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cuisine - Page 17

  • Café et changement climatique:

    a redécouverte d’une espèce sauvage prometteuse

    Aaron P Davis

    Delphine Mieulet

    The Conversation France - CC BY ND

    Le monde raffole du café. Plus précisément, il raffole du café arabica. De l’odeur de ses grains fraîchement moulus à la dernière gorgée, c’est tout simplement un délice pour les sens.

    Le robusta, qui est l’autre espèce de café la plus répandue, est presque aussi commercialisé que l’arabica, mais beaucoup moins savoureuse. Il est d’ailleurs principalement utilisé pour fabriquer du café instantané ou réaliser des mélanges, tandis que l’arabica est l’apanage des baristas exigeants et des expressos coûteux.

    Les consommateurs sont peut-être satisfaits, mais le changement climatique rend les producteurs de café amers. Les maladies et les parasites deviennent plus fréquents et plus graves avec la hausse des températures. L’infection fongique connue sous le nom de rouille des feuilles du caféier a dévasté des plantations en Amérique centrale et du Sud.

    Et si les cultures de robusta ont tendance à être plus résistantes, elles ont besoin de beaucoup de pluie – un défi de taille alors que les sécheresses prolifèrent.

    Ce contexte menaçant annonce pour la caféiculture un futur plutôt sombre. L’une des solutions les plus prometteuses consiste à développer de nouvelles cultures de café plus résistantes, qui devront non seulement tolérer des températures plus élevées et des précipitations moins prévisibles, mais également continuer à satisfaire les attentes des consommateurs en matière de goût et d’odeur.

    Trouver la combinaison parfaite de caractéristiques dans une nouvelle espèce semblait peu probable. Mais dans une recherche que nous avons récemment publiée, mes collègues et moi-même révélons une espèce de café sauvage peu connue… qui paraît la plus prometteuse à ce jour.

    Cultiver le café dans un monde réchauffé

    Coffea stenophylla a été décrite pour la première fois en 1834 à la Sierra Leone. Il a été cultivé dans les régions les plus humides de l’Afrique de l’Ouest supérieure jusqu’au début du XXe siècle, lorsqu’il a été remplacé par le robusta, nouvellement découvert et plus productif. L’industrie du café l’a alors largement oubliée. Il a néanmoins continué à pousser à l’état sauvage dans les forêts humides de Guinée, de la Sierra Leone et de Côte d’Ivoire, où il a ensuite été menacé par la déforestation.

    Nous avons retrouvé sa trace à la fin de l’année 2018 à la Sierra Leone après l’avoir cherchée pendant des années. Mais nous ne parvenions pas à trouver d’arbres en fruits jusqu’à la mi-2020, lorsqu’un échantillon de 10 g a été récupéré pour être dégusté.

    Déjà au XIXe siècle, des botanistes proclamaient la supériorité de la saveur du café stenophylla, et avaient identifié sa bonne résistance à la rouille des feuilles de caféier et à la sécheresse. Ces premiers dégustateurs étaient cependant souvent inexpérimentés, nous avions donc peu d’attente avant de le déguster pour la première fois à l’été 2020. Mais dès les premières gorgées, goûtées avec cinq autres experts du café, ça a été pour nous une révélation… C’était comme s’attendre à du vinaigre et se voir servir du champagne !

    Cette première dégustation à Londres a été suivie d’une évaluation approfondie des saveurs de ce café dans le sud de la France, menée par ma collègue de recherche Delphine Mieulet. Elle a réuni 18 connaisseurs de café pour une dégustation à l’aveugle. Ils ont décrit un profil complexe, avec une douceur naturelle, une acidité moyenne-haute, un goût fruité et un bon corps. Bref, ce que l’on peut attendre d’un arabica de haute qualité.

    En fait, ce café semblait très proche de l’arabica. Lors de la dégustation de Londres, l’échantillon de la Sierra Leone a été comparé à l’arabica du Rwanda. Lors de la dégustation française à l’aveugle, la plupart des juges (81 %) ont déclaré que le stenophylla avait le même goût que l’arabica, contre 98 % et 44 % pour deux échantillons témoins d’arabica, et 7 % pour un échantillon de robusta.

    Les dégustateurs ont relevé des notes de pêche, de cassis, de mandarine, de miel, de thé noir léger, de jasmin, de chocolat, de caramel et de sirop de fleurs de sureau. En bref, le café stenophylla est un pur délice. Et bien qu’il ait obtenu un score élevé pour sa ressemblance avec l’arabica, l’échantillon de café stenophylla a aussi été identifié comme tout à fait unique par 47 % des juges. Cela signifie qu’il existe peut-être une nouvelle niche commerciale pour ce café redécouvert.

    Les testeurs ont approuvé la saveur douce et fruitée de la stenophylla. Cirad, Author provided

    De nouveaux terrains à explorer

    Jusqu’ici, aucune autre espèce de café sauvage avait réussi à s’approcher dans les saveurs de la qualité de l’arabica. D’un point de vue scientifique, les résultats sont convaincants, car il était assez surprenant que la stenophylla ait le même goût que l’arabica. Ces deux espèces ne sont pas étroitement liées, elles sont originaires de côtés opposés du continent africain et les climats dans lesquels elles poussent sont très différents. Elles ne se ressemblent pas non plus : la stenophylla a des fruits noirs et des fleurs plus complexes que les cerises de l’arabica, qui sont rouges.

    On a toujours considéré que le café de qualité supérieure était l’apanage de l’arabica – originaire des forêts d’Éthiopie et du Soudan du Sud – et particulièrement lorsqu’il est cultivé à des altitudes supérieures à 1 500 mètres, où le climat est plus frais et la lumière meilleure.

    Le stenophylla remet cette idée en cause. Endémique de la Guinée, du Sierra Leone et de la Côte d’Ivoire, il pousse dans des conditions chaudes à basse altitude. Plus précisément, à une température annuelle moyenne de 24,9 °C – 1,9 °C de plus que le robusta et jusqu’à 6,8 °C de plus que l’arabica. Le stenophylla semble également plus tolérant aux sécheresses, et potentiellement capable de grandir avec moins de précipitations que l’arabica.

    Le café robusta peut pousser dans des conditions similaires à celles du stenophylla, mais les agriculteurs sont rémunérés à un prix deux fois moins important que celui de l’arabica. Cette nouvelle espèce serait donc un moyen de cultiver un café au goût supérieur dans des climats beaucoup plus chauds. Et bien que ces arbres produisent moins de fruits que l’arabica, leur rendement reste suffisant pour être commercialement viable.

    Pour sélectionner les caféiers du futur, nous avons besoin d’espèces ayant une grande saveur et une forte tolérance à la chaleur. Le croisement de la stenophylla avec l’arabica ou le robusta pourrait rendre ces deux variétés plus résistantes au changement climatique et même améliorer leur goût, dans le cas du robusta.

    Grâce à la redécouverte de la stenophylla, l’horizon du café pourrait se dégager un peu.

    Bis-bis-bis répétita

    Hé, hé… depuis toujours je bois un mélange moitié robusta, moitié arabica; ce café que l'on appelle le “café des ménages“ et, cerise sur le gâteau il est vraiment le moins cher.

    Je re-re-redis que j'ai abandonné les cafetières électriques car leurs tuyaux sont en plastique et que la chaleur dégrade celui-ci en composés chimiques.

    J'ai acheté une cafetière à l'ancienne, en émail, qui possède aussi un filtre en émail; les trous du filtre sont trop gros et je mets des filtres papiers afin d'éviter le marc de café. Il faut acheter des filtres “marrons“ car les filtres blancs sont super trop trempés dans des filtres chimiques de blanchiment!

    On met une cuillère à soupe par tasse et on n'oublie pas la cuillère supplémentaire “dite la cuillère pour la cafetière). Bien sûr, si vous passez un litre de café avec une énorme cafetière émail, vous rajouter une autre cuillère à soupe.

    Ha, utilisez de l'eau en bouteille et cette eau ne doit pas dépasser les 80°. Vous laissez couler juste quelques gouttes d'eau sur le café pour qu'il développe son arôme et vous attendez une minute avant de verser l'eau -pas trop vite- pour un café d'une puissance aromatique que vous n'imaginez pas!

    Inutile de faire du café pour trois jours; il se boit, au maximum, le lendemain de sa création.

    La cafetière à l'ancienne peut se réchauffer sur le feu de la gazinière, attention à ne pas vous brûler avec l'anse. Dès qu'il fait beau, je bois le café température de la maison.

  • Le dilemme des aliments moisis:

    peut-on les consommer sans risques?

    D'après un article de Teresa María López Díaz

    Profesora de Universidad, de León

    The Conversation France - CC BY ND

    Pour certaines personnes, ouvrir un réfrigérateur qui embaume le roquefort, le cabrales ou le camembert est comme une évocation des senteurs du Paradis. En revanche, y trouver une tomate ou un yaourt abîmés par la moisissure ne fait généralement pas la même impression.

    Les fromages sont des aliments très populaires, il en existe plusieurs centaines de variétés. Parmi cette multitude, les fromages à pâte persillée (autrement dit les bleus) et ceux à croûte blanche retiennent incontestablement l’attention: ils doivent leur aspect et leur arôme particuliers aux moisissures qui les composent.

    Pour ceux qui ne sont pas familiers de ces produits laitiers, ces champignons qui les parsèment peuvent être à l’origine de nombreux questionnements. Sont-ils sans risque pour la santé? Pourquoi consommer de tels fromages, alors que nous évitons de manger les aliments moisis? Pour y répondre à cette question, il faut comprendre comment vivent ces micro-organismes et comment ils se développent dans les fromages qu’ils colonisent.

    Quel rôle jouent les moisissures dans le fromage?

    Les champignons sont un groupe d’organismes qui n’appartiennent ni au règne animal (ce qui est assez évident), ni au règne végétal (ce qui l’est moins: en raison de leur apparence, la confusion est plus aisée). Ils font partie d’un règne distinct du vivant, le règne des Fungi.

    On y trouve notamment les organismes microscopiques que nous connaissons sous le nom de "moisissures" (qui sont des organismes multicellulaires filamenteux) et les "levures" (qui sont des organismes unicellulaires, c’est-à-dire composés d’une seule cellule). Nous ne traiterons pas ici de ces dernières, car leur rôle dans les processus alimentaires est principalement lié à leurs capacités de fermentation: on les utilise pour fabriquer des aliments comme la bière, le vin ou le pain, par exemple.

    Les moisissures jouent quant à elles un rôle double dans l’élaboration des aliments. Comme nous l’avons déjà mentionné, les fromages à pâte persillée (comme le cabrales, le picón ou le valdeón en Espagne, ou le roquefort français, l’un des plus connus) et les fromages à croûte blanche " fleurie " (comme les traditionnels camembert ou brie, ainsi que les rouleaux de fromage de chèvre, plus récents) doivent leurs caractéristiques au développement de moisissures.

    Dans les fromages bleus, la moisissure Penicillium roqueforti, avec sa forme en brosse caractéristique et son mycélium bleu-vert, se développe dans les cavités de la pâte. Dans ceux à croûte blanche, la moisissure qui croît en surface est P. camemberti, reconnaissable à son mycélium blanc cotonneux procurant à la croûte son aspect caractéristique.

    En plus de donner leur couleur aux fromages, ces champignons produisent diverses enzymes qui dégradent les protéines et les graisses de la pâte. Ce faisant, ils génèrent toute une variété de composés qui confèrent à ces produits laitiers leurs odeurs et leurs goûts si particuliers. C’est la conséquence de la dégradation du substrat où se développent les moisissures (la matière organique de la pâte). Celles-ci y puisent les éléments dont elles ont besoin pour leur croissance.

    Les autres espèces qui se développent parfois spontanément sur les fromages produisent aussi ces taches bleues familières (qui n’a jamais eu un morceau de fromage moisi dans son réfrigérateur?), mais elles détériorent le produit, provoquant le rejet du consommateur. Les champignons bleus en question sont également des Penicillium mais appartiennent à d’autres espèces.

    Est-il dangereux de manger du fromage avec des moisissures?

    La réponse à cette question est "cela dépend". Dans le cas des fromages mentionnés précédemment, les moisissures utilisées ont été sélectionnées et leur consommation est considérée comme étant sans risque pour le consommateur.

    Cependant, les champignons qui se développent sans contrôle à la surface d’autres fromages, ou suite à la détérioration naturelle des produits, peuvent présenter un danger. En effet, de nombreuses moisissures, notamment celles qui poussent fortuitement sur les fromages affinés, produisent des substances toxiques appelées mycotoxines. Consommer des fromages contaminés par de tels micro-organismes pourrait entraîner des problèmes de santé.

    Nos travaux ont mis en évidence que l’altération des fromages à pâte pressée de type castellano/zamorano peut mener à la prolifération d’une espèce de moisissure (un Penicillium) capable de produire, si elle est présente en grande quantité et selon la souche considérée, des mycotoxines. D’autres études l’ont également mise en évidence dans différentes variétés de fromage.

    Manger ou jeter des aliments moisis

    Isoler et identifier les champignons du fromage n’est pas une tâche facile. Cela requiert d’y consacrer beaucoup de temps, de matériel, d’équipement et de personnel spécialisé. À la lumière des connaissances actuelles, il est donc préférable d’éviter de consommer des fromages présentant des moisissures qui se sont développées de façon spontanée et incontrôlée (notamment s’ils sont bleus).

    Si vous trouvez un tel champignon sur votre fromage, que faire? S’il se développe à sa surface, sur sa croûte, il suffit de la retirer. En revanche s’il est sous la croûte, il faut veiller à enlever, en plus du champignon, au moins 2,5 cm de matière autour de l’endroit où il s’est développé.

    En ce qui concerne les aliments solides, on considère généralement que retirer la partie moisie suffit. En effet, les mycotoxines migrent difficilement à l’intérieur de tels aliments.

    Le cas des fruits est particulier. Généralement, la moisissure affecte leur goût (les composés produits par son métabolisme se diffusent facilement dans une orange ou une pomme), et cela ne vaut pas la peine de conserver la partie non moisie, sauf si elle est vraiment conséquente.

    Il est cependant difficile de généraliser la conduite à tenir. Chaque cas est particulier, et nécessite d’être évalué selon l’aliment et les risques liés à sa consommation. Ainsi, mieux vaut éviter de consommer des pommes moisies, car la principale cause de pourriture est un Penicillium producteur de toxines. Leur consommation présente donc un risque.

    Enfin, il est déconseillé de consommer les aliments semi-solides (tels que les yaourts ou le concentré de tomates, par exemple) s’ils sont moisis, car les mycotoxines s’y répandent plus facilement.

    Pour en revenir aux produits laitiers dont il a été question dans cet article, les amateurs de fromage bleus peuvent continuer à déguster les moisissures qui les parsèment en toute sécurité, tant qu’ils s’abstiennent de consommer les intrus qui s’y installeraient spontanément.

    Bon à savoir

    Si vous avez laissé un yaourt au fond du réfrigérateur et s'il n'a pas de moisissures trop apparentes, versez-le dans un bol avec son eau de rejet, ajoutez une cuillère à café de moutarde forte* et quelques gouttes de jus de citron et vous avez la sauce Savora que vous utiliserez avec des viandes, des volailles, des poissons (pas moisis, eux, bien sûr!).

    Si votre pot de crème fraiche épaisse entamé présente des “fleurs bleues“, vous pouvez consommer le restant de crème fraiche en récupérant celle-ci SANS TOUCHER les fleurs bleues. Normalement, elle est encore “bonne“ à consommer, même crue, en Chantilly par exemple. Sinon, moutarde et/ou jus de citron comme ci-dessus.

    *La moutarde est fortement antibiotique et peut vous protéger de biens de soucis, SAUF si vous avez des problèmes digestifs!

  • Cake aux fraises

    Quand j'ai ramassé trop de fraises dans le jardin....

    Pour 6 personnes

    1 œuf; 75 g de sucre, 50 g de beurre fondu

    200 g de farine, 1/2 sachet de levure, Sel

    50 ml de lait entier, 150 g de fromage blanc frais entier

    150 g de fraises

    Fouettez le sucre et l'œuf ensemble jusqu'à ce que cela soit bien mousseux. Incorporez le beurre fondu. Ajoutez petit à petit la farine, la levure, et le sel et mélanger.

    Lorsque la pâte commence à être dure à mélanger, alterner fariner et lait. Mélangez jusqu’à obtenir un appareil homogène.

    Lavez les fraises sans les équeuter dans de l'eau bicarbonatée; si elles sont bio, inutile de mettre du bicarbonate. Les couper en morceaux et les ajouter à la pâte ainsi que le fromage blanc frais. Mélangez délicatement.

    Versez la pâte dans un moule à cake beurré et saupoudré de sucrefin.

    Enfournez 30 minutes à 180 °C. Vérifiez la cuisson à l'aide d'une pointe à couteau.

    Elle doit ressortir sèche. Sinon pousser un peu la cuisson. Laisser tiédir avant de démouler.

    Utilisez d'autres fruits rouges ou un mélange.

  • Salade de santé

    Bon d'accord, faut bien chercher sur les marchés de plein vent pour en trouver... vérifiez dans votre jardin: le pourpier est comme une herbe envahissante, vous en avez peut-être... c'est le moment de la ramasser, comme les pissenlits. Surtout, veillez à ne ramasser que les pointes sinon, la salade sera dure et immangeable. Ce sont des salades un peu amères mais, avec l'orange, cela "passe" mieux!

    Salade de cresson ou pourpier à l'orange

    Trempage: 30 min de l'oignon

    Émincer l'oignon très finement. Faites macérer pendant environ une demi-heure dans un petit bol rempli d'eau avec quelques gouttes de vinaigre. Ceci peut être fait la veille si on garde au frigo. Le but de cette opération est de rendre l'oignon cru plus croquant et digestible.

    Ingrédients pour 4 personnes:

    2 bouquets (250 g) de cresson, lavé et essoré ou du pourpier

    (le légume qui contient le plus d'oméga 3… mais, on en trouve rarement sur les marchés… pourtant, vous en avez sans doute, dans le jardin: il est considéré souvent, comme de la mauvaise herbe. Récupérez -uniquement- les petites pousses du printemps; quand la tige est trop épaisse et rouge, il n'est pas bon!),

    1  oignon rouge, émincé

    2  orange BIO; 65 ml d'huile d'olive extra-vierge 

    2 cuillète à soupe de vinaigre blanc vieilli et pas du vinaigre d'alcool pour le ménage!

     1 cuillère de moutarde de Dijon

    1 pincée de sel [facultatif] et poivre au goût                

    Lavez, rincez, essuyez et zestez l'orange. Déposez le zeste (et pas le ziste qui est de la peau avec du blanc) dans un petit bol. Y ajouter l'huile, le vinaigre et la moutarde, puis fouetter pour bien émulsionner la vinaigrette. Salez, poivrez et réservez.

    Lavez dans de l'eau bien bicarbonatée le cresson et l'essorez dans du papier absorbant, puis le disposer sur les assiettes de service.

    Ajoutez l'oignon égoutté. Pelez à vif l'orange zestée, puis prélever ses quartiers et les déposer sur les assiettes.

    Napper de vinaigrette, décorer de persil haché (facultatif) et servir.

  • Paupiettes de veau maison

    Ci-dessus: cansalade roulée (on en trouve pas partout, hélas)

    Rapide à réaliser (en cocotte minute) et avec peu d'ingrédients; en marmite ou cocotte en fonte, cuisson 25 minutes.

    Pour 4:

    4 fines escalopes de veau, 40g de graisse de canard 4 tranches moyennes de cansalade ou de jambon;

    1 oignon jaune, 1 verre de vin blanc sec plus 1 verre de bouillon maison, 1 cuillère à café de farine, sel, poivre et accompagnement de légumes: haricots verts, flajolets, pois chiches déjà cuits, 500 g au moins, bouquet garni.

    Poivrez les escalopes mais ne les salez pas. Sur chacune d'elle déposez une tranche de jambon ou de cansalade; pliez en trois et ficelez avec une ficelle de roti.

    Farinez-les et faites-les dorer dans la graisse de canard avec l'oignon jaune coupé en 4. Mélangez. Ajoutez le vin blanc et le verre de bouillon qu'il faudra réchauffer préalablement dans une petite casserole.

    Laissez bouillir un instant, ajoutez sel, poivre au goût et le bouquet garni.

    Faire cuire en fermant la cocotte au moins 12 mn. En cocotte en fonte, 25 mn à feu moyen et couverte (la cocotte!).

    Ouvrir la cocotte vapeur et rajoutez vos légumes, montez en chaleur et referme la cocotte avec la soupape; arrêtez le feu quand celle-ci commence à chuinter. N’ôtez pas la soupape afin que la chaleur se maintienne. Consommer assez chaud.