

    Le décret a été pris pour l’application de la loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire dont l’article 77 prévoit notamment:

        À compter du 1er janvier 2022, tout commerce de détail exposant à la vente des fruits et légumes frais non transformés est tenu de les exposer sans conditionnement composé pour tout ou partie de matière plastique. Cette obligation n’est pas applicable aux fruits et légumes conditionnés par lots de 1,5 kilogramme ou plus ainsi qu’aux fruits et légumes présentant un risque de détérioration lors de leur vente en vrac dont la liste est fixée par décret.

    À notre sens, le décret n’est pas conforme à la loi en ce qu’il prévoit des dates limites pour les fruits et légumes délicats. Mais le législateur pourra toujours prendre conscience de sa bourde et la corriger le moment venu… l’espoir fait vivre.

    Cet article 77 est un monument d’"écologie punitive". Tenez:

        À compter du 1er janvier 2022, la mise sur le marché de sachets de thé et de tisane en plastique non biodégradable au sens du 16 de l’article 3 de la directive (UE) 2019/904 du Parlement européen et du Conseil du 5 juin 2019 relative à la réduction de l’incidence de certains produits en plastique sur l’environnement est interdite. Les modalités d’application de cette interdiction sont définies par décret en Conseil d’Etat.

    À notre connaissance, il n’y a pas de décret…

    Les deux paragraphes précités illustrent l’incongruité législative et, pour tout dire, l’irresponsabilité de leurs auteurs: toute matière plastique est interdite dans le cas des fruits et légumes – et on dira adieu en particulier au film transparent qui permet au consommateur de voir ce qu’il achète et au distributeur, la qualité de ce qu’il a en rayon; dans le cas du thé et des tisanes, seuls les plastiques non biodégradables sont interdits.

    Le paysage – s’agissant des fruits et légumes – ne serait pas complet sans l’évocation d’une autre interdiction, proposée par M. François-Michel Lambert, qui bouleverse tellement les mœurs commerciales qu’elle a fait l’objet d’un article séparé, le 80 (le précédent traite des lave-linges et le suivant, de " la mise à disposition, à titre gratuit, de jouets en plastique dans le cadre de menus destinés aux enfants "…):

        Au plus tard le 1er janvier 2022, il est mis fin à l’apposition d’étiquettes directement sur les fruits ou les légumes, à l’exception des étiquettes compostables en compostage domestique et constituées en tout ou partie de matières biosourcées.

    Il y a aussi dans l’article 77 l’interdiction à compter du 1er janvier 2021 des "tiges de support pour ballons et leurs mécanismes, à l’exception des tiges et mécanismes destinés aux usages et applications industriels ou professionnels et non destinés à être distribués aux consommateurs".

    Le législateur a même prévu une interdiction à compter du 1er janvier 2020 dans une loi du 10 février 2020 ("pour les gobelets et verres ainsi que les assiettes jetables de cuisine pour la table"). C’est manifestement une bourde, mais cela illustre le niveau de délabrement de l’activité législative.

    Pour rappel, les cotons-tiges avec tige en plastique et les piques à steaks ont été interdits le 1er janvier 2020 et 2021, respectivement.

    La dysenterie législative

    Le gouvernement a déposé son projet de loi le 10 juillet 2019 et a engagé la procédure accélérée (une seule lecture dans chaque chambre). On peut considérer que c’est là un usage abusif de cette procédure. C’était du temps de Mme Brune Poirson, qui portait le projet, et de M. François de Rugy.

        Sinon, pour protéger un œuf, la nature a inventé un emballage ingénieux qui s’appelle la coquille!

        Bravo @Leclerc_MEL pour cette fantastique innovation

  • Blé dur: panique autour des nouilles

    Par André Heitz. Contrepoints

    Le 16 août 2021, le Comité français de la semoule industrielle (CFSI) et le Syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires de France (SIFPAF) publiaient un communiqué de presse alarmiste.

    " Le dérèglement climatique met en danger le marché des pâtes alimentaires: des pluies beaucoup trop abondantes en Europe et une sécheresse sans précédent au Canada conduisent à une pénurie de blé dur, seule matière première des pâtes alimentaires, et à la flambée historique des prix mondiaux".

    Le " dérèglement climatique " a évidemment bon dos.

    Mais le fait est que la récolte sera catastrophique au Canada, premier producteur mondial, du fait aussi de la vague de chaleur (quelque -30% prévus par rapport à la moyenne quinquennale), que la récolte européenne est insuffisante (7,3 Mt pour un besoin de 9,5 Mt selon les deux entités) et qu’une partie de la récolte française ne sera pas utilisable par l’industrie de la semoule et des pâtes du fait d’une qualité fortement affectée par les pluies.

    Les deux entités en ont donc appelé au gouvernement pour qu’il mette en place un plan d’urgence permettant aux semouliers et pastiers d’assurer leur approvisionnement en blé français et faire en sorte que les distributeurs répercutent " l’explosion du prix du blé dur dans les prix de vente pour traverser cette crise exceptionnelle ".

    Il y a quelque chose de pathétique dans cet appel au secours fait à l’État nounou par une industrie passablement concentrée (par exemple trois semouliers et cinq usines). Mais nous sommes en France…

    C’est du pain bénit pour des médias et décroissantistes

    Le communiqué a été répercuté par l’AFP… et les médias s’en sont délectés. Libération a ainsi  titré: "Dérèglement climatique: l’industrie des pâtes en manque de blé".

    L’écologiste Dominique Bourg s’est particulièrement illustré sur Twitter:

     

        Ce qui devait arriver arrive, nous touchons pour la première fois du doigt la fragilisation climatique de nos capacités de production alimentaire: pénurie de blé annoncée. https://t.co/zVCG4pBe6U

        — Dominique Bourg (@bourg_d) August 17, 2021

    Sauf qu’il s’agissait de blé dur (pour le blé tendre, on peut aussi avoir des inquiétudes s’agissant de la production, mais les stocks sont un peu plus conséquents quoique, historiquement bas).

    Aurons-nous suffisamment de nouilles ?

    La situation sera sans doute tendue dans le monde. Et comme nous l’ont montré les émeutes de la faim de 2008, il y a un sérieux risque d’instabilité politique et géopolitique dans certains pays.

    Pour la France, le 19 août 2021, s’exprimant d’une manière générale, “Intercéréales“ déclarait:

        " La moisson française de 2021 encore en cours dans le nord du pays saura répondre aux besoins des consommateurs (français en particulier)".

    Mais “Réussir“ écrivait le 17 août 2021 pour les produits à base de blé dur, sans nul doute sur la base de l’alerte des industriels:

        "Comme en 2007, il serait possible que certains marchés "bagarrés" doivent faire face à des ruptures en Europe".

    “Pleinchamp“ et la “Coopération agricole“ ont donné des indications plus précises les 16 et 27 août 2021, respectivement: les surfaces de blé dur ont été estimées à 288 000 hectares, en progression par rapport à 2020, mais en retrait de près de 11% par rapport à la moyenne quinquennale 2016-2020. La production atteindrait 1,6 Mt (+22% par rapport à 2020 mais – 6% par rapport à la moyenne quinquennale).

    De quoi, a priori, produire les quelque 240 000 tonnes de pâtes/an et 84 000 tonnes de couscous/an de l’industrie française. Reste la question de la qualité, la filière industrielle ayant des exigences précises.

     

    S’agissant des pâtes aux œufs alsaciennes, la matière première céréalière ne sera pas locale…

    La flambée des cours

    Au 31 août 2021, le blé dur rendu “La Pallice“ était coté à 400 euros/t, contre 247 euros/t pour le blé tendre meunier. Au 2 septembre, au moment du bouclage de cet article, il est à 430 euros/t. Au cours de l’année écoulée, jusqu’à début juillet 2021, les cours se situaient entre 260 et 275 euros/t.

    Cet indice a été élaboré en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et partagé avec la DGCCRF afin d’être le plus représentatif des cours du blé dur mis en œuvre en France (source).

    On peut penser que les cours se maintiendront à un niveau élevé. Cela se répercutera sur les prix des produits de consommation, dont l’essentiel est composé par le coût de la matière première (75% pour les pâtes ordinaires et 50% pour les pâtes aux œufs).

    La guerre des prix est-elle déclarée?

    Les pastiers et semouliers s’étaient déjà dits préoccupés en septembre 2012. Ils avaient déjà fait le coup de l’annonce de l’apocalypse en octobre 2014. Et ils avaient déjà demandé un "plan d’urgence".

    Le contexte était similaire, à deux nuances près.

    Le réchauffement climatique n’était pas encore devenu l’alpha et l’oméga des programmes politiques et de la gesticulation publique.

    Et la récolte française avait baissé de 2,3 Mt en 2012 à 1,5 Mt (dont plus du tiers déclassé) en raison d’une chute de 40% des surfaces, elle-même due à des prix peu ou pas assez rémunérateurs pour une culture de surcroît très technique et délicate. Ainsi, le 5 novembre 2014, le blé dur cotait 430 euros/t rendu La Pallice contre 200 euros/t en 2013 à la même époque. C’était la séquence "flambée historique des prix mondiaux" en 2021…

    Le communiqué de presse du CFSI et du SIFPAF apparaît en définitive comme un nouvel appel au loup. À l’avant-veille des grandes négociations tarifaires – qui débuteront en octobre et doivent s’inscrire dans le fiasco législatif qu’est la loi "EGALIM" de 2018 – il a toutefois eu l’avantage de préparer le terrain en faveur d’industriels pris entre le marteau de la guerre des prix entre distributeurs et l’enclume des cours des denrées de base.

    Sera-ce suffisant?

    Michel-Édouard Leclerc a déjà tonné le 27 août 2021: "des industriels profitent de la crise":

        " Avant même les négociations commerciales qui seront encadrées cette année avec la loi Egalim 2 [pas encore adoptée…], on nous annonce des hausses sur le sucre raffiné de 10%, sur les pâtes de 23%, sur la charcuterie entre 9 et 15%, sur le vinaigre 15%, sur l’huile d’olive 11%".

        Oui, certains profitent de la crise, il y a de la spéculation sur un manque de disponibilité du blé et du mais. On nous annonce trop de hausses: c’est pas sérieux! @Leclerc défendra le pouvoir d’achat. https://t.co/tDUIkeV9aj

        — Michel-Edouard Leclerc (@Leclerc_MEL) August 27, 2021

     

    Pour les pâtes, la présidente de la FNSEA Christiane Lambert a voulu se faire rassurante le 23 août 2021 sur BFM Business:

        " Il faut relativiser […] Si par exemple le prix du blé dur augmente de 10%, ça va représenter quatre centimes de plus par kilo de pâtes. On en consomme 9,1 kg […] ça fait 36 centimes par an par personne".

        #GrandOral

       

  • Bravo la start'up nation!

    Covid-19: une faille informatique fait fuiter les données privées de 700 000 personnes

    Noms, prénoms, dates de naissance, adresses, numéros de téléphone, numéros de Sécurité sociale, adresses e-mail et résultats de tests…

    La semaine dernière, à la faveur d’une faille informatique, les données personnelles de près de 700 000 personnes étaient disponibles en accès public sur FranceTest, a révélé Mediapart hier.

    Sur ce site non agréé par le ministère de la Santé, ayant vocation à transmettre les résultats des tests au coronavirus vers la plate-forme gouvernementale SI-DEP, les internautes ont pu accéder à ces informations privées grâce à “un mot de passe trouvable, en clair, dans un dossier accessible à tous“, relate à son tour l’Obs.

    Un scandale qui n’a pas manqué d’irriter Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, qui rappelle: “Cela fait des semaines et des semaines que nous alertons les autorités sur ces sociétés qui se présentent comme labellisées et facilitent la tâche des pharmaciens pour aller sur le SI-DEP“.  

    Entre le passe sanitaire qui viole allégrement le secret médical, voire même un certain nombre de libertés publiques, et l’exposition de la vie privée des personnes testées aux quatre vents sur Internet, comment ne pas se sentir épié de toutes parts en France?

    Voilà qui devrait garnir les rangs des manifestations du samedi: après les anti-passe, les anti-tests !

    Valeurs Actuelles

     

     

     

  • Cela pique, mais cela peut être très grave

    Vous avez entendu parler du moustique qui donne le zika, le chikungunia, la dengue etc.. mais, aussi, il peut donner une maladie plutôt gênante: la West Nile. Trois personnes ont été infectées en Grèce (pour paler uniquement de l'Europe).

    Dans la majorité des cas (80%), l'infection par virus est asymptomatique. Les formes symptomatiques de la maladie se caractérisent par l'apparition brutale d'une fièvre importante après 3 à 6 jours d'incubation. Cette fièvre est accompagnée de maux de tête et de dos, de douleurs musculaires, d'une toux, d'adénopathies du cou, et souvent d'une éruption cutanée, de nausées, de douleurs abdominales, de diarrhées et de symptômes respiratoires.

    Des complications neurologiques (méningite, encéphalite) surviennent dans moins de 1% des cas. Plus rarement encore, d'autres complications (hépatite, pancréatite ou myocardite) peuvent apparaître.

    Généralement, le malade récupère spontanément, parfois avec séquelles. Mais l'infection virale peut s'avérer mortelle principalement chez les adultes séniors.

    On peut se protéger des piqûres de moustiques en utilisant un insectifuge contenant du DEET.

    Qu’est-ce que le DEET, au fait? Malgré son nom mystérieux, c’est un ingrédient simple. Le mot "DEET" est l’acronyme du N,N-Diéthyl-m-toluamide. Il est utilisé comme chasse-insectes hautement efficace depuis qu’il a été mis au point par l’armée américaine, en 1946.

    Vai ou mythe?

    MYTHE: Le DEET tue les moustiques.

    VRAI: Le DEET ne tue pas les moustiques, il les éloigne plutôt.

    Le DEET agit sur les neurones et les récepteurs qui se trouvent sur les antennes et les mandibules des moustiques, soit les parties qui détectent les substances comme l’acide lactique et le dioxyde de carbone.

    MYTHE: Le DEET protège uniquement contre les moustiques.

    VRAI: Le chasse-moustiques ne protège pas seulement contre les moustiques; vous protège aussi contre les mouches piqueuses, les moucherons et les aoûtats.

    MYTHE: Les enfants ne doivent pas utiliser des produits contenant du DEET.

    VRAI:

    Lorsqu’il est appliqué correctement, le DEET convient aux enfants.

    Les produits contenant du DEET peuvent être utilisés sur les enfants. Lisez toujours les directives sur l’étiquette du produit. Lorsque vous l’utilisez sur un enfant, vaporisez d’abord dans vos mains, puis appliquez le produit sur la peau de l’enfant.

    MYTHE: C’est l’odeur du DEET qui éloigne les moustiques.

    VRAI: Le DEET fait en sorte qu’il soit plus difficile pour les moustiques d’atterrir sur vous et de vous piquer.

    Il existe plusieurs théories sur le fonctionnement du DEET pour éloigner les moustiques, et les données scientifiques continuent d’évoluer quant au mode d’action précis du DEET. Lorsqu’il est appliqué correctement, le DEET forme une barrière sous forme de buée à la surface de la peau qui empêche les moustiques d’y atterrir.

    MYTHE: Le DEET est un produit chimique de synthèse relativement récent.

    VRAI: Le DEET a été mis au point par l’armée américaine en 1946.

    Le DEET a été homologué il y a de nombreuses années, en 1957, après avoir été mis au point par l’armée américaine en 1946 pour utilisation, par le personnel militaire, dans les zones infestées d’insectes.

    MYTHE: Le DEET et le DDT sont le même ingrédient.

    Oh, que non! Le DEET et le DDT sont deux choses bien différentes.

    Le DEET et le DDT sont deux choses bien différentes. En fait, le DDT a été interdit au dans beaucoup de pays depuis 1972.

    MYTHE: Plus la teneur en DEET est élevée, mieux vous serez protégé.

    VRAI: La concentration de DEET dans les chasse-moustiques détermine la durée de la protection.

    A savoir

    Seules, les moustiques femelles piquent.

    On compte environ 3 500 espèces différentes de ces petits vampires, répartis dans presque toutes les régions du monde. Cela dit, ce ne sont pas tous les moustiques qui se délectent de sang humain. Bien que les moustiques mâles aussi bien que les moustiques femelles se nourrissent de nectar et de sève de plantes, seules les femelles ont besoin de sang pour produire leurs œufs.

    Les moustiques sont davantage attirés par les couleurs sombres.

    S’il est vrai que le noir nous fait paraître plus minces, il n’est pas conseillé pour éloigner les moustiques puisque les couleurs foncées semblent les attirer davantage.

    Les moustiques ont des préférences aussi.

    S’il vous arrive de vous faire piquer constamment, au contraire de vos compagnons, c’est peut-être parce que ces pestes volantes sont davantage attirées par la chimie du corps de certaines personnes. Les moustiques sont attirés par des substances chimiques comme le dioxyde de carbone, que vous produisez lorsque vous expirez, et l’acide lactique, une substance contenue dans la sueur.

    La pleine lune fait danser les moustiques.

    https://youtu.be/MdJEl3OS5qc

    Loups-garous, zombies et... moustiques? Eh oui: la pleine lune est responsable de nombreux phénomènes étranges, tant réels qu’imaginaires. S’il est vrai que les scientifiques n’ont jamais observé un vrai de vrai zombie, ils savent néanmoins que les moustiques existent et que la pleine lune intensifie de 500% l’activité de ces bestioles!

    Une seule cuillerée à table d’eau suffit aux moustiques pour se reproduire.

    Les moustiques préfèrent pondre leurs œufs dans une eau stagnante ou un sol humide, et il leur faut une quantité minime d’eau pour ce faire. En fait, les stades immatures de certaines espèces de moustiques ont besoin d’aussi peu qu’une cuillerée à table d’eau pour se développer, soit une quantité susceptible de se trouver dans des vieux pneus, des barboteuses, des trous dans les arbres, des bains d’oiseaux, des soucoupes sous des pots de fleurs, même un bouchon de bouteille.

    EN RESUME: Pour se protéger il est conseillé:

    De réduire le temps passé à l'extérieur pendant les heures d'activité du moustique (entre le crépuscule et l'aube);

    De porter des vêtements de couleur claire avec des manches longues, pantalons et chaussettes dans les zones où les moustiques sont présents ;

     

  • Aïe

    Durant le confinement, les contrôles ont également pu jouer des tours aux délinquants distraits. Près de Toulouse, un individu a ainsi été contrôlé par la police pour non-respect du couvre-feu, début janvier. Ayant oublié sa carte d’identité chez lui, il a dû y retourner en compagnie des agents, qui ont finalement découvert dans son appartement 6 kilos d'herbe et un demi-kilo de cocaïne, selon La Dépêche du Midi.

    Ce n’est pas la première que des malfaiteurs se montrent étourdis au point de laisser noms et prénoms sur les lieux de leur forfait.

    En mars dernier, un cambrioleur avait ainsi oublié sa carte d’identité dans un hôtel d’Albi, après y avoir dérobé de la petite monnaie et des pots de confitures, rapportait La Dépêche du Midi. Pris au dépourvu, il s’était finalement rendu de lui-même au commissariat, avant d’écoper de huit mois de prison ferme.

     

  • Touche pas à ma saucisse de Toulouse, angliche!

    Comment la saucisse de Toulouse s'est retrouvée au centre de tensions entre l'Europe et le Royaume-Uni

    Samedi 12 juin, la saucisse de Toulouse s'est retrouvée au centre de discussions houleuses entre l'Union Européenne et Le Royaume Uni. La journée a failli finir en eau de boudin.

    Samedi 12 juin 2021, la saucisse de Toulouse s'est retrouvée au centre d'une discussion diplomatique de la plus haute importance entre l'Europe et le Royaume-Uni. Le dialogue s'est tendu entre Emmanuel Macron et le Premier ministre du Royaume-Uni, Boris Johnson.

    Samedi 12 juin 2021, la saucisse de Toulouse s’est retrouvée au centre d’une discussion diplomatique de la plus haute importance entre l’Europe et le Royaume-Uni. Le dialogue s’est tendu entre Emmanuel Macron et le Premier ministre du Royaume-Uni, Boris Johnson.

    On connaissait le potentiel de la saucisse de Toulouse dans un bon cassoulet ou avec des lentilles. Glissée entre deux tranches de pain, elle n’est pas la dernière à faire son petit effet pour un pique-nique familial.

    L’on sait désormais qu’elle ne manque pas de piquant au milieu de discussions diplomatiques…

    Un dialogue qui vire en eau de boudin

    Samedi 12 juin 2021, la saucisse de Toulouse a, en effet, mis sur le grill les relations entre l’Union-Européenne et Londres. Elle a même failli faire tourner le dialogue entre le président de la République, Emmanuel Macron, et le Premier ministre britannique Boris Johnson ont rapporté les médias britanniques, The Times et The Telegraph en premier lieu.

    C’est lors d’un sommet entre l’Europe et le Royaume-Uni que l’un des joyaux de la couronne gastronomique toulousaine s’est retrouvé au centre des débats.

    La colère de Boris Johnson

    Selon The Times et The Telegraph, le Premier ministre britannique Boris Johnson a fait éclater sa colère suite à un échange avec Emmanuel Macron, en mode saucisse anglaise contre saucisse de Toulouse.

    Boris Johnson s’est plaint des règles actuelles, qui empêchent, à partir de juillet, l’envoi de saucisses de l’île de Grande-Bretagne vers l’Irlande du Nord. Appuyant sa démonstration sur la saucisse de Toulouse, il a estimé que cela revenait à interdire la vente de saucisses de Toulouse à Paris.

    D’après l’entourage du président français, le Premier ministre britannique lui a dit :

     

        À Toulouse, il y a des saucisses, non ? Et bien c'est comme si les saucisses ne pouvaient plus être vendues sur les marchés parisiens.

        Boris Johnson à Emmanuel Macron

        Premier ministre du Royaume Uni

    Non mais, de quoi il se mêle çui-là; touche pas à ma saucisse de Toulouse!

    Emmanuel Macron s’en est étonné et lui aurait rétorqué “qu’il n’était pas convenable de comparer des situations qui n’étaient pas comparables, car Paris et Toulouse font partie du même pays“.

    ““ Il faut un peu de respect“, demande le Royaume-Uni

    Le chef de la diplomatie britannique Dominic Raab a lui critiqué les “très hauts responsables de l’UE qui parlent de l’Irlande du Nord comme si c’était un pays distinct du Royaume-Uni, ce n’est pas seulement insultant, cela a des effets concrets sur les communautés“.

        Vous vous imaginez ce que si passerait si on parlait de la Catalogne, de la partie flamande de la Belgique, d’un Land allemand, de l’Italie du Nord, de la Corse pour la France comme de pays différents ? Il faut un peu de respect

        Dominic Raab

        Chef de la diplomatie britannique

    Source:

    Je redis encore: la saucisse de Toulouse ne doit pas être amalgamé par les angliches pour ne pas tenir leurs engagements écrits!